Kikoo tout le monde!! Alors ça n'a pas été trop long une semaine? Bon je sais j'ai un peu de retard mais ce n'est pas de ma faute. L'accés à fanfiction ne m'était pas possible pour des raisons techniques. Je vous remercie pour vos reviews ça me fait très plaisir, alors continuez à m'en envoyer.
Bon comme d'hab les personnages principaux ne sont malheureusement pas à moi mais au génie Tolkien et Jackson en ce qui concerne le film. en tout cas Elanore elle elle est à moi et j'en suis extrêment fière.
En réponse aux reviews:
Gedauphin: Moi aussi je trouve l'histoire super. Et voila la suite.
Cerrydwyn: Ouais vive la fic et surtout vive l'auteur.
Princesse-elfe: Effectivement Elanore se dévoile, et c'est une excellente guerrière.
Themiss: Je peux te dire que Legolas est complétement sous le charme et il va le rester pour mon plus grand plaisir.
aurelie-bloom: Moi aussi je crois que c'est mon chap préféré. Non en fait mon chap préféré ce n'est pas celui la. Il viendra plus tard.
En réponse aux reviews par mail:
Moon cat: C'est vrai on apprend les origines d'Elanore. c'est aussi un superbe chap. Les prochains seront aussi superbes que celui-ci.
Elwin: Je suis contente que comme d'hab ça te plaise. Effectivement Gimli n'a pas comprit que les deux veulent rester seul, enfin surtout Legoals qui veut rester seul avec Elanore. Je suis très honorée que tu te considère comme ma plus grande admiratrice et fan(lol). Bon voila la suite. Bonne Lecture
Chap 7
Durant toute la semaine suivante, une routine s'était installée. Elanore se levait le matin aux premières lueurs de l'aube. Elle allait voir Elvellon dan s sa chambre. Ils discutaient de choses et d'autres et se baladaient dans le parc du château. Ils étaient généralement rejoints par Gimli, Legolas, Aragorn, Arwen et Mithrandir, et discutaient de tout et de rien. Elanore et Elvellon leur décrire Loona H. C'était une magnifique cité où les habitations s'accordaient à merveille avec la nature. La nature était d'ailleurs très respectée par les habitants de la cité. La cité était synonyme d'harmonie. Il existait une parfaite entente entre les différents peuples qui y habitaient : les hommes, les elfes et les nains, et les magiciens. Ensuite, tous ensemble, ils allaient déjeuner et l'après-midi était consacrée à l'entraînement d'Elanore. Avec Legolas, elle partait dans la salle d'arme sélectionnaient les armes qui les intéressaient et se rendaient dans le parc. Le parc offrait plus d'espace que la salle pour s'entraîner. A chaque fois, l'entraînement attirait les gens, car il était rare de voir qu'une elfe se battait contre un elfe. Elle avait pratiquement son niveau si bien que leurs démonstrations duraient longtemps. Maintenant que tout le monde connaissait Elanore, les gens ne cessaient de l'encourager. Même Elvellon prenait plaisir à suivre l'entraînement de celle qu'il considérait comme sa sœur. Ils avaient intégrés les combats a cheval pour qu'elle s'améliore. Elle avait été réticente au début mais Legolas avait su la convaincre et comme elle lui faisait totalement confiance elle avait finalement accepté. Après l'entraînement, elle allait se changer et retrouvait ses amis dans la salle de conseil, où elle prenait des nouvelles de la formation des armées. Après ce conseil quotidien, ils allaient tous dîner. Après le dîner, Elanore sortait dans le parc. La elle réfléchissait à toutes sortes de choses mais le plus souvent elle pensait à ses parents. Legolas la rejoignait toujours après lui avoir laisser du temps pour réfléchir. Il comprenait son besoin de se retrouver seule de temps en temps. Il savait aussi quand elle avait besoin d'être réconfortée. Lorsqu'il la rejoignait dans le parc, il se plaçait toujours derrière elle et l'enlaçait tendrement. Elle posait ses mains sur les siennes et il lui murmurait de douces paroles elfiques à l'oreille. Ils restaient silencieusement enlacés pendant des heures puis Legolas la raccompagnait à ses appartements. Devant sa porte, il l'embrassait longuement puis partait, mais il revenait tout le temps au bout d'une heure. Il entrait silencieusement dans la chambre d'Elanore, s'approchait du lit, se penchait pour déposer une baiser sur son front et s'installait dans un fauteuil. Il y demeurait une bonne partie de la nuit à la regarder dormir. Il ne se lassait jamais de la regarder dormir. Juste avant que l'aube ne se lève, il regagnait silencieusement sa chambre. Quelques heures de sommeil lui suffisaient amplement pour se reposer, et de cette façon, jamais elle ne saurait qu'il passait une bonne partie de la nuit auprès d'elle.
