"D - MOLL"

Auteur : Megalokage no Maai (originaire de Kaze no kuni)

Titre : "D - MOLL" (pour ceux qui n'ont jamais pris de cours à Oto no Kuni, ça veut dire "Ré Mineur". Jme comprends...0°)

Disclaimer : Les persos de Naruto de m'appartiennent pas (Ne, Kishimoto - Sensei?), je me contente de les posséder momentanément...

Genre : ...(0°) Je sais pas... En tout cas c sérieux. Limite dark... C'est pas une deathfic.

Couple : Ah grand pouvoir de l'implicite... (--)

L'histoire se déroule à Oto no Kuni, après la mort de Dosu. On ignore la guerre Oto/Konoha (je ne compte pas Suna pour moi ils ont juste été manipulés) et donc le combat Orochimaru/Sandaime. Zaku et Kin sont envoyés en prison par Orochimaru après leur défaite à l'examen Chuunin. Les prisons d'Oto sont réputées... (avec les laboratoires et les casernes militaires évidemment...)...

Petite pensée à Sakoni, un Auteur-Shinobi originaire d'Oto gakure no sato.

ATTENTION certaines allusions pourraient choquer des lecteurs trop jeunes ou sensibles. (il faut bien le dire non?)

"D - MOLL"

Chapitre 1

La nuit tombait une fois de plus sur le village d'Oto no kuni...

"Ils... sont partis... Enfin..."

L'air de la pièce froide était sombre, plus sombre que la nuit elle – même. Seule la Lune, garante d'une tranquillité tristement acquise, émettait le peu de lumière qui manquait pour distinguer les distances dans l'espace. Ses rayons, reposants, blanchissaient les barreaux d'une petite ouverture.

A présent, le silence de la nuit les berçait.

« Fa... Do... Sol... Ré... La... Mi... Si...

La ferme, Kin... T'as rien d'autre à faire, merde ? ... » Souffla une voix fatiguée.

Dans l'ombre où il reposait, Zaku pouvait distinguer les traits à présent tranquilles de sa coéquipière qui profitait de la lumière lunaire, affalée contre le mur d'en face.

" Ordre des dièses... Si... Mi... La... Ré... Sol... Do... Fa... Ordre des bémols...

Arrête s'teplait... C'est enfin la nuit... Gâche pas tout... »

La fille leva la tête d'un air contrarié. Ses yeux noirs étaient très visibles même dans la pénombre. Puis, comme si elle avait compris que son coéquipier avait besoin de dormir, elle se tût.

« Ils ont l'air tranquilles maintenant...

Nani ? Oh et puis ça ne me regarde pas. Ils ne me servent plus à rien... Ils m'ennuient, même ! Fais en ce que tu veux, Kabuto ! »

La voix avait retenti, calme mais pleine d'une excitation sourde.

La porte s'ouvrit et l'homme aux lunettes se retourna une dernière fois avant de sortir de la pièce:

« Orochimaru – sama... S'ils nous encombrent, pourquoi ne pas les exiler du village ?

... »

Kin était adossée au mur, silencieuse, somnolant sous cette agréable lueur blanche. Son regard était vide et elle repassait certainement dans son esprit tout ce qu'il s'était passé dans la journée.

La porte s'ouvrit alors dans un fracas brutal de bois craqué par l'acier.

« Merde... C'est quoi encore... ? Fît Zaku en sortant de l'ombre.

Passe pas par là, y'a des clous... » Souffla la fille alors que shinobis d'Oto cagoulés entraient.

Zaku fronça les sourcils dans le noir. Ceux - là ne présentaient rien de bon.

« Là. Faites ce que vous voulez. » Dit une autre voix, calme.

Ces paroles firent pâlir les deux prisonniers. Ils leur semblait avoir reconnu, claire et faussement rassurante, la voix de Kabuto.

« Oh ! Des clous, des os... ça ou autre chose ! » Plaisanta un des hommes en noir.

« Allez, on dégage ! Fît joyeusement un autre en saisissant un prisonnier dans chaque main.

Quoi ! On va où ! »

Zaku hésitait entre l'espoir de la libération et l'horreur d'un sort plus terrible encore.

« Vous changez de chambre ce soir, les enfants ! »

Kin se laissa soulever et chercha Zaku du regard : celui – ci ne la quittait pas des yeux non plus, essayant de ne pas voir ce qu'il lisait dans l'esprit de la fille : la peur. Alors il prit lui-même l'initiative. Relâchant son corps soudainement, les autres crurent qu'il s'était évanoui et le lâchèrent par terre comme un chiffon. Mais à peine eurent – ils relâché leur attention que l'ancien élève d'Orochimaru enfonçant la cage thoracique de l'un, se jeta à la gorge de l'autre. L'effet de surprise additionnée à l'énergie du désespoir avaient pris.

« Zaku ! Cria Kin d'une voix cassée.

