Thealie : Ouais Sirius a peu mûri, il était temps ! Ca fait toujours un choc une révélation de ce genre. Mais je me suis arrangée dans ce chapitre pour qu'on retrouve un peu le Sirius foufou qu'on connaît. Et ce pauvre Remus, j'suis méchante avec lui ! Remus : Sadique !
Moi (big smile) : Qui aime bien, châtie bien mon loulou !
Raziel : Surprenant ? Gros point d'interrogation au-dessus de la tête Dans quel sens ? C'est surprenant tellement c'est nul ou c'est surprenant tellement c'est bien ? lol !
Melitta Fairy : T'as eu les larmes aux yeux ? Ca me fait toujours bizarre quand on me dit ça mais c'est cool, ça veut dire que c'est émouvant. Je me demande si la fin de ce chapitre vous touchera aussi.
Merci pour vos reviews et voici le DERNIER chapitre de cette fic !
Chapitre VI/ Le départ
Harry resta quelques jours à l'infirmerie, le temps de reprendre des forces. Sirius venait le voir souvent à l'heure des repas et le forçait à manger. Pendant ces visites, les deux garçons parlèrent plus qu'ils ne l'avaient jamais fait
Mme Pomfresh finit par laisser partir son patient en le confiant aux bons soins de ses amis. Hermione avait pris les cours pour lui et voyait avec une joie manifeste, la vie revenir en Harry. Elle avait passé tellement de temps à s'angoisser avec Ron ! Ce dernier avait d'ailleurs était formidable ces derniers mois, la soutenant le plus possible lorsqu'elle perdait courage. Un sentiment très avait peu à peu grandi en elle mais elle s'était interdite d'y prêter attention tant que Harry n'irait pas mieux.
Ce dimanche matin, elle était dans la Salle Commune à réviser comme à son habitude. Douillettement enveloppée d'un pull en laine trop large pour elle, elle était allongée sur le canapé avec son manuel d'Arithmancie. Ron descendit de son dortoir, les traits tirés de fatigue. Apparemment, il avait passé une mauvaise nuit.
Salut Ron ! Tu en fais une tête ! Tu as mal dormi ?
Le rouquin avait l'air mal à l'aise. Il vint s'asseoir prés d'elle sans même la regarder puis dit d'une voix embarrassée :
Euh…Hermione, il faut que je te dise quelque chose.
Je t'écoute, répondit la jeune fille en se disant qu'il était mignon quand il rougissait.
Ron faisait des efforts visibles pour calmer le tremblement de sa voix :
Tu…tu vas peut-être me trouver ridicule. Ca fait longtemps qu'on se connaît mais il faut que je te le dise. Je…je t'aime.
Le cœur de Hermione fit un saut périlleux dans sa poitrine. Trop émue, elle ne put émettre pendant le moindre mot pendant plusieurs secondes. Ron le prit pour un rejet et bredouilla précipitamment :
Je suis désolé…Oublie ça ! C'était stupide !
Il voulut se lever mais Hermione le retint par le bras.
Ron attends ! Moi aussi, je t'aime.
Les mots étaient sortis tout seuls et elle se sentit soulagée de les avoir prononcés. Obéissant à une envie soudaine, elle posa sa main sur la joue du rouquin pour l'attirer vers elle. Leurs lèvres se touchèrent, chastement d'abord puis leur baiser s'approfondit. Ron la prit dans ses bras et la plaqua contre lui. Hermione en avait la tête qui tournait. Son premier baiser, avec Viktor Krum ne lui avait pas procuré une telle sensation d'ivresse. Ils ne s'arrêtèrent qu'au bord de l'asphyxie et plongèrent, l'un dans l'autre, leurs regards brillants de bonheur. Ron passa tendrement la main dans la chevelure brune de la fille qu'il aimait. Ses deux yeux noisette, rivés aux siens, le faisaient se sentir plus heureux qu'il ne l'avait jamais été. Il l'embrassa encore, goûtant ses lèvres douces :
Il faudra annoncer la bonne nouvelle à Harry, dit-il en souriant.
Où est-il ?
Avec Sirius sur le terrain de Quidditch. Ca te dirait une petite promenade ?
Allons-y !
Main dans la main, ils quittèrent le château et se dirigèrent vers le stade. Ils trouvèrent Harry et Sirius dans les airs, en plein match à un contre un. Harry était Gardien et Sirius essayait de marquer. Harry avait repris goût au Quidditch depuis peu. On pouvait à nouveau voir une lueur de plaisir au fond de ses yeux lorsqu'il était sur son balai.
