Auteur : Mayu-chibichan

Source : Fruits baskets

Disclamer : TT ils sont pô à moi!

RAR :

Kittyarra : Merci pour ta reveiw et tes encouragements! Le chapitre long le voici, je crois bien que c'est le plus lon de toute la fic car c'est aussi le plus important en ce qui concerne la relation entre 2 persos ( je dis pas qui ça gacherais tout). Voila j'espère que tu aimeras toujours autant. Bisous

tite note : a bousillé ma mise en page, alors sorry si ça rend pas terrible.;;


Après avoir prévenu tout le monde et fixé la date, le jour des préparations arriva. Il fallait que tous le monde soit présent afin de leur expliquer leur rôle dans le rituel. Ils avaient deux jours pour tout préparer et surtout faire cela en toute discrétion car personne et surtout pas Akito ne devait savoir ce qui se tramait derrière leur dos. Il avait donc été décidé de faire ça dans une cabane abandonnée dans un coin du manoir. Tous les maudits arrivèrent les un après les autres au point de rendez-vous. Certains plus enthousiastes que d'autres. Tous le monde fut également heureux de revoir Yuki et surtout Shiroi en bonne santé car ils ne se voyaient que très peu en dépit du fait qu'ils habitent à côté. Cependant Yuki pu noter un certain malaise entre Shiroi et Kyô dont l'origine, il ne le savait évidemment pas, remontait à plusieurs années déjà.

/ Flash Back

Kyô se promenait dans le manoir, son maître avait une audience avec Akito et lui n'avait en aucun cas le droit d'y assister du fait qu'il soit le chat. Il se baladait donc distraitement quand soudain il se rendit compte que ses pas l'avaient mené sur un sentier qu'il ne connaissait pas. Il décida de tout de même continuer pour voir ou il menait. Il arriva à l'entrée de ce qui semblait être une petite clairière bordée de Sakura en fleurs, normal puisque l'on était au printemps, avec un petit lac et sa jetée. Tiens donc, en quatorze ans il n'était jamais venu à cet endroit, enfin il fallait dire qu'il n'habitait plus depuis longtemps au manoir et qu'il n'aimait pas trop y revenir. Tout à ses pensées, Kyô ne s'aperçu qu'après de la présence d'une autre personne que lui dans cette clairière. Il distinguait une silhouette au bords de la jetée. Celle ci se tenait droite et fixait quelque chose qu'il n'arrivait pas à distinguer de là où il était ; d'ailleurs, il ne distinguait pas grand chose de la silhouette non plus. Il s'approcha donc pour mieux voir. C'est alors qu'il la vit. Elle lui ressemblait comme deux gouttes d'eau… à ce sale rat ! Même de dos ! C'était donc elle, la fameuse Shiroi, la sœur jumelle de Yuki. Une silhouette frêle, des cheveux argentés virant au blanc, et une simple robe à bretelles à mi-chemin entre le rose pale et l'améthyste. Kyô se demanda si elle était aussi antipathique que son frère. Et puis, une question plus forte vint à son esprit : « Pourquoi fixait-elle donc le fond de ce lac ? Qu'avait-il de si intéressant ? Elle n'allait tout de même pas sauter ? »

A peine s'eut-il posé cette dernière question que la fille sauta en effet au fond du lac ou plutôt s'y laissa tomber puis couler. Kyô stupéfait ne réagit pas tout de suite. Mais après cinq minutes ou elle ne remontait pas il se décida. Ni une ni deux il enleva ses chaussures et sauta pour aller la repêcher. Un instant plus tard, il remonta à la surface avec le corps inerte de la jeune fille. Il la hissa sur la jetée et la secoua doucement. Aucune réaction. Craignant le pire, il la secoua plus fort et c'est la qu'elle se mit à recracher toute l 'eau qui s'était logée dans ses poumons. Kyô ne sachant pas trop quoi faire lui tapotait maladroitement le dos. Après qu'elle fut calmé, il explosa enfin.

"Mais qu'est ce qui t'as pris abrutie, tu veux te tuer ou quoi ?"

"…"

Shiroi ne répondit pas et se contenta de le regarder le regard vide de vie. Puis Kyô s'en souvenu, cette fille ne parlait plus depuis des années maintenant. On ne savait pas vraiment ce qu'en était la cause mais on supposait que c'était dû à un traumatise qu'elle aurait eu. Quoi qu'il en soit, on ne lisait aucune présence de sentiments. Comme si elle en était dépourvu ou qu'elle avait oublié ce que c'était. Kyô se calma et continua de lui parler dans le seul but qu'elle lui réponde.

"Le prend pas mal mais c'est juste que c'est vraiment con de vouloir se suicider…"

Elle ne répondait toujours pas, en fait, le pouvait elle seulement ? Peut être avait-elle perdu l'usage de sa voix à force d'année répétées de mutisme. Il s'obstina cependant, elle finirait bien par parler quitte à ce que ce soit pour lui dire de se taire et de s'en aller.

