Bonjour vous tous !

mphmm... je ne suis pas très contente de moi... apparemment, le chapitre précédent n'a été très apprécié, je n'ai pas eu beaucoup de reviews par rapport à d'habitude ! Quelque chose ne va pas ? ou peut-être que peu de gens l'ont lu à cause du viol ? mphmm...

un peu d'avance pour ce nouveau chap, j'ai une soirée ce soir et je ne serai certainement pas en état de vous le poster de main...

enfin, bref, à part ça. Un grand merci à :

Apocalypse-Nox : je suis contente que ça te plaise ! Juste une question, par 'sad" tu veux dire 'triste' ou 'sadique' ? Un peu des deux, non ? lol, je t'embrasse fort, voila la suite !

fairylight pan : tu n'aime pas Rogue ? Bah, pourquoi ? Il est génial, cet homme, toujours à nous favoriser, toujours à défavoriser les Gryffy... Enfin, je peux comprendre, bien sur, c'est vrai qu'il est un peu... répugnant, parfois. M'enfin bon. Sirius aime qui il veut, hein ! Tu as eu mal pour Harry ? c'est peut-être normal, aussi Gryffondor soit-il, il est quand même attachant... je suis contente que tu ais aimé, voila la suite ! gros bisous !

ornaluca(artemis) : je suis contente que tu aimes ! voila la suite, gros bisous à toi !

Chana : le viol était convaincant ? bon, c'est bien, alors. Je suis contente. Oui, Voldy est beau. Et méchant, très méchant. Mais beau. Du genre, le beau gosse mystérieux et ténébreux, qui fais le malheur autour de lui mais qui est beau. Je me répete, là, nan ? lol, enfin bref, moi je l'aime bien mon Voldy. Il est... brrr, tellement magnétique. C'était encore mieux lorsqu'il était jeune. Vraiment, très très beau. Splendide. Bon, j'arrete de faire l'éloge du tortionnaire du p'tit Harry parce que je vais me faire lyncher, sinon. Eh oui, Drago est un peu (beaucoup) aveugle, coté sentiment du moins. Mais il a des amis (enfin, un ami) qui pourra l'aider. Un peu de patience, ça va venir. Ca va aller mieux pour Sirius, ne t'en fais pas. Gros bisous à toi, à la prochaine !

Melhuiwen : c'était convaincant ? tant mieux ! Tu hais voldy ? bah, pourquoi, je comprens pas ! il est génial, mon Voldy ! enfin bref... je suis contente que ça t'ai plu, je t'embrasse fort ! voila la suite, j'espère que tu aimeras.

YunaFab : tu as lu pire ? moi, jamais, je crois. enfin, je dis ça... Tes suppositions sont assez correcte dans l'ensemble, enfin, tu verras un peu plus bas. OUi, j'arrive à suivre les cours malgré toutes mes fics. C'est pas facile tous les jours, mais jusqu'ici ça va. lol, je suis contente que tu ais aimé, je t'embrasse fort et voila la suite !

Vif d'Or : Harry, officiellement, est mort. Tu verras pourquoi, dans les prochains chapitres, c'est passé même quand le Fidélitas n'était pas encore lancé. je suis contente que tu ais aimé, voila la suite ! Je t'embrasse fort !

Laeliel : comme toujours ? Ce que je fais est toujours excellent ? Ouak ! Tu as réussi à me faire rougir, de si bon matin, c'est dur ! je suis contente que ça te plaise, gros bisous !

Tsukiyo Yanagisawa : tu aurais préféré Sirius avec Rem' ? Mouais, j'avoue y avoir pensé, mais comme dans une autre de mes fics, Sirius est déjà avec le p'tit loup-garou, j'ai eu envie de changer... il faut savoir varier les plaisir, lol ! contente que tu aimes, je t'embrasse, voila la suite !

Eowyn Malefoy : tu aimes bien quand Hary souffre et quand Dray se torture l'esprit ? Mais tu serais pas un peu sadique, toi ? Enfin, je n'ai rien à dire... moi aussi, lol ! Je suis contente que tu aimes, et voila la suite ! gros bisous !

voila voila... alors, petite note sur ce chapitre... hem, l'avertissement d'abord...

AVERTISSEMENT (j'ai encore besoin de le mettre ?): Cette fic est extremement NOIRE et parle de sujet qui peuvent choquer les personnes sensibles. Il y aura des scènes sanglantes, des scènes de VIOL. De plus, l'intrigue principale tourne autour d'un couple homosexuel, donc si en plus vous êtes homophobe, cette fic n'est vraiment pas pour vous.

Voila, chapitre moins gore et moins sombre, aussi. Les interrogations s'accentuent, les colère prennent le pas, les sentiments se dévoilent (au moins pour Sirius)

NOTE IMPORTANTE : J'INTERDITS FORMELLEMENT A QUICONQUE D'UTILISER LE PERSONNAGE DE SPICA BLACK QUI M'APPARTIENT DU DEBUT A LA FIN !!!