Il aperçut Ron qui lui faisait signe tout en enlaçant Hermione et il comprit. Un grand sourire s'épanouit sur son visage. Il stoppa un tir puissant de Sirius avant de redescendre avec lui sur la pelouse à côté du nouveau couple.
Est-ce que c'est bien ce que je crois ?
Tout à fait mon vieux, répondit Ron.
C'est génial ! Je suis très content pour vous.
Merci Harry ! répondit Hermione rayonnante.
Sirius affichait aussi une expression ravie mais ne put s'empêcher de titiller Ron :
Tu as trouvé une fille super mec ! Alors garde-la bien parce que je ne suis pas loin !
Ron fronça les sourcils, ne sachant pas comment il devait le prendre. Mais le rire de Sirius le rassura. Oh oui, il avait de la chance ! Il ferait tout pour garder son Hermione.
Harry se sentait prêt à se réinvestir dans son équipe. Le prochain match était contre Serpentard et il sentit à nouveau cet esprit de compétition qui l'animait chaque fois qu'il s'agissait d'écraser Malfoy.
Il se rendit donc au match, plus motivé que jamais et son enthousiasme se propageait sur ses équipiers.
Le début de la rencontre fut annoncé par un coup de sifflet et les joueurs décollèrent. Harry retrouva avec un plaisir accru, la sensation du vent dans ses cheveux, l'agitation du match et les cris de la foule.
En parlant de cris, une voix en particulier se distinguait du côté des Gryffondors. Il passa devant sur son balai et ce qu'il vit le fit rire.
Sirius s'était mis tout en haut des gradins avec Ron et Hermione et tenait à bout de bras une large banderole où s'étalaient les mots « Vas-y Harry !» en lettres rouges lumineuses. Sirius, un sourire fendu d'une oreille à l'autre, criait de toute la force de ses poumons. Du côté des professeurs, Remus retenait à grand-peine un fou rire à la vue des imbécillités de son ami.
Harry fit signe à ses amis et se dépêcha de revenir au match. Il s'éleva au-dessus des autres joueurs et se mit à scruter les alentours à la recherche du Vif d'Or. En dessous, les poursuiveurs de Gryffondor, ne tardèrent pas à marquer un premier but, déclenchant une salve d'applaudissements chez leurs supporters. Dégoûté, Malefoy qui se trouvait non loin de là, cria à Harry :
Alors le balafré ? T'as finit de pleurer ?
Harry l'ignora superbement. Le Vif d'Or demeurait introuvable alors qu'il se serait fait une joie de l'attraper sous le nez de son rival.
Les Poursuiveurs redoublaient d'ardeur. Le Souafle passait de main en main avec une telle rapidité que les Serpentards avaient du mal à l'intercepter. Angelina avait mis au point une tactique d'attaque groupée diablement efficace. Les Serpentards étaient dans un mauvais jour mais leur colère nourrissait leur hargne et le score s'équilibra peu à peu, en mettant tout le stade en ébullition.
Harry commençait à trouver le temps long. Où était passé ce fichu Vif ? De plus, il n'avait encore retrouvé l'intégralité de ses forces et la fatigue le gagnait. Sirius, à bout de voix, avait cessé de crier mais continuait quand même à agiter sa banderole. Harry commençait à si demander s'ils n'allaient pas rester là toute la nuit quand il repéra enfin un faible éclair doré loin au-dessous de lui. Il ne fit ni une ni deux et plongea en piqué de toute la vitesse de son balai.
Tout le monde avait remarqué son mouvement et suivait attentivement ce qui se passait. Naturellement, Malefoy plongea aussi à la poursuite de Harry. Le Vif amorça un virage en épingle et Harry dut se cramponner à son balai pour pouvoir le suivre. Malgré tout, il gagnait du terrain sur la petite balle. Il tendit le bras pour la saisir lorsque BAM ! Malefoy le percuta sur le côté. Surpris, Harry évita de justesse un tonneau.
Vas te faire foutre Malefoy !
Celui lui lança un regard sarcastique. Piqué au vif (c'était le cas de le dire !), Harry poussa son balai jusqu'à la limite de sa vitesse. Le vent lui fouettait le visage avec violence mais il se força à garder les yeux ouverts. Tout autour, les spectateurs poussaient des cris hystériques et les joueurs s'écartaient sur le passage des deux Attrapeurs au coude à coude.
