bonjour tout le monde ! comment ça va bien ?

eh, vous avez vu, un nouveau chapitre, et pas un jour de retard (regard de petite fille toute fière d'elle...) et j'ai même le temps de faire les rar !

ah, oui, par contre, il n'est pas corrigé... désolée, vraiment.

mais bon, en tout cas, un grand MERCI à :

Merawen, Draya Felton, ornaluca, zaika, Lovely A, vert émeraude,Shima-chan, serpentis-draco, Vif d'or, popov, ange brisé, Oxaline et Hermioneblack17:mais oui, Drago va sortir du coma, ça ne serait pas un happy end, sinon ! lol, gros bisous à vous, et merci beaucoup beaucoup beaucoup !

Lalouve : ah, le sadisme ça se mesure, et j'avoue que là j'en ai fait un peu beaucoup... mais bon, c'est drole quand même, niark ! Je sais que mes chapitres ne se finisse jamais bien, j'aime entretenir la noirceur de l'histoire jusqu'au bout, mais elle se finira quand même bien, lol ! Changement de perso moins évident ? Ca doit être à cause du POV Drago, non ? plus court et plus psycho. Ce sera la même chose dans celui-ci, donc... j'espère que ça ira ! gros bisous

Orlina : looool ! Ah, non, Hermione ne réagira pas comme ça, du moins pas tout de suite ! Peut-être plus tard, mais là pas assez de temps ne s'est déroulé. Mais elle a quand même pleuré, seule, mais elle l'a pleuré, son rouquin ! gros bisous !

lilix28 : t'en fait pas, ça sera un happy end, sur ! bisous

didinette207 : ah bon, pour toi Drago était déjà mort ? Mais comment se fait-ce ? allez, voila la suite, gros bisous

Nee Chan et Chana : coucouà vous deux ! certes, Voldemort mort, c'est bien fini, il ne pourra plus rien faire à Harry ou Drago. Pour Ron, bah, oui, il re-meure parce qu'il me fallait le POV Harry à ce moment-là de l'histoire... Et si, non seulement Drago est dans le coma, mais en plus il souffre (moi, sadique ? naaaaaan !) Oh, si, pour Hermione, elle était vraiment amoureuse de lui, mais elle est aussi très intelligente. Elle a un peu pleuré sur Ron, mais elle sait qu'Harry a besoin de soutien en ce moment, et elle sait aussi que cet ordure ne mérite pas ses larmes... Moi je rentre au lycée demain, seulement. Il ne me reste que trois semaines de cours, mais j'ai aussi le bac de français... pff, fais chier ! enfin, gros bisous à vous !

Dwallia : Tu es de Fontainebleau ? sans dec, moi aussi ! tu vas dans quel bahut ? moi je suis à F1. Gros bisous, et t'en fait pas, les chap s'améliorent !

voila, voila, je vous laisse ici !

gros bisous à vous et bonne lecture !

speed'


Lune d'Argent

Chapitre 15 :

Réveille-toi, maintenant.

Je lève ma main et lui caresse doucement le visage. Il ne réagit pas, je ne m'attendais pas à ce qu'il le fasse, mais j'ai si peur… Drago, je t'en prie, réveilles-toi… Ne me laisse pas tout seul ici, je t'en prie…

Je renifle bruyamment. La porte de la chambre s'ouvre, et je me retourne pour voir 'Mione, ma petite 'Mione aux yeux rougis mais au sourire apaisé. Elle s'approche de moi et s'agenouille à mes cotés pour me prendre dans ses bras réconfortants.

