coucou à tous !

voila enfin le nouveau chap, non corrigé mais bon, il est là, et je m'occupe des rar tout de suite. Pour plus d'xcuse sur mon retard, voir pouvoir nocturne, la, je suis un peu pressée

Merci à :

yami ni hikari, Smirnoff, Arwen94, vert emeraude, crazysnape, serpentis-draco, Draya Felton, tatunette, Lanya, ornaluca, Orlina, etenia, isa, Procne, Eowyn Malefoy, Laika-Umbre, Ariane Maxwell-Shinigami, Vif d'or, Oxaline, Llits, ange brisé, lo-chan, Lovely A, hermioneblack17, lilix28, Mkorigane : merci à vous tous ! gros bisous ! j'abrège un peu, désolée mais je suis pressée !

Chana : je suis d'accord pour Ron, Tom et Spica. lol, désolée, je ne dévellope pas plus, je n'ai pas le temps, et tout ce que tu dis est parfaitement juste. alors voila ! pour info, je pense que Nee Chan peut lire ce chap, et les suivant, l'horreur est finie maintenant ! gros bisous à vous deux, età la prochaine !

Dwallia : tu habites dans quel coin du 77 ? lol, contente que ce chap t'ais plu, gros bisous à toi !

Saina : qu'est-ce que je vous mijote ? eh bien, eh bien... une dispute, et une soirée... enfin, tu verras bien, lol ! C'est vrai que 17 chapitre, c'est court, mais ils sont relativement longs (par rapport à ce que je fais d'habitude) et je n'avais pas envie de faire quelque chose de trop conséquent pour cette fic. Les chaps sont déjà très intenses, je trouve alors bon... si ça peut te rassurer, j'envisage, éventuellement, si j'ai le temps, une petite séquelle... mais rien n'est sur encore, alors n'espère pas trop ! Bisous à toi, et à plus !

Quiproquo : pour Ron, je ne sais pas quoi te dire, je le sentais bien espion, c'est tout... Tom a-t-il des sentiments pour Spica ? Eh bien, oui... ou du moins, il en a eu, il y a longtemps; et le fait de la revoir les fait ressurgir... voila pour ta réponse ! désolée si j'abrège, mais en tout cas, gros bisous à toi !

Anagrammes : te tuer ? mais non, enfin, tu est une de mes plus fidèles lectrice, pourquoi voudrai-je te tuer ? lol ! Pour Tom, oui, je me suis bein penchée sur ce personnage, j'ai voulu le rendre ambigu et ne pas en faire forcément LE monstre à detester... je suis heureuse que ce soit bien passé comme je le voulais ! lol, mais non, ce n'est pas un pseudo de merde, lol, c'était bien trouvé ! (il va falloir que je compte le nombre de lol que je mets par rar... ça fait un peu peur!) en tout cas, gros bisous à toi !

fin des rar, je vous souhaite une bonne lecture, et maintenant je file ! A bientot !

speedy


Lune d'Argent

Chapitre 14 :

Mais ça ne suffit pas !

« C'est bien dommage, » dis-je méchamment.

Merlin, que je hais ce visage souriant ! Comment a-t-il pu me faire ça ? Lui que je considérais comme mon frère… lui que j'avais préféré à Drago en première année ! Pratiquement instinctivement, suite à une frustration et à une haine violente élaboré pendant les deux mois passés ici, ma main se tend vers l'épée de Drago et, d'une violente décharge magique, je la fais léviter et elle plonge directement dans le cœur de celui que j'ai un jour appelé mon meilleur ami. Il s'écroule aussitôt, sans même un cri, sans même un gémissement. Mort.

Tom ricane légèrement.

« Il semblerait que mon sortilège n'était pas irréversible, finalement, » fait-il en se levant et en faisant deux pas à ma rencontre. « Alors, Potter ? Pourras-tu me tuer aujourd'hui ? »

« C'est un défi, Tom ? » fais-je crachant son nom avec toute ma haine.