Ceux qui ont lu ma bio comprendront pourquoi ! Voila voila, c'est tout ce que j'avais à dire...

un petit disclaimer : rien de tout le monde magique d'Harry Potter ne m'appartient, malheureusement pour moi et heureusement pour les autres... tout est à JK Rowlings, exepté le scénario et la rédaction qui sont à moi, sortis tout droit de ma tête de malade...

J'adresse aussi un énorme merci à Polonius Silver, mon béta, pour ses corrections, ses encouragements, son soutien et ses compliments. Allez vite lire ses fics Plus loin, Fantomes et Dans les pâles méandres d'un hiver brumeux, ça vaut le détour !

voila voila !

je vous embrasse tous et je vous souhaite une bonne lecture ! gros bisous à tous !

speed'


Lune d'Argent :

Chapitre 4 :

Changements, problèmes et espoirs :

J'ai atrocement mal. Je n'aurais jamais cru qu'une souffrance de ce genre puisse exister aussi intensément. Les larmes coulent librement de mes yeux et je ne peux rien faire pour les retenir. Je dois à tout pris chasser les images de ce qu'il s'est passé de ma tête, je dois me focaliser sur autre chose… et ce n'est pas difficile à trouver. Malefoy.

Je n'ai pas compris ce qu'il s'est passé tout à l'heure avec lui. Il avait l'air… horrifié en me voyant. Je ne l'avais jamais vu comme ça, c'est comme si son équilibre intérieur avait volé en éclat… et le mien avec. Est-ce si horrible à voir ? Oh, je sais que je saigne. L'odeur m'a frappé dès mon réveil. Mais Malefoy n'est pas une petite nature, il a prodigué tant de douleur et de souffrance durant les attaques de Voldemort… Je l'ai vu, plusieurs fois, dans mes visions cauchemardesques, je l'ai vu et il ne ressentait rien, aucune émotion ne traversait son visage d'ange.

Alors pourquoi cette réaction ? C'était presque comme si… comme si nos sept années de haine s'étaient envolées… et même plus… Je ne comprends pas. Je ne comprends plus. Et pourquoi, pourquoi au fond de moi, ce recul et cette horreur sur son visage m'ont-ils plu ? Pourquoi mon cœur semble avoir soudain explos ? Pourquoi, Malefoy ? Pourquoi ça ? Pourquoi ai-je l'impression que tout n'est peut-être pas encore perdu ? Pourquoi ?

Malefoy, pourquoi tu me fais ça ? Et puis, qu'est-ce que tu m'as fait ?

Non. Je ne veux pas. Je ne veux pas, je ne peux pas ressentir autre chose que de la haine pour lui… La haine est la seule chose qui puisse me permettre de tenir, la seule chose en laquelle je crois encore. Et certainement pas l'… ça, cette chose qui soi-disant coule dans mon sang et qui est censée me protéger…

Je n'arrive même pas à le penser. Parce que ça, ça me mènerait à l'espoir, et je ne veux pas d'espoir. Pas pour qu'il soit déçu après. Je veux juste mourir… je veux seulement mourir. Laissez-moi mourir. Un rire amer et rauque m'échappe. Tom a essayé de me tuer tout le long de ma vie, et je me suis toujours défendu jusqu'au bout, et maintenant je j'accepte de perdre la vie, que je le veux, même, je ne l'aurai pas…

Il faudrait vraiment que j'arrive à me lever, au moins que je puisse être sur mes pieds quand Malefoy ou l'autre psychopathe reviendront…. Mais c'est impossible, je n'ai que peu de force et le moindre mouvement de ma jambe me fait souffrir un martyr. Alors je reste là sans bouger, le sang et le sperme collant sur mes jambes, et empestant l'atmosphère déjà nauséabonde.

J'entends la porte s'ouvrir derrière moi. Je tourne la tête de coté et aperçois Malefoy, ses cheveux blonds argentés habituellement impeccablement coiffés dans un désordre qui m'aurait fait rire il y a quelques jours. Ses yeux fixent les miens avec une indescriptible lueur. Il tient dans les mains un flacon de potion violette, une bassine fumante qui dégage une douce et apaisante odeur de tilleul et de menthe, des serviettes blanches et moelleuses, et, apparemment, des vêtements. Il s'approche de moi sans me quitter des yeux, puis il s'assied sur le bord du lit, déposant ses affaires sur la table de chevet et le matelas.

« Salut Potter. »

J'ai un léger sursaut de surprise sous la douceur inattendue de cette voix. Malefoy, doux en me parlant ! C'est le monde à l'envers ! Il s'approche de moi et ramène ses longues jambes en tailleurs sur le lit. Sa main, si blanche et si parfaite, se tend légèrement vers moi et j'ai un instinctif mouvement de recul, souvenir et séquelle de nos nombreuses rixes, et sans doute aussi de ce que je viens de vivre. Voyant cela, Malefoy recule un peu son bras, puis revient à la charge.

