bonjour tout le monde !

et voila un nouveau chap de Lune d'Argent, désolé pour le petit retard, mais j'ai equelques petits problèmes avec mon nouvel ordi. Mai stout de suite, place aux rar !

Un GRAND merci à :

ornaluca, Eowyn Malefoy, sissicho, Mara Snape, Lalouve, Vif d'or, Oxaline, Saina, didinette207 : merci à vous tous pour vos nombreux et merveilleux messages ! lol, je vous aime, gros bisous à vous, voila la suite !

Anagrammes : ah, je suis de bonne humeur ? je ne suis pas encore sure... hmpf... bon, allez, disons que je suis de bonne humeur ! Voila la suite, lol, gros bisous à toi !

Shyrinia : salut ! je ne sais plus si tu m'as déjà reviewé, toi... humph, il faudra que je vérifie. Alors, oui, la fic fini bien, et oui, Dray finira bien avec Harry. DOnc ne te fait pas de soucis ladessus. je ne sais pas si on peux vraiment dire que la suite est joyeuse, mais bon... bref... voila lasuite. Bisous !

livedevil : oui, je veux bien que tu me préviennes quand tu auras commencé à la traduire et à la publier, c'est gentil. J'espère juste que l'admin de ff. net ne la supprimera pas, elle frole quand même le NC-17 et je sais que le site est très strict ladessus. Autant en français ça va, autant je connais plusieurs fics en anglais qui ont été supprimées. Enfin, on verra bien ! Je suis contente que tu aimes toujours ! Bisous à toi !

antedaemonia : Tom, naïf ? Non, je dirais plutot... complexe... et contradictoire. Enfin, poru l'excuse, ça marche avec lui, il est quand même super mégalo et il adore avoir du pouvoir sur les autres, et donc se rendre compte que Drago (soi-disant) a du mal à digerer l'idée de coucher avec lui, ça lui plait énormément ! Alors, oui, peut-être es-tu en train de chercher des problèmes inexistants (comme s'il n'y en avait pas déjà assez...) quant au courrier, est-ce un piège ? Est-ce réel ? bonne question... ravie de voir que tu es un peu perdue, lol, c'est un peu le but ! Gros bisous, et voila la suite !

Chana : peut-on dire que Harry et Drago sont ensemble ? oui, mais en même temps, ils n'ont pas vraiment discuté ensemble, et ils sont encore troublés l'un et l'autre. Enfin, ça se concrétise dans ce chapitre ! POur la scène du POV Drago, je me suis effectivement débrouillée pour que ce ne soit pas trop affreux, je n'avais pas envie de le torturer plus qu'il ne l'était déjà, mais je voulais bien faire passer le coté totalement détraqué de Tom. OUi, il est vrai que du coté des Serpentard, JKR s'est quand même beaucoup focalisée sur ceux qu'elles aurait pu passer sous silence. Enfin, bon... ce n'est pas grave... nous connaissons la vérité, et notre honneur est sauf, c'est le principal. Bisous !

voila, fin des rar...

ce chapitre n'a pas non plus été corrigé. Je vous embrasse en espérant que vous m'excuserez ! gros bisous

bonne lecture

speed'


Lune d'Argent

Chapitre 9 :

S'aimer à jamais…

Une semaine est passée depuis la dernière visite que j'ai reçue. Une semaine que je n'ai pas vu Drago, et j'ai l'impression que ça fait des années. Je suis fou d'inquiétude, surtout, après tout la dernière fois qu'on s'est vu, il allait… il devait…

Je suis interrompu dans mes réflexions par le bruit du loquet de la porte qui s'ouvre en grinçant. Je tourne les yeux vers l'endroit, craignant de voir apparaître Tom, mais c'est bien une chevelure blonde que j'aperçois.

« Drago ! » dis-je, soulagé, en me levant pour aller à sa rencontre.

Il me fait un doux sourire et me serre contre lui.

« Est-ce que ça va ? » fais-je en levant les yeux vers lui. « Que s'est-il passé ? »

« Ca va, » dit-il en caressant ma joue et en nous faisant avancer vers le fauteuil. « Je suis désolé de ne pas être venu plus tôt, j'avais des choses à mettre en ordre suite à la mort de ma mère. Et le maître est parti en voyage, il ne sera pas là avant la semaine prochaine. »

Il s'assoit et me prend sur ses genoux, glissant ses bras autour de ma taille. Il m'observe quelques secondes et sourit d'un sourire très doux.

« Et… et pour… ce qui est arrivé avec Voldemort, l'autre jour ? » fais-je, peu sur de vouloir entendre la réponse.

Il pousse un léger soupir et sa main remonte dans ma nuque, jouant légèrement avec mes cheveux alors que je pose ma tête dans son cou.

