Bonjour tout le monde !
comment ça va bien ? aah... oui... mon retard... hem... désolée ? non, vraiment, ce n'est pas de ma faute, pas entièrement ! bon, en fait, mon beta a eu des problèmes d'ordi et ce chapitre n'est même pas corrigé.. j'ai hésité à la poster sans correction, puis finalement...
bon, je me dépeche de faire les rar...
un grand merci à :
Apocalypse-Nox, ornaluca, fairylight pan, EvIl-aNGel666, Eowyn Malefoy, CamDark, F, mifibou, Oxaline, Vif d'or : bonojour vous tous ! vos reviews m'ont fait super, super plaisir, je suis contente que cette fic vous plaise, personnelement, j'ai adoré l'écrire ! je vous embrasse tous, en espérant que ça continue à vous plaire ! Gros bisous !
Alfa : comment ça, un troll chez les Black ? mais quelle idée ! c'est quoi cette mise en relation des troll et des vampires ? décidément, les jeunes d'aujourd'hui, aucun respect pour leurs ainés ! looooool ! Tu trouves que ce n'est pas trop violent ? arff, c'est violent de mon point de vue, même si je te l'accorde, j'ai lu pire aussi ! mais je ne me savais pas si... hard dans mes écrits, même si finalement ça ne l'est pas tellement, enfin bref ! je suis contente que ça te plaise, je t'embrasse, bisous !
SNAPESEXSYMBOLE: tu n'aimes pas Spica ? Bah, pourquoi ? comment ça elle donne trop de problème ? peut-être que oui, je donne beaucoup de problèmes, mais en même temps c'est peut-être pour en eviter d'autres bien plus grave !!! pff, on aide autant qu'on peut et rien, que dalle, même pas un merci, pire encore, des reproches ! Non mais vraiment ! loooool ! Je suis contente que tu aimes, je t'embrasse, bisous !
Melhuiwen : flemmarde des reviews ? ouais, moi aussi. Et flemmarde des réponses aux reviews, aussi, lol ! OUi, je suis sadique, je le sais. Et oui, tu es un peu maso, mais ça je crois qu'on l'est tous, lol ! Tu espère que Drago ne va pas coucher avec Voldy ? Euh... tu l'as dit toi-même... je suis une grande sadique... et je prends un grand plaisir à torturer les persos dans cette fic... hihihihihihihihi !Mais oui, Roguy va revenir entier, pauvre Sirius, sinon ! je t'embrasse fort, gros bisous à toi !
Ange-Jedusort : toi aussi tu es folle des vampires? Bienvenue au club ! Non, je ne suis pas goth, pas du tout, même... ça m'a fait marrer que tu me le demandes ! Ne te creves pas les yeux, voila la suite ! bisous !
Chana : mais euh ? comment ta deviné ? Oui, narcissa sourit parce qu'elle sait qu'Harry est fou amoureux de Dray... même si lui ne l'admet pas encore tout à fait ! Mais non, les Serpentard ne sont pas tous cons ! Ils sont même diablement intelligents, il n'y a que ces deux crétins de Crabbe et Goyle (me demande pourquoi le choixpeau les a mis la... il devient gateux, forcément au bout de mille ans...) Les katanas ? k'est-ce donc cela? moi aussi j'aime beaucoup les épées. comment ça on le sait déjà ? lol ! je t'embrasse !
Anagrammes : oui, je sais, je sais, désolée, vraiment, tellement désolée... mais voila, tu as tes chap pour chacune des fics ! C'est pas de ma faute... bisous !!!
voila, fin des rar...
une dernière chose, j'ai une bonne nouvelle : j'ai fini les manuscrits de cette fic ! vous êtes donc tout à fait certains d'avoir la fin un jour ! Elle fait 17 chapitres...
je vous laisse ici !
bonne lecture à vous !
bisous
speed'
Lune d'Argent
Chapitre 7 :
Déchéance :
Je me réveille brusquement en entendant la porte s'ouvrir. Ca fait deux jours que personne n'est venu. Je tourne mes yeux vers le nouvel arrivant, en l'occurrence les nouveaux arrivants, Drago Malefoy et sa mère. Le blond referme la porte et sa mère avance directement vers moi.
« Bonjours, Narcissa, » dis-je d'une voix ensommeillée.
Elle tourne ses yeux fixes vers moi et me sourit.
« Bonjour, mon cœur, » répond-elle doucement. « On te réveille ? »
« De mes cauchemars, » fais-je.
Elle s'assoit en face de moi et Malefoy choisit le rebord de la fenêtre. Je tourne les yeux vers lui et soutiens son regard, puis il me fait un sourire rayonnant et à la fois très doux. Je sens avec horreur mes joues se faire rouges et je lui réponds timidement avant de regarder de nouveau Narcissa. Un petit sourire moqueur s'est affiché sur son visage mais il s'efface bien vite. Je m'enfonce un peu plus loin dans mon fauteuil, rabattant la couette sur moi, celle que m'a donnée Narcissa la dernière fois. Elle sourit.
« Elle te plait bien, finalement, » me dit-elle.
Je jette un regard à la dérobée à Drago mais manque de bol, il le remarque et me sourit encore une fois, me faisant rougir à nouveau.