« N'ai pas peur, je ne vais pas te faire de mal, » dit-il d'une voix rassurante et douce, sur un ton tranquillisant.

Je déglutis légèrement et ferme les yeux. Je n'aurais jamais imaginé que cette voix, si prompte à cracher un venin mauvais, aurait pu être si agréable à entendre. Je sursaute et réouvre brutalement les yeux en sentant une main passer sur mon dos. Je recule de nouveau, effrayé.

« Non… » Gémis-je à voix basse, sentant une larme rouler sur ma joue.

« Chut, calme-toi, Potter, ce n'est que moi… » Dit-il en s'approchant rapidement. « Je te promets que je ne vais rien faire de mal d'accord ? Je vais juste de soigner. Fais-moi confiance… »

Un sourire désabusé apparaît sur son visage.

« Je sais que notre histoire commune ne prête pas à la confiance… mais aujourd'hui rien n'est plus pareil. Laisse-moi juste te toucher pour te soigner. D'accord ? »

Je le regarde plusieurs secondes, puis hoche la tête en tremblant.

« Pour… » Je déglutis pour m'éclaircir la gorge. « Pourquoi ? »

Il fait une légère grimace en récupérant la bassine sur la table de chevet avec du tissu propre.

« On me l'a ordonné, » répond-il en trempant la serviette dans la bassine.

« Oh, » fais-je pour toute réponse.

Pourquoi suis-je déçu ? Ca ne pouvait pas être pour autre chose, n'est-ce pas ? Il ne serait pas venu me voir autrement, c'est sur. Alors, pourquoi en suis-je attrist ?

« Tu as pitié de moi. »

Cette phrase est sortie toute seule, à peine ai-je eu le temps de la penser qu'elle a franchi mes lèvres. Les mouvements de Malefoy se stoppent puis reprennent, mais il ne répond pas.

Il s'approche encore de moi et me soulève légèrement le menton pour soigner mon arcade. Le produit soigne aussitôt la coupure superficielle et Malefoy me nettoie la joue et le reste de visage, les sourcils légèrement froncés, concentré sur sa tache, évitant mon regard. J'ai pourtant les yeux fixés sur lui, cherchant un défaut sur ce visage parfait. Puis, brusquement, sa main retombe et deux perles grises viennent se plonger dans mon regard.

« Je ne sais pas, » murmure-t-il en réponse à mon affirmation.

Puis il me lâche le visage doucement et disparaît de mon champ de vision pour soigner le reste de mon corps. Les quatre mots qu'il vient de prononcer étaient remplis d'une telle sincérité, d'une telle incertitude que c'en est effrayant. Lui qui est d'habitude si sur de lui, si maître de lui-même, que le voir sans son masque est comme si le monde venait de basculer. J'enfonce la tête dans l'oreiller en fermant les yeux, me laissant aller à la caresse de ses mains qui soignent et apaisent ma peau meurtrie.

J'hésite à lui demander des précisions. Mais mon cerveau et ma bouche échappent à mon contrôle, tandis qu'il me nettoie les jambes doucement, presque avec tendresse.

« Tu ne sais pas ? C'est à dire ? »

Ses mouvements s'arrêtent encore, puis reprennent de nouveau. Il me nettoie l'arrière des cuisses, les fesses, les reins. Je ne sais pas quelle est la potion qu'il utilise, peut-être n'est-ce que de l'eau chaude parfumée, mais c'est apaisant, tant qu'il ne s'approche pas de mon anus ou simplement de la raie de mes fesses, centre de ma douleur.

Puis il me répond, et sa voix est sèche, comme avant. Avant quoi, au fait ?

« Ecoute, Potter, je n'arrive même pas à savoir moi ce que je ressens, » dit-il. « Alors d'une, même si j'avais envie de te le dire, ce qui n'est pas le cas, je ne le pourrais pas, et de deux, je n'ai pas le temps de discuter de ça aujourd'hui. »

Je me mords la lèvre. Pourquoi ai-je si mal à cause de ce ton cassant ? Je ne devrais pas. Je ne dois pas commencer à le laisser percer mes défenses, pas maintenant.

« Désolé, » dis-je sans avoir eu le temps de m'en empêcher.

Il s'arrête et pose la serviette à coté de lui.

« Ce n'est rien, » répond-il. « C'est moi. Je ne suis pas habitué à… à ça. Tant… tant de sentiments mêlés dans ma tête et dans mon cœur… Je ne sais même pas pourquoi je te parle de ça. »

« Ca ne me dérange pas… » Dis-je doucement.