Malheureusement pour lui, trois nuits avant leur départ, alors qu'il était comme à son habitude assis dans le fauteuil au chevet d'Elanore, celle-ci s'agita dans son sommeil. Legolas avait décidé de ne pas intervenir afin de ne pas trahir sa présence, mais elle s'agitait de plus en plus et il s'en inquiétait.
Elle murmurait des paroles incompréhensibles : elle suppliait quelqu'un de ne pas faire de mal à d'autres personnes auxquelles elle semblait tenir. Elle promettait en retour de se soumettre à la volonté de la personne.
Legolas décida rapidement d'intervenir quitte à trahir sa présence, après tout pensa-t-il il était son protecteur et veillait sur elle. Il s'approcha alors du lit et s'assit près d'elle. Il la prit dans ses bras et fut troublé par le contact de sa peau douce contre ses mains. Il la berça comme une enfant en lui murmurant des paroles en elfiques destinées à l'apaiser. Elle se calma instantanément mais ne se rendormit pas comme il le pensait. Elle se réveilla. Lorsque ses yeux se furent accommodés à la pénombre, elle fut stupéfaite de se trouver dans les bras de Legolas. Aussitôt toutes sortes de pensées traversèrent son esprit. Devinant son malaise et certaines de ses pensées, il s'empressa de lui répondre :
-Non Elanore, ce n'est pas du tout ce que vous pensez. Je ne dormais pas, alors j'ai pénétré dans vos appartements pour m'assurer que vous alliez bien, et je vous ai trouvé en train de vous agiter dans votre sommeil, alors je suis intervenu pour vous calmer et vous vous êtes réveillée dans mes bras. Il y avait une part de vérité dans ses paroles.
Elle était fatiguée par le cauchemar qu'elle venait de faire. Alors elle décida de le croire : elle avait rêvé que Sauron attaquait leur campement et l'avait enlevée elle ainsi que ses amis. Il les avait emmenés en Mordor et avait torturé ses amis pour qu'elle accepte de changer de camp. Elle avait résisté, il avait alors perdu patience et menaçait de les tuer en commençant par le roi Aragorn puis tout les autres en gardant celui qu'elle aimait pour la fin. Il lui avait dit de sa voix métallique qu'il le ferait souffrir avant de le tuer. Elle l'avait alors supplié de ne pas les tuer, qu'elle promettait de se soumettre. Il avait alors eu un rire qui lui avait fait froid dans le dos, et c'est à ce moment qu'elle avait entendue une autre voix, douce, aimante qui lui parlait en elfique. Cette voix lui disait qu'elle ne risquait rien, qu'elle était en sécurité, que ce n'était qu'un cauchemar, qu'il était là, qu'il la protégerait toujours. Elle s'était alors calmée, mais il lui semblait qu'elle connaissait cette voix. Elle en était de plus en plus sure, puis elle s'était rendue compte qu'elle n'était pas seule dans la chambre. Elle avait sentit une présence, rassurante et elle s'était finalement réveillée dans les bras de la personne qui comptait le plus pour elle : Legolas.
En se rappelant le rêve qu'elle avait fait, elle avait prit conscience qu'elle aimait Legolas. Mais elle ne se sentait pas prête à le lui révéler. Elle frissonna en repensant à son cauchemar et Legolas la serra dans ses bras.
-Voila c'est fini, la rassura-t-il. Je suis là. Je veille sur vous. N'aillez aucune crainte dit-il en lui caressant les cheveux d'un geste tendre.
Peu à peu, à force de paroles rassurantes, elle se rendormit dans les bras de Legolas. Lorsqu'il fut sur qu'elle dormait, il la rallongea dans le lit, et s'allongea à ses côtés. Puis il la reprit dans ses bras et lui murmura :
-Fumë meleth, ... Melnyë ely, ...và auta vaquét (dormez mon amour, ...je vous aime, ...je ne vous quitterez jamais) Il s'endormit à son tour sur ces paroles.
Elanore se réveilla lentement le lendemain matin. Mais cette fois, elle sentit que quelque chose était différent. C'est alors qu'elle sentit un bras autour de sa taille, ainsi que quelque chose qui ressemblait à un corps dans son dos. En se retournant doucement, elle vit le visage de Legolas. Elle était lovée contre lui et se sentait étrangement bien dans ses bras. Elle se dit aussitôt que se n'était pas normal, qu'il avait du se passer quelque chose la veille. Elle en profita cependant pour l'observer tranquillement. Il dormait, les yeux formés ce qui était très rare chez les elfes, qui se contentaient ordinairement d'un sommeil réparateur, c'est-à-dire qu'ils dorment les yeux ouverts, ce qui leur suffit largement.
