Coucou tout le monde. Bon je sais que vous l'avez attendu ce chap alors je vais faire vite.

Tout de suite les RARRSSSSSSSSSSSS !!!!

Elwïn : ok je continue à écrire, la suite va être en peu plus triste pour quelques chap, mais ça sera obligatoire dans la progression des choses. Il y a de l'espoir nous on le sait mais la principale intéressée elle ne le sait pas, de cette façon je suis obligée de mettre le doute. T'inquiète tout sera bientôt révélé. Bisous et au fait à tu vu la fic que je t'ai dédicacée?

Aurelie-bloom : je sais que tu es triste parce que l'inévitable va arrivé, mais sois rassuré cette étape apportera autre chose de beau, magnifique, mais patience. Bisous.

Electra97 : Je vois à quel point tu adores ma fic, rien que cinq reviews rien que pour ce chap, je crois que c'est un record, en ça le fait extrêmement plaisir. Il y a une fin à toute choses malheureusement, même si je me demande si on peut vraiment appeler ça une fin, lol. Tu verras par toi-même de quoi je veux parler, d'ici là je te fais pleins de bisous.

Arnoa : Un couple parfait dirait-on, qui traverse bien des épreuves. Voilà la suite. Bisous.

Nessa158 : Merci. Tout mignon c'est sur, génial c'est sur aussi. Normal c'est moi l'auteur, lol. En tout cas voilà la suite.

Itarïlë : La fin est-elle proche? Bizarrement je ne sais pas, lol. Si je sais mais j'ai promis de ne rien dire, ça fait parti du suspense, hi hi hi. Que va-t-il se passer? Pleins de choses c'est sur. En tout cas comme tu me l'a dit la philo ça m'inspire bcp même. Bisous.

Maintenant que les RARRRRRRRSSSSSSSSSS sont terminées, je vous souhaite une très bonne lecture !!!

-

-

-

-

Chap14: La bataille du Mordor

-

-

-

-

-

Le lendemain matin, dans le camp régnait une atmosphère pesante.

Les hommes étaient partagés entre la peur, l'appréhension. Tous savaient qu'aujourd'hui était un jour important. Tous savaient qu'Elanore allait affronter celui que l'on avait jamais réussit à vaincre.

Certains étaient sceptiques car ils pensaient qu'elle ne parviendrait pas à le vaincre.

Elanore de son côté était nerveuse. C'était aujourd'hui que tout allait se jouer. Aujourd'hui elle affronterait le Seigneur des Ténèbres, celui qui avait tué ses parents. À cette pensée, elle sentit une bouffée de colère l'envahir.

Il le regrettera pensa-t-elle. Elle allait lui faire payer son crime. Néanmoins pensa-t-elle également, elle n'avait pas imaginé que ce jour arriverait si vite.

Aujourd'hui. Le jour où tout allait se jouer. L'accomplissement de son destin.

Elle avait une dernière chose à faire avant d'accomplir ce pour quoi elle avait été choisie.

Elle se mit à la recherche d'Aragorn. Elle le trouva en compagnie d'autres hommes. Elle s'approcha silencieusement du groupe. Certains s'entraînaient et d'autres dont Aragorn les observaient.

-Aragorn, l'appela-t-elle doucement.

Il se retourna en entendant son nom. En voyant Elanore, il lui souria.

-J'aimerais m'entretenir quelques instants avec vous. C'est très important, continua-t-elle.

Ils s'éloignèrent du groupe. Aragorn attendit patiemment qu'elle lui parle, mais en n'en fit rien. Elle regardait ailleurs. Le regard perdu dans le vide. Il en profita pour l'observer un moment. Elle avait un air grave. Il savait parfaitement que lorsqu'elle prenait cet air c'était parce qu'elle s'apprêtait à lui demander quelque chose qu'elle considérait d'important.

-Que se passe-t-il Elanore? Vous voulez me demander quelque chose d'important, n'est-ce pas?

-Comment le savez-vous?

-Je vous connais Elanore. J'ai eu le loisir de vous observer durant tous ces jours que vous avez passé en notre compagnie.

-J'ai en effet quelque chose à vous demander. Il s'agit d'un service que j'aimerais que vous me rendiez.

-Lequel Elanore. Vous savez que vous pouvez compter sur moi.