Kin ! Prends le troisième ! »

La fille se relevait difficilement. Il était clair qu'ils n'avaient à l'heure pas assez d'énergie pour combattre. Et voilà que Zaku était pris d'une furieuse envie de révolte. Kin regardait l'homme qui avançait vers elle. C'était lui qui avait envie de l'attraper. Zaku était trop stupide. Ils ne s'en sortiraient jamais.

Elle recula.

« Kin ! Tu fous quoi, merde ? »

La voix du garçon se brisait sur des intonations qu'il n'avait plus l'habitude de produire. Complètement essoufflé par un effort que son état physique ne lui permettait pas, il sentait la vie abandonner le corps qui se débattait entre ses mains serrés. Cette gorge, ce bourreau, cette liberté, il ne voulait pas les lâcher. Pour rien au monde. Il s'accrocherait à cette potentielle liberté comme un affamé.

Il regardait déjà le fond du couloir humide en s'imaginant dehors. L'excitation lui donna davantage d'énergie et il ne s'arrêtera pas avant que sa victime ne soit devenue inerte. Il aurait bien aimé voir son visage devenir bleu, ses yeux implorer la pitié, empreints d'une ultime terreur pour enfin... mourir.

C'est d'ailleurs ce qui se produisit à un détail près : ce masque noir l'empêchait de vérifier quoi que ce soit.

Il se retourna soudain quand il entendit Kin crier. L'autre déjà la tenait dans une impasse, et la fille tremblait de tous ses membres. Ni kunai sous la main, ni autre arme pour se défendre.

« Merde... »

Zaku maudit sa coéquipière et saisit une chaîne que l'un des hommes gisants avait à sa ceinture. La faisant volontairement claquer contre les murs froids pour attirer l'attention, l'homme se retourna.

« Zaku...

La ferme ! J'vais le buter rapidement et en silence... Commence à chercher une échappatoire...

Bah... ça ne sera pas la peine, mes enfants... Fît la voix sous le tissu noir du bourreau. Personne ne sort des prisons d'Oto. Amusez – vous deux minutes si ça vous chante ! Mais la surprise ne prend plus...

Rien à battre ! Tu vas crever comme un chien ! Cracha Zaku en défiant l'homme désarmé.

Il est vrai que nous aurions peut – être du prendre nos précautions et nous armer même face à des gamins... Mais ouvre les yeux ! Vous êtes faibles, sans arme non plus, dans un endroit que vous ne connaissez même pas... Sachant en plus que vous ne pourrez sortir vivants du village, à quoi bon vous échapper d'ici ? »

Zaku tiqua. Kin recula davantage et on ne la vît bientôt plus dans l'ombre des murs. L'homme eût un rire ironique.

« Vous commencez à comprendre peut – être... Alors laissez- moi ajouter que, quand je vous aurai remis en cage, vous serez puni pour ce que vous avez fait..."

Là, quelque chose qui venait de l'impasse fondit sur lui et s'attaqua à ses points vitaux par derrière.

Alors la folie de Zaku le reprit et il fonça.

A eux deux, l'homme s'écroula, comme les autres.

« Faudrait déjà que t'arrives à nous remettre en prison, idiot ! Leçon 1, Taijutsu : pas besoin d'armes. »

Kin regarda Zaku qui se relevait encore plus fatigué qu'avant, un sourire satisfait aux lèvres :

« Pff... L'effet de surprise ne prend plus... Tu parles... Quel con ! »

Il se posa quelques secondes contre le mur, reprenant son souffle.

« Hé, Zaku ! Faut pas moisir ici...

... Ok... On file... »

Zaku se releva sur ses deux jambes et ils commencèrent à chercher une sortie du regard, quand des applaudissements les firent sursauter :

« Ha ha ha ! Parfait ! Parfait ! Même en n'ayant pas mangé ni bu depuis des jours, vous êtes encore capables de vous défendre !

Kabuto... Maudit Zaku dont le moral descendit au plus bas à cet instant précis.

L'instinct de survie... C'est ce qui caractérise au mieux les shinobi d'Oto. Et c'est ce que Orochimaru – sama aime le plus... »

Kin envoya un regard à son coéquipier qui se laissa tomber contre un mur.

« Pourquoi... ? Fît la voix étouffée de Zaku.

Allez, la petite séance d'entraînement est finie. On y retourne ! »

Kabuto se permit encore de leur sourire.

« Allez... Avec moi ça ne sera pas la même chose... » Continua - t - il à peine plus sérieux.

On le suivit.

« Tsuchi, Orochimaru veut te voir. Abumi, je te laisserai avec d'autres hommes dans votre nouvelle cellule. Ils seront plus de dix, autant te le dire tout de suite. »

Les enfants se regardèrent avec la volonté inutile de masquer leur terreur. La vérité était que leur sang avait glacé leurs veines et leur esprit.

FIN du premier CHAPITRE.

La fin de cette fic est déjà écrite depuis longtemps, je vais distiller les chaps petit à petit...