« Assez, oui, » réponds-je à Narcissa.
« Qu'est-ce que tu vois dans tes cauchemars ? » me demande Drago.
Je tourne aussitôt la tête vers lui et l'observe quelques secondes avant de répondre.
« De mauvais souvenirs, » dis-je dans un murmure.
« Raconte, » me demande Drago.
Je fais une grimace et je secoue la tête.
« Non, » dis-je. « Non, je ne veux pas. »
Je ferme les yeux pour mieux chasser ces images horribles de ma tête. Puis une main chaude me caresse la joue. Je n'ai même pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir que c'est Drago. Une tendresse inhumaine se dégage de ce geste et une larme quitte mes yeux pour être recueillie par les doigts de Drago. Je relève les paupières et plonge dans deux pupilles orageuses qui déborde d'un sentiment que je ne reconnais pas. Nous nous regardons dans les yeux, son bras tendu et sa main sur ma joue, puis un petit sourire triste se dessine sur ses lèvres.
« Je n'aime pas quand tu pleures, » me dit-il doucement.
Je souris tristement à mon tour et préfère détourner les yeux plutôt que de faire quelque chose d'irréfléchi, comme de me jeter dans ses bras qui me semblent ouvert pour m'accueillir. Sa main retombe et je perds sa chaleur.
« Je vais vous laisser discuter, » fait-il alors en se levant. « J'ai quelques petites choses à faire. Je reviens dans un quart d'heure. »
Il quitte la pièce sans un regard pour moi ni pour sa mère et quelque chose se brise en moi. Je regarde Narcissa avec désarroi.
« Ne t'inquiète pas, » me dit-elle sans que j'ai besoin d'ouvrir la bouche. Il a juste peur de ce qu'il ressent, alors il fuit. Ca n'a rien à voir avec toi. »
« Pourquoi je ressens ça ? » fais-je. « Vous le savez, vous ? »
« Tu ressens quoi ? »
Je me passe une main désespérée dans les cheveux. Comment mettre des mots sur ça ?
« Je ne sais même pas le dire, » dis-je en un murmure. « Mais vous savez. Vous n'avez pas besoin que je le dise. »
« C'est vrai, » acquiesce-t-elle calmement. « Il y a un mot, pour ça, pourtant. Je doute que tu sois prêt à l'entendre, même si tu le sais déjà. »
Je me perds dans mes pensées quelques secondes. Veut-elle vraiment dire ce que je comprends ? Je préfère ne pas le savoir. Je réagis en la voyant prendre quelque chose dans sa cape. C'est une fiole dont elle boit une gorgée avant de la ranger et de se masser les tempes.
« Migraine ? » dis-je.
« Oui, c'est à cause de mes yeux, » acquiesce-t-elle.
« Co… comment est-ce arrivé ? » fais-je. « Je veux dire… la dernière fois que je vous ai vue, c'était il y a un an et demi, je crois… »
« A la gare de King's Cross, » fait-elle en hochant la tête. « A la fin de votre sixième année. Ca m'est effectivement arrivé peu après. Lucius a eu une discussion avec Drago à propos de son intronisation. Drago lui a fait part de ses réticences et il n'a pas apprécié. Il a essayé de le battre, mais Drago s'est dressé devant lui et lui a jeté un sort. De frustration, Lucius s'est vengé sur moi. Il m'a donné un mauvais coup à la tête et je suis tombée dans le coma pendant deux semaines. En me réveillant, mon cerveau a subi des dommages irréparables au niveau du traitement des images envoyées par l'œil. »
Elle marque une pause, semblant plongée dans ses souvenirs.
« Drago s'en est voulu à mort, » dit-elle. « J'ai essayé de lui faire comprendre qu'il n'y était pour rien, que j'étais même plus heureuse que jamais car il avait enfin tenu tête à son père, mais il n'a rien voulu entendre. C'est à cause de ça qu'il s'est laissé apposer la Marque des Ténèbres. Il a obéit à son père pour me protéger. »
Un sourire amer se dessine sur ses lèvres.
« J'ai tout fait pour l'en dissuader, mais il ne m'a pas écoutée. Une fois au service de son maître, il s'est vengé de son père en devenant le premier bras droit de Voldemort. Mais ça s'est retourné contre lui. Il est excellent stratège, c'est un duelliste exceptionnel, il a de l'humour et de l'autorité, il est fier et pourtant humble avec Voldemort. Mais pour son malheur, il est aussi d'une beauté extraordinaire, et Voldemort apprécie beaucoup la beauté, autant que ses autres qualités, voire plus. »
« Vous… vous voulez dire qu'il… » fais-je, horrifié.
« Non, pas encore, » me répond-elle. « Drago est trop fier pour ça, et Voldemort le veut consentant. Mais le Seigneur des Ténèbres possèdent des moyens de persuasions très efficaces, et j'ai peur pour mon fils. »
Alors c'est pour ça qu'il avait l'air si nerveux.. Je sers les poings. Non content de vouloir briser ma vie, Tom veut aussi Drago ? Une colère sourde se répand dans mon ventre. Pas Drago, Tom. Tu ne peux pas me faire ça. Pas la seule personne qui peut encore me faire réagir. Pas la seule personne pour qui je m'inquiète encore. Pas la seule personne qui mérite la paix en lui. Pas Drago. Pas le seul homme qui m'ait jamais tenu tête et qui ait jamais pensé à moi pour autre chose que cette cicatrice.
