Salut à tous ! …Euh, je sais, ça fait un moment que je n'ai rien écrit '. Mais entre mes deux sites sur Beyblade et mon site de graphisme, j'ai eu pas mal de boulot !...Je viens de relire le chapitre précédent (pour savoir où j'en étais…) j'arrive pas à croire que j'ai écrit un truc pareil :s.
Chapitre 9 : Jerk It Out
Au matin, je me suis réveillé seul, avec un vague sentiment de mélancolie m'emprisonnant le cœur. Je me suis doucement relevé, regrettant déjà ma décision de la veille, puisque j'allais devoir quitter les Bladebreakers. Et je le regrettais, vraiment. Bien plus que quand j'avais rejoint Tala, durant mon premier et mon troisième championnat du monde.
Mais j'avais fait mon choix, et je tiendrais parole ; après avoir pris le temps de me doucher et de me changer, je me suis dirigé, honteux et malheureux, vers le dojo où vivaient Tyson et son grand-père.
C'étaient eux qui me manqueraient le plus, parce qu'ils avaient été comme une famille pour moi qui n'en avait jamais eue. Et j'avais l'impression que l'ambiance légère qui régnait autour de mon plus vieil ami ne se retrouverait pas chez ma nouvelle équipe.
Il est sorti à ma rencontre, et je suis resté de marbre, en forçant mon visage à se vider de toute émotion pour ne pas montrer mes doutes et ma tristesse – j'avais fait une promesse, je ne pouvais pas revenir dessus, et je préférais qu'il me déteste plutôt qu'il déteste Brooklyn.
Je pars, lui ai-je annoncé.
Quoi ? C'est une blague ?
Je n'ai rien répondu, parce que ma gorge se serrait et que je n'avais pas le courage de lui mentir ni de lui dire la vérité, et j'ai tourné les talons. J'ai entendu ses appels tandis que je partais, ses cris de colère et de protestation, mais je l'ai ignoré.
J'avais hâte de rentrer, de retrouver la maison que je partageais avec Brooklyn, et d'oublier le son de la voix de Tyson. J'ai marché de plus en plus vite, fuyant ma solitude, et en arrivant devant la porte de mon nouveau chez-moi, j'ai eu le sentiment d'avoir fait une terrible erreur.
Sentiment qui s'est confirmé quand j'ai entendu la phrase que Brooklyn a prononcée à mon arrivée :
Je veux que tu couches avec Ray. Ce sera notre nouveau coéquipier, et je lui ai promis qu'il pourra te faire l'amour si il se joint à nous.
…En entendant ces mots, je me suis demandé si Brooklyn n'avait pas créé une forme très élaborée d'esclavage. Parce que je ne pouvais pas vraiment refuser ; si il me mettait dehors, je n'aurais nulle part où aller.
Et je serais loin de lui.
