Disclaimer : Les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas et je n'écris pour aucune rémunération. Je suis désolé pour le délai qu'il peut y avoir entre mes chapitres mais, je suis en terminale et, en ce moment, on est en pleine période de TPE et de bac blanc, alors c'est la galère. Voilà, bonne lecture à tous !

Chapitre dix : Absence, partie 2.

La voix lui parvenait, lointaine, faible et diffuse. Il ne savait pas d'où elle venait, ni à qui elle appartenait, mais, une chose était certaine, elle l'appelait. Peu à peu, la voix se fit de plus en plus claire, de plus en plus distincte, sortant du brouillard opaque qui l'étouffait, jusqu'à ce qu'il l'entende clairement :

Harry, Harry !

Le jeune homme ouvrit difficilement les yeux, la lumière éblouissante l'aveuglant.

Aaouch ! réussit-il à murmurer au bout d'un moment, les yeux toujours plissés en une fine fente.

Harryça va ? demanda la voix.

Le jeune homme ouvrit complètement ses paupières et tenta de se redresser. Aussitôt, une violente et lancinante douleur se fit ressentir à l'arrière de son crâne et se répandit à l'ensemble de sa tête, le faisant se rallonger immédiatement.

Oh, ma tête ! grogna-t-il en passant la main sur l'arrière de sa boite crânienne.

Il avait une énorme bosse.

Comment te sens-tu ?

Harry tourna la tête en grimaçant et écarquilla les yeux à côté de lui, agenouillée à son chevet, une poche de glace dans la main, se trouvait Nymphadora Tonks, les cheveux plus rouge que jamais.

Tonks ? Mais…

Le jeune homme détourna les yeux et regarda autour de lui. Il se trouvait dans une chambre très simplement meublée, – une armoire immense en acajou, un fauteuil et une table de chevet dans les mêmes tons – lumineuse, aux murs crèmes, avec une large fenêtre donnant sur un jardin.

Où suis-je ? Que s'est-il passé ? grommela-t-il.

Tonks passa la poche de glace sous la tête d'Harry, le faisant grimacer sous la sensation glacée.

Vous avez été attaqué par des Mangemorts et tu es tombé de cheval, tu ne te souviens pas ?

Il fronça les sourcils, tentant de se rappeler ce qui s'était passé. Des bribes de souvenirs vinrent à lui peu à peu : Les longues heures de route à cheval, l'arrêt sur le bord du chemin, la longue conversation avec les jumeaux, l'attaque… Le jeune homme écarquilla les yeux.

Aldwin ! Alvise ! s'écria-t-il en se redressant brutalement. Où sont-ils ! Est-ce qu'ils… !

Tonks le força à se rallonger tout doucement :

Du calme, Harry ! Ils vont bien, ne t'inquiètes pas ! Aldwin a juste une petite brûlure superficielle à l'épaule, rien de bien grave, Jane s'en occupe.

Jane ?

L'autre Auror qui m'accompagne. Heureusement, d'ailleurs, qu'elle a eu une vision sinon vous étiez dans de beaux draps !

Harry fronça sérieusement les sourcils. Il ne comprenait absolument plus rien. Devant son air perplexe, Nymphadora sourit :

Oh ! Oui, excuse-moi ! J'oubliais, tu ne connais pas Jane Fergusson ! Disons pour faire simple qu'elle est médium. Oh ! Pas comme ton professeur de Divination, comment s'appelle-t-elle déjà ?

Trelawney, grommela Harry sombrement.

Oui, voilà…Bon bref, elle n'est pas tout à fait comme elle, ses visions concernent le futur proche et elles sont faîtes d'images et de sons, comme…Tu sais ce truc moldu !

Elle claqua des doigts impatiemmentà la recherche du mot.

Le cinéma ? proposa Harry.

Oui ! Exactement ! s'écria-t-elle en sautant sur ses pieds ce qui déclencha chez Harry un affreux élan douloureux dans le crâne.

Excuse-moi, bredouilla-t-elle en voyant la grimace de douleur du jeune homme. Bref, tout ça pour dire qu'elle a eu une vision de vous en danger. Et comme ses visions sont invariablement exactes, on a directement transplané à votre recherche. Voilà ! Comment te sens-tu ?

Hum, mieux, répondit le Survivant en se redressant lentement.

La poche de glace à l'arrière de sa tête commençait à faire effet et la douleur lancinante commençait à s'estomper. Tonks secoua la tête :

Non, non, Harry ! Tu restes couché !

Mais je me sens mieux !

Même ! Tu as reçu un violent choc à la tête, et, je sais que je vais ressembler à Molly en disant cela, mais je préfère que tu restes couché jusqu'à que tu te sentes vraiment mieux ! Tu as faim ?

Le ventre de Harry se mit à gargouiller :

Je crois que oui, répondit-il en souriant, gêné.