« Tu sais, Harry, je fais partie de l'Ordre du Phœnix, » me dit soudain Narcissa, me sortant de mes pensées rageuses.
Je la regarde, stupéfait.
« Quoi ? Mais depuis quand ? »
« Depuis sa création, ou presque, » me répond-elle. « Seul Albus est au courant. Ma position, en tant que femme de Lucius, ne me permets aucun risque. Nous avons un espion au sein de l'Ordre. »
« Oui, je sais, » fais-je amèrement. « C'est certainement à cause de lui que je suis ici. »
« Harry, je vais voir Albus demain pour ma visite hebdomadaire, » me dit-elle. « Je ne peux dire à personne que tu es là, à cause du Fidelitas, mais si tu écris une lettre, je pourrai la transmettre. Si tu veux, bien sur. »
Elle sort de sa cape un rouleau de parchemin avec une plume et un encrier. Je regarde les objets fixement avant de m'en saisir et de les regarder. Vais-je le faire ? Ma première impulsion, c'est oui, ils me sortiront de là, ils viendront me chercher et me sortiront de cet Enfer. Puis je réalise que c'est faux. Si je leur dis que je suis en vie,, et ce qui se passe en général, ils vont vouloir me sortir d'ici et ils se heurteront à une horde de Mangemorts assoiffés de sang et bien à l'abri dans leur forteresse. Si je leur dis que je suis en vie et que je leur mens, leur disant que tout est sous contrôle, je leur donne un faux espoir.
Mieux veut qu'ils pensent que je suis mort. C'est tout comme, de toute façon.
Je pousse un soupir et rends son matériel à Narcissa.
« Laissez tomber, » dis-je à voix basse. « Ca serait les envoyer à la mort. »
Elle hoche la tête, compréhensive. A ce moment, la porte s'ouvre brutalement et Drago entre en trombe, l'air presque paniqué.
« Mère, nous devons partir, » dit-il en s'approchant de nous et en attrapant le bras de sa mère. « Le maître est avec Lucius et il va l'envoyer te chercher dans dix minutes. »
Narcissa se lève et se saisit de sa canne. Son visage est fermé, mais Drago est très pale.
« C'est grave ? » lui fais-je.
« Je crois, oui, » me répond-il.
Sa mère remet sa cape et Drago l'aide à rabattre sa capuche sur son visage pour la cacher. Puis, vif comme l'éclair, il se penche sur moi, glisse une main sous mon menton et m'embrasse tendrement, avant d'emmener sa mère à l'extérieur et de fermer la porte avec un sort sans un regard en arrière.
Le sang afflue brutalement à mes joues et il n'y a personne pour le voir. Une violente chaleur se répand en moi, si surprenante par rapport à ces deux semaines de froid glacial que je frissonne encore plus.
Qu'est-ce qu'il m'a fait ?
Il m'a embrassé… En me remémorant la douceur de ses lèvres qui irradient littéralement de chaleur sur les miennes, je sens ma température corporelle augmenter encore de plusieurs degrés. Je me lève et vais me poster devant le miroir, dans la salle de bain. J'ai les pommettes rouges. Je passe un doigt sur mes lèvres. Je n'ai jamais eu si chaud depuis que je suis ici.
Un flash me revient. Un souvenir. J'allais prendre une douche dans les vestiaires après un match de Quidditch contre Serpentard, mais il y avait déjà quelqu'un. C'était Drago. Je ne l'ai vu que de dos, ce jour-là. Mais c'est depuis que mon corps s'enflammait à chaque fois que je pensais à lui. Je me souviens précisément de chacune des courbes de son corps, et de l'eau qui dégoulinait sur sa peau blanche.
Brusquement, mon pantalon se fait terriblement étroit.
« Oh, c'est pas vrai ! » gémis-je, mes mots se répercutant contre les murs.
Je me mords la lèvre et ferme les yeux, essayant de chasser les images troublantes qui me viennent à l'esprit. Je ne peux pas faire ça ! Pas alors que quelque chose de grave arrive pour Narcissa ! Mais d'un mouvement involontaire, mon entrejambe se presse contre le lavabo, et un gémissement s'échappe de mes lèvres.
Oh, et puis au diable mon sens moral ! Je porte une main à ma ceinture que je déboucle rapidement et, très vite, je me déshabille totalement.
Je suis là, nu, en plein milieu de la salle de bain, et je suis excité. C'en est presque risible ! Je porte une main à mon sexe tendu, à la limite de la libération alors que je ne me suis même pas touché. Prenant appui d'une main sur le lavabo, je commence à faire de rapides va-et-vient honteux, les yeux fermés, comme au temps où j'étais seul et perdu, l'image de Drago nu devant moi dansant dans mon esprit.
