Kikoo Taya, Yunapix ! Cette fois, c'est un POV de Brooklyn… Si vous voulez un couple en plus du couple principal, je peux en faire (ça fera des petites pauses quand ça deviendra vraiment trop dépressif :p). D'autre part, je vais donner à mes futurs chapitres des noms de chansons ; au passage, le titre de la fic vient de Suicidal Dream de Silverchair. Sinon, ce chapitre sera peut-être un peu plus long que le premier.

Chapitre 2 : Dreams can come true (Gabrielle)

Assis sur un petit muret, j'avais une vue imprenable sur le soleil couchant. C'était magnifique… J'ai toujours été sensible à deux choses : la beauté, le pouvoir. Pas n'importe quelle beauté, pas n'importe quel pouvoir… Ce que je considérais comme beau, c'était ce qui renfermait une force ; et c'était cette force qui rendait la chose attirante. Regardez le Soleil… il est magnifique, surtout comme ça, plongeant dans l'eau ; et il avait le pouvoir incroyable et atroce de détruire le monde, et tout ce qui y vivait avec.

Mais je ne peux pas contrôler le Soleil, et cela lui enlève une partie de son charme. J'aimerais posséder une étoile comme un jouet, mais une étoile, c'est vraiment trop fort pour moi. C'est comme cela que j'aime le pouvoir ; j'aime le pouvoir de diriger quelque chose dont la force est si grande qu'elle en est magnifique.

Ce n'est pas vraiment étrange – qui n'a jamais rêvé de commander aux loups ? Qui n'a jamais désiré avoir un tigre comme animal familier ? Mais ça reste toujours des rêves. Pas pour moi. J'ai pu toucher vraiment ce plaisir quand j'ai découvert que j'avais Zeus en mon pouvoir ; que je pouvais diriger mon Spectre à la puissance dévastatrice d'une pensée, d'un geste.

Le désir de contrôle est présent dans tous les êtres, et peut-être encore plus en moi qui en a déjà eu un aperçu. Mais un aperçu seulement. Zeus n'est pas invincible, comme je l'ai découvert récemment.

Mon Spectre n'est pas la seule chose sur laquelle j'ai un pouvoir heureusement. J'ai un pouvoir sur les gens, et c'est encore plus excitant. Me rendre, le soir, dans ces endroits gorgés de visiteurs, et avoir assez de contrôle pour les amener à m'offrir à moi, c'est un délice.

On pourrait penser que cette vision des choses est égoïste, et étrange. Il n'en est rien. C'est quelque chose d'assez tendre, ce sentiment ; je ne veux blesser personne ; je veux guider les êtres sur une voie qui est bonne pour eux.

J'agis pour leur bien. Ne pas agir du tout, serait, à mon sens, encore pire.

Du moins, je crois.