Tonks sourit :

Très bien, je descends te chercher deux, trois bricoles à grignoter et à boire. Et toi, pendant ce temps, tu restes coucher ! Tu ne bouges pas d'un poil, compris ?

Harry grimaça puis sourit :

Ok, promis, je ne bouge pas.

Bienà tout de suite.

La jeune Auror sortit de la pièce, laissant Harry seul. Le jeune homme ferma les yeux douloureusement et soupira. Des Mangemorts. Ils avaient été attaqués par des Mangemorts. Cela voulait dire que Voldemort soupçonnait quelque chose le concernant. L'estomac d'Harry se serra. Son départ de Poudlard était censé être top secret. Quoi queça n'avait pas dû passer inaperçu au château et Voldemort devait être au courant depuis déjà quelque temps. A moins que cette attaque n'est rien à voir avec lui. Il faudrait qu'il demande à Tonks. Le jeune homme soupira une seconde fois : il n'arrivait pas à croire qu'il était là, allongé sur un lit, une poche de glace sous la têteà élaborer des thèses sur ce que savait ou non Voldemort alors qu'il aurait du être à Poudlard avec ses meilleurs amis. A cette pensée, son cœur se serra. Cela faisait à peine 24 heures qu'il était parti et ils lui manquaient déjà : Ron et ses blagues, Hermione et ses conseils, Ginny et son rire… « Bon sang, Harry cesse de penser à ça » se fustigea-t-il « Tu les reverras bientôt… ». Bientôt. Ca avait l'air si lointain et incertain que le jeune homme ne pouvait se résoudre à y croire. Ses pensées s'envolèrent vers Sirius, qu'il, il s'y était résigné, ne reverrait jamais. Une vague de colère le submergea : ce n'était pas juste ! Pourquoi fallait-il que ce soit les personnes qu'ils chérissaient le plus qui disparaissent ! Ses parents, Sirius… Le jeune homme se demanda avec angoisse qui serait le prochain. Ron ? Hermione ? Ginny ? Son cœur se glaça. Non, il ne laisserait pas faire une chose pareille ! Jamais ! Voldemort n'avait qu'à bien se tenir ! Si jamais il touchait à un seul cheveux de ses amis…La haine monta insidieusement en lui. Non, il ne lui laisserait jamais l'occasion de faire de nouveau du mal aux gens qu'il aime. Voldemort mourrait avant de pouvoir faire quoi que ce soit, lui et ses Mangemorts : Malefoy, Petigrow, Lestrange,… Harry se le promit intérieurement, ils mourraient TOUS ! Le retour de Tonks avec un plateau dans la chambre le fit brutalement revenir à la réalité. La jeune femme lui sourit puis le regarda, inquiète :

Tu es sûr que ça va, Harry ?

Le jeune homme fronça les sourcils et suivit le regard de Nymphandora. Elle fixait ses poings qui serraient convulsivement les couvertures autour de lui. Le jeune homme se força à se détendre, lâchant les draps, et sourit :

Oui, ne t'inquiètes pas.

Bon, si tu le dis. Tiens, manges, fit Tonks en lui tendant le plateau.

La sorcière avait ramené à Harry toutes sortes de viennoiseries qui auraient fait baver d'envi Ron, ainsi que du chocolat chaud, de la confiture et du jus d'orange. Harry grimaça discrètement : il n'était pas sûr d'avoir la force de tout manger. Prenant une bouchée d'un pain au chocolat, il demanda :

Dis, Tonks, tu…tu sais pour l'attaque de Mangemorts…Tu crois que Voldemort est au courant pour mon départ et mon entraînement ?

Tonks réprima un violent tremblement au nom du Mage Noir mais sourit, difficilement :

Et bien, je pense qu'il sait pour ton départ, ce n'est pas bien sorcier, tout le monde à Poudlard l'a remarqué alors il doit forcément savoir. Mais je ne pense pas qu'il sache pourquoi tu es parti. En tout cas, l'attaque que tu as subi n'avait rien à voir avec toi. Ses Mangemorts revenaient d'un massacre dans un village non loin de là, Littlebrown, un vrai carnage, et ils sont tombés sur vous, c'est tout.

Et maintenant ?

Quoi, et maintenant ?

Tu penses qu'ils sont au courant ?

Je ne pense pas qu'ils puissent dire quoi que ce soit à leur maître, répliqua Tonks sinistrement.

Une boule se forma dans l'estomac du jeune homme et il se dit que finalement il avait bien fait de s'évanouir pendant la bataille.

Finis de manger, Harry, moi je vais aller voir comment se porte notre cher Aldwin.

Ok.

Et Tonks sortit, laissant notre héros seul de nouveau.