-Alors voilà, j'aimerais lorsque...j'aurais accomplit mon destin et que je serais partie que vous preniez soin d'Elvellon ainsi que de mon cheval. Elvellon aura besoin d'un grand soutient et énormément d'amour. Il faudra qu'il sente qu'on l'aime car c'est une soeur qu'il va perdre. Nous nous sommes toujours considérés comme frère et soeur.

-N'ayez aucune crainte à ce sujet. Nous nous en occuperons comme s'il s'agissait de notre propre enfant.

-Merci énormément Aragorn. Je ne savais pas à qui m'adresser pour cette tâche. Comme j'ai constaté que dans votre demeure il s'y sentait comme chez lui, je ne voulais pas qu'il soit envoyé dans un endroit qui ne lui conviendrait pas.

-Je suis honoré par la confiance que vous m'accordez. Et pour votre cheval?

-Pour le cheval, je voudrais que vous le rameniez chez vous. Ainsi lorsque que vous jugerez que Legolas sera prêt, remettez-le lui de ma part. Sa voix tremblait et les larmes apparurent dans ses yeux avant de se mettre à couler le long de ses joues.

Aragorn la prit dans ses bras le temps que ses larmes cessent de couler. Lui aussi avait les yeux qui le brûlait, mais il se retenait. Il voulait se montrer fort pour qu'elle comprenne que jamais personne ne l'oubliera. Lui aussi allait perdre quelqu'un qui lui était cher. Ce n'était pas un soeur qu'il allait perdre, mais une amie.

Ils se séparèrent ensuite pour régler les derniers détails de la bataille qui allait avoir lieu.

Ils s'étaient mit d'accord pour pénétrer en Mordor dans l'après midi.

Elanore chercha Legolas qu'elle trouva en compagnie de Faëndel. Elle voulait passer ses derniers instants avec lui. Sitôt qu'il la vit, il comprit le message qui se lisait dans ses yeux. Il s'excusa auprès de son frère et s'éloigna avec elle.

Faëndel les regarda s'éloigner. Il avait le coeur fendu car lorsque son destin serait accomplit, Elanore ne serait plus de ce monde. Legolas lui ne se remettra jamais de la disparition de celle qu'il aimait. Une très lourde tâche l'attendait: celle de réconforter son frère. Il savait d'avance que cela ne serait pas facile, pourtant il mettrait un point d'honneur à l'exécuter.

Comment peut-on séparer deux êtres aussi exceptionnels que Legolas et Elanore? Se demandait-il sans cesse maintenant qu'il connaissait la triste destinée de la jeune elfe.

Il fallait être cruel pour oser faire une telle chose. Voilà la conclusion à laquelle il en était arrivé.

Legolas et Elanore s'éloignèrent de camp. Ils avaient besoin de se retrouver seuls pour profiter de ses derniers instants de bonheur. Lorsqu'ils furent assez loin du camp, elle se blotti contre Legolas qui l'enserra de ses bras, comme s'il cherchait à la retenir pour toujours. Ils n'avaient pas besoins de la parole. Ils se comprenaient.

En ce moment ils voulaient tous les deux que le temps s'arrête à jamais, mais cela c'était impossible et ils le savait.

Legolas embrassa sa compagne. C'était leur ultime baiser. Ce fut un doux, tendre baiser. Doux et passionné à la fois. Il s'y mélangeait également du désespoir, de la tendresse, de la souffrance et de l'amour.

Ils restèrent enlacés jusqu'au moment de partir.

Aragorn était avec Gandalf. Ils discutaient de la manière dont selon eux se déroulerait l'affrontement. Ils étaient en train de mettre au point une stratégie. Ils étaient en train d'en discuter lorsqu'ils furent interrompus par l'apparition des deux Anges du Destin.

Les Anges s'inclinèrent devant le roi.

-Que puis-je pour vous? leur demanda-t-il

-Nous voudrions parler à Elanore, lui répondit Adan.

-Elle s'est volontairement éloignée du camp afin de demeurer seule avec Legolas.

-Nous le savons mais il faut que nous lui parlions maintenant. Aragorn envoyez quelqu'un la chercher.

C'était plus un ordre qu'une requête. Aragorn envoya quelqu'un la chercher.

Elle arriva un moment plus tard en compagnie de Legolas, son amant, son amour, son protecteur.

À la vue des Anges, elle su qu'ils allaient lui demander quelque chose d'important.

-Elanore notre étoile, nous devons vous parler.

-Vous pouvez le faire devant eux. Ce sont mes amis. Je ne leur cacherais rien.