« Moi si, » rétorque-t-il en se penchant vers la table de chevet. « Tu as mal ? »

« A ton avis ? »

« Je vais régler ça. Tu auras sans doute très mal eu début, mais ça ne durera pas longtemps. »

« D'accord. »

Il débouche le flacon de potion et une odeur épicée s'en échappe. Puis une de ses mains m'écartent les fesses avec douceur, ce qui ne m'empêche pas d'émettre un cri de douleur étranglé et de me remettre à pleurer. Je plonge mon visage dans l'oreiller que je mords violemment.

« Ca va piquer un peu, » me prévient-il. « Mais ça ira mieux après, tu verras. »

Je ne peux rien répondre, mais de nouveau une étrange chaleur m'envahit le cœur et l'esprit.

Les soins ne durent pas longtemps. J'ai l'impression qu'il va le plus vite possible pour m'empêcher d'avoir trop mal, même si c'est horriblement douloureux quand même. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi il est si… gentil avec moi. Hier encore il m'a tabassé. C'est si étrange, on dirait presque une autre personne. Ce n'est pas le même que celui qui, hier, m'éclatait la figure à coups de poings, et qui m'annonçait avec un sadisme inhumain que Sirius était mort.

Puis ses mains me lâchent et, quelques secondes après, la douleur s'en va totalement. Je m'aperçois alors qu'il est descendu du lit et qu'il s'est agenouillé à mes cotés quand une main me caresse les cheveux. Je sors la tête de l'oreiller et me plonge directement dans deux splendides sphères de glace envoûtantes.

Il se mord la lèvre avec nervosité et détourne le regard.

« Il va revenir ce soir, » dit-il après quelques secondes.

Je déglutis, mais après tout, ce n'est pas comme si je ne m'y attendais pas… Il tourne de nouveau les yeux vers moi, puis sa main caresse ma joue et essuie mes larmes.

« Il vaut peut-être mieux que tu dormes… » Suggère-t-il en attrapant le drap et les couvertures pour les rabattre sur moi. « Je dois avoir de la potion de sommeil, si tu veux. »

« Attends, » l'interromps-je d'une voix faible. « Je voudrais me laver, d'abord… »

Il esquisse un demi-sourire.

« D'accord. Viens, je vais t'aider. »

Il se relève et je me redresse sur le lit. J'étais prêt à refuser son aide mais comme le simple fait de me relever sur les coudes m'épuise, je vois bien que je n'ai pas le choix.

Très doucement, comme s'il avait peur de me faire mal, il glisse un bras autour de ma taille alors que je passe mes bras autour de son cou. Il me soulève avec une facilité qui semble le déconcerter autant que moi et je pose les pieds à terre en m'appuyant sur lui.

Il détourne pudiquement le regard de ma nudité et me guide vers la salle de bain en silence. Mes jambes tremblent un peu eu début mais en arrivant à la porte de la douche j'arrive à tenir debout seul et il me lâche.

J'ai soudainement très froid. Une chaleur m'avait enveloppé tant que Malefoy était à mes cotés mais mes frissons me reprennent désormais. J'allume l'eau au plus chaud possible. Ca me réchauffe légèrement, mais très peu. Ma peau rougit rapidement au contact du liquide brûlant et je commence à me laver, à me frotter pour faire disparaître toute trace du contact de Tom sur moi.


Potter est dans la douche et je ne comprends toujours pas. Je ne comprends toujours pas cet élan de possessivité et cette envie de le protéger. Je ne comprends toujours pas la colère sourde que je ressens quand je pense que le maître reviendra le voir, quand je visualise ses mains blanches caresser la peau si douce de ce lion déchu.

Je m'assois sur le bord de la baignoire et je me prends la tête entre les mains. Fou. Voilà, c'est ça, je deviens fou. Ou je vais le devenir à force de me poser des questions.

Potter, qu'est-ce que tu m'as fait ?

Il passe au moins un quart d'heure dans la douche, utilisant de l'eau brûlante, puis il passe la tête par la porte.

« Est-ce que tu aurais… hum, une serviette, s'il te plait ? » me demande-t-il d'une voix très basse.

Il y a deux jours, que dis-je, hier, je la lui aurais refusé, rien que pour le plaisir de le voir dans l'embarras. Mais là je ne peux pas, pas après ce qu'il vient de vivre, pas avec ce qu'il va encore vivre. Je retourne dans la chambre et reviens une minute plus tard, une serviette et des vêtements en main.

« Tiens, » dis-je en lui tendant la serviette. « Je te laisse des vêtements, j'espère qu'ils seront à ta taille… »

Il hausse les épaules en s'enroulant la serviette autour des reins avec un frisson.

« Qu'est-ce que ça peut faire de toutes façons… » Murmure-t-il plus pour lui-même.

Puis il relève les yeux vers moi, avec un petit sourire que j'aurais qualifié de pitoyable hier, mais qui aujourd'hui n'est que triste et défait, et adorable. Vraiment adorable.