Il m'observe et un éclat rouge passe dans ses prunelles noires.

« On peut dire ça comme ça, je suppose, » me répond-il.

Je me mords la lèvre, contrôlant ma nervosité. Aurai-je assez de pouvoirs pour le tuer aujourd'hui ? Merde, si seulement j'avais ma baguette, ou mes épées !

Mais un cri de souffrance retentit vers le sol et je me tourne brusquement vers Drago avant de m'agenouiller précipitamment à ses cotés, voyant la douleur sur son visage.

« Drake ! » fais-je en lui caressant la joue.

« Harry, » me répond-il d'une voix pénible. « Harry, sauves-toi… »

« Non, je ne peux pas te laisser là, » réponds-je.

« C'est trop tard pour moi, mon ange, sors-toi de là… »

Je secoue la tête, refusant cette idée, mais je ne peux rien lui rétorquer car Tom m'a attrapé le bras pour me le tordre dans le dos et me forcer à me relever. La fureur et la haine me submergent soudain et je me sers de mes cours d'arts martiaux pour me dégager. Tom est déstabilisé et il vacille, s'écroulant dans son fauteuil. Mais très vite, il se relève et j'ai tout juste le temps de me conjurer un bouclier rapide pour éviter un rayon vert que je ne connais que trop bien.

Il se passe deux secondes durant lesquelles Tom me regarde d'un air stupéfait, puis un cri retentit près de la porte.

« Harry ! »

Je me tourne vers cet endroit, en même temps que Tom et Drago, et n'attrape mes épées que par instinct. Je jette un regard à la femme qui vient de faire son entrée mais Spica n'a pas un seul regard pour moi ; elle est focalisée sur Tom.

« Pardonne-moi, Tom, » dit-elle doucement.

« Tu es toujours pardonnée, Spica, » répond Tom.

Je me décide à agir, sachant que c'est ma seule chance, et avec un gémissement de rage, je fais tournoyer mes épées pour prendre un peu d'élan et les plante en deux endroits dans le corps de Tom Jedusort, avec toute l'énergie magique que j'ai pu réunir. Il y a une demi-seconde de silence total, puis Tom implose.

Je me retrouve sauvagement envoyé au sol par la déflagration et atterris aux cotés de Drago. Je tourne les yeux vers le fauteuil, et je vois alors l'horreur, peinte sur les traits d'un homme. Parce que ce n'est plus le Seigneur des Ténèbres qu'il y a là, qui est en train de mourir, là, ce n'est qu'un homme parmi tant d'autres, et il souffre, il souffre…

Et il hurle. Merlin, comme il hurle ! Il tombe à genoux au sol et se prend la tête entre les mains, hurlant toujours, mais il ne meure pas, Merlin, qu'est-ce que j'ai fait ?

Il se décompose sous mes yeux, sa peau pourrissant peu à peu, alors qu'une lueur noire s'échappe de son corps. Une odeur nauséabonde se repend dans l'air, et je manque de vomir. Drago, lui, ne se retient pas et gerbe copieusement sur le sol. J'attrape brusquement sa main et il enfouit son visage dans mon cou, soufflant légèrement dans mon oreille.

« T'es le meilleur, » souffle-t-il.

« Je sais, » réponds-je pompeusement.

Il rigole un peu puis gémit de douleur.

« Putain, j'ai mal, » s'écrit-il. « Achève-moi, Harry… »

« Non, » est la seule chose que j'ai le temps de répondre.

Car Tom pousse un dernier hurlement et retombe sur le sol, définitivement mort, cette fois, laissant la pièce dans un silence pesant.

« Harry ! » s'écrie une voix que je reconnaîtrais entre mille.

« Sirius ? »

Je me redresse légèrement et tourne la tête sur le coté avant de me faire brusquement soulever par deux bras forts et d'être serré contre un torse puissant et rassurant. Je réponds à son étreinte avec force, si soulagé de le savoir en vie.