Hermione resta longtemps immobile, allongée sur le dos, après avoir éteint son réveil. Ce n'était pas une habitude pour elle de traînasser au lit, mais, aujourd'hui, elle devait prendre une décision : répondre favorablement ou non à la requête de Margaret Byron, l'une des Serpentard les plus exécrables après Malefoy et Parkinson. Bien que Byron n'est jamais causé de réels ennuis à Hermione, contrairement à Malefoy ou à Parkinson, la Gryffondor connaissait tout de même la réputation de cette fille à papa qui vivait dans la luxure. En plus, elle était à Serpentard, or les Serpentards sont tous connus pour être menteurs, manipulateurs et particulièrement sadiques. Hermione n'avait pas confiance en elle et elle ne comprenait vraiment pas pourquoi cette fille lui avait demandé de l'aide à elle, une Sang-de-Bourbe comme disait Malefoy. Byron avait été clair à ce sujet : elle s'en accommoderait. Hermione esquissa une grimace et se fustigea mentalement : A quoi est-ce qu'elle s'attendait ? C'était une Serpentard, non ? Et puis, Byron avait très bien exposé le problème : elle n'attendait qu'une chose d'Hermione, son aide pour ses devoirs de Botanique. Comme elle le disait elle même : Hermione était l'élève la plus brillante du collège, pourquoi s'en priver ? La jeune femme soupira : d'accord, mais elle dans tout ça ? Qu'est-ce qu'elle y gagnait ? Ce n'est pas comme si elle aidait Neville : au moins elle pouvait compter sur son amitié et elle n'avait rien à lui demander en retour. Mais Byron… Jamais elle ne serait amie avec une telle fille, il n'y avait aucun soucis là-dessus ! Mais peutêtre que Margaret avait vraiment besoin d'aide en Botanique…à moins que…Hermione poussa un soupir désespéré en passant la main dans ses cheveux emmêlés, tiraillée entre le désir d'aider son prochain (comme tout bon Gryffondor) et le fait que son prochain puisse être un Serpentard, prêt à faire un sale coup. Hermione resta un instant plongé dans ses pensées lorsqu'un souvenir traversa son esprit comme un éclair : La chanson du Choixpeau magique lors de la Cérémonie de Répartition de cette année. Un passage plus précisément lui revint en mémoire :

Aujourd'hui, moi, Choixpeau magique, je le dit

Il faut que nous redevenions tous amis.

Oublions les conflits passés

Et concentrons-nous sur les dangers

Qui menacent Poudlard.

Aujourd'hui, il n'est pas trop tard !

Unissons-nous contre Voldemort

Pour échapper à la mort !

La décision d'Hermione fut rapide : elle allait aider Byron en Botanique, Serpentard ou pas. Elle savait que ça ne changerait rien au résultat de la Guerre en route mais c'était un pas vers les Serpentards que d'autres n'auraient jamais voulu faire. Hermione se redressa, plus déterminée que jamais, et sortit enfin de son lit, sous les regards légèrement goguenards de Lavande et Pavarti.

Bon, maintenant le plus dure : trouver Ron et lui faire avaler la pilule, marmonna pour elle-même la jeune femme en se dirigeant vers la douche.

Effectivement ce ne fut pas facile :

QUOI !

La plupart des Gryffondors présents dans la Salle Commune de si bon matin avant les cours tournèrent leur regard vers le couple assis l'un à côté de l'autre dans un confortable canapé.

Ron, je t'en prie moins fort !

Attends, tu vas aider une SERPENTARD en BOTANIQUE !

Hermione roula des yeux en poussant un soupir désespéré :

Pas la peine de le crier sur tous les toits ! Et puis je ne vois pas en quoi cela est si choquant !

Hermione, c'est une Serpentard !

Oui, je sais…

Et en plus, c'est Byron !

Et alors ?

C'est la pire ! Après…

Malefoy et Parkinson, oui, je sais tout cela Ron ! Mais, tu ne te souviens pas de ce qu'a dit le Choixpeau cette année : il faut que nous unissions nos forces pour vaincre ! Il faut que nous cessions cette petite guerre intestine qui ronge l'école ! Ca ne fait que l'affaiblir, or Poudlard est un des bastions de la défense contre Voldemort, Evans n'avait pas tord sur ce point là ! La victoire peut dépendre de ça !

Du fait que tu aide un Serpentard en cours ? demanda Ron, dubitatif en faisant une grimace. Il secoua la tête, peu convaincu :

Jamais les Serpentards ne se battront à nos côtés dans cette guerre ! Ce sont tous de futurs Mangemorts, s'ils ne le sont pas déjà !

Peutêtre mais ça ne coûte rien d'essayer, non ? Je suis sûr que certains d'entre eux ne sont pas suffisamment stupide pour se laisser embrigader par Voldemort…

Ron secoua la tête.

Quoi que tu en dise ! continua Hermione en levant une main pour balayer ses protestations. Je suis sûr que ça existe. Tiens par exemple, Evans. Elle est peutêtre antipathique mais je crois qu'elle n'a rien d'une future Mangemorte. Je pense même qu'elle pourrait faire pencher la balance si elle le voulait.

