Dînez cher les Malfoy
Bonne anéeeeeeeee ! Bonne santééééééé ! On est presque en 2005 ! (enfin je pense que quand ceci sera lu on y sera…)
C'est donc l'occasion pour moi de poster un nouveau chapitre après de nombreux… heu après longtemps XD
Je m excuse du temps que j ai mis mais moi ordi marchait plus puis après c'était internet puis encore des problème puis Noël avec les jeux de sociétés à essayer… du coup j'ai pas pu poster avant…
Merci beaucoup pour vos rewiews, je ne répond pas cette fois-ci sinon il va encore me falloir trois semaine pour envoyer ce chapitre… je répondrais dans le prochain chapitre ...mais c est pas pour ça qu'elles ne m'ont pas fait plaisir bien au contraire !
Il l'embrassa une dernière fois et ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre épuisés par le stress de la journée et leurs récents ébats.
Harry sentit peu à peu le sommeil le quitter pour laisser place à la conscience. Il s'étira les yeux encore fermés. Il sentait quelque chose de chaud contre lui. Il ouvrit les yeux, papillonnant pour se réhabituer à la lumière. Il n'était pas dans l'ancienne chambre de Percy où il avait passé le début de vacances. Les évènements de la veille lui revinrent en mémoire. Draco sous lui, Draco jouissant, le sexe de Draco dans sa bouche… Draco dormait maintenant collé à lui. Il avait l'air si paisible qu'Harry ne voulut pas risquer de le réveiller. Il papillonnait encore un peu des yeux, la lumière l'agressait. Ils n'avaient pas pensé à éteindre les bougies la veille.
Une pensée traversa l'esprit du survivant : il était dans la chambre de Draco. Pour la première fois. Dans la chambre où il avait passé toute son enfance et toutes ses vacances. Dans son chez lui. Il regarda autour de lui. Le lit était immense, il aurait pu accueillir au moins quatre personnes. De chaque côté de ce lit il y avait une table de chevet en bois sombre, sur celle de leur côté se trouvait la baguette de Draco et un réveil. Des étagères remplies de livres entourées la pièce.
Sur une de ces étagères était posée la photo encadrée de la mère de Draco. La même que celle qui se trouvait dans sa chambre de préfet depuis sa mort, et à côté la même bougie magiquement éternelle. Harry sentit son estomac se nouer. Narcissa était morte par sa faute. Ca s'était passé durant la guerre. Il avait encore eu une vision de Voldemort et il courait prévenir Dumbledor. Lucius avait été chargé de l'assassinat d'Hermione. Il avait croisé une personne, blonde, dans un escalier. Effrayé par son rêve il avait pensait à Lucius et l'avait poussé dans l'escalier, le temps de sortir sa baguette. Elle ne s'était pas relevée. Il s'était rapprocher et avait reconnu Narcissa, du sang coulait lentement de son crane briser. Il avait hurlé. Personne n'avait rien pu faire, elle s'était briser les cervicales en tombant. Et elle n'était même pas là pour Voldemort, elle avait tout simplement été convoquée par le directeur pour parler de la baisse des notes et de l'attention de Draco.
C'était la première personne qu'il avait tuée ; même si tout le monde, et surtout Draco, s'acharnait à lui répéter que ce n'était qu'un accident. Il ne pouvait s'empêcher de l'admirer pour la maîtrise de soi qu'il avait su garder suite à cet évènement. Il s'était rendu compte à cette époque là que même le pire des criminels pouvait avoir une famille innocente. Parfois, lorsque ses yeux se posaient sur la photo de sa mère juste avant de dormir, il lui arrivait de rêver de son expression lorsqu'il avait appris son décès, son visage qui avait laissé passer ses émotions quelques secondes, le regard interrogatif et blessé qu'il lui avait lancé comme pour demander confirmation de ce qu'il venait d'entendre. Il avait mis quelques jour pour oser à nouveau le regarder.
Et maintenant son père était la seule famille qu'il lui restait et il n'était même pas capable de le supporter le temps d'un repas.
Il se retourna vers Draco. Il dormait toujours et il n'avait pas changé de position mais une larme perlait maintenant sur sa joue.
« Désolé… » Murmura-t-il avant d'aller récolter la larme de ses lèvres. Le blond ne se réveilla pas. Harry sortit du lit et remit ses habits de la veille. Il allait s'arranger pour améliorer la situation. Il jeta un dernier regard amoureux à son amant toujours endormi avant de passer la porte de la chambre.
Une fois dans le couloir il se rendit compte qu'il n'avait aucune idée d'où trouver Lucius.
« Y aurait-il un elfe par ici ? » A peine avait-il prononcé ces mots qu'une petite créature apparut.
