Résumé de l'épisode précédent : cette fois, c'est MOA qui fait le résumé ! Le dernier épisode na pas été riche en rebondissements ou quoi que ce soit (en fait, c'était plus un chapitre intermédiaire qu'autre chose). On a découvert que Hakkai avait le mal en voiture lorsqu'il n'était pas au volant, qu'Elise pouvait aussi faire office de vomissoire, et que papa avait une peur panique de l'avatar michelin. Mais enfin, nous sommes arrivés à Disneyland, et …surprises surprises, qu'est ce qui nous attend ? (Huhuhu, je crois que je vais faire des heureuses dans ce chap, ce qui peut aussi bien être pris dans le sens ironique du terme)

Ainsi donc, nous sommes à DISNEY, ce qui veut évidemment dire qu'Elise se met à opprimer d'innocents acteurs déguisés en Donald, que Goku l'imite avec enthousiasme, que Hakkai tente vainement de calmer son dragon dont le vocabulaire s'est enrichis en insultes anglaises (you son of bitch, jerk off, fuck you little slut, bastard), que papa a disparut sans laisser de traces pour nous laisser nous démerder tout seuls (comme des grands), que sanzo, qui n'apprécie pas grandement l'atmosphère du parc, se met à taper sur moi parce qu'il ne sait pas comment évacuer son stress autrement, que Gojyo décide de passer à l'action en me mettant la main au … et que moi je suis démoralisée parce que ce qui était au départ une idée de génie tourne au désastre à cause de ces têtes de cochons éternellement insatisfaites.

« Allez, on va d'abord à l'attraction des poupées »

« Qu'est-ce que tu veux que je foute avec des poupées à mon âge » grogne Sanzo en m'assenant un coup de baffeur pour oser sortir pareilles âneries (il a tendance à devenir très violent envers moi depuis qu'Elise est partie en live)

« Les poupées, c'est bien »

« Ta gueule chimpanzé. Je ne mettrais pas les pieds dans une attraction pour bébés »

Il continue de le hurler à pleins poumons alors que, prenant exemple sur ma sœur, je le saisis par les cheveux et le traîne jusqu'à l'attraction en question. Tout le monde me suit à la queue leu leu, mais en restant prudemment bien sage parce qu'ils voient qu'il vaut mieux éviter de m'énerver en ce moment (sanzo m'insulte de tous les noms, mais je ne lâche pas ses cheveux pour autant).

« Bien. Répartissez vous par groupes de deux » aboyé-je.

Hakkai prend Elise par la main, Sanzo (que je finit par relâcher), se rue hors d'atteinte et se blottit derrière le dos de Goku, et Gojyo, la main toujours fermement accrochée à mon…, se retrouve avec moi.

Nous embarquons tout les six dans une barque, rejoints par un père et sa fille (de 7 ans). L'embarcation commence le voyage. La musique « it's a Small world » retentit à donf. Je demande aimablement à Gojyo de retirer sa main.

« Nan »

Je capitule pour me laisser absorber par le merveilleux spectacle. Hélas, le répit est de courte durée.

« Papa, pourquoi le monsieur il est en robe ? » demande innocemment la fillette à haute et intelligible voix.

Nous frissonnons tous. Le bonze ne se gênerait certes pas pour occire un enfant. Le papa est quand à lui très gêné.

« Ce n'est pas une robe chérie, c'est…euh….enfin bon, on ne pose pas ce genre de questions, c'est malpoli »

« Mais si il porte des robes, c'est une dame alors »

Je n'ai pas besoin de me retourner pour imaginer la tête de sanzo. Une odeur de fumée me parvient aux narines….ah, c'est bon, il se fait une clope pour se calmer….

« Monsieur, tu es un toxicomane. Ma maîtresse elle m'a dit que c'était des gens stupides qui abîment leur santé en fumant de mauvaises choses et qui polluent l'atmosphère. »

« Ingrid ! »

« Papa, il est de mon devoir de citoyenne d'alerter les marginaux de leurs méfaits sur la société et sur leur santé » déclame la fillette d'un seul trait.

Je me bouche les oreilles et je ferme les yeux. Je ne veux pas voir à quoi ressemble le cadavre d'un enfant massacré par un danger public.

« Hé hé hé hé hé »

Horreur. Sanzo rigole nerveusement. Ça va péter d'un moment à l'autre, je le sens, i can feel it in the earth, i can taste it in the air (je le sens dans la terre, je le sens dans l'air, made in galadrielle, du seigneur des anneaux).