« Je ne me souviens de presque rien, » avoue-t-il. « Il m'a donné une potion bizarre, un aphrodisiaque très fort, je crois. Enfin, j'étais tellement dans les vapes que je ne me souviens que du moment où il m'a pénétré. Le reste n'est que brouillard. J'ai passé la journée du lendemain à vomir mais maintenant ça va. »

« Tant mieux, » dis-je en l'embrassant dans le cou.

Il frissonne légèrement.

« Je crois qu'il faut qu'on parle, » dis-je doucement.

Il dépose un baiser sur ma tempe.

« Je crois aussi. »

Il y a ensuite un long silence, et je comprends qu'il veut que je parle en premier. Je me détache légèrement de lui, essayant de remettre mes idées en place, et de cesser d'être hypnotisé par l'odeur enivrante de sa peau si douce.

« Je crois qu'il faut que je commence par le début, » dis-je à voix basse.

Il me fait un petit sourire.

« Bonne idée. »

Je lui souris en retour.

« Ca remonte au début de la sixième année, » fais-je doucement. « Peut-être avant, peut-être depuis toujours. Toujours est-il que je ne m'en suis rendu compte qu'il y a deux ans et demi. C'était… c'était juste après l'attaque au ministère. Je pensais que Sirius était mort et… »

Je ferme les yeux quelques secondes, puis me lève, perdant ma seule source de chaleur dans mon monde de glace. Je me pose devant la fenêtre, serrant mes bras autour de moi. Il est mort. De nouveau. Et cette fois, je n'ai pas à en douter. Et son assassin est l'homme dont je suis secrètement tombé fou amoureux, et qui a glissé ses bras autour de ma taille et m'embrasse la nuque.

« Je suis désolé, » chuchote-t-il. « Je n'ai pas eu le choix. »

Je respire profondément et me tourne vers lui, me dégageant de son étreinte.

« C'est trop tard pour les regrets, » réponds-je doucement. « Laisse-moi juste mettre mes idées au clair, s'il te plait. »

Il hoche la tête et recule un peu.

« Bref, à cette période-là, tout était bon pour éviter de penser à mes idées noires et je… J'ai commencé à m'intéresser à toi. Je t'ai observé, longtemps, et tu es très vite devenu une obsession. »

Je hausse les épaules, détournant le regard de son expression stupéfaite.

« Je me suis focalisé sur toi pour ne pas tomber, » continue-je. « J'avais un combat à mener, et j'avais le devoir d'aller jusqu'au bout. Puis, Sirius est revenu. Le jour où j'ai appris qu'il n'était pas vraiment mort, ça a été un tel soulagement… Je suis allé le voir à Ste-Mangouste. Il était amoché, très amoché, et en état de choc, mais vivant. C'était tout ce qui comptait. Alors j'ai essayé de t'oublier. Je n'avais plus besoin d'un sujet pour éviter la dépression, et la place que tu avais prise dans mon esprit me faisait peur. J'ai essayé de t'oublier, j'ai vraiment essayé. Mais je me suis rendu compte que je ne pouvais pas.

J'ai cru devenir fou. Je me suis mis à fantasmer sur toi, j'en étais malade. Je n'avais jamais… je veux dire, j'étais vierge avant d'arriver ici. Je te haïssais, ou je me forçais à te haïr, mais j'étais sur d'une chose, je n'avais jamais autant désiré quelqu'un que je te désirais toi. Tu étais comme… je ne sais pas, le fruit défendu, la tentation, quelque chose comme ça. J'en étais vraiment – vraiment – malade. Et puis l'école s'est terminée, et puis les mois sont passés. Je n'ai fait que m'entraîner, m'entraîner jusqu'au bout pour cette putain de bataille, et je l'ai perdue. J'avais tout fait pour gagner, j'avais réussi à fermer mon esprit aux visions d'horreur que Voldemort m'envoyait, je me suis entraîné à tous les styles de combat, duel à la baguette, au bâton, à l'épée, à main nues… Et j'ai perdu. »

Mes paroles se perdent quelques secondes dans l'air triste de la pièce. Je prends une profonde inspiration avant de continuer.

« Et puis, je suis arrivé ici. J'ai passé… deux jours ? Trois jours dans ses cachots ? Je ne sais pas. J'étais mort de fatigue, et glacé de froid, et j'avais mal, j'avais si mal… Voldemort est arrivé après. Il m'a regardé de haut, il m'a mis à ses pieds en me forçant à manger dans sa main. En temps normal je me serais laisser crever de faim plutôt que de faire un truc pareil… mais ce n'était pas un temps normal. Je n'avais pas le choix. Et puis il m'a montré la une de la Gazette, et j'ai compris que c'était fini. Il m'a… il m'a embrassé et il est parti, me laissant seul dans mon désespoir.