Elle observa quelques instants sa poitrine qui se soulevait à des intervalles réguliers. Elle était fascinée par les mouvements de sa poitrine. Elle remarqua alors qu'il était habillé. Elle ne comprenait plus rien. Que faisait-il dans son lit, avec elle, et de plus tout habill ? Elle décida qu'elle lui demanderait lorsqu'il se réveillerait. Elle observa ensuite son visage. Il était paisible, confiant. Elle décela cependant une très légère trace d'inquiétude. Apparemment il avait du s'inquiéter. Pour qui ? Pour elle pensa-t-elle aussitôt, autrement il ne serait pas en train de dormir dans son lit. Elle s'attarda ensuite sur ses lèvres fines, et éprouva l'envie qu'il l'embrasse. Cependant lorsqu'elle remonta jusqu'aux yeux, elle eu la surprise de rencontré deux yeux bleus qui la regardaient. Un sourire se dessina sur les lèvres de Legolas lorsqu'il lui dit :
-Maraur Elanore (bonjour Elanore)
-Maraur Legolas (bonjour Legolas), répondit-elle automatiquement. Peut-on savoir ce qui vous fait sourire ?
-Vous répondit-il. Vous êtes satisfaite de votre examen ? Vous paraissiez très absorbée par votre tâche !
-Mon examen ? Comment saviez-vous que je vous observais ? Attendez une petite minute Legolas « feuille verte », vous ne dormiez pas n'est-ce pas ?
-En effet, j'étais réveillé, mais lorsque vous vous êtes tournée, j'ai feins de dormir pour connaître votre réaction.
Il lui sourit et elle lui rendit son sourire. Mais elle retrouva son air grave et lui demanda :
-Legolas, comment se fait-il que..., enfin pour quelle raison vous trouvez- vous dans...mon lit ? Elle était gênée.
Le sourire de Legolas s'accentua, et voyant qu'apparemment elle ne se souvenait pas, il redevint sérieux.
-Vous ne vous rappelez pas de ce qui s'est passé cette nuit ? Votre cauchemar ?
Au mot cauchemar, tous ses souvenirs affluèrent.
-Effectivement, je m'en souviens. Mais cela n'explique en rien votre présence ici.
-C'est vrai, dit-il, il avait le visage d'un enfant prit en faute et Elanore eu du mal à garder son sang froid. Elle retenait à grande peine son fou rire. Je crains malheureusement m'être endormi pendant que je vous tenais dans mes bras.
A ces mots son fou rire lui échappa, elle ne pouvait plus se retenir. Alors comprenant qu'elle s'était jouée de lui, il rigola à son tour et sans qu'elle pu prévoir son geste il se plaça au dessus d-elle. Son visage était grave, il préparait sa vengeance, mais pour l'instant il n'avait qu'une envie : l'embrasser. D'ailleurs elle le comprit tout de suite, lorsque ses yeux se mirent à briller, son fou rire s'arrêta aussitôt.
-Legolas, non !dit-elle, mais elle savait que c'était peine perdue. Lorsqu'il voulait quelque chose, il l'obtenait toujours et elle le savait très bien.
Il approcha ses lèvres des siennes. Le baiser fut à peine plus subtil qu'une caresse, mais déchaîna en elle un tourbillon fou de sensations. Son pouls battait à une vitesse folle. De délicieux frissons la parcoururent. Son baiser se prolongeât puis du bout du doigt, il dessina lentement le contour de ses lèvres douces. Effleurement subtil, source de mille frissons, de mille sensations. Alors qu'Elanore s'abandonnait, il la serra contre lui, provocateur, tentateur lui murmurant des mots elfiques à l'oreille. Il sentait qu'elle s'abandonnait, alors il pensa qu'il était temps de mettre sa vengeance à exécution. Sans crier gare, il interrompit son baiser et commença à la chatouiller au niveau des côtes. Cela la ramena aussitôt à la réalité. Elle essaya en rigolant de s'échapper par tous les moyens possibles de l'emprise de Legolas mais il n'y avait rien à faire. Il était plus fort qu'elle.
-Legolas arrêtez je vous en prie, hurla-t-elle.
Il s'arrêta aussitôt. Elle put alors reprendre souffle. Une flamme brillait dans les yeux de Legolas. Elle n'eut pas le temps de se demander ce que cela pouvait bien signifier car il recommença à la chatouiller. Elle rigolait bien plus qu'elle ne le suppliait d'arrêter. Ses rires et ses éclats de voix avaient du inquiéter quiconque passait à cet instant, car à ce moment là, la porte de la chambre s'ouvrit à la volée, laissant passage à Aragorn, Gimli, Mithrandir et deux gardes du château. Leur intervention libéra Elanore de l'emprise de Legolas. Elle pleurait de rire. Ils avaient l'air de deux enfants pris la main dans le sac. Aussitôt Legolas s'écarta d'Elanore qui remonta le drap pour cacher son fin vêtement de nuit.