« Gentille fille, gentille fille » grimace-t-il en tapotant la tête de la petite Ingrid, le visage agité de tics inquiétants. Visiblement, le bonze se retient de toutes ses forces. Son visage cramoisi et recouvert de big veines de ouf peut en témoigner. C'est le moment que Gojyo choisit pour lancer :

« Pète un coup, ça ira mieux ! »

Pour péter, il péta. Un hurlement ignoble s'échappe des boyaux du bonze, il saisit la fillette et la balança dans l'eau avec un cri de guerre sauvage.

« HAAAAA MA CHERIE ! ELLE NE SAIT PAS NAGER ! »

Sanzo expédie le père rejoindre sa fille.

« Mince, ils vont se noyer « fait remarquer Goku.

« Ils ont pied, con de singe »

Effectivement, Ingrid, décidée à ne pas perdre sa bonne humeur pour un incident aussi mineur, s'était mise à batifoler au milieu des poupées. Son papa, après avoir traité sanzo de détraqué mental aux tendances pédophiles refoulées, se met à la suivre. Elise les regarde avec envie.

« Moi aussi je veux jouer avec les poupées »déclare-t-elle d'un ton sans réplique.

« You may not ! You would wet your clothes » (tu ne peux pas. Tu mouillerais tes vêtements) proteste Hakkai.

Je ne perd pas de temps à me poser la question scientifique suivante : comment Hakkai, qui ne parle pas un mot de français, peut comprendre ce que dit Elise ?

« Elise, je t'interdit de bouger. Hakkai, can you sit down on her knees ? » (Tu peux t'asseoir sur ses genoux)

Le jeune homme s'exécute avec plaisir, Elise se retrouve bloquée sous son poids. Maiiis, ma sœur est bornée. Elle se met à lui barder le dos de coups de poings qui résonnent étrangement dans sa cage thoracique. Ça fait « doum doum doum doum doum doum ». C'était compté sans la tendance sado masochiste de l'ex humain qui se met à pousser de petits gémissements de plaisir.

Je me rebouche les oreilles. Surtout ne rien voir, ne rien dire, et ne rien entendre…

« Alice …»me susurre une voix à l'oreille.

« Oui ? »

« Ça ne te rappelle rien ? Ce paysage féerique, cette musique romantique...»

« ... tu veux quoi ?»

« Embrasse moi Alice. Profites-en, personne ne nous verra. »

« Dis, tu confond pas un peu cette attraction avec le tunnel de l'amour de la fête foraine ? »

Enfin bon, comme un baiser, ça n'a jamais tué personne, que c'est ma fic et que j'ai besoin de décompresser, je lui accorde un chaste baiser (aux fans de gojyo : j'ai bien gardé ma langue derrière mes dents)

« Encore »

« Ah non ! Tout le monde va dire que je profite de la situation après ça ! »

« Mais je t'en prie, profite ! »

« Ok »

En sortant de l'attraction, je n'ai pas le sentiment d'avoir perdu mon temps. C'est déjà ça.

« And now, what are we gonna do ? »(Et maintenant on fait quoi ?) Demande Hakkai qui aime tellement être sur Elise qu'il lui a demandé de le porter dans ses bras.

« On va au manoir aux fantômes. »

« Wééé » fait Goku, dont l'enthousiasme fait toujours chaud au cœur.

Sanzo se garde bien de protester. Il a encore mal au cuir chevelu.

La joyeuse troupe traverse gaiement le parc jusqu'à atteindre le fameux manoir hanté. La répartition en groupe de deux se fait rapidement, et Gojyo fait remarquer avec ravissement qu'on va être dans le noir, en couples, avec des monstres qui guettent de tous côtés.

« J'ai trouvé mon paradis terrestre » affirme-t-il solennellement en me saisissant la main.

« Je veux pas être avec la guenon » dit Sanzo.

« On s'en fout de ta life » réplique Goku.

Je retiens à grande peine sanzo pour éviter qu'il ne troue le plafond du manoir avec ses coups de feux, surtout parce que je sais qu'une certaine seilin en est propriétaire et ne manquerais pas de le balancer par une fenêtre fermée s'il s'avisait d'abîmer sa maison hantée. (clin d'œil à la fic de sei).

Nous prenons donc place, et les espèces de landaus noirs se mettent en mouvement. (Musique sépulcrale qui s'élève, avec la voix d'une femme….ça me donne des frissons)

« Viens dans mes bras, je te protégerais Alice »

« …. (Trop effrayée pour répondre) »

Nous passons devant une porte d'où s'échappent des doigts de squelette. La porte bouge de manière effrayante, comme si la chose à laquelle ses doigts décharnés appartiennent tentait de sortir. Je suis pressée qu'on bouge de devant ce truc super angoissant.