-Puisque vous nous le demandez, il faut que vous sachiez que c'est maintenant que vous devez intervenir.

-Maintenant? Vous voulez dire la tout de suite.

-Oui. Nous sommes désolé Elanore mais le moment est venu.

-De toute façon ais-je le choix? Non! Alors puisque vous me le demandez, je vais intervenir de ce pas. Puis ce tournant vers Aragorn: Pouvez-vous rassembler tous les hommes et elfes maintenant pour que nous puissions pénétrer en Mordor et en finir une bonne fois pour toute.

Sa bonne humeur et sa joie l'avaient désertées. Aragorn le vit alors qu'elle lui parlait. Elle essayait de paraître comme on avait l'habitude de la voir mais ses yeux trahissaient son état: ses larmes étaient prête à couler pourtant elle les retenaient, car il fallait qu'elle soit forte afin de leur servir d'exemple.

L'éclat qui brillait habituellement dans ses beaux yeux avait disparut. Ses yeux étaient à présent vides, presque sans vie tant elle était triste.

Aragorn la comprenait. Elle allait d'ici peu être séparée et celui qu'elle aimait. Il le savait qu'elle l'aimait. Il l'avait peut être même su avant elle.

Elle savait qu'elle allait être séparée de Legolas, Legolas le savait, tous le savait et pourtant rien ni personne ne pourrait empêcher cet instant d'arriver.

En un temps record, tous les hommes, et elfes présents furent prêts. Le départ fut donné pratiquement dès que tous furent prêts.

Cette fois ce n'était pas Aragorn qui était en tête de file mais Elanore et Legolas. L'élue et son protecteur.

Lorsqu'Aragorn lui avait dit qu'elle devait être en tête de file, elle avait refusé net mais Aragorn avait également refusé ce poste. Devant son obstination, elle n'avait pu qu'accepter de prendre la tête.

Ils pénétrèrent alors en Mordor. Le paysage changeât instantanément. Tout n'était que ruine, triste paysage. Cet endroit qui autrefois était magnifique était aujourd'hui sans vie, sombre, désolant.

Lorsque tous les soldats eurent pénétrés en Mordor, Elanore et Legolas stoppèrent leur monture. Tout le monde suivit.

Les soldats se déployèrent en plusieurs lignes d'attaques. Les meilleurs archers hommes et elfes se trouvaient à l'arrière.

Les meilleurs guerriers elfes et hommes se trouvaient sur les premières lignes.

Au milieu se trouvaient les autres soldats.

Aragorn, Gimli, Gandalf, Eomer, Faramir, Faëndel, et les chefs d'armées formaient une ligne spéciale à l'avant et Legolas et Elanore se trouvaient tout devant.

Ils attendaient mais ne savaient pas exactement ce qu'ils attendaient. Ils ne savaient pas non plus ce qui allait arrivé d'en face.

Ils attendaient depuis un certain temps, lorsque les elfes perçurent une activité en face. De la poussière se soulevait et bientôt ils virent plusieurs lignes d'orcs.

Les orcs de leur côté se mirent également en place.

Contrairement aux soldats d'Elanore qui étaient calmes et patient, les orcs de Sauron trépignaient d'impatience. Ils n'avaient qu'une envie: massacrer les soldats d'en face.

Au milieu de tous ces orcs, Elanore aperçut soudain autre chose. C'était une silhouette encapuchonnée dans une cape noire, grande et terrifiante. Elanore su aussitôt de qui il s'agissait: Sauron, celui qu'elle allait bientôt combattre et anéantir.

Sauron s'avança au milieu de son armée.

-Qui croit-elle arrêter avec cette armée? dit Sauron à son armée. Personne ne pourra vous vaincre.

-Elle ne pourra pas nous arrêter maître. Vous nous avez créer pour tuer, lui répondit un horrible orc.

De son côté, Elanore prévint la première ligne de son armée ainsi que les archers de se tenir prêt.

Ils virent Sauron lancer ses deux premières lignes. Au fur et à mesure qu'ils approchaient, les guerriers et archers se mettaient en position d'attaque ou de tir.

- "Leur armure a une faille au cou et au sous les bras" dit alors Legolas en elfique pour tous les elfes.

Aragorn traduisit pour les hommes.

Lorsque l'armée adverse ne fut plus qu'à quelques mètres, Elanore hurla à l'intention des archers:

-Lâchez les flèches!!