« Oh, Harry, tu m'as tellement manqué ! » murmure-t-il.

« Tu m'as manqué aussi, parrain, mon dieu, j'étais tellement sur de ne jamais te revoir… comment vas-tu ? »

« Ce n'est pas à moi qu'il faut poser une telle question ! » rétorque-t-il.

Je m'apprête à répondre mais un cri étouffé de souffrance s'échappe de la gorge de Drago et je me replace à ses cotés, fou d'inquiétude.

« Dray ! »

Je m'alarme quand je vois ses yeux se fermer et son visage se détendre brusquement. Je l'appelle à nouveau, cherchant son pouls, ne le trouvant pas, remarquant qu'il ne respire plus. Les larmes coulent sur mes joues et je l'aggripe par les épaules, le secouant désespérément.

« Non ! Drago, Drago, je t'en prie, réveilles-toi ! » crie-je.

Voyant que mon traitement ne sert à tien, je le repose sur le sol, lui retire sa chemise et pose mes mains sur son torse, à l'emplacement de son cœur.

« Drake… »

« Laisse tomber, Harry, » me murmure Spica. « C'est fini. »

« Non ! Non, je refuse de croire que c'est fini ! Bordel, Drago, réveilles-toi ! Tu ne peux pas me laisser, pas maintenant ! »

Je ne fais pas attention tout d'abord à la légère sensation de douleur que je ressens dans mon cœur, mais très vite, elle se fait plus intense et se déplace le long de mes bras vers mes mains. Celles-ci son très vite entourée d'une lueur rouge et je les regarde, incrédule.

Puis, brusquement, la lueur quitte mes mains et se précipita dans le corps de Drago qui se cambre violemment. Quelques secondes plus tard, son corps retombe au sol, mais cette fois, il respire, et son cœur bat.

« Par les couilles de Merlin ! » s'exclame Spica. « Ca c'est une sacrée preuve d'amour ! »

« Quel langage, Spica ! » fait remarquer Rogue, l'air choqué.

Spica lui fait un sourire narquois, puis son visage se fait un peu curieux.

« A-t-il encore la marque des Ténèbres ? » demande-t-elle.

Je jette un regard au bras concerné.

« Non. »

« Parfait, il va pouvoir partir avec vous alors, » s'exclame Spica, me faisant légèrement froncer les sourcils d'incompréhension.

Mais je n'ai pas le temps de l'interroger car un violent tremblement nous fais tous vaciller.

« Et vite ! » ajoute-t-elle. « Sortez de cette pièce, le sortilège de Tom est encore en fonctionnement. C'était son existence qui maintenait la forteresse debout. Partez, vite ! »

« Et toi ? » fais Sirius.

« Je vais me débrouiller, » répond-elle. « Mais vous êtes le plus important. Partez. »

Sirius obéit sans un mot de plus et se saisit du corps de Drago pour sortir. Je le suis rapidement après avoir récupéré mes épées et celles de mon beau blond, et Sirius sort de sa poche un petit cube noir. Il me le tend avec un soin.

« Tiens, c'est un Portoloin, » me dit-il. « Sev', tu peux t'arranger pour que Drago le touche également ? »

Rogue obéit aussitôt et je touche à mon tour l'étrange objet. Spica sort sa baguette, et me regarde dans les yeux.

« Vous êtes prêt ? Attention, un, deux… trois… »

Je suis brutalement tiré par le nombril dans un tourbillon de bleu et de noir. J'atteins brutalement et trébuche, m'écroulant dans les bras de Rogue. Je me redresse brusquement avec un faible merci.

« Où sommes-nous ? »

« Chez Spica, » me répond Sirius.

« Comment va Drago ? »

« Toujours sans connaissance, mais son état empire, je crois, » dit mon parrain en lui jettent un coup d'œil.

