Bonjour tout le monde !
Une fois de plus j'ai mis des mois à écrire un malheureux chapitre… Et une fois de plus je repousse l' épilogue… Et oui ! Finalement, ceci n'est plus le dernier chapitre… il reste encore un petit chapitre… que j'écrirais durant les deux prochaines semaines de vacances. Et pour une fois, je respecterais ce que je dis. (et je l'écrit comme ça, ça me force à le faire)
Ce chapitre n'est peut être pas tout à fait écrit « comme les autres »… Mais il me plait bien comme ca…
Sinon, les réponses aux rewiews (qui me font toujours très plaisir) :
Hannange : Je pense pas que je ferais une vraie happy end… Enfin les choses vont (peut-être) s'améliorer quand même…
Onarluca : En effet, c est possible que sous le choc dray repousse harry… en tout ca, c'est sur que c'est un coup dur.
Tama : o.O J ai loupe ta première rewiew, je suis désolée ! En tout cas, apparemment il est mort pour l'instant… Merci beaucoup pour tes encouragements.
Vert emeraude : Merci ! Pour tout avouer, au départ c'était pas prévu qu'il meure… Seulement comme j'avais pas tout bien prévu, je savais plus comment m'en sortir…. Et l'idée m'ai venu comme ca…. J 'espère quand même que ca fait pas trop cheveu sur la soupe Et en effet, il va y avoir des doutes…
Sahada : Peut-être qu'en courant ils aurait pu l'aider mais sur le moment ils n'y ont pas penser… Et puis, les méthodes de suicide sorcières sont très rapides et très efficaces (sisi…)
Vif d'or : Merci à toi ! désolée mais l'épilogue, c'est pas pour aujourd'hui / et la question du bonheur lorsque l' on est responsable du malheur de la personne qu'on aime… et ben c'est une très bonne question. Réponse dans deux semaines maximum (normalement…) Bisous !
Nathy : Merchi à toi ! (en espérant que c'est honnête XD ) Et oui, c est un peu improbable, mais c est bien pour écrire ce que l on sait que l auteur n écrira pas qu on écrits des fics, nan :p (j ai réussit à mettre trois fois le verbe écrire en une phrases --) bonne chance pour ta fic !
Dawn456 : Merci beaucoup ! désolée de l'attente… kiss
Et bonne lecture à tous !
« J ai besoin d'être seul »
Ces quelques mots résonnaient dans la tête de Harry depuis maintenant trois jours, depuis que Draco les avaient prononcés. Il avait appelé les Weasley juste après avoir vérifier que Lucius était bien mort et ne pouvait être sauvé. Moly avait ensuite pris les choses en main, contactant les personnes nécessaires. Harry avait tenté de réconforter son amour, il l'avait tenu éloigné des aurors qui emmenaient le corps de son père, pour « confirmer le suicide ». Draco aurait souhaité l'enterrer rapidement mais son procès de mangemort n'étant pas terminé, le ministère avait refusé, réclamant l' analyse du corps. Lucius, ou ce qui avait été Lucius, devait maintenant subir des tas des sortilèges censés déterminer son rôle durant la guerre. Cette idée perturbait Drago.
Et c'était sans doute parce qu'il était perturbé qu'il l'avait repoussé. Il ne devait pas, il ne pouvait pas, ne plus vouloir de lui. A chaque fois que cette idée venait à Harry il se sentait démoli. Et il se savait égoïste de penser ça. Toute sa vie, il avait souffert de la mort de ses parent, alors, apprendre leur mort en les ayant connus et aimés devait être horrible. Mais Harry ne pouvait s'empêcher de penser que si Drago l'aurait aimé il aurait préféré rester avec lui. Même si il était responsable de la mort de ses parents.
Il se savait d'une parfaite mauvaise foi. D'ailleurs, petit à petit cette rancœur faisait place à la compassion. Et à la culpabilité. Il aurait tellement aimé réparer ses erreurs ! Cedric, Sirius, Luna, Narcissa, Lucius et tant d'autres… ils étaient tous morts par sa faute. Et l'homme qu'il aimait allait mal par sa faute.
Harry soupira et enfonça la tête dans son oreiller pour la cinquantième fois de la journée. Depuis deux jours, il s'était enfermé dans la chambre de Percy et n'en sortait que pour aller aux toilettes ou pour manger. Il mangeait d'ailleurs très peu, et en dehors des repas, préférant éviter la famille Weasley.
Non, il n'en voulait pas à Draco. Pas pour ça. Mais il avait peur, tellement peur ! Si Draco ne voulait plus de lui, plus jamais, qu'est-ce qu'il allait faire ? Il n'en avait aucune idée. Il ne pourrait plus suivre sa formation d'auror. Il ne pourrait plus sortir. Rien que d'y penser, il se sentait vide. Au début, il était trop sonné pour faire quelque chose. Maintenant, il lui semblait avoir perdu toute volonté de refaire un jour quelque chose. A part revoir Draco.
Mais en trois jours, il ne l avait pas contacté. Il aurait au moins pu envoyer un petit mot, juste quelques lignes. Draco avait toujours aimé la compagnie et le soutien de Harry quand il allait mal. Même à la mort de sa mère. Mais pas aujourd'hui. Alors, peut-être que Harry avait perdu toute importance pour le blond. Il refusait d'y croire, mais ne pouvait s'empêcher de douter. Il soupira une nouvelle fois.