Tu es arrivé après. Tu m'as frappé. Tu m'as amené ici. Je ne t'avais pas vu depuis la fin de Poudlard, et j'avais réussi à te caser dans un coin de mon esprit. Mais ce jour-là j'ai compris que jamais je ne pourrais cesser de penser à toi. J'avais beau faire tout ce que je pouvais, je pouvais te haïr comme personne, j'avais quand même envie de toi. »

Tout en parlant, j'ai fini par m'approcher du lit et me laisser tomber dessus, accrochant mes bras autour du montant, les yeux perdus dans une foule de souvenirs.

« Tu aurais pu me faire n'importe quoi, » dis-je dans un souffle. « N'importe quoi, pour te toucher j'aurais été prêt à tout. Tu aurais pu me mener par le bout du nez et me conduire jusque chez Voldemort. Je t'aurais laissé faire, je n'aurais rien vu. Tu avais le pouvoir de faire basculer la guerre… et tu ne le savais pas. »

Je marque une pause, mordillant ma lèvre inférieure. Drago vient s'asseoir juste derrière moi, pas assez près pour me toucher, mais suffisamment pour m'envoyer ses rayonnements de chaleur douce.

« Et Tom m'a violé. Et tu es arrivé, tu m'as vu et… j'ai eu peur de toi, au début. Mais tu as été tellement doux, tellement gentil. Tu m'as soigné. Ca m'a horriblement troublé, et je t'en ai voulu. Je ne voulais pas que les choses changent, je ne voulais pas voir que tu étais déstabilisé autant, peut-être plus que moi. Je voulais continuer de te haïr, mais je me voilais la face. C'était trop tard, bien trop tard pour te détester… »

Je déglutis et me tourne vers lui.

« Comment est-ce possible ? » fais-je, l'agressant presque. « Comment tu peux encore me faire cet effet-là ? Comment, après avoir perdu ma virginité dans la haine et la violence, puis-je encore me complaire à t'imaginer en train de me toucher et de me faire l'amour ? »

Il glisse ses bras autour de ma taille pour me rapprocher de lui et je sens une larme rouler sur ma joue.

« Comment ? Dis-moi, comment ai-je pu tomber amoureux de toi il y a si longtemps et ne m'en rendre compte que trop tard ? »

Il n'a même pas l'air surpris, juste franchement ravi. Il me sourit doucement et caresse ma joue, essuyant mes larmes.

« Je ne sais pas comment, » me chuchote-t-il. « Je ne sais pas pourquoi. Je n'ai pas la réponse à ces questions, et je pense qu'on ne peut pas y répondre. Je n'en sais rien, Harry, et d'ailleurs je crois que je m'en fous. Tout ce qui m'importe à ce moment précis… » il approche ses lèvres des miennes et les effleurent doucement. « … c'est que je t'aime, Harry Potter, je t'aime plus que ma propre vie, que tu m'aimes aussi et que j'ai envie de te faire l'amour… pour te prouver que même dans les ténèbres les plus profondes, il y a encore une petite lumière à allumer… »

Je souris légèrement et il pose délicatement ses lèvres sur les miennes. Je ne veux rien de plus que la douceur et la chaleur de ce toucher, mais il est prêt à me donner bien plus. Ma main gauche s'accroche à la manche de sa chemise et l'autre se glisse à l'arrière de sa tête, caressant ses cheveux soyeux. Il ressert rapidement son étreinte et approfondit le baiser, alors qu'un faible gémissement m'échappe. Puis il se détache de moi et pose son front contre le mien. Il a du remarquer mes tremblements car il me sert soudain encore plus étroitement.

« Tu as peur ? »

« Non, » réponds-je honnêtement. « Je suis juste un peu nerveux… C'est un peu comme ma première fois. Mais j'ai confiance en toi. Je te veux. »

« Tu es sur ? On n'est pas obligé, tu sais… Je comprendrais que tu ais besoin d'attendre. »

J'émets un léger rire nerveux.

« Je rêve depuis trois ans de coucher avec toi, tu crois vraiment que j'ai encore envie d'attendre ? »

« Je ne veux as te faire de mal… »

Il a l'air vraiment concerné, et inquiet. Un sourire tendre étire mes lèvres et celles-ci se perdent une demi-seconde sur les siennes.

« Tu ne me feras pas mal, » dis-je doucement. « Je le sais. »

« Tu ne devrais pas faire autant confiance à un Malefoy, » dit-il avec un petit sourire mi-moqueur, mi-amer.

« Ce n'est pas à un Malefoy que je fais confiance, » réponds-je. « Je fais confiance à celui que j'aime… »

Il me fait un sourire éclatant et recommence à m'embrasser, plus avidement et plus sensuellement que jamais. Je lui mordille la lèvre inférieure et il pousse un faible grognement avant de me repousse doucement, me forçant à m'allonger sur le lit. Il se place au-dessus de moi et me fait un léger sourire en caressant ma joue.