Les plus abasourdit et gênés étaient Aragorn, Mithrandir, Gimli et les gardes. Lorsqu'une femme avait accourue devant lui pour lui dire qu'elle avait entendue des cris dans les appartements d'Elanore, Aragorn n'avait pas réfléchit. Il avait prit peur pour elle. Il avait alors accourut en interpellant deux gardes au passage. Lorsqu'en se rapprochant des appartements d'Elanore, il avait croisé Gandalf en compagnie de Gimli, il les avaient interpellés en leur expliquant la situation. Ils avaient accourut mais aucun n'avait vu Legolas. Ils étaient arrivés en courant devant les appartements d'Elanore. Aragorn avait alors ouvert la porte précipitamment en s'attendant au pire, mais en aucun cas il ne s'attendait à ce qu'ils virent à ce moment là. Legolas était penché au dessus d'Elanore qui criait et riait en même temps alors qu'il la chatouillait. Lorsqu'ils les avaient vu, Legolas et Elanore s'arrêtèrent gênés. Alors les gardes se confondirent en excuses et s'enfuirent presque en courant. Legolas s'assit à côté d'Elanore sur le lit, un sourire aux lèvres. Il n'avait pas l'air gêné le moins du monde, remarqua Elanore. Elle rougit en se demandant ce que Mithrandir allait penser de son comportement. Lorsqu'elle osa lever la tête, elle vit qu'il souriait, alors elle sourit à son tour.
-Alors là, si je m'attendais à cela de vous ! s'exclama alors Gimli. Je vous découvre sous un nouveau jour mon ami.
-Preuve que vous ne me connaissiez pas totalement. Je suis capable de vous surprendre, répondit-il à Gimli.
-Legolas, s'exclama Aragorn. Vous savez que vous nous avez causé une grande frayeur.
-Alors excusez-moi. Mais je n'ai pas résisté au plaisir de pratiquer jeu d'enfant auquel j'étais très fort. Tous rirent de bon cœur et se retirèrent.
Après s'être excusés plusieurs fois auprès d'Aragorn et de Mithrandir, ceux- ci quittèrent la chambre laissant les deux amoureux seuls. Alors qu'ils s'éloignaient dans le couloir, ils pouvaient encore entendre des éclats de rire provenant des appartements d'Elanore.
Le reste de la journée passa comme à son habitude : promenade, entraînement, bavardage, démonstration de tendresse entre Legolas et Elanore.
Ces deux là ne se quittaient plus. A chaque fois qu'on les rencontrait ils étaient ensemble. Legolas s'inquiétait beaucoup pour elle. Depuis ce cauchemar de la veille, il pensait savoir de quoi ou plutôt de qui elle avait rêv : Sauron. Legolas avait donc décidé de rester auprès d'elle tout au long des jours suivants pour qu'elle évite d'y penser.
L'heure du dîner arriva comme à son habitude. Ils étaient tous ensemble en train de manger lorsqu'un homme fit irruption dans la salle. C'était un des soldats du Gondor, Elanore le reconnu à l'arbre qui figurait sur sa poitrine. Il était blessé et sale. Il venait de la Porte Noire, où Aragorn avait envoyé quelques hommes pour connaître les activités du Mordor. Cet homme leur apprit qu'une troupe d'orques était sortie du Mordor. Ils avaient l'intention de se rendre aux abords de Rivendell. Ils ne voulaient pas attaquer, seulement y récupérer un objet qui y était caché et dont personne ne soupçonnait l'existence. Les orques en voyant les hommes d'Aragorn, les avaient tués à l'exception de ce soldat qui bien que blessé avait réussit à prendre la fuite.
Personne ne comprenait le sens de ces paroles. Si un objet était caché à Rivendell, certains l'auraient su. Le soldat fut emmené à l'infirmerie où il y fut soigné. Aragorn décréta qu'il fallait faire parvenir un message à Elrond. Seulement y envoyer un messager mettrait trop de temps à arriver. C'est alors qu'Elanore intervint :
-Aragorn, rédigez votre message. Qu'il soit bref et précis.
Voyant son étonnement elle ajouta :
-Il se trouve que je connais quelqu'un qui le portera jusqu'à Rivendell. Votre message arrivera demain matin si vous le rédigez maintenant.
Elle savait qu'à partir de maintenant ses jours étaient comptés. Mais elle voulait tous les sauvés. Elle savait également qu'elle allait devoir se servir de certains de ses dons. Une fois le message rédigé, elle s'approcha de la fenêtre. Elle ferma les yeux, se concentra. Un doux sifflement s'échappa de ses lèvres. Un autre sifflement s'échappa de ses lèvres. Le sifflement se transforma en une douce mélodie. Tous scrutaient le ciel pour essayer d'apercevoir quelque chose, mais ils ne voyaient rien, jusqu'à ce que Legolas grâce à son ouie très aiguisée perçu un bruit dans le ciel :
-J'entends quelque chose. On dirait le bruissement des ailes d'un oiseau. Mais il semble encore loin.