« Merci, » dit-il.

Je hoche la tête.

« Je t'attends dehors. »

Je quitte rapidement la pièce, sentant le sang me monter aux joues. Trouver Potter adorable. Je suis malade.

Je hausse les épaules de dépit en me postant devant la fenêtre. Je suis stupide. Je ne peux plus me voiler la face. J'ai toujours trouvé Potter adorable, avec ses formes fines presque féminines et ses grands yeux verts qui peuvent éclairer une pièce par leur joie où assombrir le monde par leur colère. Mauvaise idée de recommencer à penser à lui comme ça. Surtout maintenant.

Je ferme les yeux, essayant de me calmer et de recommencer à réfléchir correctement. Avoir fantasmé sur Potter a toujours été une de mes plus grandes hontes et une de mes plus grandes frustrations. Je ne peux pas recommencer ça, pas après avoir réussi à le chasser de mon esprit depuis la remise des diplômes. C'est trop dangereux. Le maître ne partage pas.

Et de toute façon, le fait que j'ai envie de lui n'explique pas le reste. Un soupir m'échappe et je pose le front sur la vitre. Pas la peine de se demander pourquoi lui trouve ça étrange et anormal. Hier je suis près à le frapper à mort, aujourd'hui je le soigne et je m'inquiète pour lui… cherchez l'erreur.

J'entends la porte de la salle de bain qui s'ouvre et Potter vient se placer à coté de moi, très proche mais pas suffisamment pour me toucher. Puis il pousse un petit soupir.

« Ne m'enlève pas ça, Malefoy, » dit-il d'une voix rauque presque suppliante. « Ne m'enlève pas la seule chose qui puisse me permettre de tenir. »

« De quoi tu parles, Potter ? » réponds-je, légèrement agressif.

« Notre haine… » Dit-il.

Je tourne les yeux vers lui. Les siens flamboient.

« Mes parents sont morts, » continue-t-il. « Mon parrain est mort. Mes amis, peut-être aussi. Tout ce qui me raccrochait à la vie a disparu. Alors laisse-moi au moins ça, au moins cette haine qui me donnera une raison de résister. Car s'il arrive à me détruire… »

Il détourne le regard car ses yeux se remplissent de larmes.

« Sombrer dans les Ténèbres, mais sans avoir le droit de mourir avant qu'il ne le décide… »

Sa voix se casse.

« S'il te plait, Malefoy, laisse-moi une chance… Laisse-moi ta haine… »

Je déglutis, Potter vient de me supplier de le haïr.

« C'est trop tard, Potter. »

Les mots sont sortis tout seuls. Mais c'est la vérité. Il est trop tard. La haine que je ressentais pour lui n'en est plus. Je ne sais pas ce que c'est, et je ne suis pas prêt à le savoir. Mais ce n'est pas la haine.

« Moi je te hais. »

Il tourne de nouveau les yeux vers moi, le visage déformé par quelque chose comme de la colère.

« C'est ta faute, Malefoy, » continue-t-il sur le même ton. « C'est à cause de toi. Tu es son serviteur. Tu as torturé puis tué Sirius. Tu as détourné mon attention pendant le combat. Je suis ici par ta faute. Je me fais violer par ta faute. »

Je me rends compte que je recule. Chacun de ses mots me frappe, et me blessent. Parce qu'ils sont vrais. Ils me frappent par leur véracité. Et c'est la pire souffrance que j'ai jamais vécue.

« Dégage ! »

Il crie presque, maintenant. Il avance vers moi et s'appuie sur le montant du lit, une main sur le cœur, l'air essoufflé.

« Je ne veux plus te voir ! Casse-toi et laisse moi sombrer ! Va-t-en ! »

J'ai atteint la porte et je l'ouvre brutalement. Je sors de la pièce, puis le regarde de l'extérieur, alors qu'il vient de s'asseoir sur le lit, tremblant.

« Désolé, » dis-je, le pensant sincèrement.

« Je te hais, » rétorque-t-il.

Je claque la porte de colère et je la verrouille avant de respirer profondément. Comment vais-je jamais pouvoir revenir le voir ici chaque jour ? Comment pourrais-je jamais affronter de nouveau ces yeux flamboyants ? De toute façon, je n'ai pas le choix.

Mais la culpabilité s'imprègne en moi avec force. C'est comme si ma conscience s'était réveillée après dix-neuf ans de sommeil.

Un ricanement amer s'échappe de mes lèvres. C'est un peu tard.

J'ai toujours été là, Drago, seulement tu as toujours refusé de m'écouter…

La ferme. Tais-toi. Je descends les escaliers pour rejoindre les quartiers du maître comme il me l'a demandé. Je dois absolument garder le contrôle de moi-même et de mon esprit.

Le maître est debout, dans sa bibliothèque. Il cherche un livre, apparemment, mais il se retourne à mon entrée et je m'incline devant lui.