La sensation de ses lèvres contre les miennes finit de me faire perdre la tête et je pousse un râle rauque en me libérant. Presque aussitôt après, je me mords la lèvre jusqu'au sang. Une larme roule sur ma joue et deux questions s'insinuent sournoisement dans mon esprit meurtri.
Comment, au nom de Merlin, puis-je encore avoir envie de sexe avec qui que ce soit ? Et surtout, bordel de merde, comment ai-je pu tomber amoureux de Drago Malefoy ?
Mère est assise dans son fauteuil habituel près du feu, dans le salon. Parfait, je transplane aussitôt là ou je suis censé être, essayant de ne pas penser à la pire connerie que je viens de faire.
J'ai embrassé Harry. Merde. Vraiment. Il n'aura même pas eu le temps de protester. Je secoue la tête et cesse d'y penser lorsque ma marque se met à me brûler. Avec une angoisse et une peur grandissante, je me rends rapidement à la forteresse et à la salle du trône. Et s'il avait tout découvert ? Je me force à me calmer et me prosterne à ses pieds. Nous sommes seuls tous les deux et je n'aime pas trop ça. Je me redresse à deux pas du trône et il se lève à son tour pour s'approcher de moi. Je lui adresse un regard aussi neutre et empreint de respect que possible et il sourit.
« Je suis content de voir que ces quelques jours de repos t'ai réussi, petit dragon, » me dit-il en me caressant la joue.
Mais bien sur, j'ai découvert que j'étais amoureux de mon ex-pire ennemi, je me suis masturbé en pensant à lui ce matin et je l'ai embrassé il y a cinq minutes - ex-pire ennemi qui, soit dit en passant, est actuellement votre prisonnier le plus spécial. Mais tout va bien. Tout va très bien.
Le Seigneur des Ténèbres m'embrasse alors, et beaucoup moins chastement que les première fois. Sa langue envahit ma bouche et je préfère lui répondre plutôt que de me prendre un Doloris. Je suis heureusement sauvé de quoi que ce soit de plus car quelqu'un frappe à la porte. Le maître se détache de moi, fait un petit bruit agacé avec sa langue, puis s'écarte en m'adressant un petit sourire.
« Entrez, » dit-il d'une voix forte et froide.
Je me tiens un peu en retrait de lui, le visage découvert et le dos droit, les mains croisées dans le dos. Entrent alors mes parents, ma mère au bras de mon père qui s'agenouille aux pieds du maître. Celui-ci ne lui adresse qu'un regard froid. Ma mère reste droite et fière, comme toujours, et Lucius s'énerve.
« Inclines-toi, femme ! » fait-il en se relevant. « Tu dois le respect au plus grand sorcier de tous les temps ! »
« Il n'est pas le plus grand sorcier de tous les temps, » rétorque mère, impassible, alors que mes yeux s'écarquillent d'horreur.
« Comment oses-tu ? » crie mon père en levant la main.
« Stop ! » réagit aussitôt le maître en s'interposant entre eux. Lucius, ça suffit. Ta femme fait preuve d'un grand courage, je ne te permets pas de la toucher en ma présence. »
Lucius hoche la tête et s'écarte d'un pas. Il m'adresse un regard plein de haine que je lui rends bien, mais mon intérêt vas vers mon maître qui tourne autour de ma mère, pensif. Un très mauvais pressentiment se répand dans mes entrailles. Le maître se replace devant elle.
« Dis-moi, Narcissa, depuis quand as-tu renié ta famille et ton honneur de Sang-Pur en vendant tous mes secrets au Vieux Fou ? » lui demande-t-il.
Je réagis au quart de tour.
« Mère n'aurait pas fait ça, maître, » interviens-je sans même en demander la permission.
Voldemort se tourne vers moi et me fait un petit sourire que je pourrais presque qualifier de triste avant de me répondre.
« Ton amour pour elle t'aveugle, petit dragon, » me dit-il en me caressant la joue. « Reste en dehors de ça. Tu ne le supporterais pas. Sors. »
« Non, je… » réponds-je. « Je voudrais rester. »
Il m'observe quelques secondes.
« A ta guise. »
Puis il se tourne de nouveau vers ma mère.
« Veux-tu bien répondre à ma question ? »
« Depuis que vous avez commencé à répandre la mort, » répond mère avec sérénité.
« Non ! » fais-je sans avoir pu m'en empêcher. « Mère, tu n'as pas fait ça ! »
Ses yeux fixes se tournent dans ma direction.
« Si, je l'ai fait, mon chéri, » répond-elle.
« Mais… » je suis soufflé, je ne comprends plus rien. « Pourquoi ? »
« Je voulais un monde meilleur pour mes enfants, » dit-elle d'une voix douce. « Je voulais te protéger pour que tu n'ais pas à te soumettre à qui que ce soit, et encore moins un Sang-mêlé. »
La gifle retentit dans la pièce.
« Ne redis jamais ça, » siffle Lucius.
Il lève de nouveau la main pour frapper encore mais le maître l'attrape par le poignet.
« J'ai dit, il suffit, Lucius ! » fait-il d'un ton que l'on aurait employé pour dresser un jeune chiot.
Mon père obéit et il se tient tranquille. Il me répugne. Le maître se tourne une nouvelle fois vers ma mère.