Au fur et à mesure que les secondes passaient, le bruissement d'ailes devenait de plus en plus perceptible, plus proche. Finalement c'est une magnifique colombe blanche qui leur apparue. Elle se posa sur la main d'Elanore. Elle paraissait en confiance.
-C'est Estel, l'espoir. Toujours présente lorsqu'on a besoin d'elle.
Elanore s'avança jusqu'à la table ou elle y déposa l'oiseau. Elle lui donna des petits morceaux de mie de pain puis lorsque l'oiseau eut fini de manger, elle attacha à l'une des pattes de l'oiseau le message d'Aragorn. Elle prit ensuite l'oiseau dans ses mains et lui dit en elfique :
-Va maintenant, vole et ne t'arrête en aucun cas. Vole jusqu'à Rivendell, jusqu'au Seigneur Elrond. Ne t'arrête que dans ses mains. Je te protégerais pendant ton voyage.
Disant cela, de ses mains sortirent une douce lumière blanche. Cette lumière entoura l'oiseau d'une légère sphère. La lumière s'estompa, la sphère devint invisible. Elanore ouvrit ses mains et la colombe s'envola par la fenêtre.
Lorsque qu'Estel disparut dans les profondeurs de la nuit tombante, Elanore ressentit le besoin d'être seule. Elle sortie de la pièce et alla se réfugier dans le parc. Legolas fit un mouvement pour aller la rejoindre, mais il fut arrêté dans son élan par Mithrandir.
-Laissez-la un moment seule avant d'aller la rejoindre. Je sais ce que vous ressentez pour elle. Vous l'aimez, n'est-ce pas ?
-Oui, répondit Legolas.
-Alors vous comprendrez qu'elle a besoin d'être seule un moment.
Legolas acquiesça d'un signe de tête.
Plus d'une heure plus tard, Legolas la rejoignait dans le parc. Comme à son habitude il se plaça derrière elle et l'enlaça tendrement. Elle se retourna alors, et se blottit dans ses bras. Elle pleura un long moment dans ses bras. Ils restèrent un long moment enlacés dans le parc, alors que dans le château tout devenait silencieux. Chacun se retirait dans ses appartements pour réfléchir. Elanore et Legolas étaient les derniers à être encore dehors. Elle ne parlait pas, mais il la comprenait très bien puisqu'il ressentait ses émotions. En ce moment, elle avait peur et elle était triste. Il savait pourquoi.
Lorsque ses larmes s'arrêtèrent de couler, elle leva la tête et le regarda. Elle lui sourit et malgré ses yeux rougis par les larmes, il ne la trouva que plus belle. Il la trouvait belle et désirable. La prenant par la main, il la raccompagna jusqu'à ses appartements. Mais au lieu de la laisser comme il le faisait d'habitude, il entra à sa suite, puis referma la porte derrière eux. Il la reprit dans ses bras, et recommença à l'embrasser tendrement puis passionnément. Il déposa une pluie de baisers dans son cou.
-Oh Elanore, si vous saviez comme je vous désire !dit-il la voix rauque.
La jeune femme frissonna au son de cette voix.
-Non Legolas, vous ne savez pas ce que vous dîtes !
-Si Elanore. Vous me rendez fou ! Fou de désir. Vous êtes très belle Elanore.
Il lui prit la main, et la posa sur sa tunique au niveau de son cœur. Son cœur battait très fort. Son propre cœur battait à tout rompre, son propre cœur était si plein d'amour qu'elle s'abandonna aux douces caresses prodiguées par Legolas, renonçant pour l'instant à ses interrogations, à ses peurs. Legolas fit glisser les fines manches de la robe d'Elanore et contempla un moment la sublime nudité de sa compagne, puis il couvrit son corps de caresses brûlantes, s'émerveillant de sentir s'éveiller sous ses mains, le grain fin de sa peau. Eperdue, elle soupira, gémit, lutta un instant contre le vertige qui l'envahissait puis, rejetant la tête en arrière, elle se laissa aller à la volupté qu'elle sentait monter en elle. Les vêtements de Legolas suivirent le même chemin que ceux d'Elanore. Il la souleva bientôt pour la porter jusqu'au lit, où il se remit à la caresser avant de s'allonger sur elle. Sous le poids de ce corps puissant, elle se sentit frêle, incapable de résister à la vague de désir de son compagnon. Très vite cependant, elle sut trouver d'instinct les gestes tendres et sensuels qui repondaient aux caresses de Legolas et, ne formant bientôt plus qu'un, ils accédèrent ensemble à cette contrée merveilleuse qu'on appelle plaisir. Quand bientôt plus tard ses sens se furent apaisés, Elanore tourna un visage radieux vers Legolas. IL déposa un léger baiser sur son front et murmura :
-Melnyë elyë Elanore (Je vous aime Elanore)
- Non Legolas, vous ne m'aimez pas.
