Auteur : Megalokage no Maai
Titre : "D - MOLL"
Disclaimer : Les persos de Naruto de m'appartiennent pas.
Genre : ...(0°) Je sais pas... En tout cas c sérieux. Limite dark... C'est pas une deathfic.
Couple : Ah grand pouvoir de l'implicite... (--)
L'histoire se déroule à Oto no Kuni, après la mort de Dosu. On ignore la guerre Oto/Konoha et donc le combat Orochimaru/Sandaime. Zaku et Kin sont envoyés en prison par Orochimaru après leur défaite à l'examen Chuunin. Les prisons d'Oto sont réputées... (avec les laboratoires et les casernes militaires évidemment...)...
Répondons d'abord au reviews... :
Sakoni : Merci merci... (révérence)... grand maître des adorateurs de Sakon (blague) ! t'inquiète pour l'instant j'ai aucune raison de torturer Sakon... J'ai d'autres chats à fouetter (si j'ose dire... °°) Mais qui c, un jour peut - être... Au fait, t'aimes pas Kabuto? Dommage... Moi j'aime les persos "doubles" (tu vois ce que je veux dire quoi...) Et puis que ferait Orochimaru sans lui? (il passerait pas du fric dans l'ADLS et les ordis...) (0.°)
Chimimi : T'as pas à être jalouse ! non mais dit! D'une bleue en plus... -- Nous sommes tous, au nom du grand Dieu des fanfiqueurs(euses), des auteurs au talent acharnés et dévoués... Sans rire contente que ma fic te plaise ! Dis moi quand t'écris la suite de la tienne au fait...
AVERTISSEMENT certaines allusions pourraient choquer des lecteurs trop jeunes ou sensibles...
CHAPITRE X
La lumière rouge devenait insupportable. Zaku, affalé contre un mur, serrait les dents en retournant dans son esprit des rancoeurs insupportables. Kin fermait les yeux pour oublier la douleur. Sa cage thoracique écrasée la faisait respirer bruyamment. A plusieurs reprises elle eût envie d'interrompre sa respiration pour en finir. De temps en temps elle regardait Zaku. Il tremblait de colère. Finalement elle se laissa tomber par terre et fixa le sol. Puis elle sentit qu'on la soulevait.
« Kin, tiens. » Fît une voix tremblante.
Zaku se mordit la lèvre. Kin le regardait mais ne semblait pas le voir. Seule sa respiration prouvait qu'elle était en vie.
« Allez... »
Kin réagit au ton de son coéquipier. Elle fût d'abord réveillée par les gémissements produits par ses propres poumons, puis vît ce que Zaku lui tendait.
« Ce que nous a donné Kabuto... Prends... »
Comme elle ne bougeait pas, Zaku lui donna lui - même.
« On est déjà sortis deux fois. On pourra sortir d'autres fois ! »
Le discours de Zaku sonnait très faux. L'écho glacial de la prison lui renvoya sa réplique.
« Eh oh... »
Kin avala une pilule et reprit son souffle comme si on venait d'essayer de la noyer.
« Je... vais mourir... »
Zaku la regarda, glacé par ce qu'il venait d'entendre.
« Mais non... avale. »
Kin ouvrit la bouche et Zaku lui donna une autre pilule et de l'eau pour qu'elle avale.
« C'est l'heure de dormir de toutes façons... Dors. »
Il la surveilla du temps qu'elle s'endorme et s'assura que son corps soit capable de respirer inconsciemment. Après il s'assit à côté, contre le mur, et fronça les sourcils dans l'ombre. Ils ne pourraient plus sortir d'ici. Ils s'étaient déjà fait prendre deux fois, et punir sévèrement pour leur audace. Kabuto y était forcément pour quelque chose et cette idée faisait grandir une haine incommensurable dans l'esprit de Zaku. Ils ne se feraient plus prendre. Ils ne baissaient pas les bras, mais ils n'étaient pas masochistes. Comme ils avaient pu être stupides !