Le Vif remonta si brusquement que Malefoy ne put changer sa direction suffisamment vite. Harry, lui, ne se laissa pas distancer. Il avança le bras et ses doigts se refermèrent enfin sur la balle ailée.
Le stade trembla sous les cris et les bravos. Harry stoppa sa course folle et redescendit sur la pelouse, les doigts crispés sur le Vif. Il était complètement vidé mais son cœur débordait de joie. Toute son équipe se jeta sur lui et il se laissa aller à leurs étreintes.
Sirius, Ron et Hermione arrivèrent l'air radieux. Fidèle à lui-même, Sirius bondit sur Harry et lui plaqua un énorme bisou sur la joue.
Sirius ! s'écria Harry en le repoussant.
Bah quoi ? fit ce dernier d'un air faussement innocent. Je le fais toujours à James, même s'il me dit que je lui mets la honte. Raison de plus d'ailleurs !
Il tira la langue et se mit à rire imité par ses trois amis.
Une fête fut organisée chez les Gryffondors. Sirius avait la voix enrouée ce qui l'empêcha de mettre autant d'ambiance qu'il l'aurait souhaité. Hermione arriva en disant :
Sirius, Dumbledore voudrait te parler.
La joie de Sirius s'estompa quelque peu. Il posa sa chope de Bièrraubeurre et quitta la fête pour se rendre dans le bureau du Directeur. Son intuition lui soufflait déjà ce qu'on allait lui dire.
Chocogrenouilles ! dit-il à la gargouille.
L'escalier apparut et Sirius parvint devant la porte. Il n'avait même commencé à frapper que la voix du vieux sorcier retentit :
Entre mon garçon.
Sirius ouvrit la porte. Dumbledore lui sourit derrière son bureau.
Assis-toi, j'ai une bonne nouvelle à t'annoncer.
Je vais rentrer chez moi ? demanda Sirius en prenant place.
C'est exact, j'ai réussi à récupérer la vieille horloge. Tu peux rentrer dès ce soir si tu le désires.
En effet, Sirius aperçut l'objet au fond de la pièce. Un étrange sentiment venait modérer la joie qu'il aurait dû ressentir. Dumbledore le remarqua :
Si bien sûr. Mais je voudrais dire au revoir à tout le monde.
Par « tout le monde », il entendait surtout « Harry ». Son filleul allait lui manquer. Il le retrouverait à sa naissance mais ce ne serait pas la même chose.
Tu as tout ton temps pour le faire, dit Dumbledore.
Mes amis là-bas doivent être affolés. Ca fait un moment que j'ai disparu.
Ne t'inquiète pas. Tu reviendras au moment exact où tu es parti comme s'il ne s'était jamais rien passé.
Tant mieux…
Sirius eut un sourire amer :
Je ne pourrais plus jamais regarder Peter de la même façon. Je risque d'avoir envie de l'étrangler ! En tout cas, je ferais tout pour que les drames qui sont arrivés ne se produisent jamais !
Dumbledore ne fit pas de commentaire mais Sirius ne remarqua pas le regard triste que le vieux sorcier posa sur lui.
La nouvelle de son départ attrista beaucoup Ron et Hermione. Quant à Harry, ce fut comme si une pointe de couteau lui avait percé le cœur. Sirius l'entraîna dans le dortoir pour lui parler seul à seul.
Harry s'assit sur son lit, l'air profondément malheureux.
Alors…Tu vas partir ?
Oui.
Tu dois être content.
Sirius passa la main sur son visage. C'était si difficile…
Oui c'est cool. Mais je commençais à bien me plaire ici.
Tu vas me manquer Sirius.
Le cœur de Sirius rata un battement. C'était en gros ce qu'il voulait dire à Harry. Il s'était beaucoup attaché à lui, son filleul. La tristesse qui couvait dans ses yeux verts lui donnait de profonds regrets.
Toi aussi tu vas me manquer Harry, dit-il à mi-voix.
Il était ému. C'était si dur de dire au revoir ! Mais sa place était avec les Maraudeurs. Son époque aussi lui manquait et il devait repartir pour changer le futur. Pour sauver James et que Harry ne souffre pas.