« Je t'aime, » me glisse-t-il à l'oreille, me faisant frissonner.

« Je t'aime aussi. »


Ces mots tournant comme une litanie dans ma tête, je dirige lentement mes mains sur le col de sa chemise pour la déboutonner. Il frémit alors que ma bouche descend dans son cou pour embrasser et mordiller sa peau. Rapidement, je lui retire sa chemise et me recule légèrement pour admirer son torse, parfaitement dessiné, quoiqu'un peu maigre. J'avise une cicatrice faite par Voldemort qui n'a pas voulu partir, un peu en dessous du téton gauche, et je me penche dessus pour la lécher, désireux de faire disparaître toute marque qui ne soit pas de moi, autant dans le corps que dans l'esprit de mon Gryffondor.

Deux mains se perdent d'abord dans mes cheveux, puis se glissent sous le col de ma robe. Je remonte vers le visage d'Harry qui me fait un petit sourire avant de commencer à me déshabiller à mon tour. Je souris et l'embrasse doucement alors qu'il lutte avec les attaches.

« Vous êtes bien impatient, jeune homme, » dis-je, légèrement moqueur.

« Et vous pas assez, » me rétorque-t-il en reprenant mes lèvres dans un baiser vertigineux.

Je me laisse dénuder peu à peu, gardant une main posée sur l'estomac de mon Harry, savourant la sensation de son souffle se faisant légèrement erratique alors que doucement ma main descend le long de son ventre.

Je suis en sous-vêtement et il s'apprête déjà à me l'enlever mais je l'interromps.

« Tut, tut, » fais-je avec un sourire ironique. « Toi d'abord. »

Il fronce légèrement les sourcils mais ma main effleure légèrement la bosse de son entrejambe et il émet un halètement en rejetant la tête en arrière. Un demi-sourire satisfait aux lèvres, je me dépêche de lui enlever son pantalon et son boxer avant de me mettre à genoux, l'observant entièrement nu, les yeux fermés, les joues rouges, totalement à moi. A moi seul.

Je me penche à nouveau au-dessus de lui et l'embrasse à pleine bouche, empoignant son sexe dressé de ma main, sentant avec délice ses gémissements se perdre dans ma bouche alors que je commence à le caresser. Il me mors la lèvre et s'accroche à moi, se cambrant légèrement, gémissant sourdement, frémissant et tremblant. Ma bouche descend dans son cou, puis un peu plus bas. Il frissonne de plus belle et ne retient pas ses gémissements, ses halètements et ses hoquets. Il est si sensible, réactif à chaque caresse, à chaque contact, c'est stupéfiant, et foutument excitant.

« D-d-drago a… arrête… » gémit-il, la voix coupée de hoquet, la respiration saccadée. « Je vais… je vais… »

Comprenant, je remonte vers lui, lâchant sa verge et embrassant ses lèvres. Il noue ses mains derrière ma nuque et mêle sa langue à la mienne, presque désespérément, comme si plus rien d'autre n'avait d'importance, et quelque part il a raison. Plus rien ne compte que ça, que nos corps, nos âmes, prêts à ne faire qu'un, prêts à relâcher cet amour si longtemps refoulé et refusé. Puis il me repousse et je me retrouve sur le dos, lui au-dessus de moi, ses yeux d'émeraude brillant d'une lueur de perversité que je n'aurais pu imaginer chez lui.

« Que d'initiatives, » dis-je à voix basse.

« Il n'y a pas de raison pour que je prenne tout le plaisir et que tu fasses tout, » répond-il, souriant.

Je me mords légèrement la lèvre.

« Alors qu'est-ce que tu attends ? » dis-je dans un murmure.

Il sourit de plus belle et se penche vers moi, caressant délicatement mes lèvres des siennes, puis glisse sa bouche dans mon cou. Il trace une ligne de baiser le long de ma clavicule puis avec lenteur s'amuse avec chacun de mes tétons, me faisant haleter de plaisir. Il ne l'a peut-être jamais fait avant, mais il a un don pour ça. Vraiment.

Sa bouche descend encore, goûtant patiemment chaque parcelle de peau trouvée, visitant mon nombril avec une lenteur calculée. Il ne se sert pas de ses mains, uniquement de sa bouche, et c'est sacrément bon.

Puis, sans aucun coup de langue préventif, il engloutit ma virilité dressée, presque voracement, m'arrachant un petit cri de surprise et de plaisir. Sa langue s'enroule autour de moi, me faisant me torde, agrippant les draps en dessous de moi pour m'empêcher d'exprimer mon plaisir trop fort. Me sentant arriver au paroxysme, je l'attrape par les cheveux pour le forcer doucement à se détacher de moi et à revenir à mon niveau. Je l'embrase avidement.

