Auteur : Megalokage no Maai
Titre : "D - MOLL"
Disclaimer : Les persos de Naruto de m'appartiennent pas.
Genre : ...(0°) Je sais pas... En tout cas c sérieux. Limite dark... C'est pas une deathfic.
Couple : Ah grand pouvoir de l'implicite... (--)
L'histoire se déroule à Oto no Kuni, après la mort de Dosu. On ignore la guerre Oto/Konoha et donc le combat Orochimaru/Sandaime. Zaku et Kin sont envoyés en prison par Orochimaru après leur défaite à l'examen Chuunin. Les prisons d'Oto sont réputées... (avec les laboratoires et les casernes militaires évidemment...)...
AVERTISSEMENT certaines allusions pourraient choquer des lecteurs trop jeunes ou sensibles...
Non je n'essaie pas de pousser les lecteurs au suicide... La vie est belle les oiseaux chantent même à Oto no Kuni ! (véridique)
Le chapitre 4 et le 5 sont normalement un seul et même chap, mais ça me plaisait de couper pile à ce moment - là. C très énervant même, non?
CHAP IV
« Fa... ... Do... ... Sol... ... Ré... ... Sol...
Non... « La »...
Fa... ... Do... ... Sol... ... Ré... ... La... ... Mi... ... Si... Ordre des dièses..."
Kin répétait, sur un ton monocorde, les mêmes ordres comme pour donner une notion au temps.
Zaku n'y fit plus attention.
"Quelle... Quelle heure il est, merde ? » Demanda - t - il.
Kin chercha du regard quelque chose qui n'était pas là. Le but était pourtant, pour ne pas craquer, de ne pas regarder les murs. La lumière douteuse du néon était la seule source de visibilité. Mais la notion du temps était quelque chose qui obsédait Zaku, et il demandait, à chaque heure, chaque minute peut – être, l'heure à sa coéquipière, espérant à chaque fois une réponse positive.
Sans visite ni autre nouvel évènement depuis un temps indéterminé, tout semblait figé. Tout ce qu'il restait à faire était d'économiser ses forces.
« Bon... Tais – toi... Maintenant... »
Zaku était à peine audible. Sa voix était quelque chose de rayé, d'irrégulier et d'incontrôlé. Kin aussi était fatiguée. Ses muscles étaient froids, elle claquait des dents presque en permanence et à certains moments elle sentait que, si elle s'endormait, elle ne se réveillerait pas. Les matelas qu'avait amené Kabuto avaient peut - être cet objectif, après tout il s'agissait de "Kabuto"...
« On ferait mieux de réfléchir... à comment sortir... Au lieu de répéter des cycles idiots...
Ca a jamais tué personne...
Et ça n'a jamais aidé personne non plus ! »
La dernière phrase de Zaku l'épuisa d'un coup. Il se laissa tomber en avant et ne bougea plus.
« Zaku ?
On verra ça... Demain... Gémit – il.
Pff ! Si on arrive à savoir quand c'est...
... »
Un jour, Zaku en arriva a inventer le temps.
« C'est la nuit. Il faut dormir.
quoi ? Mais comment...
Reprends ton écharpe, j'en n'ai plus besoin. Coupa - t - il.
Tu peux la garder encore j'm'en fous...
Non j'suis pas un rat !
J'sais que t'es pas un rat, idiot !
Alors laisse – moi dormir. Lança Zaku.
Mais ça a rien à voir... Protesta la fille.
Ta gueule ! Dors, vite. »
Kin ramassa son écharpe et la prit sur elle en marmonnant. Zaku avait vraiment l'intention de dormir. De loin elle ne distinguait que le bandage qui lui entourait la tête. Ils ne s'approchaient pas à moins de 5 ou 6 mètres l'un de l'autre pour ne pas avoir à constater leurs dégâts respectifs.
Quand Zaku se réveilla, brusquement, il réveilla Kin.
« Debout ! Kin ! Oy !
Oooooy !
... ... quoi... ?
Ne perds pas la notion du temps ! Dit Zaku comme un avertissement.
... Mais... Quelle notion du temps... ? Y'a pas moyen de savoir... Laisse...
Moi je sais. Debout ! Sinon tu vas devenir folle.
Ta gueule ! ça fait que quelques minutes que je dors ! Merde ! Râla Kin.
Ce qui prouve que ta notion du temps est vraiment très mauvaise ! »
Kin ne répondit rien. Zaku eût un demi sourire satisfait.
« On doit trouver un moyen de sortir d'ici...
Si tu veux... C'est toi hier qui as dit que t'avais sommeil...
J't'ai aussi dit d'attendre demain, non ?
Pff... »
Kin était énervée de n'avoir pas pu dormir et Zaku paraissait soudainement motivé.
« On est enfermés ici, pas vrai ?
Non, sans blague ? Ironisa Kin avec un faux sourire.
Les prisons d'Oto sont connues pour être un immense dédale, pas vrai ?
Ouiiiii... Tu veux une corde aussi non ?
Toutes les personnes sont contre nous ici, pas vrai ?
Plutôt, oui... T'en as encore des comme ça ?
Donc on n'a aucun moyen de sortir..." Conclut le genin.
Il entendit Kin frapper des mains lentement.
"Bravo Zaku, tu nous casses définitivement le moral ! »
Zaku eût un sourire en coin.
« Non, pas tout à fait. On ne peut pas sortir, mais on peut demander de l'aide... »
Kin aurait éclaté de rire si elle en avait eu la force.
« Pff... A qui ? Tu viens de le dire tout le monde est contre nous ! Tu deviens complètement fou, Zaku !
Non... La salle des machines est juste au – dessus. Les gardes sont tellement convaincus qu'on s'en sortira jamais et que personne ne trouve jamais son chemin qu'ils ne ferment presque jamais les portes à clefs.
? Sans blague ? Fit Kin sans ironie cette fois.
Hé hé... Ils sont tellement prétentieux, les quatre du son... Tellement sûrs d'eux... Sakon n'a pas fermé à clefs quand il est sorti ! Quel con ! »
Kin baissa les yeux. Zaku, au moment où Sakon est sorti, n'était pas en état de voir ni d'entendre quoi que ce soit. Il n'avait donc probablement pas entendu le verrou. Elle soupira et faillit laisser tomber définitivement. Cependant elle se leva et alla vérifier quand même. ça faisait longtemps qu'elle ne s'était pas levée et sa tête lui tourna dangereusement. Se tenant au mur pour avoir un appui, elle posa lentement une main sur la poignée de métal froid.
« ça... va faire du bruit...
Fais gaffe. »
Zaku avait les yeux grand ouverts.
Au moment de tirer sur la poignée, la porte s'ouvrit. Kin la referma immédiatement.
« Oh merde...
Quoi, y'a quelqu'un ? Demanda Zaku paniqué.
Non. C'est ouvert... Chuchota Kin.
Bah j'te l'avais dit...
On sort. Vite. Fît Kin en ouvrant la porte. »
Passant la tête prudemment à l'extérieur, elle se retourna vers son coéquipier avec un doigt sur les lèvres en signe de silence :
« Y'a personne. On file.
Euh... Ouais... T'es sûre que...
C'est peut – être un piège, ouais.
Ouais !
Tu te dégonfles ? »
Zaku, au souvenir du coup qu'il avait pris sur la tête, hésita avant de se lever. Cependant il suivit sa coéquipière quand il la vît disparaître derrière la porte.
A ce moment – là, ce qui était prévu arriva.
« Vous en avez mis du temps. »
Fin du Chap IV
Ma... c'est un peu moins sordide, ne? Attendez voir la suite...