Ah ouais, et comment ? Franchement, Hermione, Evans déteste peutêtre autant que nous Malefoy mais tu l'a entendu ! Cette fille est égocentrique et égoïste, il n'y a que son petit monde qui compte ! Et puis, en plus, elle traîne avec Byron.

Justement ! Ron, je pense qu'il faut laisser une chance au Serpentard de choisir leur camp plutôt que de les reléguer directement aux rôles de méchants. Le monde n'est pas blanc ou noir ! C'est à nous de leur montrer qu'il existe une autre option que Mangemort. Et si pour commencer il faut que j'aide Margaret Byron à faire ses devoirs, alors je le ferais.

Ron soupira en se passant la main sur le visage :

Si je comprends bien, tu veux aider Byron pour te rapprocher de potentiels Serpentards indécis, qui n'existent peutêtre pas ?

Oui, entre autre…

Entre autre ?

Hermione se mordilla la lèvre, indécise. Ron leva un sourcil roux :

Hermione…

La jeune femme soupira :

Et bien, si Byron m'a demandé mon aide, il doit bien y avoir une raison, non ? Soit elle a vraiment besoin de moi, soit elle prépare un mauvais coup. J'ai envie d'avoir le fin mot de l'histoire.

Et tu vas au-devant de sérieux problèmes, termina Ron.

Hermione pencha la tête sur le côté, la mine renfrognée.

Ben quoi, c'est vrai !

La jeune fille soupira et approcha son visage de celui de son petit-ami :

Ron, je te jure que je ferais très attention et que si jamais il y a le moindre problème, je t'appellerais.

Le roux grogna, peu convaincu :

J'imagine que je ne pourrais pas te faire changer d'avis, hein ? demanda-t-il au bout d'un moment.

Hermione fit la moue :

Ben…non.

Ron soupira.

De toute façon, je ne vois pas ce que pourrais me faire Byron, conclut la jeune Gryffondor aux yeux chocolats.

Cette fille est diabolique, Mione. C'est une vraie garce, prévint Ron, le visage sérieux, une ride soucieuse barrant son front parsemé de tâches de rousseurs.

Peutêtre mais elle est loin d'être aussi intelligente que moi, répliqua la brunette.

Ron éclata de rire :

Ca c'est bien vrai ! s'écria-t-il en attirant sa bien-aimée vers lui.

Hermione se laissa aller à l'étreinte et embrassa avec amour son rouquin.

Drago fronça les sourcils. Devant lui se déroulait la scène la plus effarante de l'histoire de Poudlard : Hermione Granger, Gryffondor, discutait tranquillement avec Margaret Byron, digne représentante des Serpentards, depuis bien 20 minutes, dans le couloir. Et apparemment, elles avaient l'air de s'entendre ! Cependant, Drago n'était pas dupe. Il connaissait trop bien Byron : elle préparait un mauvais coupça il en était sûr ! Le comportement de Byron le tracassait : d'habitude, la jeune femme blonde ne s'occupait que de ce qui la touchait de près, préférait se soucier de son prochain petit-copain et du petit monde qui l'entoure plutôt que de martyriser des Gryffondors. Elle ne s'était jamais imposée comme une persécutrice, plutôt comme une garce avec la gente masculine, une égocentrique. En temps normal, il ne s'en serait pas mêlé mais, depuis la rentrée, peu de choses étaient normalà commencer par la guerre qui faisait rage aux portes de l'école. Voir se pavaner Margaret Byron avec Granger, quelle qu'en soit la raison, rendait Drago perplexe et étrangement nerveux, comme si un danger se profilait. Le jeune homme n'aimait pas ce sentiment. Quelque chose se tramait, il fallait qu'il en ait le cœur net.

Harry, il est temps.

Le jeune homme sursauta et se tourna brusquement vers la porte d'où Tonks le regardait en souriant doucement, la main sur la poignée.

J'arrive.

Ok, on est en bas.

La porte se referma et Harry put entendre le pas léger mais maladroit de l'Auror descendre les escaliers. Le jeune homme soupira et retourna un instant à sa contemplation du paysage pluvieux qui s'étendait à perte de vue en face de lui. Cela faisait deux heures qu'il pleuvait et deux heures qu'Harry, plongé dans ses pensées, regardait les gouttes d'eau tracer de sinueux chemins sur la vitre de la fenêtre. Après sa collation, Tonks avait fini par céder en lui permettant de se lever. Il avait pris une douche et était ensuite aller voir Aldwin et Alvise dans la chambre voisine, qui ressemblait meuble pour meuble à la sienne, mis à part le fait qu'il y avait deux lits au lieu d'un, et avait ainsi fait la connaissance de Jane Fergusson, une jeune femme aux cheveux auburn et lisse et au regard triste. D'ailleurs, Harry l'avait remarqué, tout en elle respirait la mélancolieça en était presque dérangeant. Elle avait peu parlé, se contentant d'écouter les jumeaux racontant la bataille à Harry. Le jeune homme avait d'ailleurs été surpris d'apprendre que Tonks avait tuer froidement 3 Mangemorts : il avait toujours connu la cousine de Sirius sous son jour excentrique et maladroit. Jane n'avait parlé, d'une voix douce et mélodieuse, légèrement cassée comme si elle avait pleuré, que pour compléter le récit des deux hommes ou pour corriger un détail. Harry avait finalement prétexté un mal de crâne pour retourner dans sa chambre. L'atmosphère dans la chambre des jumeau était insupportable, la mélancolie de Jane emplissant toute la pièce. La jeune femme rendait Harry mal à l'aise avec ses yeux gris de pluie et la tristesse qui s'échappait de tous ses pores. On avait l'impression qu'elle portait tout le poids du monde sur les épaules et que tous les malheurs lui étaient dévolus. Et pourtant elle ne se plaignait pas, bien au contraire ! Mais il suffisait que le jeune homme la regarde pour se sentir complètement déprimé. Ca le déconcertait complètement. Le hululement pressant d'Hedwige arracha Harry à sa contemplation. Le jeune homme sourit tristement à la chouette et la caressa à travers les barreaux de sa cage :