La lumière faiblit. Zaku ferma les yeux mais sa conscience continuait de travailler.
Kabuto. Coupable ou pas, tout ce qu'ils avaient fait jusqu'à présent n'avait servi qu'à les tuer à petit feu. Zaku lui – même devait avoir un traumatisme crânien, et son dos l'empêchait de se coucher par terre. Une partie de son cerveau lui interdisait de dormir, le réveillant brutalement dès qu'il essayait de se reposer et que sa conscience se retirait.
Le néon clignota plusieurs fois et se ralluma plus rouge encore.
Kin, qui avait été plus chanceuse jusqu'à il n'y a pas si longtemps, physiquement du moins, était plus morte que vive et ne tiendrait pas longtemps. Zaku la regarda un instant, les dents serrées. Il allait peut – être falloir abréger ses souffrances. Il se dit que décidemment, Dosu, Kin et lui – même n'avaient pas eu de chance. Il en était à ce stade de ses pensées quand la lumière s'éteignit.
Elle ne se ralluma pas. La cellule était plongée dans une obscurité totale.
« Merde... MERDE ! »
Comme pour s'assurer de sa présence, Zaku étira un bras vers sa coéquipière. Elle était froide. Il retira sa main immédiatement et eût un frisson.
« Kin. Kin !»
Il lui saisit brusquement le bras cette fois et l'attira vers lui avec la même force. Sa brutalité réenclencha sa respiration. Il chercha son cou et vît qu'elle respirait encore.
Il la lâcha soudainement et poussa un soupir de soulagement.
Kin ne se réveilla même pas.
Zaku se remit à penser à d'autres choses qui n'auraient pas eu d'importance si sa vie était à ce jour garantie. Il se dit que Dosu n'avait peut – être même pas été enterré au cimetière. Peut – être qu'il avait été brûlé ou jeté dans une fausse commune derrière la prison. Il se rappela du jour où on leur avait appris sa mort. Zaku devait sortir de l'hôpital le jour même et attendait que l'infirmière veuille bien le laisser signer la décharge. Kin était dans la salle et patientait sans rien dire, comme d'habitude. Finalement Orochimaru était venu signer à sa place et leur avait annoncé la nouvelle. Dosu avait été tué par Gaara du Désert et il ne pourrait pas combattre à la finale de l'examen contre Shikamaru Nara. Zaku et Kin étaient restés bouches bées, se demandant comment Dosu, un shinobi si redoutable, avait pu se laisser tuer, même par Sabaku no Gaara. Juste après, Kin et lui étaient sortis de l'hôpital, précédés d'Orochimaru qui décida de les ramener à Oto tous les deux. Arrivés chez eux, ils n'eurent pas le temps de se reposer.
Ils n'avaient pas quitté la prison depuis.
Il était resté tout seul, avec Kin, se disant qu'ils finiraient bien par sortir.
Si Kin mourrait maintenant, Orochimaru n'allait pas s'encombrer d'un genin dans une si grande cellule... Il serait tué. Autrement dit sa propre survie dépendait de celle de sa coéquipière. Il ne la laisserait pas mourir.
Soudain un rayon de lumière apparut. La porte venait de s'ouvrir.
Il ne distinguait pas les silhouettes. Puis la porte se referma. Une chose était sûre, la cellule comptait trois personnes à présent. Il n'entendit pas de bruit non plus. Zaku se mordit la lèvre. Il recula vers Kin et prépara le peu de Chakra qui lui restait à l'offensive la plus sournoise de toutes. L'obscurité.
Soudain la lumière se ralluma.
« Ah... Fît une voix satisfaite. J'avais peur de vous marcher dessus ! »
Zaku baissa les bras et abandonna son Zanhaaku.
« Kabuto ?
Voilà comment on se retrouve... Fît le jeune homme avec un sourire désolé.