Je tente de m'approcher mais un violent vertige s'empare de moi, ainsi qu'une vive douleur à ma cicatrice. Je porte ma main à mon front et mes doigts rencontrent quelque chose d'humide. Je les regarde et m'aperçoit avec horreur que c'est du sang.

« Merde, merde, merde, » s'exclame Sirius alors que je vacille à nouveau. « Harry ! »

Mais je ne peux rien répondre, car je tombe brusquement dans un gouffre sans fond, entraînant les lambeaux de mon âme épuisée.


C'est si étrange… Où suis-je donc ? C'est blanc, ici… Il n'y a rien. Même pas mon corps… je ne fais que flotter bizarrement. Je ne me rappelle de rien.

Je ne sais même pas qui je suis. Seul un visage flotte dans les méandres de mon esprit blessé, celui d'un garçon, ou plutôt d'un homme vu le sérieux de son regard, un homme aux yeux incroyablement verts.

Mais il n'y a rien. C'est le néant. Serait-ce donc la mort ?

Je suis porté de croire que oui, mais mon instinct me souffle le contraire… Peut-être suis-je en vie. Sans doute, même. Car j'ai mal. J'ai mal.

Le visage du jeune homme se tord de peur, dans ma tête, et des larmes roulent sur ses joues. Pourquoi sa douleur me fait-elle si mal, à moi ? Qui es-tu, jeune homme ? Pourquoi pleures-tu ?

Une voix résonne bizarrement tout autour de moi.

« Je t'aime, Drago… »

C'est à moi que l'on s'adresse ? Serait-ce mon nom, Drago ? Est-ce pour moi, toute cette tendresse que l'on m'envoie ? L'ai-je vraiment méritée ?

« Ne me laisse pas… »

De nouveau, cette voix, celle de l'homme, je pense, mais elle est si triste, si pleine de douleur… Dieux, j'ai mal…

« Reviens vers moi… »

Je ne demande que ça, mon ange, mais j'ignore comment faire ! Où es-tu ? Dis-moi comment sortir de là ! J'ai peur, et j'ai mal…

« Je t'aime, j'ai besoin de toi… »

J'ai mal…

« Ne pars pas… »

J'ai mal…

« Je t'aime tellement… »

Je t'aime aussi, mon ange, aide-moi !

J'ai si mal…


« Merde ! Harry ! »

Il perd connaissance et Sev' ne le rattrape que de justesse. Le sang coule abondamment de sa cicatrice, c'est vraiment normal, ça ?

« Il faut qu'on se dépêche, » me dit Severus, l'air inquiet. « Il ne tiendra pas longtemps, comme ça. »

« Tu crois qu'on peut transplaner ? »

« Pas d'ici, la maison est sur les terres de Poudlard, il faut qu'on aille à l'école pour ensuite utiliser la cheminette. Et vite ! »

« ORION ! » crie-je dans l'entrée.

Le loup apparaît en haut des marches.

« Vite, guide-nous à l'orée du bois, » dis-je rapidement.

Comprenant visiblement l'urgence de la situation, il dévale les escaliers et, très vite, nous arrivons dans le parc, marchant le plus vite possible pour atteindre les portes avec nos fardeaux sur les bras.

« Le bureau d'Albus, » dit simplement Sev'.

J'acquiesce et je le suis. Il donne le mot de passe de la gargouille, le bureau est désert, tout comme l'étaient les couloirs – tous les élèves sont en cours. D'un mouvement de baguette, Severus allume un feu dans la cheminée, y jette une poignée de poudre et disparaît avec Harry. Je fais de même, priant pour qu'il ne soit pas trop tard.

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J'agresse le médicomage qui sort juste de la chambre d'Harry.

« Alors ? » dis-je frénétiquement, fou d'inquiétude. « Comment va-t-il ? »

« Bien, » me répond-il. « Pour le moment, il dort, mais il est sorti d'affaire. Toutefois, sa blessure à la tête m'intrigue, j'ai pu la soigner comme une simple plaie, exceptée pour la cicatrice qui refuse de partir… »

« Je ne veux pas un mot à qui que ce soit sur le fait qu'il est vivant et ici, » dis-je d'un ton implacable. « Pas même à un de vos collègues, c'est clair ? »

Un petit sourire s'affiche sur son visage.