« Redis-moi encore que tu n'avais jamais fait ça, » fais-je, les mots se percutant dans ma respiration précipitée.

« Ca t'a plu ? » me demande-t-il.

« Ne pose pas de question dont tu connais déjà la réponse, petit Gryffondor, » réponds-je en l'attirant à nouveau sur mes lèvres.

Je le fais basculer pour inverser nos positions et me mets à genoux. Il s'assoit à son tour et m'embrasse à nouveau, ses mains sur mes épaules.

« Prends-moi, » murmure-t-il. « Prends-moi. »

« Avec plaisir, » réponds-je, en posant mes lèvres sur les siennes.

Je me détache légèrement de lui pour attraper ma baguette sur la table et, d'un sort murmuré, je lubrifie mes doigts. Puis je glisse un bras autour de sa taille pour l'amener à se retourner.

« Surtout, mon amour, » lui dis-je à voix basse en lui embrassant l'épaule, « il faut que tu te détendes. D'accord ? »

Il se tord la tête pour m'embrasser.

« D'accord. »

Je lui fais un petit sourire et glisse ma main dans la raie de ses fesses, embrassant tendrement son épaule. Doucement, je titille son anus, puis pousse un peu et entre un doigt en lui. Il émet un petit hoquet et rejète la tête en arrière, la posant sur mon épaule, gémissant doucement alors que je commence à bouger.

Merlin, il est si étroit, et si sensible…

« Je te fais mal ? » dis-je, légèrement inquiet.

« Non, » murmure-t-il. « Continue… »

J'embrasse à nouveau son cou en commençant de léger va-et-vient et il se cambre, demandant visiblement encore plus. Je ne suis que trop ravi de l'obliger et glisse un deuxième doigt en lui, attendant qu'il se relaxe. Sa main m'aggripe brusquement le bras et il pousse un délicieux petit cri de plaisir. Il se cambre encore plus et je sens ses ongles se planter dans ma peau, ne touchant même pas ma marque. Mes dents viennent mordiller le lobe de son oreille et il se met à gémir des mots incohérents.

Dès que je peux plus facilement bouger mes doigts, je finis sa préparation avec un dernier doigt, me faisant lacérer la peau de ses ongles. Je ris légèrement, puis après quelques minutes, je retire mes doigts.

« Je - veux… » fait-il d'une voix hachée. « Je veux… te voir… »

Je le retourne, le soulevant légèrement alors que ses jambes viennent se nouer dans mon dos, mes mains sous ses fesses pour le tenir convenablement positionné. Ses bras s'enroulent autour de mes épaules et je souris.

« Alors regarde-moi, » dis-je dans un murmure en le pénétrant doucement.

Il se colle soudain à moi, ses bras se resserrant autour de mes épaules, mordant mon cou pour contenir les cris inarticulés qui sortent de sa gorge. Je m'enfonce un peu plus en lui, attentif à tout mouvement qui pourrait me montrer que je fais quelque chose de mal. Je sens quelque chose de chaud et humide couler dans mon cou, et en jetant un coup d'œil à Harry je m'aperçois que ce sont des larmes. Il pleure.

« Oh, merde ! » fais-je, horrifié, en l'attrapant par les hanches pour me retirer de lui. « Je te fais mal, je suis désolé, j'arrête - »

« Non ! » m'interrompt-il aussitôt, resserrant ses jambes autour de ma taille, avec un mouvement du bassin qui me fait le pénétrer encore plus.

Il sanglote légèrement.

« Non, n'arrête pas… » dit-il à mon oreille. « Je t'en prie, continue, n'arrête pas, n'arrête surtout pas… n'arrête jamais de me faire ça… »

Il est inutile de me le dire deux fois. Je le prends d'un grand coup de rein et il pousse un cri brusque, continuant cependant de pleurer.

« Oh, oui, » gémit-il en sanglotant. « Oh, Drago, comme je t'aime… »

Dieux, que j'aime ces trois mots. Que j'aime ces trois mots qu'il gémit, crie et halète à mon oreille, que j'adore entendre ces trois mots alors que je vais et vient en lui, alors que je le possède comme je n'ai jamais possédé personne.

Un besoin primaire et violent de le faire mien, de le marquer à jamais comme m'appartenant me lacère les tripes et je détends brusquement les genoux, le plaquant sur le matelas et me collant au-dessus de lui. Il crie alors que, soudainement, mes mouvements se font plus intenses et plus profonds que jamais. A chaque coup, à chaque mouvement en lui, je gémis son nom à son oreille et lui me rentre profondément ses ongles et ses dents dans la peau. Il frémit et tremble sous moi, sanglotant, criant et gémissant, semblant à l'agonie et ne demandant rien d'autre que d'y rester.

