"I've Got You Under My Skin"

disclaimer: NON, NON, les personnages ne m'appartiennent pas, sinon je serais aux Bahamas avec John Sheppard sirotant un daïquiri.

Résumé : Shweir, évidemment. 100 romance donc si vous êtes pas fan de John et Liz, passez votre chemin!

Note de l'auteur : le titre est issu de l'album de Michaël Bublé it's time.

I've got you under my skin (je t'ai dans la peau)
I've got you deep in the heart of me (je t'ai plonger dans mon coeur)
So deep in my heart, that you're really a part of me (plonger dans mon coeur car tu fais vraiment parti de moi)
I've got you under my skin (je t'ai dans la peau)

I've tried so not to give in (j'ai essayé de ne pas céder)
I've said to myself this affair never gonna swing so well (je me suis dit que cette liaison ne pourra jamais aboutir)
So why should I try to resist, when baby will I know damn well (Et pourquoi j'ai essayé de résister quand baby je me savais damné)
That I've got you under my skin (car je t'avais dans la peau)

I'd sacrifice anything come what might (je sacrifierais n'importe quoi, quoi qu'il arrive)
For the sake of having you near (simplement pour être auprès de toi)
In spite of a warning voice that comes in the night (bien qu'une voix me dise de faire attention dans la nuit)
And repeats, repeats in my ear (et me le répète encore et encore à mon oreille)

Don't you know little fool, you'll never win (Ne suis-je pas un peu fou, puisque je sais que je ne gagnerais jamais)
Why not use your mentality, come on step up to reality (Pourquoi je ne me sert pas de ta mentalité pour rentrer dans la réalité)
But each time I do, just the thought of you (mais à chaque fois que je le fais, je ne pense qu'à toi)
Makes me stop before I begin (il faut que j'arrête avant que cela recommence)
'Cause I've got you under my skin (parce que je t'ai dans la peau)

I'd sacrifice anything come what might (je sacrifierais n'importe quoi, quoi qu'il arrive)
For the sake of having you near (simplement pour être auprès de toi)
In spite of a warning voice that comes in the night (bien qu'une voix me dise de faire attention dans la nuit)
And repeats, repeats in my ear (et me le répète encore et encore à mon oreille)

Don't you know little fool, you'll never win (Ne suis-je pas un peu fou, puisque je sais que je ne gagnerais jamais)
Why not use your mentality, come on step up to reality (Pourquoi je ne me sert pas de ta mentalité pour rentrer dans la réalité)
But each time I do, just the thought of you (mais à chaque fois que je le fais, je ne pense qu'à toi)
Makes me stop before I begin (il faut que j'arrête avant que cela recommence)
'Cause I've got you under my skin (parce que je t'ai dans la peau)

And I love you under my skin (et que je t'aime dans ma peau)

Chapitre 1 : Exténuée…

Elle aimait le voir avec des enfants…Après tous ces mois à lutter pour construire quelque chose dans la cité d'Atlantis, elle avait le sentiment d'avoir fait naître une communauté de ses mains. Plus aucun problème de rivalités entre populations différentes, tous s'entendaient extrêmement bien.

Depuis qu'elle était arrivée ici, il avait fallu régler les problèmes un par un jusqu'à ce que vienne l'accalmie… Tous ces instants à se battre pour que la cité tiennent face à toutes les menaces, à donner tout son cœur et toute son énergie pour que chacun survive ; Elisabeth était épuisée…

C'est certainement pour cette raison qu'elle se retrouvait, depuis à peu près 3 semaines, dans les quartiers du Major John Sheppard, a écouté avec les enfants de la colonie un énième conte. En effet le séduisant Major avait pris l'habitude de raconter une histoire sensée faire peur aux enfants avant qu'ils n'aillent dormir.

Chaque soir, le même rituel dans la pénombre: il s'asseyait sur son lit, une lampe torche à la main placée sous son menton. Les enfants accroupis par terre, l'écoutaient cérémonieusement. Puis à la fin du conte, ceux-ci posaient au major toutes sortes de question sur ce qu'ils n'avaient pas compris lors du récit.

Loin de s'énerver, Sheppard leur expliquait la Terre, sa mère patrie…Et dans ces moments là, Elizabeth se revoyait petite fille reposant une énième question à son père sur le pourquoi du comment.

Elle lui en était reconnaissante. Il transmettait leur culture terrienne, dernière sauvegarde d'un monde à jamais perdu pour eux.

La première fois, elle ne faisait que passer dans les couloirs pour aller rejoindre son bureau lorsqu'elle avait entendu la voix du Major raconté l'atypique récit de Massacre à la tronçonneuse.