« Je suis si heureuse de te revoir, Harry, » murmure-t-elle. « J'ai vraiment cru que… »

« Je sais, » interromps-je en posant un doigt sur ses lèvres. Je suis tellement désolé pour Ron, si tu savais ma belle… »

« Tu as bien fait, » me répond-elle, son visage se fermant. « Il ne vaut vraiment pas mieux que Peter, je suis contente que tu l'ais tué. J'espère qu'il pourrit en Enfers. Comment te sens-tu ? »

« Ca… va, » réponds-je avec hésitation. « Enfin… Tu sais, j'ai tellement peur pour lui… »

« Je sais, mon chéri, je sais, » me dit-elle en caressant mon dos. « Tu l'aimes vraiment, n'est-ce pas ? »

« Oh, oui, » réponds-je en me remettant à pleurer. « Merlin, Hermione, je ne pourrais pas vivre sans lui, tu sais… I-i-il est… il est vraiment ma raison de vivre… »

« Chut, je sais, ne t'en fait pas, je suis sure qu'il se réveillera, » me murmure-t-elle à l'oreille. « Mais je… Harry, es-tu sûr de ses… ses sentiments ? Je veux dire… il, enfin, nous n'étions pas amis, il… »

« Je comprends, » dis-je en reniflant. « Mais il est très différent de ce qu'il nous montrait. Il… tu sais, il ne voulait pas devenir Mangemort ; il l'a fait pour protéger sa mère… Il m'a soigné après chaque passage de Tom, il m'a aimé, il m'a fait l'amour et… il m'a sauvé la vie. Oui, je suis sur de ses sentiments, 'Mione, aussi étrange et fou que cela puisse paraître. Et je sais que je l'aime aussi. »

« D'accord, petit cœur, je te crois, et je te fais confiance, » me répond-elle. « Tu devrais retourner dans ton lit, tu es épuisé. »

Elle me force à me lever et je me laisse faire, n'ayant pas vraiment la force de me débattre, même si je préférais rester aux cotés de Drago.

« Il faut que tu te remettes en forme, » me dit-elle en arrangeant les draps. « Il ne voudrait pas te voir comme ça, il faut que tu ailles mieux quand il se réveillera. »

Quelqu'un frappe à la porte, ne me laissant pas le temps de répondre, et je sursaute légèrement. Mais Hermione me rassure en me caressant les cheveux.

« N'ai pas peur, Harry, ici, personne ne te veut de mal… »

Je hoche la tête avec un faible sourire, et elle intime à la personne d'entrer. C'est Sirius, avec Rogue et Albus. Brr, je vais avoir du mal à m'habituer à les savoir ensemble… Rogue, vraiment Sirius, quel choix étrange ! Mais il l'aime, alors je vais devoir me faire à cette idée.

« Content de te revoir, Harry, » me dit Albus avec un sourire.

« Moi aussi, Albus, » réponds-je en souriant également.

Ils s'assoient tous les trois, Albus à coté de 'Mione et les deux amants l'un à coté de l'autre. Très vite, la conversation s'engage, sur un peu tout et rien. Ils cherchent visiblement à détourner mon esprit de Drago ou de ce qui est arrive, et même s'ils n'y arrivent pas tout à faite, je les en remercie mentalement.

« Il va falloir mettre la presse au courant, » dit Albus. « Il vaut mieux que ce soit nous qui les mettions au courant plutôt qu'ils décident de raconter ce qu'ils veulent. »

« Vous suggérez quoi, une conférence de presse ? » demande Sirius en fronçant les sourcils.

« Pas question, » dis-je automatiquement. « Certainement pas. Je veux bien être interviewé, mais par un seul journaliste, et je veux que ce soit quelqu'un de sûr. Dean, par exemple, il travaille à la Gazette, non ? »

« Il n'est pas journaliste, Harry, » me contre Hermione. « Il n'est que correcteur et… »

« Mais il veut devenir journaliste, non ? » interromps-je. « Ce sera le moyen de lui faire réaliser son rêve, et j'ai confiance en lui, il ne détournera pas mes mots, même s'il doit proposer l'article à un autre journal. »

Mes mots laissent la chambre dans un silence abasourdi quelques secondes, puis Albus sourit.