Me sentant venir à mon apogée, je glisse une main entre nos et attrape son sexe que je masturbe maladroitement. Il hoquète et ouvre les yeux pour me regarder.

« Viens… » dis-je, la voix rauque.« Viens avec moi… maintenant… »

Comme n'obéissant qu'à ma voix, il jouit avec un cri rauque, au même moment où je me déverse violemment en lui, criant son nom. Puis je m'écroule sur lui, en sueur et essoufflé, et il ressert ses bras autour de moi.

« Je t'aime tellement, » me chuchote-t-il quand il a repris son souffle.

« Je t'aime aussi, » réponds-je doucement en me détachant de lui, m'allongeant à ses cotés pour le serrer contre mon torse.

Il pose sa joue sur mon épaule et je murmure un sort pour faire venir les couvertures sur nous.

« Est-ce que je t'ai fait mal ? » fais-je, un peu inquiet.

Il presse un baiser juste en dessous de ma clavicule.

« Non, » me répond-il.

Je souris et je ferme les yeux, mon bras autour de ses épaules et mon pouce caressant légèrement sa peau. Je crois que c'est à mon tour de parler, maintenant.

« La première fois que je t'ai vu différemment, » dis-je dans un murmure à son oreille, « c'était le soir d'Halloween de notre septième année. Tu te souviens de ce qui s'est passé ? »

Il réfléchit une seconde.

« Dumbledore avait organisé une grande chasse au trésor dans le château, non ? » fait-il. « Avec des équipes par maison et par année. »

« Oui, » réponds-je. « Tu te souviens de la piscine, en plein milieu de la grande Salle, et qu'il fallait aller chercher un indice au fond ? »

« Oui… » murmure-t-il pensivement.

Puis il se redresse brusquement et me regarde avec une compréhension mêlée de gène intense.

« Non ! »

Je souris et l'attire de nouveau contre moi, l'embrassant doucement.

« Si, » réponds-je dans un faible murmure. « J'étais là. Je t'ai vu te changer dans la pièce attenante. Je suis resté stupéfait quelques secondes, parce que je n'avais jamais imaginé que, au-delà de ton visage d'ange, tu puisses avoir un corps aussi… doux et agréable à regarder… »

Je lui effleure distraitement les hanches et les fesses en parlant. Lui enfoui son visage dans mon cou et secoue la tête, l'air vraiment gêné.

« Je n'arrive pas à le croire, tu étais là ! » fait-il dans un souffle. « C'était toi, que j'ai entendu ! »

Je souris à nouveau.

« En fait, je me mentais. Je t'avais toujours trouvé adorable, physiquement parlant je veux dire, et je détestais pour ça, parce que je voulais te haïr tout entier. Je ne voulais pas détester ton esprit et aimer ton corps. J'ai réussi à contenir ça, ce fantasme tout le reste de l'année, et puis après, j'ai essayé de t'oublier, même si je ne pouvais pas. Et le maître… le maître parlait sans arrêt de toi. Il avait tout prévu dans l'attaque à Poudlard, tout. Mon père et moi avons reçu l'ordre de faire diversion pour te distraire et ainsi lui donner l'avantage. »

Je le sens se tendre contre moi.

« Je suis désolé, » dis-je en un murmure.

« Si tu ne l'avais pas fait, nous ne serions pas là. Continue, » dit-il doucement.

Je lui raconte le reste de l'histoire, lui parlant de mon trouble le premier jour, de mon choc le deuxième, et du reste, de ma mère, de Blaise. Quand j'ai fini, Harry se redresse légèrement et m'embrasse sur le bout des lèvres.

« Je suis heureux d'être ici, » murmure-t-il avec un sourire.

Je souris à mon tour et lui caresse la joue.

« Moi aussi. »

Cependant, alors que je quitte la pièce une heure plus tard pour retourner au manoir, je ne peux empêcher de sentir mon cœur se serrer en réalisant que, s'il m'a dit qu'il m'aime, il ne m'a en revanche rien dit qui puisse pardonner mes mauvaises actions.

Je ferme les yeux quelques secondes, puis secoue la tête. J'ai des choses à faire, dont préparer ma rencontre avec son parrain, dans deux semaines. Si tout va bien, dans un moi, Harry est hors de cette prison.


« Tu progresses vite, » me dit Spica en rangeant son épée. « C'est bien. »

« Tu parles, à ce rythme-là, je serais sur les rotules avant la semaine prochaine ! » fais-je, haletant.

Elle rit légèrement.