« Il va falloir payer, maintenant, Narcissa, » dit-il calmement.
« J'en suis consciente, » répond-elle, tout aussi calme.
« Non ! » crie-je.
Je m'avance d'un pas mais le maître pose une main sur ma poitrine pour me retenir.
« Non, Drago, » me dit-il en passant derrière moi, passant un bras autour de ma taille et me forçant à reculer. « Lucius, vas-y, » ordonne-t-il alors que j'essaye de me débattre pour aller vers ma mère.
« Je t'aime, Drago, » me dit-elle. « Fais tout pour être heureux. »
« Non, mère, » gémis-je. « Pas ça… »
« Endoloris, » fait Lucius avec un rictus sadique.
Mère s'écroule à terre, prise de convulsion, mais elle ne crie pas. Moi si.
« Non, pas ça ! Mère ! Je vous en prie, pas ça ! »
Voyant que le Doloris n'a pas l'effet escompté, Lucius l'arrête et choisit un sort de magie noire, plus sanglant et plus douloureux. Beaucoup plus douloureux. Un hurlement déchirant s'élève du corps de ma mère alors que, lentement, sa peau se tend à l'extrême, jusqu'à se déchirer, provoquant des giclées de sang autour d'elle.
« Non, » gémis-je à nouveau en sentant les larmes rouler sur mes joues. « Par pitié… Je vous en prie, maître, je vous en supplie, épargnez-la, je ferais tout ce que vous voudrez ! »
Ma mère hurle encore et je tombe à genoux, essayant de me précipiter vers elle. Mais le maître descend à mon niveau et passe ses bras autour de moi.
« Calmes-toi, petit dragon, » me susurre-t-il à l'oreille.
« Je vous en supplie, » dis-je dans un murmure d'une voix cassée. « Arrêtez ça. Maître, par pitié… »
« Je ne peux pas, petit dragon, » me répond-il en écartant une mèche de cheveux de mon visage. « Elle est une faiblesse pour toi, mieux vaut qu'elle meure. Vois, pour la sauver tu serais près à faire n'importe quoi. Tu peux partir, si tu veux. »
Je me mets à sangloter misérablement et essaye à nouveau de me dégager pour me précipiter vers la femme que j'aime le plus au monde, mais le maître m'attrape le bras et me le tord dans le dos.
« Tu ne veux pas partir, alors regarde, » siffle-t-il.
Les yeux fixés sur la forme sanglante de ma mère, je continue de pleurer, alors qu'une déchirure se forme sur son visage autrefois si beau.
« Elle était si belle, » dis-je dans un murmure, les larmes roulant sur mes joues. « Si pure. »
« Oui, » réponds le maître derrière moi. « Beaucoup trop. »
« Sauvez-la, » dis-je dans un faible murmure en me tournant vers mon maître, attrapant sa robe de ma main libre. « Je ferai ce que vous voulez de moi, mais je vous en prie, sauvez-la. S'il vous plait… »
« C'est trop tard, Drago, » dit-il. « C'est trop tard. »
Il m'embrasse le cou alors que je me tourne de nouveau vers la scène horrible qui se déroule sous mes yeux. Lucius s'arrête quelques secondes, puis lui lance un sort de suffocation. Ma mère porte ses mains ensanglantées à sa gorge et se met à tousser. La bouche du maître bascule dans ma nuque, léchant la sueur froide qui y coule.
« Mère… » gémis-je.
Elle ne peut plus m'entendre, je crois.
« Père ! » dis-je alors. « Arrête ça, je t'en pris ! C'est ta femme, bon dieu ! »
Lucius ricane.
« Elle n'est qu'une petite idiote, tout juste bonne à me faire prendre mon pied, et toi tu n'es qu'un crétin, parce que tu l'aimes, » rétorque-t-il.
Il me jette un coup d'œil.
« Je vois désormais d'où te vient ta bonne position parmi les Mangemorts, » ajoute-t-il dans un murmure. « Je ne pensais pas que tu serais prêt à faire la putain, pour ça. »
Un grognement de rage m'échappe et le maître me lâche le bras pour mimer une claque qui arrive réellement sur la joue de Lucius. Puis il m'enserre de nouveau.
« Sa bonne position parmi les Mangemorts ne doit rien à cela, Lucius, » dit-il d'une voix froide qui me fait frissonner alors que mes yeux se tournent de nouveau vers ma mère dont le visage devient rouge à force de chercher sa respiration qu'elle ne trouve pas. « Maintenant, continue, et fait en sorte que ça dure. »
Obéissant, Lucius se tourne de nouveau vers Narcissa et arrête le sort d'étouffement. Il lui lance un nouveau sort, d'écartèlement cette fois.
Moi je m'écroule dans les bras de mon maître, la tête dans le creux de son épaule, incapable de supporter ce spectacle, incapable de ne pas le regarder. Je suis tellement sous le choc que je ne pleure même plus. Les bras du maître se sont enroulés autour de ma taille et il pose son menton sur mon épaule.