Aussitôt une pluie de flèche passa au dessus de leur tête pour aller s'abattre sur les orcs. Un bon nombre d'orcs s'écroulèrent morts. Leur effectif venait d'être réduit.

-Dégainez les épées, hurla-t-elle.

Aussitôt les épées furent sorties.

-Maintenant, hurla-t-elle.

Aussitôt la première ligne et la ligne spéciale s'avança et ensemble ils se battirent.

Les orcs étaient très violent et frappaient tout ce qui bougeait.

Un orc essaya de frapper Elanore. Elle ne l'avait pas vu.

-Elanore, attention devant vous, lui hurla quelqu'un.

Quand elle vit l'orc il abaissait son épée. Celle-ci allait la toucher. Elle ferma les yeux pour ne pas voir sa fin. Mais contre toute attente elle ne ressentit aucune douleur, elle ne ressentit aucun coup, elle ne ressentit aucun métal lui trancher la chair. Non, elle n'entendit qu'un choc sourd.

Elle rouvrit les yeux pour voir qu'un bouclier s'était formé entre elle et l'infâme créature.

L'épée de l'orc s'était fracassée contre le bouclier. L'orc était abasourdit, autant qu'elle du fait qu'elle ne se connaissait pas cette protection.

Elle leva les yeux vers l'orc qui sorti un poignard et essaya de la poignarder avec.

Malheureusement pour lui, le bouclier se reforma une seconde fois entre elle et lui, alors qu'Elanore n'avait strictement rien pensé. C'était comme si quelqu'un d'autre l'avait fait apparaître pour elle, pour la protéger.

Le poignard de l'orc se brisa également.

Elanore le regarda d'un regard effrayant, rempli de haine pour ces infâmes créatures. Ses yeux flamboyaient, son épée s'illumina et elle transperça l'orc. Il prit instantanément feu et disparut. Une poudre grisâtre tomba à terre. C'était tout ce qui restait de l'orc: une vulgaire poudre grisâtre.

En regardant autour d'elle, elle constata que beaucoup de ses hommes étaient blessés. Elle ne voulait pas que des hommes meurent pour elle.

-Aragorn, hurla-t-elle. Dites à vos hommes de se replier.

Aragorn hocha la tête et de son côté elle continua à tuer des orcs. Elle, elle ne risquait strictement rien, par contre les orcs risquaient de mourir sous son épée.

-Repliez-vous, hurlait Aragorn.

Les hommes battirent en retraite et elle les suivit.

-Reformez la ligne, hurla-t-elle encore.

En réponse à son ordre, la ligne se reforma.

Elanore se plaça devant eux, loin devant eux. Tous ne comprenaient pas pourquoi elle prenait soin de mettre autant de distance entre elle et eux. Personne ne comprenait pourquoi elles ne les rejoignaient pas.

-Lâchez les flèches, ordonna-t-elle.

Une nouvelle pluie de flèche s'abattit sur les derniers orcs qui tentaient de s'approcher d'eux. Finalement les derniers orcs des deux premières lignes de Sauron furent vaincu en un rien de temps.

Sauron entra dans une grande colère lorsqu'il ne put que constater qu'elle était avec ceux qui étaient sous ses ordres venus rapidement à bout de ses deux premières lignes. Lui qui n'était pas patient, décida d'en finir le plus rapidement possible. Pour cela, il n'y avait qu'une seule chose à faire. Il devait envoyer toute son armée. Il était persuadé qu'ainsi l'armée adverse ne résisterait pas à cette attaque. Mais avant il avait envie de s'amuser un peu.

-Lâchez les Nazguls, ordonna-t-il.

Moins de deux minutes plus tard, neufs cris stridents déchirèrent le silence du champ de bataille, les neufs Nazguls apparurent montés sur leurs montures ailées. Ils s'élevèrent dans le ciel. Ils commencèrent à sillonner le champ à la recherche d'une proie. Ils prirent l'armée d'Elanore et commencèrent à fondre sur elle.

-C'est tout ce qu'il trouve à m'envoyer, murmura-t-elle pour elle même. Je suis vraiment déçue, mais vraiment déçue. C'est moi qu'il croit faire peur avec ses monstres ailés.

D'un simple geste de la main, elles leur stoppèrent la route. Ils percutèrent une sorte de mur invisible qu'elle venait juste de dresser entre elle et eux.