« Penses-tu, c'est une question d'endurance. »

« Si tu le dis, » admet-je galamment. « Au fait, j'ai trouvé un grimoire étrange avant que tu ne manques de m'empaler par surprise. »

Elle me tire la langue.

« Gamine, » maugrée-je dans ma barbe.

« Et il dit quoi, ce grimoire ? »

« Il parle d'un sortilège qui utilise les pouvoirs magiques d'un sorcier pour créer un faux corps, une copie vide en quelque sorte, » réponds-je en descendant de la table pour retrouver le livre en question. « Et très important, il prive totalement la victime de ses pouvoirs et donne au double une empreinte magique semblable. »

« Description du sortilège ? » fait-elle en fronçant les sourcils, réfléchissant.

« Euh… incantation Expecto Destructum Forcea Corpus, » réponds-je, me penchant vers le sol pour ramasser le livre que je feuillète rapidement. « Onde bleu violacée. Effet : provoque chez la victime une sensation de froid pénétrant permanente, sauf en présence de la personne aimée. »

« Un moyen de changer ses effets ? »

« Non indiqué, » réponds-je en refermant le livre. « C'est tout ce qu'il y a. »

« Bon, ça correspond tout à fait à ce que j'ai vu, » fait Spica, pensive.

Elle se mord brusquement la lèvre.

« Merde, » murmure-t-elle. « Je dois y aller, Si'. L'instinct gronde. A demain. »

Elle disparaît aussitôt, me laissant seul avec mes pensées. Froid pénétrant et permanent… un frisson me secoue l'échine et je ressers mes bras autour de moi en fermant les yeux. C'est tellement semblable à ce que j'ai ressenti… Là-bas.

Je frissonne de plus belle et me dirige à pas lents vers ma chambre. Là-bas, cet autre monde où je n'aurais jamais du aller. Le froid… la colère, la haine… la mort… et les cris… tous les cris… Une pièce close, minuscule à devenir claustrophobe, et noire, sans une seule lumière. Et, partout, autour, des gens qui hurlent, des gens qui crient. La douleur. La sensation d'être perdu. Et la peur…

Serrant le grimoire contre moi, je pénètre dans ma chambre, essayant sans y parvenir de chasser ces souvenirs douloureux.

Et là-bas, j'ai vu des crimes, et des meurtres, dans ma tête. Des viols. Des hurlements. Et des souvenirs, des souvenirs de la première guerre, des souvenirs de la prison, des souvenirs de James, et de Harry.

Je me recroqueville sur mon lit, les mains sur la tête, incapable d'oublier ça, incapable de sortir ces horribles souvenirs de ma tête.

« Sirius ? »

Des coups sont frappés à la porte et quelqu'un entre. Dans la pénombre, je ne vois pas qui c'est, mais ma respiration saccadée doit être bien entendue par l'autre. Un sortilège de lumière est murmuré et je vois, à travers mes yeux embués, Hermione Granger futur Weasley.

« Oh, mon dieu, Sirius ! Ca recommence, n'est-ce pas ? »

Je hoche la tête et elle se rapproche de moi, montant à mes cotés sur le lit.

« Ca va aller, ne vous inquiétez pas, » me dit-elle en sortant sa baguette et en la pointant sur ma tempe.

Elle murmure un sortilège d'éclaircissement et, peu à peu, mes idées noires retournent dans le tiroir aux horreurs de mon esprit. Je relâche brusquement ma respiration, la tête soudain plus claire.

« Vous devriez vraiment utiliser une pensine, vous savez, » me dit-elle.

Je secoue la tête.

« Non, ce n'est rien, c'est juste une réminiscence… ça m'arrive quand… quand je vais mal… »

« C'est à cause d'Harry, n'est-ce pas ? » me dit-elle.

« Entre autres, » réponds-je.

Un silence pesant s'installe.

« Il me manque, vous savez, » me dit-elle, les yeux tristes. « Il me manque vraiment. »

« A moi aussi, à moi aussi, » réponds-je doucement. « Pourquoi es-tu venue me voir ? »

« Je voulais savoir si vous n'aviez pas vu Ron, il a disparu encore… » dit-elle en se relevant.

Elle me regarde, pinçant un peu les lèvres, semblant hésiter à en dire plus.

« Quelque chose te trouble ? » dis-je pour l'encourager, me rappelant des paroles de Spica à propos du rouquin.

« Oui, » dit-elle, légèrement inquiète.

Finalement, elle hausse les épaules et se rassoit au bord du lit.

« Il est très distant, ces derniers temps, » fait-elle, ses yeux bruns et gênés tournés vers moi. « Et c'est pire depuis la m… depuis la bataille. Cette nuit j'ai… j'ai encore fait un cauchemar à propos de Wilkes… je me suis réveillé en pleurs et je me suis collée contre Ron… Il m'a pratiquement repoussée. Il ne dort presque plus… mais je ne voulais rien, je voulais juste qu'il me serre dans ses bras et… il n'a pas voulu. »

Elle reste silencieuse une seconde et je m'approche d'elle pour passer un bras autour de ses épaules, voyant ses yeux briller de larmes.

