Okaaaaaaay je continue XD. Y'en a qui continuent à espérer de longs chapitres de ma part, vive l'optimisme ! J'ai la flemme de décrire les prochaines étapes de l'histoire, alors on va faire un pitit bond dans le temps ! Au passage : Chibi Zia, pas de prob, je m'en occupe d'ici quelques chapitres, c'était dans mes projets :).
Cette fois POV externe !
Chapitre 10 : Slip' Sliding Away (Simon&Garfunkel)
Le Soleil plongeant derrière la ligne d'horizon projetait de longues ombres autour de Kai qui cherchait à se réchauffer à ses derniers rayons. Comme le temps passait vite… Quelques semaines plus tôt, il était un Bladebreaker ; à présent, il avait quitté ses amis, et servait de jouet à Ray.
Quant à Brooklyn…. Il sentit son cœur se serrer violemment. Il avait l'habitude de cette douleur, de ce manque, à présent. Il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait, ni pourquoi cela lui manquait aussi profondément. Cela n'avait aucun sens.
La seule chose qu'il savait, était qu'il souffrait. Car Brooklyn était insaisissable… Un jour il le prenait dans ses bras, et Kai se sentait alors si bien qu'il ne regrettait aucun de ses sacrifices ; un autre il le rejetait brutalement, et il avait alors l'impression d'avoir rêvé tout ce qui s'était passé entre eux. Ces jours-là, son cœur semblait remplacé par un vide immense.
Et ces jours-là il rejoignait volontairement Ray, oubliant sa solitude dans les caresses que le jeune homme lui prodiguait. Au matin, il ressentait toujours un vague dégoût, et un intense désir de solitude.
« Tu me manques », souffla-t-il doucement….
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Brooklyn fixait le Soleil couchant d'un œil vide, rêveur. Il repensait aux mots de Ray.
« Tu ne vois pas que tu le fais souffrir ? »
Les rayons orangés baignaient les rues de leur lumière mourante.
« De toute façon, tu n'es qu'un salaud égoïste ! »
Les derniers passants se pressaient pour fuir le froid acerbe de la nuit.
« Tu as eu ce que tu voulais, la victoire au tournoi. Pourquoi tu le laisses pas tranquille ! »
Il avait un peu froid, enserré par les ombres des immeubles autour de lui.
« Tu ne vois pas qu'il serait beaucoup plus heureux si tu n'existais pas ! Que…tout le monde serait plus heureux si tu n'existais pas ! »
A ce moment là, il avait commencé à penser à ce que Ray lui disait. Parce qu'il y avait comme de la pitié dans sa voix. Du mépris. De…la haine. Pas seulement de la jalousie.
Poussant un soupir plein de lassitude, il se leva, et, prenant conscience du froid, de la fatigue, il se mit à marcher jusqu'à chez lui.
Fini….. XD