Furieux les Nazguls repartirent en sens inverse, mais revinrent à la charge.

Elle comprit soudainement à quoi était destiné le lot de flèche qui avait été remis à son protecteur.

-Legolas, vous devez utiliser les flèches. Il y en a autant qu'il y a de Nazguls et de montures, hurla-t-elle. Ne les ratez pas.

Legolas décocha une première flèche qui vint se planter en plein coeur du Nazgul qui lui-même prit instantanément feu. La seconde se planta en plein coeur de la monture. Les huit autres Nazguls cherchèrent d'ou venait les flèches. Ayant trouvé l'archer responsable de l'élimination de l'un des leurs, ils fondirent sur lui.

"Envoyez-moi quelque chose de rapide, d'extrêmement rapide, quelque chose qui puisse les maintenir à distance de Legolas, le temps qu'il les abattent" pria-t-elle intérieurement.

À ce moment comme en réponse à sa demande muette, un long cri strident déchira l'air derrière elle. En se retournant à demi sur son cheval, elle vit quelque chose d'extrêmement rapide fendre l'air. Cela se déplaçait avec une rapidité hors du commun. Il y en avait une dizaine. Du groupe, une des créatures ailée s'en détacha et s'approcha d'Elanore. Estel sa fidèle colombe accompagnait la créature qui lorsque elle s'arrêta aux côtés d'Elanore était aussi haute qu'elle sur son cheval. C'est alors qu'elle s'aperçut qu'il s'agissait des aigles (géants), amis de Mithrandir.

-Je suis Gwaihir, le Seigneur des vents, ami de Mithrandir. J'ai entendu votre appel. Je savais que vous nous appelleriez. Nous avons aussitôt accourus. Nous sommes plus rapide que les vents. C'est pour cela que nous sommes arrivés aussi rapidement.

-Je vous remercie de votre intervention, Seigneur des vents. Je voudrais que vous protégiez mon protecteur le temps qu'il abatte les Nazguls ainsi que leurs monture.

-N'ayez crainte. Nous le protégerons comme il se doit. En tant qu'ami de Mithrandir mais surtout en tant que protecteur de l'Elue.

-Merci. Maintenant vole et accomplit ta tâche Gwaihir. L'aigle reprit son envol. En compagnie des autres aigles, ils tournoyèrent autour des Nazguls les empêchant de cette façon d'approcher Legolas qui de son côté continuait d'abattre les Nazguls. Il était d'une précision extraordinaire. Il ne ratait aucune de ses cibles. La flèche atteignait toujours le point choisit.

C'est ainsi qu'un à un, les Nazguls et leurs montures virent leur effectifs réduire considérablement jusqu'à ce qu'il n'en resta plus un seul. À chaque fois qu'une flèche atteignait ou le Nazgul ou sa monture, il s'enflammait comme une torche. Et à chaque fois il fine poudre grisâtre retombait au sol.

Quand il n'y eu plus un seul Nazgul dans le ciel, les aigles allèrent se poser derrière la dernière ligne de l'armée d'Elanore sur les collines.

La fureur de Sauron augmenta en puissance lorsque ses Nazguls réputés imbattables furent réduis à néant.

-Elle va me le payer cher, hurla-t-il. L'écho de sa voix se répandit dans tout le Mordor.

Les orcs commencèrent à craindre leur maître.

Les hommes d'Elanore frissonnèrent en entendant cette voix terrifiante, menaçante. Mais ils ne reculèrent pas pour autant. Ils avaient une fierté. Leur courage était revenu lorsque les aigles étaient intervenus. Leur courage était surtout revenu devant leur courage qu'avait fait preuve cet elfe qui n'avait pas bougé d'un moindre millimètre lorsque les Nazguls avaient commençaient à fondre sur lui. Ils les avaient tous abattus.

Ils décidèrent de prendre exemple sur lui.

-C'est ce que nous allons voir, répondit tranquillement Elanore à l'affirmation, ou plutôt à la menace de Sauron.

Sa voix douce fut portée à travers tout le Mordor. Elle fut entendue de tous, surtout de l'armée adverse.

Sauron avait un peu plus tôt décidé de lâcher toute son armée, persuadé que les hommes d'Elanore ne supporterait pas cette attaque massive.

-Maintenant, hurla-t-il. Toutes les lignes d'attaque d'un coup.

L'armée obéit et se mit en mouvement. Elle commença à se mettre à courir.