« Que voulez-vous, Monsieur ? » L'impolitesse, pour un elfe, de la femelle qu'il avait en face de lui lui rappela qu'il n'était pas le bienvenu ici.
« Je souhaiterais parler à Monsieur Malfoy, pouvez-vous m'indiquer ou il se trouve ? »
« Monsieur Lucius ou Monsieur Draco ? »
« Lucius. »
« Bien, suivez-moi. »
Ils traversèrent toute une série de couloir et d'escalier pour enfin s'arrêter devant une porte d'un couloir du cinquième étage.
« Je vais voir si le maître peut vous recevoir. »
L'elfe transplana. Harry attendit quelques minutes. Il y eut ensuite un bruit de serrure et la porte s'ouvrit. Lucius le fit rentrait dans ce qui ressemblait à une bibliothèque. Malfoy se plaça derrière un grand bureau et le fit s'asseoir en face de lui.
« Monsieur Potter que me vaut l'honneur de votre visite ? »
« Je suis venu pour vous parler de Draco. »
« Continuez. »
« Il ne supporte pas de nous votre dans… heu… que nous entendions aussi mal. »
« Vous pensez m'apprendre quelque chose ? »
« Heu… non. »
« Je sais que cette situation le fait souffrir mais que voulez-vous, je suis son père et on ne choisit pas sa famille. Par contre, il est libre de choisir son « partenaire » ».
« On ne choisit pas de qui on tombe amoureux. »
« Pitié ! Epargnez-moi vos idéaux griffondoriens ! »
« Je… je pensais que sans que nous nous entendions bien nous pourrions faire un effort pour se supporter… pour Draco… »
« Je crois que vous n'avez pas bien compris : Draco n'a pas besoin de vous. Si vous voulez le rendre heureux disparaissez de sa vie. »
« Il… il a besoin de moi… » Harry se sentait plus petit que jamais devant cet homme qui le jugeait sans aucune gêne. Il osait à peine parler et sentait des larmes lui piquer les yeux. Il aimait profondément Draco et il savait que c'était réciproque mais Lucius était si convaincant qu'il croyait presque à ses paroles.
« Non. Maintenant que vous avez rempli votre rôle en tant que survivant plus personne n'a besoin de vous. Et surtout pas Draco. C'est pourquoi vous allez sortir de sa vie. Il épousera une jeune fille de sang pur et ne pensera plus à vous. En vous acharnant à faire durer votre relation absurde vous détruisez sa vie. »
« Pourquoi me détestez-vous autant ? Parce que je suis un homme ? Un griffondor ? Le survivant ? »
« Vous n'êtes pas un homme, tout au plus un garçon. Vous avez trop tendance à vous surestimer. Draco mérite beaucoup mieux que vous. »
« Mieux que lui ? Désolé de vous décevoir, père, mais je pense que vous vous trompez : ça n'existe pas. » Lucius et Harry s'étaient retourné d'un coup vers Draco lorsque celui-ci avait commencé à parler. Et ce ne fut pas plus cette entrée que la farouche détermination qui brillait dans ses yeux qui choqua Harry. Draco avait fait ses choix et été apparemment près à tout pour les suivre. Il se rapprocha de Harry et se baissa pour l'embrasser tendrement.
« Bonjour » Son ton était maintenant doux et amoureux. Mais il retrouva presque immédiatement son air déterminé pour s'adresser à Lucius.
« Je veux faire ma vie avec lui. Je l'aime. Vous pouvez vous y opposer ça ne changera rien. Je ne suis plus un petit garçon, je n'ai pas besoin de votre accord pour fréquenter les gens que j'aime. »
Pour la première fois de sa vie, Harry vit Lucius baisser les yeux.
« Tu as raison, Draco. Je ne peux pas m'opposer à votre relation. Mais s'il te fait souffrir ne viens pas te plaindre. »
« Il ne me fera pas souffrir. »
« Je n'en serais pas si sûr à ta place… L'amour est un sentiment bien trop puissant pour qu'on puisse en prévoir les effets… et ces effets font rarement plaisir Draco croit-moi. Enfin puisque vous avez l'air si déterminés faites ce qu'il vous plait. » Harry avait l'impression de vivre une scène surréaliste. Lucius Malfoy, l'ex bras droit de Voldemort, un des plus puissants sangs-purs de Grande-Bretagne, un assassin qui n'était même pas venu à l'enterrement de sa femme parlait d'amour ?
La main de la Draco tirant la sienne le fit sortir de ses pensées. Il le suivit hors de la bibliothèque.
« Faîtes-lui le moindre mal et sa douleur vous sera rendue au centuple. » La voix douloureuse de Lucius remua quelque chose en Harry mais ils ne s'arrêtèrent pas, Draco le guidant à travers le manoir, pour retourner à la chambre.