« C'est une très bonne idée, » acquiesce-t-il. « Je lui écrirai… »

« Non, je le ferai, » réponds-je. « Donnez-moi juste de quoi écrire. »

Il hoche la tête.

« Bien, je dois y aller, » dit-il ensuite en se levant. « Remets-toi bien, Harry. »

« Merci, professeur, » réponds-je.

Il quitte la pièce mais est aussitôt remplacé par mon médicomage qui, très vitre, vire tout le monde. Mais je n'aime pas l'idée de rester seul avec lui, je préférerais que Sirius reste aussi. Malheureusement, il est déjà parti, me faisant un petit clin d'œil.

C'est donc avec réluctance que je me laisse examiner, fuyant ces mains étrangères, et le médicomage plisse un peu les lèvres.

« Vous savez, monsieur Potter, je ne vais certainement pas vous faire de mal… »

« Je n'aime pas l'idée qu'un étranger me touche, vous pouvez quand même comprendre ça, » réponds-je presque méchamment.

« Je comprends très bien, monsieur Potter, je voudrais simplement que vous passiez au-dessus de ça, vous êtes en sécurité, ici, personne ne vous fera de mal et certainement pas moi. »

Je ferme les yeux une seconde et pousse un soupir.

« Je sais, » réponds-je. « Mais je suis désolé, je ne peux pas. »

Il lève les yeux au ciel et je plisse les paupières.

« Inutile d'avoir l'air exaspéré, » fais-je sèchement. « Vous n'avez aucune idée de ce par quoi je suis passé ! Si je ne veux pas que l'on me touche, c'est mon problème ! »

« Je sais, » répond-il doucement. « Veuillez m'excuser. »

Je hausse les épaules. Il termine rapidement, puis va jeter un coup d'œil sur Drago, fronçant légèrement les sourcils.

« Comment va-t-il ? »

Il se tourne vers moi et fait une légère grimace.

« Il n'est pas… comment dire, son état est stable, » explique-t-il. « Ses constantes son normales et régulières, et il n'a besoin d'aucun traitement magique pour le maintenir en vie. Son corps vit, mais son esprit est ailleurs. Je ne vais pas vous mentir, je n'ai aucune idée de la façon dont il survit encore. C'est comme s'il attendait quelque chose. »

Je fixe mon regard sur le visage blanc et paisible de mon Drago et il me pose une main sur l'épaule. Je ne me dégage pas cette fois.

« Gardez espoir, » me dit-il. « Vous l'aimez, et l'amour a sauvé bine des gens déjà, dans ce genre de situation. »

Je ne réponds rien et il quitte la pièce, laissant un plateau plein de nourriture sur la table de chevet. J'attrape un simple sandwich pour me caler l'estomac, et mon gobelet de potion de sommeil. Après un instant d'hésitation, je me lève et m'approche du lit de Drago, puis je soulève légèrement les draps et me glisse dessous à ses cotés. Je bois ma potion et pose ma tête sur son torse, priant pour que demain, il se réveille avec moi.

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Le lendemain, j'envoie ma vieille Hedwige porter une lettre à Dean et mon médicomage m'apporte enfin une nouvelle paire de lunettes. Ca fait du bien de ne plus avoir à froncer les sourcils pour pouvoir voir clairement. Elles sont jolies, en plus, plus discrètes que mes vieilles loupes rondes, avec une fine monture ovale en titane argenté.

Dean arrive finalement en début d'après-midi, l'air surexcité. Je suis habillé, assis en tailleurs sur mon lit, et il me fait un grand sourire. J'ai tiré les rideaux du lit de Drago, je ne veux pas qu'il le voit, du moins pas tout de suite. Il me serre dans ses bras avant de s'asseoir en face de moi.