-Si, ullume (pour toujours)
Elle vint se blottir contre le corps viril de son amant.
-Fumë sin meleth (dormez maintenant mon amour).
Elle sombra bientôt dans le sommeil suivi par Legolas qui sombra à son tour dans le sommeil quelques instants plus tard.
Il se réveilla le premier le lendemain matin et profita du fait qu'elle dormait pour la regarder dormir. Il se redressa sur un coude en faisant attention de ne pas la réveiller. Ses traits étaient détendus. Elle était paisible. Elle était belle et il l'aimait. Il réalisa qu'il voulait que tous les matins soient identiques à celui-ci, mais il savait que c'était impossible. Ils étaient à la veille du départ pour Rivendell. A partir du lendemain, il savait que leurs jours seraient comptés. A cette pensée son cœur se serra. Il ne voulait pas perdre Elanore mais c'est ce qui arriverait. IL la perdrait et tous le savaient. Il avait beau chercher, il n'y avait aucune solution. Leur histoire était vouée à l'échec. Pourtant, il espérait que non. Au fond de son cœur persistait un fol espoir. Il voulait y croire. Il voulait croire que leur histoire ne se terminerait pas bientôt mais qu'elle durerait, qu'elle surmonterait bien des obstacles. Il lui avait promit de la protéger et il le ferait. Il la protégerait même s'il devait donner sa vie en échange de la sienne. Il le ferait. Il était déterminé et rien ne le ferait changer d'avis. Il cessa de penser lorsqu'il sentit que sa compagne émergeait doucement du sommeil. Elle ouvrit les yeux et rencontra deux yeux bleus fixés sur elle. Elle lui sourit tendrement.
-Maraur meleth (bonjour mon amour) lui dit-il.
-Maraur, répondit-elle d'une voix douce.
Elle était bien. Elle n'avait aucune envie de se lever, elle voulait rester à jamais dans les bras de son amant. Il se pencha vers elle et l'embrassa tendrement comme à son habitude. Ils restèrent encore de longues minutes blottis dans les bras l'un de l'autre avant de se décider de se lever.
Trente minutes plus tard, Elanore se trouvait dans la chambre d'Elvellon. Le jeune guide s'était remit de sa blessure grâce à la médecine elfique et aux soins prodigués par Elrond. Le jeune homme était heureux ici. Il paraissait avoir trouvé un juste équilibre parmis ses semblables. Contrairement à Elanore, Elvellon était un homme et non un elfe, ce qui ne les empêchait nullement d'être de très bons amis. Il y avait entre eux une complicité digne de la complicité que l'on peut trouver entre un frère et une sœur. C'est ainsi qu'ils se considéraient. Dès qu'elle était entrée, il l'avait trouvée changée. Ses yeux brillaient ce qui la rendait encore plus belle.
-Tu l'aimes, n'est-ce pas ?
-Oui je l'aime, mais il ne le sait pas. Je ne peux pas lui dire. Ça me ferait trop de mal. Tu sais bien pourquoi.
-Et alors, quel mal fais-tu en lui avouant tes sentiments ?
-Mais Elvellon, je dois mourir, mes jours sont comptés.
-Je ne te comprendrais jamais. Il a tout de même le droit de savoir !
-Je ne peux pas, murmura-t-elle. Je suis désolée.
-Ne pleure pas, ce n'est pas grave. Et lui, il t'aime aussi ?
-Oui, murmura-t-elle en souriant à travers ses larmes.
Après un moment de silence, elle reprit la parole. Elle lui parla d'un ton grave :
-Elvellon, tu dois connaître la véritable raison de ma venue. Je suis venue pour te faire mes adieux. Je pars demain à l'aube en compagnie d'Aragorn, Gimli, Legolas, Faramir et Mithrandir. Nous partons pour Rivendell.
-Ne t'inquiète pas, je me tiendrait prêt, lui répondit-il.
Malheureusement elle savait qu'il répondrait cela.
-Non Elvellon, tu ne m'accompagnes pas cette fois. Tu resteras ici avec Arwen Undomiel comme reine. Ta mission s'achève ici.
-Mais Elanore, je veux t'accompagner jusqu'au bout.
-Non Elvellon. Tu ne viens pas. Je ne supporterais pas qu'il t'arrive quelque chose. Alors pour une fois tu m'obéiras. Je te le demande du fond du cœur. C'est trop dangereux et tu n'es pas entraîné pour cela.