« Très clair, Mr Black, » répond-il. « De toute façon, je suis lié par le secret professionnel, vous savez… »

« On n'est jamais trop prudent, » réponds-je simplement.

« Je suis tout à fait d'accord, » acquiesce le médecin. « Vous pouvez aller le voir, mais ne le réveillez pas, il doit le faire de lui-même. Ses constantes sont affichées sur le mur, prévenez-moi, si jamais elles changent brusquement.

« Bien. »

« Ah, et s'il se réveille, » ajoute-t-il. « Ne vous inquiétez pas s'il se referme sur lui-même… essayez de lui parler pendant que je viendrai. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais il a visiblement été – »

« Violé, oui, je sais, » interromps-je sombrement. « Ne vous inquiétez pas, ça ira. Je le connais bien. »

« Je vous fais confiance. Je reviendrai ce soir. Installez-vous un lit si vous avez besoin de dormir. »

« D'accord, merci. »

Il hoche brièvement la tête et quitte la salle d'attente, et moi je me dirige vers la chambre d'Harry. Je m'assois à coté de lui et l'observe, ses traits délicats paisiblement reposés, son teint un peu trop pâle seul trahissant sa fatigue.

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« Albus ? » dis-je dans un murmure.

Celui-ci vient d'entrer dans la pièce, et ses yeux sont fixés vers le lit, l'air abasourdi.

« Sirius ? Mais qu'est-ce que… »

Je jette un sortilège d'insonorisation sur le lit d'Harry avant de me tourner vers lui avec un sourire.

« Eh bien… je pense que la phrase 'je vous l'avais bien dit' est relativement appropriée à la situation, non ? »

« Mais je… comment est-ce possible ? Où était-il ? »

« Ah, c'est une longue histoire ! » réponds-je avec un léger rire. « Je pense que je peux commencer par vous dire la fin : la guerre est finie. Voldemort n'est plus, sa forteresse est détruite, et sans doute tous ceux qui y étaient. »

Albus me regarde, interdit quelques secondes, puis un immense sourire malicieux vient jouer sur ses lèvres.

« Je pense que vous allez pouvoir me raconter tout ça » dit-il en prenant une chaise à son tour et en s'asseyant à mes cotés.

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Drago vient d'être transféré dans la même chambre qu'Harry. Mais si l'état de mon filleul est plutôt encourageant, celui de son amant l'est beaucoup moins : il est tombé dans un profond coma, un de ceux que les moldus disent irréversibles.

Le poison qui coulait dans ses veines était vraiment très mauvais, il est fort probable qu'il ne puisse plus marcher à nouveau normalement. Son bras, par contre, a été parfaitement soigné, mas la douleur a eu raison de son esprit trop quémandé durant toute sa vie. Il a failli en mourir, mais Harry l'a sauvé, utilisant ses dernières forces pour faire réagir son organisme.

Harry dors depuis maintenant douze heures. Peu de gens sont au courant qu'il est en vie, mais Hermione est venue et a éclaté en larmes, de joie et de tristesse. C'est moi qui ai été chargé de la lourde tache de lui apprendre que son fiancé nous avait trahi, et elle l'a plutôt bien pris, considérant le fait qu'il devait se marier au mois prochain.

« C'est Harry qui l'a tué ? » dit-elle. « C'est une bonne chose. Ce salaud ne méritait pas mieux. »

Puis elle jette un regard au lit d'à coté et fronce les sourcils.

« Qu'est-ce que Malefoy fait là ? » demande-t-elle.

« C'est grâce à lui que nous avons pu sortir Harry de là, » dis-je rapidement. « Ils sont… enfin, ils ne sont plus vraiment ennemis… »

Elle me regarde intensément.