Au fond de lui, Harry avait gardé l'espérance folle que Sirius resterait toujours. C'était pourtant ridicule et il allait devoir enterrer cette idée une bonne fois pour toutes.
Harry, dit Sirius, je veux que tu me promettes une chose.
Laquelle ?
Que tu continueras à vivre comme tu le fais maintenant et que tu ne replongeras pas. Tu dois…faire ton deuil de moi. Dis-toi que tu as plein de gens pour te soutenir.
Harry savait qu'il avait raison. Il était temps pour lui de tourner la page car il avait une mission à accomplir. Rien ne lui ramènerait jamais son parrain et il devait l'accepter, aussi dure que ce soit cette vérité. Cependant, il s'autorisa une dernière faiblesse ; il se jeta dans les bras de Sirius qui le serra convulsivement sur sa poitrine. Le jeune homme avait la gorge serrée. Sa première idée avait été de partir le lendemain mais les adieux étaient dits et il ne voulait pas avoir à recommencer. Il partirait donc le soir même.
Harry avait fermé les yeux et profitait au maximum de cette étreinte qui, il le savait, était la dernière. Quelque chose de son parrain de trente-six ans se retrouvait, en cet instant, dans le jeune homme de seize. Ils restèrent ensemble jusqu'à ce que les premiers élèves, lassés de la fête ne montent se coucher. Harry et Sirius descendirent dans la Salle Commune où l'ambiance était retombée. Sirius annonça à Ron et à Hermione qu'il allait partir tout de suite.
Nous t'accompagnerons chez Dumbledore, si tu veux, dit Ron.
Bien sûr.
Hermione attira Harry dans un coin.
Ca va Harry ?
Il faudra bien, soupira-t-il.
Ecoute, j'ai quelque chose à te dire. Tu sais que Sirius a l'intention de changer le futur ? Dumbledore va lui administrer un sortilège d'Amnésie pour qu'il oublie tout de son voyage.
Quoi ! Mais pourquoi ?
Réfléchis Harry ! Imagine les conséquences pour le futur si Sirius racontait tout.
Mes parents resteraient en vie !
Oui peut-être.
Hermione paraissait dégoûtée de ses propres paroles.
Beaucoup de choses s'en trouveraient changées. Tes parents ne mourraient pas, Sirius n'irait pas à Azkaban et Voldemort ne t'infligerait pas cette cicatrice. Et ensuite Harry ?
Harry comprit où elle voulait en venir.
On ne sait pas ce que ça donnerait. Que se passerait-il si Voldemort ne disparaissait pas pendant treize ans ? Il risquerait de grandir en puissance sans que personne ne l'arête. Des milliers de personnes seraient sûrement tuées. Ca soulève beaucoup de questions.
Trop de question Harry et Dumbledore refuse de prendre un tel risque. « Changer le passé est une entreprise dangereuse où chaque modification est un coup de dés dont on ne peut prévoir les conséquences ». C'est ce qu'il m'a dit et il m'a chargé de te le répéter. Qui sait ? Peut-être que la situation actuelle serait encore pire qu'elle ne l'est déjà. C'est pour cela que Sirius doit tout oublier.
Harry était forcé de reconnaître que Dumbledore avait raison et il lui en voulait pour ça. En ne lui disant rien, il avait le sentiment de trahir Sirius et de le condamner au malheur. Il ne lui restait plus que cinq ans d'insouciance avant la descente aux enfers. Il serra les dents et les poings de rage :
C'est pas juste…
Hermione passa un bras autour de ses épaules :
C'est vrai…Mais nous ne pouvons rien y faire.
Pendant ce temps, Sirius était parti voir Remus. Il était moins triste de le quitter sachant qu'il allait le retrouver dans le passé mais il se doutait que Remus, lui, aurait de la peine. Il le trouva dans ses appartements, sirotant une tasse de thé.
Tiens Sirius ! Tu veux une tasse de thé ?
Non merci Rem's. Je suis venu te dire au revoir. Je rentre dés ce soir.
La soudaineté de cette nouvelle fut un mini-choc pour Remus. La couleur de ses yeux s'assombrit :
Oh…déjà.
Sirius le prit par les épaules :
Ne sois pas triste Lunard. Je vais te dire la même chose qu'à Harry. Il faut que tu tournes la page.
Je sais mais c'est la dernière fois qu'on se voit. C'est comme si tu allais mourir une seconde fois.