Bizarrement au lieu de passer son chemin, elle avait écouté à travers la porte entrouverte jusqu'à la fin du récit, attiré par la voix qui racontait un des récits les plus cauchemardesques qui soit. Elle n'était pas rentrée mais n'était pas intervenue non plus pour lui dire de raconter des choses plus gaies aux enfants. Elle s'était rendue compte qu'à la fin du récit les enfants étaient fascinés et n'ont effrayé. Et c'était son cas aussi. Troublée Elizabeth était repartie le cœur plus léger vers une montagne de travail qui l'attendait.

Le lendemain, ses pas l'avaient attiré bien malgré elle de nouveau vers les quartiers du major. La porte était ouverte et les enfants étaient déjà accroupis en bas du lit, mais aucune trace du major. Les enfants l'ayant reconnu, l'avaient salué avec une salve de Bonsoir Docteur Weir ! Elle s'était assise en tailleur inconsciemment contre le mur du fond en lançant un vague Bonsoir !

Tous attendaient la venue du conteur d'Atlantis. Il entra peu après dans un joyeux : Ce soir, je vais vous raconter l'histoire du tueur du Bois ! Il s'était assis nonchalamment sur son lit, avait éclairé son visage avec sa fameuse lampe torche.

Elizabeth avait saisi un imperceptible mouvement de sourcils, un regard interrogateur, puis le Major Sheppard s'était détourné vers les enfants pour commencer son histoire.

Lorsque tout fut terminé, il avait raccompagné chacun des enfants à leurs parents et quand elle s'était levé pour partir, ils n'avaient murmuré qu'un :

Bonne nuit, Elizabeth…

Bonne nuit, John. A demain...

Pas de Major John Sheppard, pas de Docteur Weir, il avait compris que des explications n'étaient pas nécessaires contre une promesse qu'elle reviendrait le lendemain. C'est ce qu'elle fit…

Depuis trois semaines, aucune parole n'avait été échangé autre que celle-ci. Juste quelques différences dans leurs comportements étaient apparues : Elizabeth était devenue plus souriante, plus amicale avec tout le monde ; elle semblait n'avoir plus à porter le poids du monde sur les épaules. Quant à Sheppard, quelques soldats venaient parfois l'interrompre dans une réflexion profonde ou le surprenaient les yeux dans le vague.

Les relations entre John et Elizabeth n'avaient pas changé pour autant. On les entendait toujours quelques fois s'affronter pour une raison ou pour une autre. Cependant une chose était immuable : elle revenait tous les soirs pour entendre un nouveau conte, pour entendre sa voix apaisante, pour n'être plus seul, pour lui…

Et quelques fois, lorsque la journée était éprouvante, assise contre le mur du fond de la chambre de John Sheppard, elle s'endormait le visage serein avec blotti contre elle, la petite Elya qui avait adopté les genoux d'Elizabeth comme siège durant les contes depuis deux semaines.

Alors elle se retrouvait seule le lendemain matin dans son lit, reposée et guérie de toutes les tensions qui l'animait le jour d'avant. Ces matins là elle ne lui demandait jamais comment elle était arrivé dans son lit, il ne lui offrait que pour seule réponse un sourire lumineux et un Bonjour ! joyeux.

Quelques changements s'étaient produits suite à cela. Il venait plus souvent la voir dans son bureau pour discuter d'une chose ou d'une autre alors qu'elle assistait pratiquement à tous ces départs en mission en lui demandant de revenir en entier.

Les quelques soldats qui étaient présents, n'étaient pas dupes mais ils se taisaient, heureux de la paisible insouciance qui régnait dans la colonie.

La petite Elya semblait aussi les avoir adopter. Cette petite frimousse de 5 ans aux longs cheveux roux et aux yeux d'un vert profond avait fait craquer l'ensemble de la colonie. Ces parents étaient morts suite à une salve des Wraiths quelques mois auparavant, depuis tout le monde s'occupait d'elle. Teyla était sa tutrice mais son peuple l'a choyait comme le vestige de leur ancien monde. La petite avait acquis une certaine notoriété auprès des militaires de la colonie depuis qu'elle leur avait expliqué le fonctionnement d'un jumper. Etonné les soldats ne l'avaient pas toute de suite crue mais lorsque John était sorti de la foule qui s'était réuni près d'elle et lui avait demandé comment elle savait cela, les soldats n'avaient eu d'autre choix que de l'adopter et d'en faire leur mascotte.

La vive admiration qu'Elya suscitait, devenait quelque fois ridicule mais il semblait que la petite n'avait de considération que pour le Major Sheppard. Puis au fil des contes, elle semblait s'être aussi attaché à Elizabeth.

La plupart du temps, on retrouvait souvent Elya soit sur les épaules de John, soit dans le bureau d'Elizabeth à colorier et faire des dessins.

La vie était douce sur Atlantis, jusqu'à ce jour…