"T'es bête au point de gaspiller ta seule et unique vie ou quoi ? Pourtant t'as tous ce qu'il te faut ici nan ? Une famille, des amis…"

Comme pour lui, sachant le sujet sensible, il se décida à l'aborder quitte à lui faire mal du moment qu'elle réagisse. Mais au fait, pourquoi se préoccupait-il tant de cette fille ? N'était-elle pas la sœur jumelle de son ennemi juré et qui plus est-il ne la connaissait que depuis quelques instant. Alors pourquoi cette obstination ? Qu'importe, pour l'instant il voulait simplement qu'elle lui réponde. N'importe quoi même un seul mot. Et c'est alors que…

"...qu'est ce que tu en sais toi…"

Ce ne fut qu'un murmure mais elle lui avait belle et bien répondu. Fier de sa victoire il décida de la pousser encore un peu plus loin.

"Quoi ? Qu'est ce que t'as dit ? J'ai rien entendu."

"qu'est ce que tu en sais toi…"

"Nan décidément, j'entends rien tu peux pas parler plus fort ou quoi ?"

Shiroi poussée à bout n'en puis plus, il fallait que ça sorte, qu'elle le dise, cela faisait trop longtemps qu'elle subissait sans rien dire, après tout elle avait bien le droit de se défouler ne serait ce qu'une seule et unique fois.

"Qu'est ce que tu en sais toi ! C'est pas toi qui doit toujours dire ce qu'on te dit de dire, faire ce qu'on te dit de faire et penser ce qu'on te dit de penser ! Toi tu es libre de choisir ta vie, tu peux faire tes propres choix ! Moi je ne le peux pas simplement parce que ma vie a été donné à quelqu'un et que je ne peux pas en disposer comme je le voudrais ! Simplement parce que c'est moi qu'on a choisit pour que les autres aient la vie facile ! Alors dit moi, pourquoi c'est sur moi que ça tombe ? Pourquoi n'ai-je pas le droit de faire ce qu'il me plait comme les autres ? J'en ai marre tu comprends, je veux en finir, je veux que ça s'arrête, je veux être tranquilleeeeee ! J'en ai assez… j'en ai assez… j'en ai assez…"

Elle s'était relevée et plantée devant Kyô pendant son éclat de folie et à présent Kyô l'avait prise dans ses bras pour la calmer et elle ne cessait de pleurer et de répéter inlassablement telle une litanie « j'en ai assez… j'en ai assez.. j'en ai assez… ».

Kyô lui caressait doucement la tête pour la calmer tout en lui disant « chuut… t'inquiètes pas maintenant ça va aller. » Mais celle ci continuait de s'accrocher désespérément au T-shirt de Kyô, tombant à genoux et l'entraînant dans son mouvement, ses larmes ne se tarissant pas.

Puis, elle finit par se calmer. C'est alors que Kyô pu voir à nouveau ses yeux et cette fois ci, ils avaient bel et bien retrouvé une lueur de sentiment. Vu comme ça, ses yeux étaient extrêmement profond et mystérieux. Il pu enfin de nouveau lui parler.

"Ca fait du bien ?"

"Moui… dis, comment tu t'appelles, je t'ai jamais vu ici."

"Je m'appelle Kyô."

"Merci Kyô."

"Pas de quoi."

C'est ainsi que commença une nouvelle amitié insoupçonnée entre Shiroi et Kyô. Ils se voyaient en cachette dès qu'ils le pouvaient et passaient toujours du bon temps ensemble. Au bout de quelques temps, une certaine intimité s'était installée entre, intimité qu'ils croyaient indestructible. Du moins jusqu'à ce jour fatidique.

C'était un jour d'été où comme à leur habitude ils se voyaient au bord de la jetée. Mais ce jour ci était différent des autres. Kyô ne savait pas encore que ce serait leur dernier jour mais Shiroi, elle, le savait et c'est ce qui la rendait inhabituelle. Elle paraissait préoccupée et triste comme la première fois où il l'avait rencontré. Intrigué par le soudain silence de son amie pourtant bavarde seulement en sa présence, il se décida à lui demander ce qu'il se passait. En fin de compte peut être qu'il n'aurait pas dû, se dira t il plus tard.

"Shiroi que se passe t-il ? Tu n'es pas comme d'habitude."

"Kyô-kun, il faut que je te dise…"

"Quoi ?"

"On ne peut plus se voir."

"QUOI ? Pourquoi ?"

"…j'en ai assez."

Un long silence pesant passa entre eux.

"Comment ça t'en as assez ?"

"…"

Voyant qu'elle repartait dans son mutisme, seul moyen de se protéger, Kyô n'insista pas plus.

"C'est bon , on ne se reverra plus jamais."