« Regarde, » susurre-t-il à mon oreille, « regarde la femme que tu aimes payer le prix de sa trahison. Je sais que tu souffres, mais tu es bien trop attaché à elle. Elle n'est qu'une traîtresse. »
« Elle est la plus merveilleuse femme que j'ai rencontrée, » réponds-je. « C'est ma mère, c'est un ange, une pureté. Elle ne mérite pas de souffrir. Maître, tuez-la simplement, par pitié. »
« Si je le fais, je peux compter sur toi demain soir ? »
Je sais très bien de quoi il parle Je regarde ma mère et il suffit d'un seul de ses hurlements pour me convaincre.
« D'accord, » dis-je en baissant la tête.
Une des mains de Voldemort se lève et m'attrape par le menton pour me faire tourner la tête vers lui.
« Tu as fait le bon choix, » dit-il en m'embrassant. « Lucius, arrête. Tue-la. »
Mon père lui jette un regard déçu, mais le ton du maître était implacable. Il arrête son sort de torture.
« Avada Kedavra, » dit-il simplement.
Le corps de ma mère se tord une dernière fois avant de retomber sur le sol. Je pousse un gémissement de détresse et me mets à trembler et à pleurer de nouveau. Le maître me lâche, cette fois, et je rampe pratiquement pour me retrouver au niveau du corps sans vie de Narcissa Black Malefoy. Ma main parcourt son visage mutilé et je me saisis de son corps pour le serrer contre moi en pleurant. Le maître se relève sur ses pieds et congédie Lucius, mais je ne suis même pas en état de comprendre ce qu'ils disent.
Une main se pose sur ma tête et je lève les yeux vers mon maître qui me fait un petit sourire.
« Je ne comprends pas que l'on puisse autant s'attacher à quelqu'un, » me dit-il. « Enfin… Je vais voir notre invité, je n'en ai pas pour longtemps. Tu repartiras au manoir quand je reviendrai. Tu iras voir Potter demain. Après, je te veux dans mes appartements privés. »
Je hoche la tête.
« A plus tard, petit dragon, » dit-il en quittant la pièce.
Je serre encore ma mère contre moi.
« Je suis désolé, maman, » dis-je doucement. « je sis que tu ne l'aurais pas voulu. Pardonne-moi. »
Et, bordel de merde, que vais-je bien pouvoir faire avec Harry ?
Je suis en train de lire les derniers rapports de nos espions parmi les Mangemorts. Un claquement retentit derrière moi et je me retourne pour voir Spica, son sourire moqueur et mystérieux bien en place sur ses lèvres et une longue épée à la main.
« Tiens ! Te voilà, » fais-je avec un sourire.
« Oui, me voilà, » acquiesce-t-elle. « Navré, je devais revenir il y a deux jours mais tu as une structure magique plus complexe que je ne le pensais. L'armurier a mis du temps à forger ton épée. »
Elle me la tend alors et je m'en empare comme un enfant reçoit un jouet : avec ravissement. Elle est un peu plus longue que celle que j'ai utilisé l'autre jour, mais aussi légère. La garde est faite d'or blanc et gravée de deux chiens aux yeux fait de pierres d'un bleu presque noir. C'est très stylisé, superbe.
« John a failli faire une attaque cardiaque en voyant ton animal, » me dit Spica. « Le pauvre homme est superstitieux, c'est assez horrible. Il a cru voir un Sinistros. »
« Qu'a-t-elle de spécial, cette épée ? »
« Elle possède un catalyseur compatible avec ta magie, et la tienne seule, » m'explique-t-elle. « Ton animal, sur la garde, aide à cela. »
« C'est quoi, le tien ? » fais-je, un peu moqueur. « La chauve-souris ? »
« Le loup, » répond-elle, ne relevant pas ma remarque. « Dégaine-la. »
J'obéis et brandis l'épée devant moi en me levant. Une chaleur se répand dans ma main, c'est comme tenir une baguette, en plus intense.
« Comment te sens-tu ? » me demande Spica, l'air concerné.
« Puissant, » réponds-je, limite extasié en regardant la lame étincelante.
« Bonne nouvelle, » sourit-elle. « Prêt pour une nouvelle séance ? »
« On monte au salon ? »
Elle fronce légèrement les sourcils et observe la cuisine où nous nous trouvons. Puis un petit sourire calculateur s'affiche sur ses lèvres.
« Non, essayons ici, » répond-elle. « Un peu plus d'obstacle, c'est plus intéressant. Voyons comment tu te débrouilleras ici. »
Je retire rapidement ma robe et attache la gaine de l'épée à ma taille, me plaçant face à elle.
« Comme la dernière fois, » dit-elle, son visage se fermant, dure et sévère. « Exacerbe ta haine, et ta colère. Agis instinctivement et utilise ce qu'il y a autour de toi. »
Je pince les lèvres et hoche la tête.
« En garde, Héritier Black, » dit-elle en pointant son épée vers moi.
Je fais de même, m'émerveillant de la facilité avec laquelle je peux la manier malgré sa grande longueur.