Mais une voix à l'accent prononcé retentit dans un haut parleur :

« Des esprits malins nous ont joué un tour. Nous vous prions de patienter le temps que nous puissions le déjouer. Merci.»

Ça, ça veut dire en gros : problème technique. Tous les landaus s'immobilisent. Je sens que je vais me mettre à hurler si la porte continue de bouger.

« Du calme Alice » murmure Gojyo d'une voix atrocement sensuelle, les mains commençant à se balader un peu n'importe où. « Du caaaaAAAAAAAAAAAHHHH ! »

Je vois la porte en train de me foncer dessus. Je rêve…elle a finit par céder. Je me reçois un bout de bois de 7 kilos sur la tête, ce qui m'assomme un peu, mais je reste suffisamment consciente pour voir la personne qui vient de sortir de derrière la porte.

« Nardine sa race ! Li passé où li con ? »

Kogaiji, en chair et en os, parlant le français un peu bizarrement, accompagné de Yaone, il est là, dans notre monde. Franchement, je suis étonnée…je me serais attendue à une autre lettre amenée par une salamandre rouge, mais pas à le découvrir à disney.

« Kogaiji ! » s'exclame Gojyo qui vient de reprendre ses esprits. « Mais quel drôle d'accent tu as ! »

« Nardine chta mère spice di counnard, ji po un accent. »

« ….qu'est-ce que tu fous là ? Tu viens de briser mon dernier espoir de transformer cette fic en Lemon »

« On y à la richerche d'un monstre nardine la porte»

« Un monstre, ici ? » m'étonné-je. « Vous devez vous tromper, il n'y pas de monstre dans ce monde… »

C'est à ce moment là que retentit un hurlement à vous glacer le sang. Bientôt suivit de coups de feux (sanzo va mourir si seilin s'en rend compte). Mais ceci n'est rien, en comparaison du drame qui se produit en ce moment même dans le landau de Hakkai et Elise.

Le bruit des coups de feux a eu un effet autrement plus dévastateur que d'effaroucher quelques touristes….Elise, en recevant cette douce sonorité dans les oreilles, a subit comme un coup de foudre. La mémoire lui est revenue d'un coup.

« ELISE IS COMING BACK ! » hurle sauvagement ma sœur.

"Elle a ressuscité" soupiré-je

"Oh non, je ne veux pas avoir le cadavre de sanzo sur les bras" s'énerve Gojyo (qui refuse cependant de retirer sa main de l'endroit gênant où il l'a fourrée).

« AMENEZ VOT'FRAISE LES GENS ! » s'époumone Elise à notre encontre. « VA Y AVOIR DU MOUVEMENT ! MOUHAHAHAHAHAHAHAHAH »

Il semblerait qu'elle n'ait rien perdu de sa verve durant tout ce temps. Je prie mentalement pour la paix de mon âme en songeant qu'elle risque de vouloir se venger de moi pour avoir été embrassée par sanzo.

« Raaaaah naaaaoooooon PAS ELLE ! » hurle le bonze.

« HE HE HE HE, JE M'OCCUPERAIS DE TOI PLUS TARD DARLING ! POUR LE MOMENT, FAUT LATTER CE MONSTRE ! »

Gojyo et moi nous dégageons de notre landau pour rejoindre Hakkai (éberlué et tristounet d'avoir perdu son bébé à cajoler), Sanzo (au bord de la crise d'apoplexie), Goku (très excité) et Elise (complètement survoltée).

« Hé bande di spice di counard, et nous alors ? »

«Je suis désolée » nous glisse Yaone en s'inclinant. « Depuis qu'il a débarqué dans ce monde, il parle très étrangement».

« Vous avez atterrit où ? »

« Dans une cité en banlieue parisienne »

« Ah, je comprend » compatis-je en hochant la tête d'un air très compréhensif.

Je n'ai toujours pas vu le monstre, mais je suis la petite troupe au trot. Quand j'arrive à la salle de bal où des fantômes dansent, Elise est déjà en pleine action. Devant elle se dresse un monstre de trois mètres de haut. En fait, je pense que c'est un yokai mutant qui a dû manger trop de soupe quand il était petit. Sanzo, Goku, Hakkai et Gojyo se ruent à sa rescousse, mais ils se font défoncer les uns après les autres. Ce monstre est balèze.

Gojyo revient auprès de moi.