Oui, on y va, ne t'inquiète pas.

Prenant sa cape, son écharpe et la cage, il sortit de la pièce et descendit les escaliers. En bas, l'attendaient Tonks, Fergusson et les jumeaux, tous prêt à partir.

Et ben, tu en as mis du temps ! s'écria Nymphadora en remettant son écharpe autour de son cou. Allez, il faut qu'on y aille, on nous attend.

Attendez, Tonks, laissez-nous au moins lui dire au revoir, sourit Aldwin, son bras blessé en écharpe.

Harry se dirigea vers les jumeaux et leur serrèrent la main :

Nous avons été heureux de faire votre connaissance, Harry Potter, fit Alvise, solennellement.

Moi aussi, j'ai été heureux et honoré de faire votre connaissanceà tous deux.

J'espère que nous nous reverrons bientôt et dans de meilleures conditions, conclut Aldwin en serrant fortement la main du Survivant.

Celui-ci sourit faiblement :

Je l'espère de tout cœur aussi.

Le petit groupe sortit de la bâtisse – un hôtel appelé le Coin Enchanté – et se dirigèrent, sous la bruine, vers une vieille Ford rouge écaillé. Harry fit la grimace :

Une voiture ?

Euh, oui, je crois que c'est comme ça que ça s'appelle, répondit Tonks, hésitante. C'est Dumbledore qui nous l'a imposé. C'est plus discret que les balais et le Transplanage. Mais c'est moins pratique.

Nymphadora s'appuya contre la voiture qui grinça – Harry eut un instant peur qu'elle s'effondre – et croisa les bras. Le jeune homme fronça les sourcils :

Qu'est-ce qu'on attend ?

Tonks désigna quelque chose du menton et Harry se retourna : Jane sortait de l'hôtel en rangeant sa baguette dans la poche arrière de son jean. Le Survivant ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais Tonks le devança :

Elle a lancé un sort d'amnésie au personnel de l'hôtel. Comme ça, personne ne se rappelle t'avoir vu dans les parages. Une simple précaution.

Ho…

C'est bon, on peut y aller ? demanda la jeune femme au cheveux rouge à Jane qui s'avançait vers eux.

La médium hocha la tête.

Bien. Aldwin, Alvise, on se revoit dans 5 jours. A plus tard.

Les jumeaux firent un signe à la jeune femme tandis qu'elle prenait le volant. Harry se tourna vers les deux hommes avant de s'installer à l'arrière :

Bon, alors…Au revoir.

Au revoir Harry Potter, répondirent-ils d'une même voix.

Ils embrassèrent Jane sur les deux joues. Elle monta en voiture quelques secondes plus tard. Les jumeaux s'écartèrent de quelques pas du véhicule. Inquiet, Harry se tourna vers Tonks qui tripatouillait les boutons du tableau de bord avec l'air émerveillé d'un gosse face à son cadeau de Noël :

Euh, Tonks, dis-moi, tu…tu sais conduire une voiture, tout de même ?

La jeune femme releva la tête et regarda le Survivant dans le rétroviseur intérieur, un grand sourire aux lèvres :

Absolument pas. Mais je suis sûr que ce n'est pas bien compliqué, non ?

Harry ne dit rien. Il se contenta de s'enfoncer dans la banquette arrière et de fermer les yeux. « Misère » fut sa seul pensée.

Le voyage fut pénible et douloureux. De part la conduite catastrophique de Tonks et de part les routes caillouteuses et mal entretenues – donc plein de bosses et de trous – qu'elle s'évertuait à emprunter. Ils n'avaient fait aucune pose depuis qu'ils étaient partis, 4 bonnes heures auparavant, et le dos d'Harry criait de douleur. La vieille Ford semblait presque dépourvue d'amortisseurs et chaque bosse était ressenti au centuple par les vertèbres malmenés des occupants du véhicules. Cependant, Tonks semblait fortement s'amuser : elle poussait des cris de joie à chaque bosse et à chaque virage que la voiture abordait. De leur côté, Jane et Harry s'agrippaient comme ils pouvaient au siège et serraient les dents lorsque la voiture quittait le sol pour aller s'écraser quelques mètres plus loin en grinçant. Même Hedwige, brinquebalée dans sa cage ne semblait pas apprécier le voyage.

