Non, chuis pas morte, oui, c'est un genre de continuation si vous voulez, sauf qu'en fait c'est aussi un one-shot; juste que ça a vaguement le même thème, alors... 'Tain, je sais pas faire de chapters-fic comme tout le monde, c'est toujours des recueils...
Au fait, merchii bôcouu à Katoryu Diethel, Fisou, Mydaya, Kanna, Seth, tsuunami, sarifa, FFelinna, Da-DreamMaker, Crawford, Makih, Khaanan et Mymy pour leurs reviews, auxquelles j'ai la flemme de répondre right now. /graand sourire et doigts en "V"/ 'Toutes façons, la plupart datent de plus de six mois maintenant, alors... mais merchii komem ! n———n
Warning: Toujours léger shônen-ai, et spoiler en plus, là; tome 17, et je ne sais pas quel épisode de l'anime (sauf qu'en fait pour l'anime ça marche pas...). Si vous ne savez pas ce qui arrive à Ren, pas lire, mais je me demande ce que vous foutez ici si vous ne savez même pas ça...
Et vachement plus dark et angsty tout d'un coup. Plus de fluff du tout, les lapinous sont partis sautiller et lancer leurs confettis roses et bleus ailleurs... c'est vrai que Pâques est passé, mais C'EST PAS UNE RAISON! MOI VOULOIR DES OEUFS AU CHOCOLAAAT! T.T
Tsunami: ... Tu casses trop l'ambiance, là...
Mares: Quoi, parce que t'as lu? O.O
Tsun': ... C'est pas encore trop terrible pour moi.
Azalée: C'est bon, dis tout de suite que t'adores l'angst dépressif -.-U
Tsun': Tu peux parler :D
Ouais, bon. J'peux y aller moi?
Mares: On t'en prie. /s'incline/
Pfff... c'est vous les casseuses d'ambiance...
oxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxo
HoroHoro se redressa brusquement mais sans aucun bruit, et repoussa brutalement sa couverture comme si son contact lui était soudain insupportable. En un seul mouvement souple, précis, rapide et presque automatique, comme s'il l'avait fait si souvent que c'était devenu un réflexe, il dégagea ses jambes du lourd tissu, les balança par-dessus le bord de lit, posa les pieds à plat sur le parquet et poussa sur ses mains pour se lever.
Il s'immobilisa, debout au milieu de la chambre, vérifiant que Chocolove, vautré sur son lit à quelques mètres sur la gauche, dormait toujours. Puis il traversa la chambre, rapidement, ses pieds se déplaçant sur le plancher avec une légèreté dont personne ne l'aurait cru capable, évitant par habitude les tas de vêtements et les autres bidules en général qui traînaient un peu partout sur le sol, atteignant le troisième lit, à l'autre bout de la pièce, sans provoquer le moindre craquement de bois.
Comme presque tous les soirs, il parcourut les derniers mètres avec une étrange lenteur, comme si l'occupant du lit était aux aguets et lui sauterait aussitôt à la gorge s'il trahissait sa présence. (Ce qu'il ferait peut-être vraiment, d'ailleurs.)
Il s'arrêta brusquement et s'agenouilla — ou plutôt se laissa tomber à genoux à côté du lit, ses yeux s'écarquillant avec une soudaine horreur en réalisant que le lit était vide.
Ren n'était plus là.
HoroHoro tendit une main tremblante et effleura les draps soigneusement pliés comme pour être sûr que ce n'était pas une hallucination. Ren n'était pas maniaque au point de faire son lit quand il se levait en pleine nuit pour aller boire un verre de lait ou prendre un peu d'air, et puis Horo s'en serait rendu compte si son chef s'était levé. Le Chinois n'était pas allé se coucher ce soir.
Il lança brutalement la tête en arrière et éclata de rire — un rire dément, totalement incontrôlé, un rire étouffé mais qui résonnait dans la pièce d'un air sinistre, un rire qui n'était pas joyeux du tout, le genre de rire qui ressemblait plus à des sanglots qu'à autre chose.
Il se rappelait maintenant.
Son rire s'étrangla dans sa gorge et Horo laissa tomber son menton sur l'oreiller; regardant sans le voir le mur blanc en face de lui.
L'oreiller était froid, les draps bien pliés et tout frais, et il avait presque l'impression que Ren n'avait jamais dormi dans ce lit. Le creux dans l'oreiller où sa tête avait reposé le soir avait disparu, Ren avait frappé le coussin pour lui rendre sa forme ce matin même; les froissements qu'il avait faits dans les draps en s'agitant dans son sommeil avaient été soigneusement lissés quand il avait fait son lit ce matin, et jusqu'à son odeur s'était évanouie quand il avait ouvert les fenêtres pour aérer, avant de quitter le bâtiment.
Il ne restait plus rien de Ren, à part ses souvenirs, la douleur sourde dans son coeur et les traînées de larmes sur ses joues. Même Bason était parti, il devait passer la nuit chez Yoh ou un truc comme ça car Horo ne l'avait pas revu; personne n'avait pris sa Cloche de l'Oracle; et le kwan dao, cette lance avec laquelle Ren le menaçait tout le temps, était probablement aussi resté derrière, à moins que Yoh ne l'ait récupéré. Yoh était le genre de personne à faire ça, ramasser les affaires de ses amis juste au cas où, même si cette fois, il n'y avait aucune chance que le propriétaire vienne récupérer son arme.
Il craqua et sentit les larmes recommencer à couler, et un brusque sanglot résonna dans la chambre, comme son rire quelques instants plus tôt.
Parce qu'il se rappelait pourquoi le Chinois n'était pas venu se coucher.
Ren était mort ce matin.
oxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxo
Ouaip, entre la mort de Ren et sa résurrection. (Dans le manga il est ressuscité le lendemain ou un truc comme ça, alors que dans l'anime il n'est mort que pour quelques minutes, et encore, je me demande s'il est vraiment mort ou juste gravement blessé...)
Même pas drôle. Dsl tlm.
/fiche le camp en rigolant/
Tsunami, Mares et Azalée /s'entre-regardent et hochent la tête sérieusement/ Ouais, cette fois elle a craqué.