Il allait recommencer à retourner les mêmes idée lorsque quelques coups discrets se firent entendrent. Il ne pris pas la peine de répondre. La porte s'entrebâilla quand même, laissant passer une tête rousse.
« Harry ? Je peux entrer ? »
Ginny. Ron avait dû renoncer, il ne l'avait pas vu depuis la veille. Il haussa les épaules. Elle vint s'asseoir sur le lit, ou Harry était toujours allongé. Ses gestes étaient lents, comme si elle craignait de le brusquer. Et elle resta là. Simplement.
Sa présence apaisa Harry. Il se sentait un peu moins étouffé. Le soleil se coucha et elle était toujours là. Les heures passaient, la lune s'élevait dans le ciel et elle était toujours là. Alors, Harry s'endormit et elle partit, fermant doucement la porte derrière elle.
Harry se réveilla. Et il eut conscience de se réveiller, conscience d'avoir dormit. Il se sentait mieux. Pas bien, mais mieux. Il était toujours au fond de ce puit sans fin mais, maintenant, il apercevait la lumière. Pour la première fois depuis trois jours, il pris ses affaires dans son armoire et alla se laver.
Il fixait sa montre. Dans six minutes ça ferait sept jours. Une semaine qu'il n avait pas, plus, besoin de lui… Il replongea quelques instants dans ses pensées avant de secouer légèrement la tête. Il ne voulait pas reperdre espoir. Cinq minutes et dix secondes.
Un tapotement sur le carreau lui fit tourner la tête. Un hibou. Son hibou. Harry se leva d'un bond et courut ouvrir la fenêtre. Il prit la lettre avant même que le hibou soit entré dans la chambre.
J'ai besoin de toi. Je t'aime. Pardon.
Au chaudron baveur, dès que tu reçois cette lettre. Je sais que tu viendras.
Dès qu'il eut finit de lire ces quelques mots, Harry sentit un immense bonheur déferlé en lui, probablement le plus grand qu'il eut jamais ressentit. « Il n'a pas mis mon nom, ni le sien… comme avant » Oui, comme avant. Avant que leur relation ne soit « publique ». Le griffondor gardait de très bons souvenirs de leurs premiers rendez-vous, secrets, pleins d'appréhensions et de magie. Et connaissant Draco, ce n'était pas un hasard. Il voulait certainement ne pas tenir compte des derniers évènements et tout remettre à zéro… Harry était trop heureux pour douter. Il transplana aussitôt, la lettre en main.
Il ne vit pas Draco tout de suite. Il scruta la salle avec attention pour le voir, assis à une table dans un coin. Dans l'ombre. Lui qui aimait tellement être le centre d'attention. Le bonheur de Harry se transforma immédiatement en inquiétude. Il se rapprocha. Le serpentard était plus pale que jamais et des cernes marquaient son visage habituellement si fier. Harry poussa une chaise contre la sienne et s'assit à côté de lui. Il passa son bras autour de ses épaules. Alors, Draco leva les yeux vers lui. Des yeux pleins de détresse, réclamants son aide. Il passa doucement son pouce sur sa joue.
« Ca va aller… »
Draco détourna la tête.
« Pas ici. J'ai loué une chambre, suit moi. »
Harry fronça légèrement les sourcils puis hocha la tête. Il se leva et attendit que l'autre passe devant. A ce moment là, le survivant remarqua que la salle entière les regardait. Et il comprit que Draco ne souhaitait pas parler ici, sachant que l'on écouterait tout ce qui serait dit.
Il le suivit jusqu'à la chambre que le blond avait loué pour l'occasion, pensait-il. Il se trompait. Dans la chambre quelques affaires traînaient. Il devait vivre ici depuis la mort de son père. Il l'invita d'un geste à s'asseoir sur le lit et alla se blottir dans ses bras.
« Je pouvais pas rester au manoir, avec l'enquête et tout… »
Harry lui caressa les cheveux. Il savait qu'il n'avait rien à dire, que sa présence et ses gestes suffisaient. Si Draco voulait s'expliquer, il s'expliquerait.
Et il s'expliqua.
Harry s'en voulait d'avoir cru que Draco ne l'aimait plus. Il avait simplement eu besoin de prendre du recul, et Harry était beaucoup trop impliqué pour qu'il puisse rester.
Le nouvel orphelin s'était endormit il y a quelques temps dans les bras de Harry. Il le regardait dormir. Il semblait enfin paisible, après toutes les peines et les peurs qu'il avait évoqué.
L'enterrement de Lucius aurait lieu le lendemain. Draco voulait qu'il l'accompagne. Il espérait que ça ne serait pas une épreuve trop dure pour Draco… et, qu'il n'y aurait pas trop d'ex-mangemorts.
Harry attendait devant le cimetière. Draco avait voulu rester seul quelques instants.
L'enterrement c'était plutôt « bien » passé. Tout du moins, aussi bien que pouvait se passait l'enterrement d'un père. Mais Draco avait semblait accepter sa mort. Il pourrait maintenant faire son deuil.
Le jeune homme sortit, la tête basse. Harry le serra dans ses bras, sans un mot.
« On rentre au manoir ? » La voix de Draco n'était qu'un murmure hésitant.
Harry lui fit un faible sourire, heureux de voir que son amour acceptait, voulait, retourner chez lui. Et ils rentrèrent au manoir.