L'armée d'Elanore face à cette attaque massive se mit en position.

-Ne bougez surtout pas, intervint fortement Elanore lorsqu'elle entendit derrière elle ses hommes se mettre en position. Je ne prendrais pas le risque que vous vous fassiez tuer pour moi.

-Que va-t-on faire alors? se risqua un homme.

-Nous allons régler ce petit problème à ma façon, lui répondit-elle doucement de sa voix douce.

L'armée ennemie approchait. Qu'elle approche! songeât-elle. Elle savait exactement ce qu'elle devait faire. Ils étaient à environ quinze mètres et continuaient leur approche.

"Haldir de Lorien, j'ai besoin de votre aide maintenant. Je vous sommes d'apparaître avec tous vos hommes, maintenant!"

Sa pensée formulée, derrière elle apparut une lumière éclatante. La lumière s'intensifia encore et encore jusqu'à en devenir aveuglante. La lumière s'interrompit et entre elle et son armée était apparue s'autres hommes et elfes. Une nouvelle armée différente de la sienne venait de faire son apparition, une armée constituée d'hommes et d'elfes.

Il devait un avoir dis lignes constituées de deux cents personnes.

Deux cavaliers s'approchèrent d'Elanore. Ils se placèrent respectivement à sa droite et à sa gauche.

À sa gauche se tenait Haldir de Lorien, alors qu'à sa droite se tenait le défunt roi Théoden.

-Même mort, l'alliance qui existe entre les hommes et les elfes se maintient, dit Théoden.

-Roi Théoden, c'est un grand honneur pour moi de vous avoir à mes côtés, même si j'aurais préféré vous rencontrer dans d'autres circonstances.

-C'est également un grand honneur pour moi de pouvoir vous aider dans votre mission, dame Elanore.

L'aveuglante lumière avait interrompu l'avancée des orcs. Ils s'arrêtèrent un instant déstabilisés par cette soudaine apparition mais se reprirent très vite.

Ils étaient maintenant à trois mètres d'Elanore et sortaient leurs épées.

De son côté l'armée d'Haldir et de Théoden se déploya et dégaina leurs épées. Ils attendaient l'ordre d'attaquer.

-Maintenant, dit Elanore à ses deux compagnons.

Ceux-ci levèrent la main et quelques secondes plus tard la baissèrent d'un coup. En réponse, tous les cavaliers chargèrent les orcs. Haldir et Théoden s'étaient mêlés à la bataille.

Les orcs frappaient dans le vide, vu qu'aucune arme ne pouvait tuer les hommes des deux capitaines de la nouvelle armée.

Au bout d'un certain temps, les orcs se rendirent à l'évidence. Ils ne pouvaient pas les tuer puisqu'ils étaient déjà morts. C'étaient eux qui allaient se faire massacrer.

Ils tentèrent alors de battre en retraite, mais ne le purent. La nouvelle armée d'Elanore les encerclait de toute part.

Au fur et à mesure que les orcs se faisaient tuer, le cercle se resserrait sur eux, jusqu'à ce qu'il ne resta plus aucun orcs.

Pourtant quelques orcs réussirent à s'échapper du cercle meurtrier. Ils s'approchèrent d'Elanore.

Il devait y en avoir une dizaine. Apparemment elle ne les avait pas vus car elle s'avançait vers Legolas pour venir prendre place auprès de ses amis.

C'est Faëndel qui les vit.

-Elanore, faites attention derrière vous, lui cria-t-il.

Il sortit son arc et décocha une flèche qui tua l'un des orcs. Et contre toute attente, il chargeât son cheval. Il fut suivit par d'autres hommes qui à présent voulaient montrer leur bravoure et leur respect à la jeune elfe. Ils réussirent à les tuer, mais un homme mourut durant le combat. Faëndel et un autre homme furent blessés. Ils avaient été touchés à la jambe.

Legolas accourut auprès de son frère. Les deux blessés furent évacués avec les autres blessés.

Lorsque Legolas vint reprendre sa place auprès d'elle, Elanore s'avança en direction des cavaliers qui approchaient. Ils s'arrêtèrent face à elle.

Aragorn, Mithrandir, Gimli, Faramir, Eomer la rejoignirent alors. Ils arrêtèrent leurs chevaux à la hauteur d'Elanore.

Eomer n'en cru pas ses yeux lorsqu'il vit qui était l'homme qui un instant plus tôt avait dirigé une partie de l'armée.