C'est génial ! s'écria Nymphadora alors que la Ford abordait un virage en un dérapage plus ou moins contrôlé.

Tonks, tu pourrais ralentir, s'il te plaît ? demanda Harry pour la énième fois.

Désolé Harry, si je ralentis, on n'y sera jamais à temps, répondit Tonks.

Ouais, mais si tu continus à cette allure, c'est sûr qu'on y arrivera pas ! ( N/A : Tout à fait d'accord ! Vous êtes prêt à perdre combien pour une minute de gagner ? Alors, on se calme sur le champignon ! Bon, j'en étais où… ?)

Harry jeta un regard en quête de soutien à Jane Fergusson, mais celle-ci se contentait de regarder la route fixement et de se cramponner à son siège. La voiture entama un virage sec qui envoya valdinguer Harry sur le côté. Le jeune homme se redressa en grognant et eut peine le temps de voir l'arbre arriver à vive allure avant que la Ford ne s'écrase dedans, dans un bruit de métal froissé. La tête du Survivant alla heurter violemment le siège du conducteur et Harry vit trente-six chandelles. Un long silence suivit, seulement troublé par le bruit du radiateur percé de la Ford. Harry se releva et grogna :

Hum…Tonks ? Jane ?

Ouais.

Ca va ?

Il rencontra le regard de Nymphadora qui lui sourit dans le rétroviseur. Un filet de sang courait le long de sa tempe mais elle avait l'air d'aller bien. Harry se tourna vers Jane qui regardait avec attention l'arbre dans lequel ils s'étaient crashé.

Je crois que c'est un Saule Cogneur, fit-elle lentement.

Il y eut un blanc. Jusqu'à ce que Tonks réagisse :

Vite ! Il faut sortir de là !

Les trois sorciers eurent à peine le temps de sortir du véhicule qu'une branche énorme s'abattait sur le toit de la vieille Ford, l'enfonçant complètement. Harry, se protégeant la tête d'un bras, la cage d'Hedwige sous l'autre, courut le plus loin possible de l'arbre, suivi de près par les deux Aurors. Suffisamment éloigné, ils s'arrêtèrentà bout de souffle et regardèrent avec désolation la voiture rouge se faire réduire en miette.

Il y a ma malle dedans, fit calmement remarquer Harry en posant la cage à terre alors que la chouette blanche poussait des hululements courroucés.

Tonks haussa les épaules :

On pourra toujours essayer de récupérer tes vêtements une fois que le Saule se sera calmé.

Harry lui jeta un regard féroce :

Je t'avais prévenu.

De ?

De ralentir. Si tu avais ralenti, on n'en serait pas là !

Tonks plissa les yeux :

Je vois pas pourquoi tu dis ça ! J'allais à une allure tout à fait respectable !

Harry leva les sourcils. Jane tourna vers Nymphadora ses yeux pluvieux et répliqua calmement :

La faute de cet accident t'incombe entièrement Dora, c'est donc toi qui ira chercher les vêtements d'Harry une fois que le Saule Cogneur se sera calmé.

Tonks plissa le nez et enfonça rageusement ses mains dans ses poches :

Et après, qu'est-ce qu'on va faire ? demanda-t-elle boudeuse.

On marchera, Dora. Puisque que tu as enfoncé dans un arbre notre seul moyen de transport, on marchera, répondit Fergusson de sa voix triste.

Harry poussa un soupir à fendre l'âme.

Whilelmina regarda sa camarade, Margaret Byron, s'asseoir à côté d'elle en cours de Sortilège avec méfiance.

Alors, qu'est-ce qu'elle te voulait ? demanda-t-elle à la blonde.

Margaret tourna vers elle son regard turquoise :

Qui ?

Ben, Granger. Je l'ai vu t'appeler au petit-déj'.

Oh ça ! Rien, elle ne me voulait absolument rien, fit-elle en détournant les yeux pour regarder le professeur inscrire le titre de la nouvelle leçon au tableau.

Whilelmina n'en crut pas un mot. Elle leva un fin sourcil et secoua la tête :

Elle ne pouvait pas ne rien vouloir, Maggie ! Un Gryffondor qui vient pour parler à un Serpentard a toujours quelque chose derrière la tête, alors qu'est-ce qu'elle te voulait ?

Rien, je te dis.

Je ne te crois pas.

Tu fais ce que tu veux, tu crois ce que tu veux, répliqua Margaret en secouant sa tête bouclée, agacée.

Je t'ai vu parler avec elle hier, lança Whilelmina.