Finalement après une discussion animée, c'est Elanore qui eu le dernier mot, et sa promesse qu'il restera ici. De toute façon, elle avait l'intention d'en toucher deux mots à Arwen. Elle savait qu'elle pourrait compter sur elle. Après d'émouvants adieux, et de larmes, Elanore sortit et se dirigeât vers la salle d'arme afin de choisir les armes qu'elle emporterait le lendemain. Elle savait déjà se qu'elle allait prendre. Elle ne prendrait rien d'autre que l'épée et les deux poignards qu'elle avait utilisée tout au long de ses deux semaines. C'est Aragorn qui lui avait proposé de prendre toutes les armes dont elle aurait besoin.
Après avoir déposé les armes sur une table dans sa chambre, elle se dirigeât cers les appartements d'Aragorn et Arwen. Elle frappa légèrement à la porte et quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrait sur Arwen. Après s'être mutuellement saluées, Arwen ouvrit la porte en grand et s'effaça pour laisser entrer Elanore.
-Arwen Undomiel, j'ai un service à vous demander.
-Lequel ?
-J'aimerais m'assurer qu'Elvellon ne nous accompagnera pas demain lorsque nous partirons. J'ai sa promesse mais tel que je le connais, il ne la tiendra pas. S'il vient avec nous, il mourra. Il ne sait pas se défendre, surtout face à de telles créatures que les orques.
-Ne vous faites aucun souci pour lui. Je m'assurerais qu'il ne vous accompagne pas demain, et je veillerais sur lui par la suite.
-Je ne sais comment vous remercier pour votre bonté, Reine Arwen.
-Il y a peut-être une solution.
-Laquelle ?
-Veillez sur mon époux pendant votre voyage.
-Je veillerais sur toutes les personnes qui m'accompagneront, n'aillez aucun doute.
-Et j'aimerais également, si vous me le permettez de donner votre nom à mon enfant lorsque j'aurais une fille.
-Oh Arwen, je ne sais que répondre !
-Alors dites simplement oui.
-Alors c'est avec une grande reconnaissance que je vous dis oui.
Elles tombèrent dans les bras l'une de l'autre et pleurèrent ensemble un bon moment. Lorsqu'elles s'écartèrent l'une de l'autre, elles se sourient et il fut décidé que le soir même, Arwen verserait quelques gouttes d'un produit dans le verre d'Elvellon. Ce produit le ferra dormir longtemps et le lendemain lorsqu'ils partiront Elvellon dormira encore. Il ne se réveillera que lorsqu'ils seront déjà loin. Comme l'heure du déjeuner était arrivé, elles descendirent ensemble.
Elanore mangeât rapidement en pensant à tout ce qu'elle devait encore faire avant de partir. Lorsqu'elle eu finit de manger, elle prit le chemin des écuries pour aller voir son cheval. Elle resta un bon moment avec lui, à lui parler, le brosser, le caresser. Elle commençait à se sentir nerveuse. Le départ approchait de plus en plus vite. Pour éviter d'y penser, elle alla à la salle d'arme, y prit deux dagues et commença à s'entraîner. Aussitôt ses doutes se dissipèrent. Elle s'imaginât un ennemi et se battit contre lui.
Elle s'entraînait depuis un bon moment lorsqu'elle sentit une présence derrière elle. Elle se retourna d'un coup pour se retrouver face à face avec Mithrandir. Apparemment cela faisait un moment qu'il l'observait. Il souriait comme à son habitude. Ils discutèrent un long moment, jusqu'à l'arrivée d'Aragorn, de Gimli et de Legolas.
Elanore osa enfin poser la question qu'elle voulait depuis longtemps poser :
-Aragorn, me ferez-vous l'honneur d'un loyal combat entre vous et moi, avec comme armes deux dagues ?
-Vous êtes sure de le vouloir ?
-Absolument !
Aragorn accepta le duel. Il prit deux dagues et s'avança au centre de la pièce où se trouvait déjà Elanore. Après s'être mutuellement salués, le duel commença. Très vite les dagues s'entrechoquaient entre elles. Très vite Elanore prit le dessus. Aragorn réagit très vite en accélérant ses gestes. Elanore n'eut aucun mal à suivre. Chacun leur tour, ils prenaient le dessus sur leur adversaire. Le duel dura et Aragorn commençait à faiblir. Elanore commença de son côté des enchaînements très compliqués dont elle avait le secret et gagna le duel. Gimli applaudit très chaleureusement. Il l'appréciait beaucoup. Ils étaient devenus de très bons amis. Après avoir échanger quelques paroles, ils se dirigèrent tous pour aller dîner car le temps était vite passer.