« Drago, mon enfant, » me dit-il d'une voix douce qui me fait frissonner. « Comment vas-tu ? Et comment va ce cher Potter ? »

« Il va mieux, mon maître, » réponds-je en m'approchant et en observant les ouvrages avec une fascination seulement à moitié feinte.

Il y a là des ouvrages bien plus précieux et bien plus rares qu'à Poudlard ou au manoir.

« Il est très résistant, mentalement parlant, je veux dire, » continue-je en caressant la reliure en cuir noir d'un grimoire qui porte le titre de 'Poisons noirs de Grindelwald'.

« Qu'est-ce qui te fait dire ça ? » me demande le maître en prenant l'ouvrage et en le feuilletant avec désintérêt.

« Il trouve tous les moyens qui lui permettront de tenir, monseigneur, ou, en l'occurrence, le seul moyen qu'il ait à sa disposition ; sa haine. Sa haine pour vous, sa haine pour moi, sa haine pour la Magie Noire… »

J'ai les yeux baissés sur le grimoire qu'il referme brusquement. Puis une main froide vient se glisser sous son menton pour me forcer doucement à relever la tête et à regarder mon maître droit dans les yeux.

« Tu es troublé, mon garçon, » dit-il avec une espèce de tendresse malsaine. « Dis-moi ce qu'il y a. »

« Je… maître, je suis désolé, » fais-je. « Je ne devrais pas être si faible, mais il est très déstabilisant de voir Potter ainsi, d'abord sanglotant dans des draps ensanglantés puis plein de feu, m'insultant aisément. Pardonnez-moi. »

Sa main sous mon menton remonte et caresse ma joue, puis un doigt fin passe sous mon œil, caressant avec légèreté ce que je sais être un cerne violet.

« Tu es épuisé, Drago, » dit-il doucement. « J'aurai du le voir plus tôt, je te donne trop à faire. J'oublie trop souvent que, finalement, tu n'es qu'un homme… Prend quelques jours pour te reposer. De toute façon, nous n'allons rien entreprendre ou presque avant quelques mois. Peut-être une petite apparition à l'enterrement d'Harry Potter, mais autrement nous allons attendre quelque temps et faire mariner la population dans sa terreur. Si tu peux, essaye quand même de revenir ici chaque jour pour rendre visite à Potter… qu'il essaye de s'accrocher à toi, ça n'en sera que plus drôle quand ses doigts glisseront. »

J'ai un faible sourire.

« Merci, maître, » dis-je en attrapant sa main et en la baisant.

Sa main se pose sur ma tête, caressant mes cheveux.

« Tu es superbe, Drago, vraiment superbe, » me dit-il. « Il serait peut-être temps de te trouver une femme pour contourner ta lignée. »

Je ne peux m'empêcher de faire une légère grimace de dégoût.

« Maître, vous savez quelle est mon orientation sexuelle… »

« Oui, je le sais, » répond-il. « Mais le mariage sera nécessaire pour que la famille des Malefoy continue de s'agrandir. Ce qui ne t'empêchera pas d'avoir un ou plusieurs amants à coté de ça. »

Il me regarde quelques secondes et je ne peux rien lire dans ses yeux aux éclats rougeoyants. Puis ses yeux se ferment alors qu'il se penche vers moi pour poser ses lèvres sur les miennes.

Ca ne dure que quelques secondes mais je suis abasourdi. Le maître, un des plus grands sorciers de tous les temps, vient de m'embrasser moi, pauvre disciple dissident !

« M-maître… j-je… » Balbutie-je.

Il m'interrompt en posant son doigt sur mes lèvres.

« Chut, » fait-il. « Je ne te forcerai pas. Je ne te forcerai jamais… »

Son doigt vient caresser ma joue.

« Mais sache que tu es à moi. Je ne tolèrerai pas que tu ais des amants, pas tant que je ne t'aurais pas eu moi-même. Je ne te forcerai pas… mais tu ne pourras pas avoir quelqu'un d'autre. »

« J-je ne mérite pas cet hon-neur, maître… » Dis-je dans un espèce de gémissement suppliant qui me donne envie de me donner des claques.

Il m'embrasse encore, aussi légèrement, chastement et brièvement que la première fois, puis glisse dans mes mains le grimoire de Grindelwald.

« Ca, c'est à moi de le décider, Drago, » chuchote-t-il en réponse. « Va. »

Je me détourne, déboussolé, me prends à moitié les jambes dans ma robe, sentant posé sur moi un regard brûlant, et je me dépêche de sortir de la pièce. Je ferme la porte derrière moi et respire un grand coup pour redevenir moi-même.

Il faut que je voie Blaise. Le plus vite possible.


« On dirait un personnage de roman. »

Je me tourne vers Severus qui s'est silencieusement approché de moi. Il retire quelques mèches de cheveux humides de mon visage, avec un sourire très doux aux lèvres.