« Harry, j'ai vraiment cru que tu étais mort, » me dit-il avec un grand sourire. « je suis heureux que ce ne soit pas le cas. Que t'est-il arrivé ? »

« Un tas de choses horribles, » avoue-je franchement. « Et d'autres merveilleuses. Tu es prêt à t'élever au noble rang de journaliste, vieux frère ? »

Il me fait un large sourire et sort un parchemin et une plume qu'il pose en équilibre sur le lit.

« Je t'écoute, » me répond-il. « Raconte-moi ta vie. »

J'émets un léger rire, puis avec un froncement de sourcils, je commence mon récit.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

« Eh bien, eh bien, ça n'est pas bien drôle, tout ça, » murmure Dean quand j'ai fini. « Tu es sûr que tu veux que je ne coupe rien ? »

« Rien, Dean, je veux l'intégralité du récit, » réponds-je. « Et surtout, pas de modifications – »

« Aussi infimes soient-elles, ne t'en fais pas, » finit-il avec un sourire. « Bon, eh bien, je vais aller mettre tout ça en ordre, » ajoute-t-il. « Je t'enverrais un exemplaire du journal. »

Il se lève et ramasse ses feuilles de parchemin noircies, puis jette un coup d'œil au rideau.

« Et bonne chance avec la fouine, » ajoute-t-il. « J'ai toujours su que tu avais d'excellents goûts en matière de mecs. »

« Ne vas pas tenter de poser tes sales pattes sur lui, » fais-je, menaçant.

« Oh, je ne m'y risquerai pas ! » rie-t-il. « L'article va faire sensation ! Je te remercie, Harry, vraiment ! Sans toi, je serai resté correcteur toute ma vie ! »

« Pas de problème, » réponds-je. « Bonne chance ! »

« Merci, à la prochaine, » ajoute-t-il en se dépêchant de sortir.

Je souris légèrement et me lève pour me diriger aux cotés de Drago. Je tire légèrement le rideau et m'assoies sur le bord du lit, mes doigts caressant doucement sa joue pâle et aussi douce que de la soie.

Quelque chose me gène. Quelque chose en rapport avec tout ce que je viens de raconter à Dean. Mais quoi ?

Je fronce les sourcils en réfléchissant. C'est quelque chose qu'a dit Spica, je crois, je n'y ai pas prêté attention sur le coup mais maintenant… Attends, qu'a-t-elle dit déjà ? Quelque chose comme 'Parfait, puisqu'il n'a plus la marque, vous pouvez tous partir !'

Qu'est-ce que ça veux dire ? Nous serions tout de même partis tous ensemble, n'est-ce pas ? Dray m'avait dit que… oh, merlin, et s'il m'avait mentit ?

Une douche glacée me tombe dessus. Et s'il ne comptait pas survivre ?

Ca demande confirmation. Je me lève brusquement et quitte la pièce, cherchant la première cheminée disponible pour contacter Sirius.


Mon ange !

Sensation fugace de doigts chauds parcourant ma joue…

Deux yeux verts qui se brouillent, un désespoir brûlant.

'Drago, reviens vers moi !'

'Je t'aime'

Impression de vertige, et de chute.

J'ai si mal 'je t'aime' Mon ange 'J'ai besoin de toi' Sors-moi de là !

Besoin de te voir, de te toucher, besoin de t'avoir pour sortir des enfers…

'Tu m'as menti ?'

Une brûlure sur ma joue.

'Réveilles-toi !'

Et la douleur. Et le noir.


« Sirius ! »

Je sursaute légèrement et réouvre la porte de la cuisine que je viens de quitter. La tête d'Harry est dans les flammes de la cheminée et je lui souris.

« Sirius, » dit-il, l'air sérieux et agité, « Est-ce que tu peux venir ? Je dois te parler. »

Je fronce légèrement les sourcils.

« Oui, bien sur, » réponds-je. « J'arrive. »

Il hoche la tête et disparaît. Je le rejoins dans sa chambre quelques secondes plus tard et le trouve sur son lit, tordant nerveusement le drap entre ses doigts. Il lève les yeux vers moi et fronce les sourcils.