Byron se figea et se tourna lentement vers sa camarade. Whilelmina sourit intérieurement « Touchée ».

Quoi ? demanda Margaret en scrutant le visage de son « amie ».

A la bibliothèque, hier matin, je t'ai vu en train de lui parler.

Ah ouais ?

Ouais.

Margaret haussa les épaules :

Soit, et alors ? J'ai le droit de parler à qui je veux, non ? Tu ne me diras pas le contraire ?

Non, mais… c'est bizarre venant de ta part, répondit Whilelmina en notant le titre de la leçon sur son parchemin. Surtout quand on sait que tu ne peux pas blairer Granger.

Le visage de Margaret se crispa légèrement :

Elle m'est indifférente, ce n'est pas pareil, corrigea-t-elle.

Tu ne l'aimes pas, soutint Whilelmina.

Byron tourna vers la jeune femme son visage poupin et articula, très nettement :

Laisse tomber, Mina.

Les yeux de la Serpentard brillait comme une menace, un avertissement. Whilelmina soutint un instant ce regard jusqu'à ce que le professeur Flitwick, minuscule sur son bureau, rappelle les deux jeunes femmes à l'ordre :

Evans, Byron, veillez à être plus attentive en cours, s'il vous plaît. Je vous enlève 5 points pour inattention et bavardages.

Byron se concentra sur le cours et Whilelmina sourit intérieurement : cette petite discussion lui avait appris beaucoup plus de chose qu'il n'y paraissait.

La marche n'était pas le fort d'Harry. Surtout lorsqu'il pleuvait. Le jeune homme maudit intérieurement Tonks pour la millième fois en 1 heure tout en continuant d'avancer malgré la boue et la pluie, son baluchon sur l'épaule, la cage d'Hedwige dans l'autre main. Jane et Nymphadora était allée récupéré ses affaires – ou du moins ce qu'il en restait – une fois que le Saule Cogneur avait eu l'air de se calmer. Ce qu'elles avaient pu récupérer tenaient maintenant dans 3 baluchons trempés, bricolés avec les chemises d'Harry et des bouts de bois ramassés par terre, la malle ayant subi le courroux du Saule Cogneur.

On est bientôt arrivé ? demanda Harry en soulevant son pied qui quitta le sol avec un bruit de succion.

Non, pas encore, lui répondit-on.

Et quand est-ce qu'on arrive ?

Nymphadora se tourna vers le jeune homme :

Je n'en sais rien, Harry. Peutêtre dans 6 heures si on marche bien, plus si on traîne.

Oh ! Génial !

Tonks s'arrêta et attendit que Harry parvienne à sa hauteur :

Je suis désolé, murmura-t-elle.

Le Survivant fronça les sourcils :

Quoi !

Je suis désolé, répéta-t-elle un peu plus fort. C'est de ma faute si on s'est écrasé dans un arbre, je roulais beaucoup trop vite et en plus j'ai menti à Dumbledore…

Les yeux vert d'Harry s'écarquillèrent :

Menti ?

Oui, je lui ai dit que je savais conduire, ce qui est absolument faux.

Oh ! Je vois…Et il t'a cru ?

Apparemment…Ou alors, il a fait semblant…Mais tu comprendsça avait l'air si amusant !

Harry sourit :

Ne t'inquiète pas, j'aurais fait la même chose. N'empêche que j'aurais tout de même éviter de me planter dans un Saule Cogneur !

Tonks lui jeta un regard noir :

J'étais sensé savoir que c'était un Saule Cogneur !

Non, bien sûr, je plaisantais…

Un silence gêné s'installa entre les deux jeunes gens, seulement troublé par les bruits de succion de leurs chaussures dans la boue. Au bout de quelques minutes, Harry poussa, sans vraiment s'en rendre compte, un lourd soupir. Tonks leva les yeux vers lui et se mordit la lèvre inférieur. Elle resta silencieuse, quelques secondes, tout en fixant Harry, avant de demanderà brûle-pourpoint :

Il te manque, n'est-ce pas ?

Harry tressaillit et regarda la jeune Auror, sans comprendre. Tonks continua, une lueur de tristesse dans le regard :

Parce que moi il me manqueénormément.

Saisissant tout à coup de quoi elle parlait, Harry baissa les yeux, son cœur devenant tout à coup extrêmement lourd, un étau enserrant douloureusement son estomac.

Moi aussi, il me manque, murmura-t-il, la voix rauque.

Je n'arrive pas à croire qu'il soit mort, je veux dire… il venait à peine de sortir d'Azkaban et voilà que…

La voix de Tonks mourut et discrètement, elle essuya une larme qui glissait le long de sa joue. Le cœur d'Harry se serra un peu plus.

Je sais, murmura-t-il.