« Il était l, » reprend-il, « debout devant le temple de la magie, les mains enfoncés dans les poches de sa longue gabardine de cuir noir, ses cheveux humidifiés par la neige tombante de janvier voletant doucement dans la légère brise. Son visage était un peu trop pale, ses yeux un peu trop triste. Deux iris bleus comme la nuit, braqués sur les portes hautes, brûlant d'un feu dément et désespéré. Il voulut esquisser un sourire à l'arrivée de son ex-ennemi ; il ne le put pas. »

Nous échangeons un long regard.

« Tu devrais devenir écrivain, » dis-je à voix basse.

Il sourit un peu, puis se tourne face aux portes devant moi.

« Je suis désolé pour ce que je t'ai dit l'autre jour, » dit-il doucement. « Mais je m'inquiète pour toi et… je voulais être à tes cotés aujourd'hui. »

Je respire profondément.

« Merci, » dis-je dans un murmure quasi-inaudible, qu'il entend quand même puisqu'il hoche la tête.

Je regarde à nouveau les portes, puis je sens un bras se glisser autour de moi.

« Il faut y aller, maintenant, Sirius, » me dit-il avec douceur. « Plus tu retarderas le moment, plus ce sera dur. »

Je pousse un soupir puis je hoche légèrement la tête. Je fais un pas en avant et il me suit, son bras toujours autour de moi me réconfortant grandement. C'est lui qui ouvre la porte du temple et j'y pénètre en premier, m'imprégnant de la sensation de paix et de recueillement que cette pièce me procure à chaque fois. J'hésite un peu mais Sev' me force à avancer.

« Il faut que tu le voies, Si', parce que sinon tu ne parviendras pas à te défaire de cette idée, » me dit-il.

Je préfère ne rien rétorquer. Moi-même, j'ai encore du mal à me persuader que j'ai raison, c'est dire si le désespoir ambiant est pesant.

Severus me guide au gré des hautes colonnes qui soutiennent la voûte dorée. Il m'emmène tout au fond où se trouve une porte qu'il ouvre avant de me faire passer de nouveau devant lui.

La pièce est plus petite, un peu plus sombre, aussi. Plusieurs chandelles flottent dans les airs, donnant une atmosphère lugubre aux lieus. C'est vide, sauf pour un lit, dans le fond, où repose le corps d'un jeune homme aux cheveux noirs. Je déglutis et me détache de Sev' pour m'approcher. Je sors les mains de mes poches et effleure les mèches indisciplinées, avant que mes doigts ne viennent errer sur le front glacé où se dessine une célèbre cicatrice.

Severus arrive derrière moi et pose ses mains sur mes épaules. Ma main descend encore sur le visage du corps, effleurant juste, les paupières closes, le nez, les lèvres, le cou.

Ca paraît si réel… si affreusement réel que des larmes coulent sur mes joues. Mais ce n'est pas Harry, ce n'est pas mon filleul qui, la semaine dernière encore, riait joyeusement à une blague de son meilleur ami, indifférent aux Ténèbres qui enveloppait peu à peu le monde… Je pousse un soupir tremblant et les mains de Severus se crispent sur mes épaules.

« Severus, tu ne connais pas un sort de Magie Noire qui puisse créer ce genre de chose ? »

Il soupire à son tour, et ses bras m'entourent totalement, lors que son nez vient se poser dans mes cheveux. Il me sert contre lui en soufflant.

« Je m'attendais à ce que tu me le demandes, » me répond-il dans un murmure. « Je n'en ai pas connaissance, mais il est possible, bien sur que Voldemort l'ai inventé. »

Il me retourne pour que je lui fasse face, m'arrachant ainsi à la contemplation du corps sans vie.

« Sirius, je ne vais pas te le cacher, je ne crois pas à ton histoire, » dit-il.

Il aperçoit mes larmes et se penche vers moi, posant ses mains sur mes joues, faisant glisser ses pouces sous mes yeux.

« Je ferais tout ce que je peux pour t'aider, mais tu dois me laisser du temps pour ça, » ajouta-t-il, l'air très sérieux. « Tu sais que l'Ordre est en plein désarroi, nous devons nous préparer à la nouvelle situation. J'aimerai tout lâcher pour te suivre, malheureusement, je ne peux pas. Je te jure que je t'aiderai, Sirius, si toi tu me jures que tu attendras un peu. »

J'inspire profondément en reniflant. Je n'ai pas le choix, je n'y arriverai pas tout seul, mais le temps presse… Je le regarde, ses yeux noirs sont sincères, tristes mais déterminés. Finalement, je hoche la tête. Il sourit légèrement, et fait quelque chose que je n'aurais jamais attendue de lui : il m'embrasse doucement et délicatement sur les lèvres. Le temps de m'en rendre compte, il s'est déjà reculé et a déjà quitté la salle.