« Il ne comptait pas survivre, n'est-ce pas ? »

Je le regarde bouche bée, puis prends place en face de lui.

« Qu'est-ce qui te fait dire ça ? »

« Spica… elle… elle a demandé s'il avait encore la Marque des Ténèbres, et quand elle a vu qu'elle avait disparu, elle a dit que c'était une bonne chose et qu'ainsi nous pouvions tous partir… Est-ce que ça veut dire que normalement, Drago n'aurait pas du venir avec nous ? » demande-t-il en me regardant intensément. « Il comptait mourir là-bas ? »

Gêné, je détourne le regard en me mordant la lèvre, mais Harry s'énerve.

« Réponds-moi, Sirius ! » tonne-t-il d'une voix forte. « Il comptait y rester ? »

« Oui, » dis-je dans un souffle.

« Et pourquoi ? »

« Il ne voyait pas d'autres solutions, il était le mieux placé pour savoir ce qu'il pouvait faire… »

« Pourquoi n'as-tu pas essayé de l'en dissuader ? »

Il a l'air vraiment furieux, ça ne m'étonne pas. Il m'en veut visiblement, probablement a-t-il raison, mais je ne vais pas me laisser faire pour autant.

« Je n'y pouvais strictement rien, Harry, c'était sa décision, que voulais-tu que j'y fasse ? »

« Je n'en sais rien, n'importe quoi ! » hurle-t-il en se levant brutalement. « Il comptait mourir, bordel ! »

Il s'arrête soudain, et un éclat de compréhension passe dans ses yeux, avant que son visage ne soit de nouveau déformé par la rage.

« Il comptait mourir, hein ! » s'exclame-t-il d'un ton vibrant. « Il comptait me laisser seul ? Je vais le tuer ! »

Hein ? Harry, qu'est-ce que tu veux faire, là ? Il se précipite du coté du deuxième lit, arrachant presque les rideaux dans sa fureur et attrape Drago par le col de son pyjama.

« Sale petit con ! » hurle-t-il en le secouant. « Tu comptais mourir, hein ? Tu m'aurais laissé là ? Réponds-moi ! »

Il le lâche et lui fout une grande gifle.

« Non, Harry, arrête, » dis-je en m'approchant de lui. « Il ne peut pas te rep – »

« Toi mêles-toi de ce qui te regarde ! » me rétorque-t-il en m'envoyant valser contre son lit d'un geste magique du bras.

« Harry ! »

Mais il ne m'écoute pas. Il s'est retourné vers son amant et le frappe à nouveau.

« Je veux une réponse, Malefoy ! » crie-t-il en montant à califourchon sur lui, le giflant encore. « Alors tu va sortir de ce putain de coma ! Tout de suite ! Tu n'avais pas le droit ! Tu m'as menti ! »

Il attrape la tête de Drago entre ses mains et se penche vers lui.

« Réveilles-toi ! Maintenant ! »

Comme, bien sur, Drago ne montre aucune intention de se réveiller, Harry pousse un gémissement de désespoir et de colère mêlés et pose violemment ses lèvres sur celles du blond. J'essaye d'approcher à nouveau mais je ne peux pas toucher Harry, comme si un champ de force l'entourait.

« Harry ! »

Il ne m'écoute toujours pas, et les larmes roulant sur ses joues, il gifle à nouveau son amant.

« Tu m'avais juré qu'on ferait le tour du monde, Drago ! » crie-t-il. « Et tu ne le pensais pas, espèce de salaud ! Tout du long, tu m'as menti ! »

Je finis par sortir de la pièce pour trouver un médicomage ou, tout du moins, quelqu'un qui sera en mesure de m'aider à le contrôler. Il va finit par le tuer, son Drago, à le frapper comme ça !

« Sirius, un problème ? »

Je me retourne brusquement et aperçois Hermione. Mon visage s'éclaire et je l'attrape par le poignet.