Il ne savait pas quoi dire d'autre. Il n'avait jamais été vraiment préparé à ça. Il se rendit compte avec effroi que dans cette histoire, il ne s'était jamais posé la question de savoir ce que Tonks ou Remus pouvaient ressentir. Jusqu'alors, c'était lui qu'on consolait, c'était lui qui pleurait la mort de Sirius et la douleur des autres devaient se taire. Son parrain avait de la famille, des amis, mis à part lui, et il ne s'était jamais posé la question de la douleur que tous ces gens pouvaient ressentir ! Harry tourna la tête vers Nymphadora. Celle-ci regardait droit devant elle, les yeux encore humides, le visage fermé et douloureux, plongée dans ses pensées. Il ne l'avait jamais vu comme ça, elle si souriante et insouciante à l'ordinaire. Avalant sa salive, il bredouilla :

Il…il est mort Dora, on n'y peut rien…

La jeune femme tressaillit légèrement et tourna vers lui ses yeux sombres et brillants.

On ne revient pas du voile, affirma-t-il, la voix tremblante.

C'est ce que Dumbledore t'a dit ?

Ils me l'ont tous dit, assura Harry faiblement.

Tonks secoua la tête :

C'est ce qu'ils disent tous. Mais, en fait, ils ne savent pas. Ils ne savent pas ce qu'il y a derrière ce voile, personne ne le sait. On ne peut pas savoir s'il est mort ou pas.

L'estomac du Survivant se plomba. Tonks soupira :

Mais c'est peutêtre mieux ainsi…

Le jeune homme se tourna vers elle, surpris.

C'est mieux de se dire qu'il est mort, c'est plus simple comme ça, expliqua-t-elle.

Je ne cherche pas la facilité, commença Harry en fronçant les sourcils.

On a l'impression de moins souffrir, coupa Nymphadora en souriant tristement.

Les deux jeunes gens se regardèrent un instant. Puis Harry détourna le regard, chamboulé, se sentant idiot d'avoir supposé que Tonks lui reprochait de croire en la mort de Sirius. « Chacun fait son deuil différemment » pensa-t-il amèrement « Moi, j'ai hurlé, tempêté, pleuré et je me suis résigné. Dora, elle, a fermé les yeux. ». Ce fut la voix mélancolique de Jane qui les tira tous deux de leurs pensées respectives :

Et maintenant, où allons-nous, Dora ? demanda-t-elle en désignant le carrefour auquel ils se trouvaient maintenant.

En effet, la route qu'ils avaient suivi jusqu'à présent se scindait en trois chemins caillouteux. Aucun panneau n'indiquait clairement où ils menaient. Tonks et Harry s'arrêtèrent de marcher.

Euh…bredouilla Nymphadora en regardant autour d'elle.

Dora… ? fit Jane en mettant ses mains sur ses hanches.

Je pencherais pour celui-là, répondit-elle en désignant le chemin de droite. Ou alors…non, plutôt celui-ci. A moins que…

Harry leva les yeux au ciel :

On est perdu, c'est ça ?

Absolument pas ! s'offusqua la jeune femme aux cheveux rouges.

Alors tu peux nous expliquer pourquoi tu hésite ? demanda Jane.

Euh…

C'est bien ce que je pensais ! soupira Jane en levant les bras vers le ciel, un air désespéré sur le visage.

Et toi, pourquoi tu ne connais pas le chemin aussi ! s'écria Tonks en fusillant du regard sa collègue.

Parce que c'était toi qui étais sensé conduire ! Et tu sais que je n'ai aucun sens de l'orientation ! (N/A : excuse minable, je sais)

Alors là, on aura tout vu ! Un Auror sans le sens de l'orientation !

Et ben toi, tu es bien maladroite !

STOP ! cria Harry en levant les deux mains. Bon sang, j'ai l'impression d'entendre mes deux meilleurs amis !

Il soupira tandis que Jane et Nymphandora rougissait furieusement. Tonks marmonna un « désolé » dans sa barbe tandis que Jane détournait le regard.

Et maintenant ? demanda Harry.

Ce fut Jane qui répondit :

Il faut trouver un point culminant pour que Dora puisse se repérer.

Pourquoi moi !

Parce que c'est toi qui connaît le chemin ! soupira Jane, agacé. Apparemment, la marche l'avait rendu irritable.

Et pourquoi pas un arbre ? demanda Harry en désignant la forêt qui les entourait.

Tu veux qu'on entre dans la forêt ? demanda Tonks en plissant les yeux.

Euh…oui.

Pour qu'on se perde ? Non, merci !

Tonks, on est déjà perdu !

Jane approuvant en hochant la tête :

Il faut en trouver un suffisamment grand.

Et c'est sur cet ordre de mission que Jane, Harry et Nymphadora – cette dernière en maugréant – s'enfoncèrent dans la forêt humide.

Arriveront-ils à trouver ce fichu arbre ? Tomberont-ils de nouveau sur un Saule Cogneur ? (Ben ouais, qui sait !) Et que trame Margaret Byron ? (On ne se posera jamais suffisamment la question !)…La suite dans le prochaine épisode ! BSX et surtout REVIEWS !