-Mon oncle, est-ce bien vous?

-C'est bien moi comme tu peux le constater roi Eomer, lui répondit-il.

-Mais que faites-vous ici?

-J'accompagne tous les hommes morts au combat, comme Haldir accompagne tous les elfes morts au combat. Lorsqu'on nous a demandé de former une armée, je n'ai pas hésité une seconde. Je voulais aider la personne qui finirait ce que nous avons commencé.

-C'est très loyale de votre part, Théoden, lui dit Elanore. Regagnez tous vos places, la bataille n'est pas terminée. Haldir, Théoden vous et vos hommes savaient ce que vous avez à faire.

Les compagnons d'Elanore repartirent à leur place à l'exception de Legolas qui voulait rester auprès d'elle.

-Vous aussi Legolas. Cette fois vous ne pouvez malheureusement pas rester à mes côtés, soupira-t-elle tristement.

-Je reste, décréta-t-il gentiment mais fermement. Et n'essayez pas de m'y obliger, cela serait peine perdue.

Devant son obstination, Elanore céda.

-Très bien, céda-t-elle. Vous avez gagné.

L'armée des morts regagna leurs places. Legolas et Elanore demeuraient en tête.

Elanore sentit que quelqu'un essayait de pénétrer son esprit mais elle ne se laissa pas faire. L'intrus qui n'était autre que Sauron ne put la contrôler, ce qui fit augmenter sa colère, qui atteignit son paroxysme. Elle avait anéantie toute son armée. Il était seul. Il entendait bien lui faire payer ses pertes et ensuite s'approprier ce qu'elle gardait.

Elanore attendait le moment fatidique. Elle attendait la main dans celle de son amant, lorsqu'elle discerna quelque chose de noir qui s'avançait dans sa direction.

Elle discerna la silhouette de Sauron. Il s'avança jusqu'à ce qu'il se trouva à cinquante mètres d'elle.

Là, il se débarrassa de sa cape et apparut dans toute sa puissance. Il révéla une armure métallique où elle ne discerna aucune faille. Il arborait également un casque métallique qui ne laissait rien apercevoir de son visage. À la main, il tenait une grande épée également en métal.

Il regarda autour de lui tous ceux qui lui faisaient face et dit de sa voix métalique:

-Je vais m'occuper de vous, vous allez mourir un par un. Mais avant je dois m'occuper d'une certaine personne.

Il ricana. Les hommes eurent un léger mouvement de recul mais aucune ne s'enfuya.

-Elanore!!! hurla-t-il de sa voix froide, terrifiante, métallique. Finissons-en maintenant.

Elanore lâcha la main de son amant et descendit de son cheval. Elle fit un pas mais fut arrêtée par son amant. Il avait le regard implorant. Il ne voulait pas qu'elle y aille.

-N'y allez pas meleth, la supplia-t-il, le regard brillant.

-Je dois y aller Legolas. C'est mon destin. Il doit s'accomplir maintenant. Je suis désolée Legolas, portant il faut que je le fasse.

-Melnyë elyë Elanore.

-Je sais Legolas. Je le sais.

Elle lui caressa la joue dans un ultime moment de tendresse, d'amour. Puis elle regarda par dessus l'épaule de son amant et fit un signe à quelqu'un. Elle s'écarta ensuite de Legolas. Elle s'éloigna. Legolas ne voulait pas la laisser partir, il savait ce que cela signifiait. Il fit un pas en avant mais sentit alors une main compatissante se poser fermement sur son épaule. Tournant la tête, il vit Haldir. Il n'alla pas plus loin. Il recula donc avec Haldir, n'ayant pas d'autre alternative. Il avait le coeur fendu. Il était là impuissant, alors que celle qu'il aimait plus que tout allait seule combattre le mal.

Elanore lui adressa un ultime regard et s'avança en direction de son ennemi.

Elle s'approcha encore, et encore jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'à deux mètres de l'incarnation du mal suprême...

-

-

À suivre.....

-

-

Voilà ce chap qu'il s'achève sur la demi victoire des forces du bien sur le mal du Mordor.

L'accomplissement du destin d'Elanore sera le prochain chap.

À vous de me dire maintenant ce que vous avez pensé de ce chap.

J'attends vos reviews!!!!

Vous n'aurez le prochain chap que si je reçois des reviews, hi hi hi.

Bisous à tous.

Hali1