Le dîner était bien avancé lorsque tout à coup, le silence se fit dans la pièce. Au plein milieu de la pièce, une lumière était apparue au plafond. Au fur et à mesure qu'elle descendait vers le sol, l'auréole de lumière jaune s'intensifia. Lorsque la lumière disparut, se trouvait à la place de la lumière deux personnes. Il s'agissait d'un elfe à la chevelure blonde qui lui tombait au niveau des reins et un homme à la chevelure blonde qui lui tombait également au niveau des reins. Ils étaient vêtus d'une longue cape d'un blanc gris. Leur cape ressemblait plus à un manteau qu'à une cape. Ils portaient en dessous une longue robe d'un blanc étincelant. C'est alors que toutes les personnes présentes aperçurent les deux ailes qui dépassaient de leur dos. Ils avaient le visage grave.
Elanore les reconnus au moment où ils étaient apparus. C'était les anges du destin. Elle s'était levée lorsqu'elle les avait reconnus.
Lorsqu'ils la virent, ils s'avancèrent vers elle et la saluèrent en une profonde révérence. Ils se tournèrent ensuite vers legolas et le saluèrent de la même façon. Ils savait qui il était : son protecteur, et à leur façon de le regarder, Elanore comprit qu'ils savaient pour eux deux.
Lorsque l'ange elfe parla, se fut d'une voix douce :
-Elanore notre étoile, il vous faut aller à Rivendell dès demain. Nous vous y attendrons. Vous devez y récupérer quelque chose pour mener à bien ce pour quoi vous avez été choisie.
-Que dois-je y récupérer ?
-Ce que ces immondes créatures veulent aussi récupérer ! intervint l'ange homme. Il avait lui aussi une voix très douce. Vous saurez en temps voulut ce que c'est. Nous ne pouvons vous en dire plus pour l'instant.
-Nous vous souhaitons bonne chance dans votre mission. Nous savons que vous y arriverez. Vous avez toute notre confiance. Vous avez aussi toute la confiance de votre peuple « Turinqui de Loona H » (Reine de Loona H). Vous verrez que vous serez aidée par énormément de personnes, certaines mêmes auxquelles vous ne penserez pas. Mais ils sont là et n'attendent qu'un signe de votre part pour vous rejoindre.
Les laissant perplexes face à ces paroles pour les moins énigmatiques, les deux anges réitérèrent leurs révérence en signe de salutation devant Elanore et Legolas puis disparurent de la même façon que pour leur arrivée.
Elanore se demandait ce que pouvait bien vouloir dire ces paroles. Autre chose l'avait surprise, c'était la façon dont ils s'étaient adressés à elle. Ils l'avait appelée « Elanore notre étoile » puis « Reine de Loona H ». C'était la première fois qu'ils s'adressaient à elle de cette façon. C'était surtout la première fois qu'ils l'appelaient par son statut.
Chacun réfléchissaient aux paroles des anges. Personne n'en comprenait la signification. Quelques instants plus tard, Aragorn se leva et sortit en compagnie de sa femme. Juste avant de partir, Arwen la regarda et lui adressa un imperceptible mouvement de tête que personne ne sembla voir puis tourna la tête vers Elvellon qui était en grande conversation avec Gimli puis la regarda de nouveau et hocha la tête. Puis elle sortit avec Aragorn. Elanore comprit ce qu'elle avait fait. Elle avait sauvé Elvellon en versant un produit dans son verre de vin. Peu à peu la salle se vida, chacun regagnait ses appartements pour se reposer avant le départ du lendemain. Elanore et Legolas furent les derniers à partir. Main dans la main, ils regagnèrent la chambre d'Elanore, où ils y passèrent la nuit. Ils s'endormirent heureux dans les bras l'un de l'autre. Elanore blottie étroitement dans les bras de son amant. C'est d'un sommeil léger qu'elle dormit cette nuit là.
Bon ba voila le chap est fini.J'espère qu'il vous aura plut. envoyez moi vos commentaires. le prochain chap sera disponible pas avant lundi ou mardi car je vais partir en week-end et donc je ne pourrais pas le mettre.
Legolas: Quoi!!! Tu part en week-end?! Et comment on va savoir la suite nous?
Elanore: Ouais c'est pas juste on va devoir attendre jusqu'à lundi prochain pour connaitre la suite de nos aventure mon chéri.
Auteur: eh! Désolé mais pendant que vous, vous prenez du bon temps y'en a qui bosse.
Legolas: Dis- nous au moins ce qui va se passer
Auteur: Nan. Tu saura rien mon mignon va falloir patienter.
Elanore: Qu'es-ce qu'on va faire pendant une semaine?
Auteur: Oh! je vous fais confiance pour ça.(clein d'oeil malicieu).
Elanore&Legolas: C'est bon on a comprit, on va s'occuper à notre manière. Allez vien ma chérie, allons prendre du bon temps pendant qu'elle s'apprete à partir en week-end.