Elle m'attaque aussitôt, ne me laissant pas le temps de contre-attaquer. Je bondis en arrière et monte sur une chaise avec un glapissement de frayeur. Elle n'a pas lancé le sort, cette fois. Visiblement, elle s'en souvient et sort sa baguette pour y remédier immédiatement. Puis elle envoie son épée vers moi et je recule de nouveau, me retrouvant debout sur la table. Elle me rejoint et c'est moi qui l'attaque. Elle esquive d'un bond sur la gauche et m'attaque à son tour.
Ca dure comme ça pendant longtemps. A chaque pas en arrière qu'elle me fait faire, je réponds par deux, jusqu'à ce qu'elle passe à un niveau supérieur. Cette fois nous somme à égalité. Ni elle ni moi n'avons l'avantage alors que nous nous retrouvons au sol. Je recule et place une chaise entre nous pour l'entraver et elle plante son épée dedans, faisant flamber le meuble.
« Aha ! » fais-je en une exclamation de surprise. « Je ne savais pas qu'on pouvait faire ça ! »
« Tu ignores encore beaucoup de chose, jeune homme ! » rétorque-t-elle, ne me laissant pas le temps de me remettre.
J'esquive de nouveau et feinte une attaque sur la gauche. Elle fait un pas vers la droite et là je l'attaque vraiment de l'autre coté, la touchant au flanc. Si le sort n'avait pas été actif, je l'aurais transpercée de part en part. Elle s'arrête aussitôt et me lance un regard stupéfait.
« Qui t'a appris ça ? » me demande-t-elle, l'air sous le choc.
Stoppé en plein élan, je la regarde, déboussolé.
« Quoi ? »
« Qui t'a appris à feinter ? » répète-t-elle.
« A quoi ? »
« Ce que tu viens de faire ! » s'énerve-t-elle brusquement. « Faire semblant d'attaquer d'un coté et attaquer vraiment de l'autre ! »
Sa mâchoire est crispée et ses yeux flamboient de colère.
« Je… personne, » réponds-je simplement. « J'ai juste… je l'ai juste fait, c'est tout ! »
« D'instinct ? »
Sa colère retombe aussitôt, elle a l'air stupéfaite.
« Euh, oui, je suppose qu'on peut dire ça comme ça, » réponds-je sans trop comprendre où est le problème.
Elle rengaine son épée et s'approche de moi. Elle place ses deux mains de chaque coté de ma tête, paumes ouvertes vers mes tempes, à quelques centimètre seulement du contact.
« Qu'est-ce que - »
« Chut… » fait-elle en fermant les yeux. « Ne t'inquiète pas, tout va bien. Laisse moi deux minutes. »
Brusquement, un courant magique passe entre ses deux mains et traverse ma tête. Ce n'est pas douloureux, mais j'ai l'impression que quelqu'un fouille mon esprit et c'est très désagréable. Il me semble être mis à nu et j'ai horreur de ça.
« Calmes-toi, tout va bien se passer, » me murmure-t-elle en fronçant les sourcils.
« Je n'aime pas ça, Spy, » réponds-je.
« Je sais, mais cesse de te comporter comme un gamin. C'est important. »
Je ne proteste plus alors qu'un flash de mémoire me revient brusquement. Mais cette mémoire ne m'appartient pas. Je vois par des yeux qui ne sont pas les miens, mais ceux d'un autre. Il y a, face à moi, un homme grand au visage sombre, qui tient une épée à la main. C'était le maître d'arme de Harry. Donc je vois par les yeux d'Harry.
Brusquement le contact se rompt et je regarde Spica qui a retiré ses mains d'autour de ma tête.
« Tu es frère de sang avec Harry ? » fait-elle, l'air stupéfaite.
Je fronce les sourcils.
« Euh, non, » réponds-je. « Pas que je sache. Mais avec James, je l'étais. »
« Ah, c'est de la que ça vient, » fait-elle en se frottant le menton, l'air pensive.
« De quoi parles-tu ? »
« C'est une longue histoire, » répond-elle. « Tu peux nous faire du thé ? »
J'acquiesce, essuyant la sueur qui coule de mon front avec ma robe, et prépare rapidement un plateau à thé, avec des biscuits au gingembre que Molly a laissé ici la dernière fois qu'elle est venue.
Je nous sers deux tasses et elle verse une bonne dose de whisky dans la sienne.
« Tu sais qu'à boire autant 'alcool, tu crée une accoutumance ? » dis-je avec un sourire narquois.
« Tu sais qu'étant morte, je n'ai pas ce genre de problème… vital ? » me rétorque-t-elle en reniflant avec bonheur les effluves de sa tasse.
Je souris, puis reprends vite mon air sérieux.
« Alors ? »
Elle boit une gorgée de thé avant de répondre.
« Tu avais donc un lien de sang avec James Potter, » commence-t-elle. « Quand est-ce arrivé ? »
« A la fin de notre première année, » réponds-je, me perdant dans mes souvenirs. « Dans le train. Je ne voulais pas revenir ici, et il ne voulait pas qu'on se sépare. Alors il m'a entaillé la paume de la main et il a fait pareil avec la sienne. Nous avons prêté serment et le lien s'est créé… quel rapport avec Harry ? »
« Il semble que ton lien avec James se soit transmis à Harry, » fait-elle, l'ai pensive. « Mais en principe, la transmission des souvenirs ne se fait qu'à la mort de l'un des deux… Or, Harry n'est pas mort. »
Ses yeux se perdent dans le vague quelques secondes et elle se met à marmonner des mots sans suite dans sa barbe.