« Je l'aime, Sirius, je l'aime sincèrement, » dit-elle. « Je comprends que ça doit être dur pour lui, j'ai encore du mal à… mais le Ron que je connais ne m'aurait pas repoussé alors que j'allais mal… le Ron que j'aime aurait simplement tué Wilkes. »

Elle verse ses larmes dans mon cou et je lui caresse le dos pour essayer de la calmer.

« J'aurais aimé qu'Harry soit toujours là, » renifle-t-elle. « J'aurais aimé pouvoir lui parler. Ne le prenez pas mal, mais… »

« Chut, » fais-je en posant un doigt sur ses lèvres. « Je comprends très bien. Harry te connaît depuis bien plus longtemps que moi. Je sais ce qu'il aurait fait à ma place, il t'aurait écoutée puis t'aurait pris dans ses bras et aurait ensuite tué Ron pour t'avoir fait du mal. »

Un maigre sourire me parvient à travers ses larmes.

« Oui, je suppose que c'est ce qu'il aurait fait, » dit-elle.

Je lui souris en retour.

« A propos de Ron… » fais-je alors. « Il faut que tu te méfie de lui. »

« Pourquoi ? » demande-t-elle en fronçant les sourcils.

« Je ne sais pas, » avoue-je avec un léger rire. « Mais j'ai une source de renseignement très fiable et… elle n'a pas confiance en lui. »

« Mais… » fait-elle, les larmes roulant de nouveau sur ses joues. « Mais je l'aime, » finit-elle misérablement.

Je fais une légère grimace et glisse de ses mèches de cheveux derrière son oreille.

« Ecoute… »

Je pousse un léger soupir, me rendant compte que je ne sais absolument pas quoi répondre.

« Je ne sais pas quoi te dire, » dis-je finalement. « Je sais que tu l'aimes, et je sais que c'est dur… mais tu l'as dit toi-même, ce n'est pas le même Ron dont tu étais tombée amoureuse. Tu as vu la vérité, c'est déjà beaucoup plus que la plupart des gens… ne reste plus qu'à l'accepter. »

« J'essayerai, » répond-elle. « Mais faites-moi plaisir… »

Je la regarde, interrogatif. Ses yeux s'assèchent et son visage se fait dur.

« Je serais certainement incapable de lui faire du mal… » dit-elle sévèrement. « Mais si, de quelque manière que ce soit, il a une part de responsabilité dans la mort d'Harry, tuez-le. »

Je pousse un grognement, le visage sombre.

« Tu n'avais même pas besoin de me le dire. »

Elle renifle une dernière fois en se détachant de moi.

« Je sais. »

Un 'pop' caractéristique retentit dans la pièce et je souris en percevant le frémissement d'Hermione à l'apparition de son ex-maître des Potions.

« Professeur, » dit-elle avec un signe de tête raide à Sev' en se levant.

« Miss Granger, » répond Severus, tout aussi crispé.

« Je dois y aller, » dit Hermione en se tournant vers moi. « A bientôt, et merci, Sirius. Et n'oubliez pas… la Pensine. »

« Toi aussi, » réponds-je alors qu'elle quitte la pièce.

Je jette un regard à Sev' qui est déjà assis à coté de moi et il m'embrasse brusquement, une main sur ma nuque et l'autre sur mon bras.

« De quoi parliez-vous ? » me demande-t-il sans me lâcher, légèrement essoufflé.

« De son fiancé, » réponds-je en reprenant ses lèvres.

« Quel est le problème avec lui ? » fait Sev' quelques instants plus tard.

« Spica ne l'aime pas, » dis-je. « Il est bizarre depuis quelque temps. »

« Oh, » fait-il.

Il m'embrasse à nouveau, glissant voluptueusement sa langue dans ma bouche.

« J'ai trouvé un sortilège qui pourrait correspondre à celui qu'aurait lancé Voldemort sur Harry, » dis-je en interrompant le baiser à mon tour.

« Où ça ? » demande-t-il en m'embrassant légèrement.

« Grimoire de Grindelwald. »

« D'accord. »

Le baiser reprend.

« Ta mission, » dis-je. « Pour combien de temps, encore ? »

« Un mois. »

Je grimace légèrement et lui mordille la lèvre inférieure.

« C'est long. »

« Je sais. »

« Je t'aime. »

« Je t'aime aussi. »


fin du chap...

une review fait t fera toujours plaisir !

la suite, j'essayerai le 25 au matin.

bonne fetes à vous !

bisous

speed'