Et Kyô parti mi-furieux mi-triste à l'annonce de cette fâcheuse nouvelle. Shiroi restée seule enfonçait sa tête dans ses genoux murmurant un silencieux et faible « Adieu… et merci Kyô-kun » quand une silhouette se détacha de derrière les cerisiers et avança vers elle. Elle n'eut pas besoin de se retourner pour savoir qui était cette personne et son idée ne fut que confirmer lorsqu'elle entendit la voix s'adressant à elle. Toujours cette voix doucereuse et cruelle. L'individu s'accroupit derrière elle et l'entourant de ses bras lui susurra au creux de l'oreille.

"C'était dur n'est ce pas ? Mais ne t'inquiète pas je saurais te consoler… Je sais que ça a dû te faire mal mais crois moi, le chat n'est vraiment pas une bonne fréquentation. Apres tout, tu n'étais pas sensée le savoir vu qu'il n'a pas le droit de vivre ici…"

Shiroi ne parlait pas, peut être même qu'elle ne l'écoutait plus, de toute façon en sa présence elle ne le faisait jamais et se laissait toujours faire telle une simple marionnette silencieuse. Quoi qu'il en soit, il venait de lui apprendre quelque chose qu'elle ignorait. Alors c'était ça, Kyô était le chat. Elle ne s'en est même pas rendu compte. Il faut dire qu'on lui a toujours dit que le chat était foncièrement méchant et mesquin. Kyô n'avait rien de tout ça. Il était gentil et un peu maladroit comme s'il avait du mal à gérer ses propres sentiments. Tous cela le rendait attendrissant pour Shiroi.

Akito, satisfait du silence de celle qu'il aimait le mieux torturer, lui demanda.

"Dis moi, qui aimes tu le plus au monde ?"

"Vous, bien sûr, Akito-sama…"

Encore… elle venait encore de perdre quelqu'un à qui elle tenait… tout ça à cause de Lui. /


S'étant éclipsé un moment car il n'en pouvait plus de cette saleté de Kagura qui lui sautait dessus à tout bout de champs et lui brisait les os à chaque fois, Kyô partit prendre l'air et marcher un peu. Mais le plus important était qu'il l'avait revu. Certes, il ne lui avait pas parlé à cause de cette fois là et ils évitaient soigneusement de se regarder de peur que leurs yeux ne trahissent leur pensée. Mais il pu se rendre compte à quel point elle avait changé. Elle était encore plus belle qu'avant mais… ces pansements qui la parcouraient… il savait d'où ils venaient…ça ne pouvait être que ça…

Soudain, il s'arrêta de marcher remarquant seulement où ses pas l'avaient menés. Comme c'est ironique, le voilà juste là à l'entrée de la petite clairière, encore un pas et il rentre dedans. Et dire qu'il s'était juré de ne plus jamais y revenir. Il hésitait à entrer, « bien sûr elle n'y sera pas », pensa t il amèrement. Cependant il pénétra dans la clairière et se dirigea vers la jetée par habitude. Qu'elle ne fut pas sa surprise de voir Shiroi, assise au bout de la jetée, les pieds dans l'eau, ses sandales à coté d'elle, le vent lui caressant doucement le visage, faisant se balancer ses cheveux et le nez en l'air à regarder les nuages passer. « C'était son passe temps favori » se rappela Kyô. Il s'approcha jusqu'à ce qu'il se retrouve derrière elle. Instinctivement, celle ci baissa la tête et regarda droit devant elle les yeux dans le vide.

"Tu t'en rappelles ?"

Kyô, ne s'attendant pas à ce qu'elle lui parle, ne répondit pas tout de suite mais cela ne l'empêcha pas de continuer.

"Notre première rencontre. Ca aurait pu être une belle amitié si je n'avais pas tout gâché. Tu m'en veux beaucoup, dis ?"

"Non… et puis je crois savoir pourquoi tu as voulu tout arrêter."

"C'est vrai, c'est facile à comprendre. Je n'étais qu'une gamine égoïste qui faisait sans cesse des caprices et…"

"Akito."

A ce nom, Shiroi s'interrompit et de retourna doucement vers Kyô, levant les yeux vers lui.

"Qu'est ce que tu as dit ?"

Kyô vint s'asseoir en tailleur à ses cotés avant de lui répondre.

"Je l'ai toujours su ou du moins soupçonné. Que c'était parce qu'Akito t'avais ordonné de ne plus jamais me revoir."

"Ah…hm."

Un long silence s'installe entre eux, mais pas un de ces silences gênés, non, c'était un silence apaisant. C'était comme avant, ils n'avaient pas besoin de mots pour se comprendre. Pourtant, Shiroi avait quelque chose qu'elle voulait lui demander que tout cela avait débuté.

"Dis, si… si cette malédiction est annulée… tu crois qu'on pourrait redevenir amis… comme avant ?"


Et voila pour le lonnng chapitre, j'espère quils vous a plu

Le prochain chap sera assez court aussi mais la suite ne tardera pas.