« Je ne comprends pas, » fait-elle simplement. « Peut-être que cette pseudo-mort a quelque chose de vrai, dans le principe, du moins… »
« La mort d'un sorcier, c'est la disparition de ses pouvoirs, » dis-je sans réfléchir, me remémorant mes cours de Médicomagie.
« Exact, ce serait donc qu'Harry a perdu ses pouvoirs ? » fait Spica, tournant ses yeux vers moi, l'air de ne pas comprendre.
« Peut-être pas définitivement, » réponds-je. « Tu étais là, lors de son duel avec Voldemort ? »
« Oui, j'étais là, » répond-elle. « J'ai vu le sort qu'à utilisé Tom, un sort de Magie Noire, mais j'ignore lequel. Je m' y connais pas mal, pourtant. Il a du l'inventer lui-même. Ou alors, il s'agit d'un sortilège de Grindelwald. »
Je fronce les sourcils. Voyant mon air interrogatif, elle sourit.
« Grindelwald a créé une quantité de sort de Magie Noire à usage très nombreux, » m'explique-t-elle, appuyant ses propos par des gestes du doigt sur la table. « Malheureusement, le pauvre homme était… légèrement paranoïaque, et il avait peur des gens comme moi. Ses grimoires ont été ensorcelés afin que les vampires et autres démons ne puissent les consulter. Je n'ai jamais réussi à régler ce problème, alors je ne connais pas ces sortilèges. »
« Donc, moi, je peux les consulter ? » fais-je, réfléchissant à un plan.
« Oui, » sourit-elle.
« Et où les trouve-t-on ? »
« Dans la bibliothèque du manoir, » fait-elle en haussant les épaules.
Je reste interdit quelques secondes.
« Quelle bibliothèque ? »
Elle me regarde, stupéfaite.
« Ta mère ne t'en a pas parlé ? »
J'émets un ricanement sinistre.
« Tu n'es pas au courant des rapports que j'avais avec ma très chère mère ? »
Une rage sans nom se met à briller dans ses yeux.
« Bien sur que si, mais ce n'est pas pour ça que… je vais la tuer, » dit-elle en se levant brusquement.
« Elle est déjà morte, » réponds-je, amusé malgré moi.
Spica ne répond pas et quitte la pièce. Je la suis, curieux de voir l'altercation entre ma mère et mon ancêtre. Ca risque d'être drôle.
Spica ouvre les rideaux devant le tableau de ma mère et la réveille brutalement.
« Mélodie Croupton Black ! » crie-t-elle, le visage déformé par la fureur.
Ma mère se réveille en sursaut et regarde la petit femme devant elle. Elle pousse un cri qui semble être de joie.
« Spica ! quel bonheur de te voir ici ! »
« Bonheur non partagé, Mélodie, » rétorque froidement Spica.
« Allons donc, qu'y a-t-il ? » s'étonne ma mère de son horrible voix.
« Tu as failli à ta mission, Mélodie, » dis Spica avec une rage froide qui m'effraie. « Tu devais perpétuer ta lignée et préserver la famille Black ! »
Le visage de ma mère s'assombrit.
« Ne m'en parle pas, » dit-elle. « J'ai honte d'avoir engendré ceux qui ont déshonoré les Black ! »
« Ce n'est pas de ça que tu devrais avoir honte, Mélodie, mais plutôt de ne pas avoir remarqué que ton fils Sirius vaut bien plus que son père et son grand-père ! »
Ma mère ricane.
« L'immortalité te rend sénile, ma pauvre, » fait-elle. « Sirius n'est qu'un traître à son sang. »
« Tu ne lui as donc pas révélés les secrets du manoir ? Pas étonnant qu'il haïsse cet endroit ! »
« Je n'allais pas confier ces secrets à un homme qui est ami avec des Sang-de-Bourbe, » rétorque ma mère froidement.
« Dommage pour toi, Mélodie, tu aurais peut-être du. »
Spica sort alors son épée et la plante dans le cœur de ma mère. Le tableau explose brusquement et un dernier cri de ma mère retentit dans la maison.
Puis, un petit tas de cendre retombe sur le sol, laissant le mur nu.
Spica retire son épée du mur avec un grognement satisfait. Je me jette sur elle et la serre dans mes bras, la soulevant de terre.
« Oh, grand-mère, je t'aime ! » m'écrie-je.
Elle se met à rire.
« Viens, tu as des secrets à découvrir, » dit-elle quand je la relâche. « J'étais contre le mariage de cette pimbêche avec ton père, mais c'était un crétin. »
« Oui, je sais, » réponds-je. « Merci de m'avoir aidé à faire une croix sur mon passé. »
« C'était un grand plaisir, » dit-elle avec une révérence stylisée.
voila voila, fin du chap !
excusez-moi s'il ya des fautes, mais comme je vous l'ai dit, ce chapitre n'a pas pu être corrigé, je le rééditerai quand j'aurai les corrections.
bisous à tous, une review fait plaisir !
bye
speed'