« Expliquez-moi tout, Sirius. »

« Tout, je ne pourrai pas, » rie-je légèrement. « Harry et Drago sont ceux qui détiennent beaucoup de détails… »

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Harry dort finalement pendant trois très longues journées, durant lesquelles je ne fais que surveiller les constantes de Drago avec angoisse. Merlin, faites qu'il survive, Harry ne le supporterait pas si ce n'est pas le cas.

Puis, au bout du troisième jour, les paupières d'Harry frémissent, avant de s'ouvrir complètement. Il est huit heures du soir et je suis seul avec lui, et Drago bien sur. Il lève une main à son visage et se frotte les yeux avant de tourner la tête et de m'apercevoir. Il a un léger sursaut, puis sourit.

« Sirius, » dit-il d'une voix faible.

Je souris à mon tour.

« Bienvenu parmi nous, Harry, » réponds-je doucement.

« Que… que s'est-il passé ? » demande-t-il. « Je me souviens que… nous sommes arrivés chez Spica et… »

« Tu t'es évanoui à cause de la perte de ton lien avec Voldemort, » finis-je. « Nous sommes à Ste-Mangouste, tu dors depuis trois jours. »

« Et… et Drago ? »

Je fais une légère grimace et il pâlit, se redressant sur les coudes.

« Oh, merlin, dis-moi qu'il est en vie… » me supplie-t-il.

« Il est envie, il est en vie, » réponds-je tristement. « Mais il est tombé dans un coma très profond… personne ne sait quand il se réveillera… ou si même il se réveillera… » finis-je dans un murmure faible.

« Où est-il ? » me demande Harry aussitôt. « Je peux le voir ? »

« Sev' et moi l'avons fait transférer dans cette chambre, il est là-bas, » dis-je en désignant le fond de la pièce. « Mais tu es encore trop faible pour… »

Mais il s'est déjà dégagé de ses couvertures et a posé les pieds au sol.

« Je m'en fous, » répond-il simplement.

Je m'empresse d'aller l'attraper par le coude pour l'empêcher de s'écrouler e il s'appuie légèrement sur moi, marchant cependant avec résolution vers le lit caché par des rideaux. Il le tire sans ménagement et se fige, le visage presque blanc de son aimé lui apparaissant brusquement.

Il se mord la lèvre et se défait brusquement de mon étreinte, seulement pour tomber à genoux au chevet de Drago. Il attrape sa main et la baise délicatement, et je me décide à le laisser seul pour appeler le médicomage.

Quand nous revenons tous les deux quelques minutes plus tard, c'est pour trouver un Harry secoué de sanglots.

« Harry, » fais-je en posant mes mains sur ses épaules.

Il se dégage d'un sursaut nerveux, puis me reconnais.

Il se laisse à peine examiner le médecin, fuyant ses mains avec des regards apeurés, mais les yeux revenant toujours vers le lit de Drago, les larmes roulant sur ses joues. Il ne dit rien, pas un mot, mais ne se laisse pas faire et je finis par être obligé de le tenir contre moi.

Puis, après cet examen périlleux, le médicomage se tourne vers la sortie mais Harry l'arrête en l'attrapant par le poignet.

« Je vous en prie, » dit-il d'une voix suppliante. « Sauvez-le, faites n'importe quoi, mais ne le laissez pas mourir… »

Le médicomage me lance un regard désolé puis pose sa main sur celle d'Harry.

« Nous faisons ce que nous pouvons, Mr Potter, je vous le promets, » répond-il.

« MAIS CA NE SUFFIT PAS ! » hurle Harry dans un brusque mouvement de colère.

Son énervement a vite fait de l'épuiser et il retombe dans mes bras, pleurant dans mon cou.

« Mais ça ne suffit pas… »


arf... désolée pour cette fin...

je vous laisse, et vous, laissezmoi une review !

gros bisous à tous !

speedy