Sirius se mordit les lèvres. Il lui était vraiment très dur de voir cette peine dans les yeux de son filleul et de son ami. Plus vite il partirait, mieux cela vaudrait pour tous.
C'est ainsi qu'en fin de soirée, Remus, Ron, Hermione, Harry et Sirius se rendirent dans le bureau de Dumbledore. Le vieil homme eut un sourire désolé en voyant ce « comité d'adieu ». Il lança un coup d'œil à Harry auquel il répondit par un hochement de tête. Oui, il était au courant de son plan.
Sirius, si tu es prêt, viens te placer devant l'horloge.
Sirius se tourna vers ses amis. Il serra la main de Ron :
Content de t'avoir connu mec !
Moi aussi. Bon retour chez toi.
Ensuite, Sirius alla vers Hermione. La jeune fille avait les larmes aux yeux. Sirius l'embrassa sur la joue :
Bye ma belle ! Ne travaille pas trop sinon tu vas devenir meilleur que moi !
Mais j'y compte bien ! rétorqua-t-elle en s'efforçant de sourire.
Puis Sirius regarda Remus. Il avait l'air encore plus fatigué que d'habitude. Sirius le prit dans ses bras et lui chuchota :
Je te confie mon filleul d'accord ?
Compte sur moi, répondit Remus d'une voix faible.
Sois heureux Lunard…tu le mérites…au revoir.
Adieu Sirius.
Remus lâcha Sirius et sentit son courage fuir. Plus personne ne l'appellerais Lunard désormais.
Enfin, quand Sirius passa à Harry, il sentit son cœur saigner. Il prit doucement sa tête ébouriffée dans ses mains tremblantes :
Promet-moi Harry…parvint-il à articuler.
Je vivrais. Je te le promets.
Sirius luttait contre l'envie de le serrer encore contre lui mais il voulait leur épargner les pleurs à tout les deux. A la place, il l'embrassa doucement sur le front et posa sa tête contre la sienne :
Je suis content d'être ton parrain.
Harry sourit légèrement tandis que ses yeux s'embuaient. Au prix d'un effort visible, Sirius se détourna et marcha vers Dumbledore dont la mine était plus sombre que jamais. Celui-ci sortit sa baguette magique.
Au revoir Sirius.
Au revoir professeur.
Dumbledore actionna le cadran de l'hologe.
Dong !
Le premier coup du carillon les fit sursauter.
Dong !
Sirius se retourna vers ses amis et leur fit un clin d'œil d'adieu. Rapide comme l'éclair, Dumbledore pointa sa baguette sur lui :
Oubliettes !
Dong !
Sirius se redressa, très étonné. Qu'est –ce qu'il faisait par terre ? Ah oui ! La vieille horloge ! Il l'avait mise en route, Merlin sait comment et il valait mieux qu'il déguerpisse avant qu'on le trouve là. Il se releva en ôtant la poussière de ses habits. Il se sentait bizarre, un peu barbouillé et déprimé sans raison.
Sirius ? Patmol ?
La voix de James sortait de son miroir. Il le ramassa et le mit à la hauteur de son visage.
Je suis là James, qu'est-ce qu'il y a ?
Ca fait plusieurs fois que je t'appelle !
James le dévisagea en fronçant les sourcils :
Hé ! Tu as pleuré ?
Hein ! J'ai pas pleuré !
Tu as les yeux rouges.
La poussière je suppose. Bon, il faudrait qu'on se dépêche de finir parce que j'aimerais bien retrouver les autres.
T'as raison moi aussi j'en ai assez.
Tu coirs qu'on devrait se calmer, histoire de ne plus avoir de retenues ? demanda Sirius d'un ton faussement sincère.
James fit mine de réfléchir :
Tu t'en sens capable toi ? Tu es prêt à devenir un gentil élève bien sage ?
Non et toi ?
Non. Je tiens à ce que Poudlard garde un souvenir impérissable des Maraudeurs !
Moi aussi ! On se souviendra de nous comme les plus beaux, les plus brillants et les plus insupportables élèves de l'histoire de l'école !
Et les plus modestes !
Les deux amis éclatèrent de rire et retournèrent joyeusement à leurs travaux.
FIN
Youpiiiiiiii ! C'est fini ! Ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler une happy end mais de mon point de vue, ça ne pouvait pas finir autrement ! J'attends vos avis sur ce dernier chapitre et merci à tous pour toutes vos reviews d'avant !
Biz !