Bordel y'en a marre ! J'vais t'éclater sale ordure !»
Kabuto rajusta ses lunettes cassées et replaça le néon.
« On dirait que cette fois... » Fît – il plus gravement.
Zaku se leva devant Kin qui dormait toujours et le menaça du regard, n'ayant qu'une envie, celle de lui foncer dessus pour lui casser la gueule.
« Ne me dis pas qu'on t'a enfermé, ce serait la plus grosses des conneries...
Je ne dirai rien...
Quoi ! »
Kabuto s'assit par terre et gémit.
« Nous voilà dans le même sac... Je n'ai pas été assez discret.
Sans blague !"
Zaku éclata d'un rire nerveux. Kabuto leva un sourcil quand il vit Kin.
"Qu'est – ce qu'elle a ? »
Kabuto focalisait son attention sur la fille.
« T'occupes ! On y est passés juste après être passés te voir ! Comme par hasard ! Ils lui ont bousillé les poumons... »
Kabuto se déplaça vers eux à genoux.
« Laisse moi approcher, Zaku. Je te jure que je n'y suis pour rien.
Ta gueule ! La parole d'un gars comme toi n'a aucune valeur ! Vous avez déjà tué Dosu ça vous suffit pas ! »
Kabuto ne l'écouta pas et se pencha au – dessus de Kin.
« Mieux vaut essayer de la soulager, non ? Et puis si j'ai envie de la tuer d'un coup... Tu n'auras pas à te salir les mains !
Je préfère la tuer moi – même que de la voir mourir par l'un d'entre vous...»
Kabuto ne releva pas et retourna Kin sur le dos.
« J'te surveille.
Je veux juste l'examiner. Elle ne tiendra pas longtemps comme ça tu sais ?
Pff... Maintenant si tu pouvais agir au lieu de dire des trucs idiots... »
Après quelques secondes supplémentaires d'examen, Kabuto entama une respiration artificielle, ce qui ne manqua pas d'énerver Zaku. (°.0)
« T'en profites pas, non !
On lui a écrasé la cage thoracique et elle doit avoir des côtes cassées... Elle ne peut pas respirer toute seule. »
Kabuto continua son bouche à bouche une bonne dizaine de fois avant de s'arrêter. Zaku mourrait d'envie de lui défoncer le portrait.
« C'est bon ! Elle devrait aller mieux. » Fit Kabuto.
Zaku envoya un regard suspicieux à Kin. Elle semblait respirer plus calmement.
« Kabuto...
Hm ?
Tu fais quoi, au juste ? Je parle de ton objectif immédiat...
Et bien... Je... »
Kabuto fût interrompu. La porte s'ouvrit. Tayuya parut.
Zaku tourna la tête et écarquilla les yeux. La jeune femme n'avait pas l'air contente du tout mais semblait sur pieds.
« Qu'est – ce que tu fous là, Kabuto !
Le problème avec toi, c'est que tu ne mets personne au courant de tes putains de plans ! Alors je ne te dirai rien des miens... »
Elle rentra dans la cellule et ferma la porte derrière elle sans faire de bruit, ce qui ne présageait rien de bon...
Puis elle sortit sa flûte et s'approcha de Kabuto.
« J'espère que tu souffriras, espèce de µ£¨ù$$... Va te faire enc... dans l'autre monde... »
Une goutte perla sur le front de Kabuto. Il avait l'air d'être complètement pris au dépourvu cette fois.
Tayuya porta l'instrument à ses lèvres et envoya un regard à Zaku. Un drôle de regard.
« C'est terminé, pour vous trois.»
Fin du chap 10... Non c pas encore fini... ça devient n'importe quoi cette histoire, ne? Et dans le prochain chap, vous verrez Kidoumaru raketter Kabuto pour avoir une GameCube ! (Message subliminal adressé à...) ! Non c une blague.
A suivre... Le prochain chap sera le dernier ! (Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaais... !)
