Auteur : Megalokage no Maai

Titre : "D - MOLL"

Disclaimer : Les persos de Naruto de m'appartiennent pas.

Genre : ...(0°) Je sais pas... En tout cas c sérieux. Limite dark... C'est pas une deathfic.

Couple : Ah grand pouvoir de l'implicite... (--)

L'histoire se déroule à Oto no Kuni, après la mort de Dosu. On ignore la guerre Oto/Konoha et donc le combat Orochimaru/Sandaime. Zaku et Kin sont envoyés en prison par Orochimaru après leur défaite à l'examen Chuunin. Les prisons d'Oto sont réputées... (avec les laboratoires et les casernes militaires évidemment...)...

AVERTISSEMENT certaines allusions pourraient choquer des lecteurs trop jeunes ou sensibles... (j'en ai marre de cette phrase... DEDEIKE TEBAYO !)

Chapitre 8. Mon petit cerveau Pentium 0,2 a fait de gros efforts d'imagination...lol J'adooooooooore imaginer le passé... C'est ce qu'il y a de plus drôle dans les fics selon moi... (j'arrête mes commentaires à la con au prochain chapitre, promis.)

CHAP VIII

« Finalement je me demande si c'était pas mieux d'avoir peur... J'suis vidé, là...

Tu sais bien que c'est pas mieux, Zaku. »

Oto no Kuni, outre la prison et la caserne militaire qu'elle était, comprenait aussi une immense zone industrielle, plantée de silos, de réservoirs gigantesques et de cheminées de toutes les tailles.(NDLA: tourisme1/20 dsl mais je suis d'humeur joviale c la pleine Lune ce soir) Tout cet équipement était destiné aux activités faustiennes du laboratoire d'Oto, haut bâtiment grisâtre qui servait accessoirement de Salle de Question.

« Kabuto travaille là – dedans, non ? Demanda Kin d'une voix tremblante.

Hum. J'parie qu'ils y ont même pas envoyé Tayuya...

Bien fait pour elle ! Pouffa Kin.

T'es dégueulasse toi !

Tu peux parler toi ! J'te signale que vous vous y êtes mis à deux sur moi dans la Forêt de la Mort ! (NDLA : bien dit petite...) En plus j'pouvais même pas me défendre ! Alors tu parles...

Pff... Ont allait tous y passer sinon ! Se justifia Zaku.

C'est ça ouais... Vous êtes des dégueulasses, les mecs...

Ouais ouais... »

Zaku laissa tomber la discussion, il avait tort de toutes façons.

« En parlant de ça... On a plutôt intérêt à pas faire nos difficiles avec Konoha... »

Zaku fît une grimace. L'idée d'être redevable à Konoha ne l'enchantait pas du tout. Et puis il avait décidé de ne plus être redevable à personne. Plus de fardeau.

Ils se posèrent finalement sous un porche abandonné du laboratoire.

« Tu te souviens de comment c'était, Konoha ?

Non. »

Kin bouda. Zaku n'avait vraiment pas envie de coopérer.

« T'as qu'à rester ici, toi. Pourquoi tu veux pas répondre ? »

Le regard de Zaku se durcit et il serra les dents.

« J'm'en fous... Quand j'aurai sauvé ma peau, j'irai très loin... Si Konoha nous sauve, tant mieux. Je les remercierai, je reprendrai des forces et je partirai très loin. »

Kin fît une drôle de tête et leva la tête.

« Moi ça ne me dérange pas...

De rester à Konoha ? Faudrait déjà qu'ils nous trouvent... »

Kin regarda les nuages passer et soupira. Zaku n'y croyait pas vraiment. Son crâne avait déjà reçu la leçon. Elle l'avait vu trembler plusieurs fois sous l'effet de la douleur. Zaku voulait certainement sauver sa vie. Mais c'était plus un rêve qu'un souhait.

Il se mit à pleuvoir. Zaku leva la tête et ouvrit la bouche.

« L'eau est sale, Zaku... L'air est complètement pollué ici. La pluie est mauvaise.

M'en fous j'ai soif. On a rien d'autre."

Le silence s'installa et ils oublièrent où ils étaient.

« Kin, tu viens de quel village ? »

La fille leva les yeux quelques secondes, étonnée par la question.

« Je sais pas. J'habitais de l'autre côté de la frontière Nord avant qu'Oto ne soit créé... »

Zaku eût un mouvement de tête comme s'il comprenait.

Kin baissa la tête et demanda d'une voix cassée :

« Et toi ?

Non moi j'étais déjà dans les frontières... J'habitais chez un facteur d'orgues. Le conservatoire là – bas... Il est mort de la tuberculose quand Oto a bloqué ses frontières... Dosu, lui c'était le fils d'un médecin d'ici avant que ça devienne Oto... »

Zaku s'arrêta quelques secondes.

« En gros t'es même pas née dans le village, toi ?

- Non.

Comment il a fait, Orochimaru ?

Bah il a du recruter avant de créer les frontières...

T'avais de la famille là – bas ?

Toute. »

Zaku pouffa.

« Pff... L'est vraiment dégueulasse, lui... »

Kin toussa.

« Je me demande qui viendra nous chercher... »

Zaku haussa les épaules et laissa échapper un son ironique.

Une fenêtre du bâtiment s'ouvrit et les sortit de leur torpeur.

« Bin alors les enfants, on perd du temps ? Rentrez.

Tu nous emmerdes, Kabuto. C'est pas vrai tu nous espionnes ou quoi ! »

Penché à sa fenêtre, Kabuto les regarda en souriant.

« Vous attendez quoi ? Allez.

On a pas envie. On est bien là et tu nous fais chier. Va t'faire...

Oh oh ! Pourquoi autant d'agressivité ? Vous vous souvenez du premier jour d'examen Chuunin à Konoha ? Je pourrai vous en vouloir...

Fais comme tu veux on s'en fout...

Ah vraiment ?"

Zaku, qui avait décidé de ne pas bouger de là où il était, finit par se retourner.

« Tu veux quoi ?

Vous pourrir la vie évidemment.

Yakuushi Kabuto... » Appela Kin pour faire taire Zaku.

Kin se leva et grimpa sur la fenêtre. Kabuto l'aida et tendit la main à Zaku.

« ça va pas non ? Tu crois que j'peux pas monter tout seul ?

Essaie. On dirait que les filles évaluent mieux leurs capacités que les garçons...

Ta gueule ! Elles ont pas de mal ! »

Zaku agrippa la fenêtre et essaya de se hisser mais ses bras ne lui obéirent pas. Ses muscles étaient tout à fait incapables de faire un quelconque effort.

« Tu vois ?

J'veux pas rentrer de toute façon. J'me tire d'ici.

Zaku ! Appela Kin.

Oh, on dirait que elle, elle veut que tu rentres... Tu vas pas la laisser toute seule avec moi, non ?

Ta gueule je t'ai dit. »

Et voilà c'est sur ces belles paroles que s'achève le chap 8... Mes yeux sont comme un byakugan qui aurait regardé un lever de soleil... (ça doit faire très mal... J'espère que Neji a jamais essayé...)

Voilà à suivre... chap 9