Remus disait donc vrai ? Je passe mes doigts sur mes lèvres. Le contact a été si volatile et éphémère que c'est comme un simple rêve tenace au réveil. Mais c'est bien réel, je n'ai pas rêvé.

Une ombre de sourire vient jouer sur mon visage. Je voudrais suivre Sev' mais il m'a demandé un peu de temps. Alors je me tourne de nouveau vers le corps sans vie qui ressemble tant à celui de mon filleul. Je m'agenouille à coté et croise les bras sur le bord su socle sur lequel il repose.

« Merlin, faites que j'ai raison, » dis-je dans un murmure en fermant mes yeux brûlants.


Ca fait des heures que je suis là, des heures que je rumine mon impuissance. Ca suffit. Je m'arrache à ma contemplation morbide et me relève, puis me détourne brusquement et quitte la petite pièce à grands pas.

Dehors, la nuit tombe. Il s'est mis à neiger de nouveau et le vent est froid. La couche de nuages pourtant, se crève devant moi, vers l'horizon. Dans le ciel brille une constellation. La mienne.

J'ai beau haïr ma famille, j'aime mon prénom, même s'il me vient de cette tradition qui est de nommer tous les membres de la famille Black par le nom d'une étoile.

Sirius. Comme il me correspond bien, en plus.

Et là, devant moi, mon étoile et sa constellation brillent, me redonnant quelque chose que j'avais cru avoir perdu à jamais. Une chose belle et pure, qui illumine un cœur et une âme mieux que n'importe quoi d'autre.

L'espoir.

Espoir fou, peut-être. Mais espoir quand même. Je resserre mon manteau autour de moi et en relève le col, me protégeant du froid. Et un sourire éclaire mon visage.

« Sirius Black profite de sa liberté en regardant le ciel ? » fait une voix derrière moi.

Je me retourne brusquement et tombe nez à nez avec une jeune fille d'environ seize ans, aux cheveux noirs coiffés en deux longues tresses, avec une peau effroyablement pale et de grands yeux noirs qui brillent étrangement. Involontairement, je frissonne. Cette fille a un je-ne-sais quoi qui me fait froid dans le dos.

« Je te fais peur, Sirius ? » demande-t-elle, amusée, en penchant légèrement la tête sur le coté.

« Qui es-tu ? » fais-je pour toute réponse.

Elle sourit, d'un sourire étrange qui ne me rassure pas.

« Pourquoi te le dirais-je ? » fait-elle. « En ces temps sombres, il est imprudent de dévoiler son identité à n'importe qui. »

« Je suis n'importe qui ? »

Et un point pour l'arrogance, un !

« Bien sûr que non, tu n'es pas n'importe qui, » me répond-elle.

Il y a un long silence durant lequel nous nous affrontons du regard. C'est oppressant et c'est moi qui parle en premier.

« Que me veux-tu ? »

Merde, ma voix tremble, en plus.

« De la compagnie, » répond-elle. « Je suis si effrayante que ça ? »

Elle m'énerve. Je ne me l'explique pas, elle m'énerve vraiment. Je lui tourne brusquement le dos.

« Je veux être seul, » dis-je d'une voix froide.

« Je suis là pour te parler d'Harry Potter, » dit-elle alors d'une voix plus glaciale encore que la mienne.

Ces mots suffisent à me faire réagir et je la regarde brusquement.

« Tu sais où il est ? »

« Non, » répond-elle.

« Alors qu'as-tu à me dire ? » fais-je, agacé.

« Tu sais qu'il n'est pas mort ? »

Elle a l'air surpris et déstabilisé. Je lui fais un sourire narquois.

« Oui, je le sais, » réponds-je. « Tu as encore des choses à apprendre de la vie, petite. »

A ma grande surprise, elle éclate d'un grand rire amusé.

« Je sais beaucoup de choses sur la vie que tu ignores, Sirius, » me rétorque-t-elle.

« Ah oui ? » fais-je, un brin méprisant. « Tu crois qu'à seize ou dix-sept ans on peut comprendre le monde mieux qu'à trente-huit ? »

Elle ne répond pas et me fixe de son regard si étrange.

« Qui es-tu ? » dis-je de nouveau.

« Je m'appelle Spica, » dit-elle cette fois. « Spica Black. »

Je l'observe, totalement incrédule.

« Quoi ? »

« Tu m'as bien entendue, » dit-elle avec un demi-sourire étrange. « Nous sommes de la même famille. »

« Impossible. Je suis le dernier des Black. »

« Oh, oui, le dernier en vie, » acquiesce-t-elle, visiblement de plus en plus amusée.

« Qui es-tu ? »

« Ton arrière arrière-grand-mère. »


fin du chap... j'espère qu'il vous a plu ! une review pour me le dire ?

je vous embrass fort, gros bisous à tous, à dans deux semaines !

speed'