« Hermione, toi tu vas pouvoir m'aider, » dis-je simplement en l'entraînant vers la chambre.

« Que se passe-t-il, Sirius ? C'est en rapport avec Harry ? »

« Oui, il est en train, comment dire… de perdre la tête. Viens, dépeches-toi. »

Nous courons tous les deux jusqu'à la chambre de nos deux malades et j'ouvre brutalement la porte. Mais le spectacle n'est pas du tout celui auquel je m'attendais. Harry est assis par terre, visiblement tombé, ses lunettes de travers, les yeux fixés, éberlués, sur Drago, qui n'est plus dans le coma. On ne peut pas dire qu'il est vraiment conscient, non plus. Ses yeux sont grands ouverts, fixant le plafond. Il a les pupilles dilatés, et le front en sueur, et de longs et douloureux râles sont tout ce qu'on peut appeler respiration chez lui.

Hermione se précipita aux cotés d'Harry qui tremble convulsivement. Il se tourne vers elle et lui lance un regard paniqué.

« Appelez un médecin ! » dit-il en s'accrochant à elle. « Faites venir quelqu'un, nom de dieu ! »

Je m'apprête à sortir, mais un médicomage ouvre brutalement la porte et se précipite vers le lit sans un regard pour moi, ou Hermione ou Harry. Voyant que la situation est sous contrôle, Hermione aide Harry à se lever et le guide hors de la salle sous les ordres du guérisseur. Je les suis et ferme la porte derrière nous, allant nous asseoir dans la salle d'attente.

« Qu'est-ce qui c'est passe ? » demande Hermione à Harry en lui caressant les cheveux, voyant qu'il est sous le choc.

« Il… il s'est réveillé brusquement, » dit-il, tournant les yeux vers moi. « Il a ouvert les yeux et s'est redressé brutalement, du coup je suis tombé, puis il a pris une grande inspiration et il est retombé en arrière, et puis vous êtes arrivés… »

« Tu crois que tu l'as… enfin, que tu lui as envoyé de la magie ? Encore ? »

« Non, je… enfin, je ne crois pas, » me répond Harry, les yeux dans le vague. « A vrai sir, je ne sais pas, je ne me contrôlais pas très bien… merlin, qu'est-ce que j'ai fait ? »

« Si' ? »

Je me retourne et aperçois Sev' qui me fait un petit sourire. Je lui souris en retour, serre brièvement l'épaule d'Harry et le laisse aux bons soins de sa meilleure amie, rejoignant mon amant qui s'empresse de m'attirer à lui pour m'embrasser.

« Commet va-t-il ? » me demande-t-il ensuite, jetant un coup d'œil à Harry.

« Mal, » dis-je dans un soupir. « Il y a eu un problème avec Drago tout à l'heure… »

Je lui résume la situation et il fronce légèrement les sourcils, glissant un bras autour de ma taille. Il ne dit rien et se contente de poser le menton sur ma tête pour me réconforter du mieux qu'il peut. Je soupire à nouveau et l'embrasse, avant de le faire asseoir à coté de moi, près d'Harry et Hermione

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Ce n'est que quatre heures plus tard que le guérisseur sort enfin de la chambre. Harry se redresse aussitôt et lui saute dessus, frénétique.

« Comment va-t-il ? »

« Il est tiré d'affaire, je n'ai pas bien compris ce qui est arrivé, mais ça lui a réussi, c'est comme s'il avait reçu un nouveau flot d'énergie vitale, » répond le médicomage. « Mais il faut qu'il dorme. Il veut vous voir avant. »

Harry hoche la tête et nous lance un petit regard nerveux. Je lui fais un clin d'œil et articule 'On se voit demain' et il me sourit avant de pénétrer dans la chambre et de refermer la porte derrière lui.


voila ! fin du chap !

la suite dans trois semaines, comme d'hab !

gros bisous à tous !

speedy