« Oh, pauvre chou, tu as un bobo à la tête ! » m'exclamé-je tout en baissant la tête pour éviter de me prendre Hakkai qui vient lui-même de se prendre une sacré droite en pleine tronche et qui va s'écraser au fond de la salle. Un gémissement de douleur s'élève (« oh, my head »).

« Oui, je souffre beaucoup » me confie Gojyo. « J'ai besoin de réconfort » ajoute-t-il en se collant à moi.

« Tu crois pas que c'est un peu déplacé en ce moment ? » m'énervé-je en désignant sanzo qui n'a pas le temps de réciter son sutra avant de se faire défoncer la gueule.

Kogaiji envoie une attaque psychologique au yokai. Le monstre réplique en lui pétant au nez. Juste avant de défaillir, Ko a le temps de lancer son cri de guerre (nardine bebeeeeeeeeeeeek counnard).

Goku, qui est le plus souple de tous (et surtout le plus petit), parvient à esquiver les coups désordonnés de la créature démoniaque. Mais il ne tarde pas à être expédié au tapis. Pendant tout ce temps, Elise contemplait la scène de combat avec un petit sourire en coin.

« A moi de jouer » ricane-t-elle en faisant craquer ses jointures.

La boucherie commence : Elle saute sur la tête du yokai et lui arrache l'œil droit, puis l'œil gauche à mains nues.

Puis, elle crie, recouvrant les hurlements de douleurs de sa victime :

« Quelqu'un veut un casse croûte ? HAHAHAHAHAHAHAHA »

Toujours avec son rire démoniaque, elle découvre ses armes fatales : les dents, qu'elle plante joyeusement dans le bras du monstre. Elle parvient ainsi à écorcher vif la totalité de son avant bras, puis à lui déboîter le poignet droit. Toutes griffes dehors, elle lui lacère le visage, lui arrache le nez, qu'elle lui fourre dans la bouche et qu'elle l'oblige à avaler.

« Tu veux du ketchup avec ? » questionne-t-elle aimablement en lui tendant un bout de chair sanguinolente. « Je peux arranger ça, si tu veux » ajoute-t-elle en lui essorant sur le visage le sang contenu dans la viande à vif.

Le monstre pousse des cris assourdissants. Sous le regard éberlué de tous les héros et moi, Elise ouvre la bouche du yokai et lui découpe la langue avec les ongles.

« Ta gueule mauviette ! »Ricane-t-elle, du sang coulant de ses lèvres entre ouverte en un sourire démoniaque.

Sanzo se cache derrière moi.

« Protégez-moi seigneur » murmure-t-il en tremblant de tous ses membres.

« Surtout, ne lui donnez pas d'arme »prévins-je. « Elle pourrait devenir très dangereuse »

« Pourquoi, elle est pas dangereuse là ? » s'offusque Gojyo.

« Hmmm…bof…elle a déjà fait mieux ».

« Spice di counasse, t'y aveugle ou quoi ? » me demande Kogaiji d'un air totalement alarmé.

« Ah ouai ? Tu veux que je te raconte le jour où elle a décapité son prof de maths ? »

L'expression d'horreur qui se peint sur les traits de mes compagnons devient, si c'est possible, pire encore que précédemment.

« Elle…a….décapité…qui ? »S'étouffe Goku.

« Oh, peu importe, profitez plutôt du spectacle » leur proposé-je affablement.

Elise semble se lasse de défigurer le yokai, aussi, elle descend à terre sur un salto arrière très élégant, et, d'un coup de griffe, éventre le monstre qui ne ressemble plus beaucoup à un monstre. Elle retire un à un tous les organes vitaux, en brandissant triomphalement le cœur dans son poing droit.

« Victoire ! »S'exclame-t-elle. Puis elle mord sauvagement dans le cœur encore palpitant, une lueur très inquiétante dans le regard.

« Beurk» fait Goku.

« Ci super merde, elle i cannibale c'ite spice di counasse ! » s'exclame Kogaiji.

« How awful » (quelle horreur)

Un petit pouf se fait entendre derrière moi. C'est Sanzo qui vient de tomber dans les pommes.

« Shit » (merde)

« Comme si on avi bisouin d'un nardine sa race qui toumbe dans li pommes.»

Soupire Kogaiji.

…..To be continued

Free talk : j'espère ne pas avoir trop choqué les âmes sensibles sur ce coup là. Mais bon, j'ai prévenu que ma fic était spéciale et réservé aux personnes avec un minimum de sens de l'humour .

Enfin bon, après tout ce temps passée à manger des compotes de pommes, ma sœur avait besoin d'exercice !