Wow !! Pleins de magnifiques reviews !! Je suis comblée !! ^^ En tout cas, ça m'a vraiment boosté pour me dépêcher d'écrire la suite ! Grand merci à:
:: Kalysha :: Merci de suivre ma ptite fic fidèlement ! ^^ Alors là, je crois vraiment que je n'aurais jamais dû faire de description de ma ptite Tillia... Tout le monde a focalisé sur ses yeux émeraudes... *beh, idiote, c'est normal!* OK OK, mais le truc, c'est qu'en fait, Tillia ne m'est pas venue à l'esprit pour cette fic... Elle a déjà vécu beaucoup d'aventures totalement différentes les unes des autres (aventures qui durent depuis bien 6 ou 7 ans - note au passage que HP n'existait pas... enfin je crois ou bien je ne les avaient pas encore lus... -_-;; ça fait combien de temps qu'ils sont sortis d'ailleurs??) et elle avait déjà cette apparence physique, et j'adore les yeux émeraudes c'est tout... -_-;; *bouh l'excuse! on va me dire* Mais je vous jure! Allez voir une de mes nouvelles que j'ai commencé à publier sur fictionpress.com (Intrigue au Far West) et Tillia est décrite exactement pareille, et j'avais commencé à écrire cette histoire quand j'étais en 3ème! (J'en suis à ma deuxième année à la fac pour préciser...) En tout cas, tu comprends bien que je ne peux pas te dire tout de suite si tu as raison ou pas... ^^ Tu verras par la suite *sadique* Mais c'est vrai que pour le coup de l'accident de voiture, c'était vraiment nul, ça fait déjà vu... j'étais en panne d'inspiration... *snif* je crois d'ailleurs que je vais l'enlever... Et ne t'inquiète pas, j'adore quand on m'écrit des romans, j'écris moi-même toujours des romans (Et voilà, encore un!) mais je crois que tu t'es fait battre par Kveld sur ce coup-là ! ^^ En tout cas, merci beaucoup Kalysha la plus gentille, cool, et finalement pas la plus bavarde ! lol (ça te plaît ???)
:: Kveld :: Merci pour cette super review ! J'aime bien avoir de la lecture... ^^ Je suis d'accord avec toi pour les premiers chapitres, mais vu que c'est la 1ère fois que j'écris une fic, je savais pas trop comment présenter et découper l'histoire... Mais à l'origine, c'était un seul et même chapitre. (j'ai d'ailleurs regroupé deux chapitres) Pour l'instant, y'a pas trop de descriptions, c'est un peu ma façon de garder le suspense (déjà foutu) de l'histoire... Mais en fait, j'ai pas osé mettre beaucoup de descriptions car... j'en mets toujours trop dans mes histoires ! Dès que j'ai un stylo entre les mains, je peux pas m'empêcher d'écrire un roman. Et je suis moi-même une chieuse dans les détails et ça me fait bouillir de ne pas en mettre, mais ces chapitres sont juste là pour planter le décor, alors je ne mets pas de détails volontairement... En tout cas, je crois que tu vas être content, car ce chapitre est, en grande partie, une description! Je pense que la partie de la fic qui se passera à Poudlard sera mieux écrite (et décrite ! ^^). Ces premiers chapitres n'étaient pas prévus en fait pour moi, car je connais bien Tillia et Loïc, mais pour les lecteurs... uhmmmm... Alors je me suis lancée pour courir droit à la catastrophe mais je vais continuer quand même... ^^ Je me fais plaisir et tant pis si ça plaît pas ! lol =) (Et voilà, j'ai encore écrit un roman !) Je t'accorde qu'il y a certains trucs qui peuvent paraître bizarres ou incohérents, comme par exemple, le fait que Loïc connaisse autant la magie alors qu'il n'a que 9 ans. Le clan Lee a des origines chinoises (ils font beaucoup de pti sorciers là-bas... ^^) et la magie que prtique Loïc est une magie ancestrale, très différente de celle qui peut être étudiée à Poudlard. Et le clan Lee est très réputé. Comme je l'ai dit, il entraîne ses membres très jeunes pour être les plus forts. Le clan garde jalousement sa magie et ses secrets; Loïc a fait apparaître son sabre devant Tillia, car c'est sa meilleure amie et il a totalement confiance en elle (et il n'obéi pas toujours aux règles du clan... Beh ouais, à cet âge-là... ^^) D'ailleurs, la mère de Loïc n'apprécie pas vraiment que son fils soit ami avec Tillia (Une moldue ! pfff...) de peur qu'il lui dévoile les secrets du clan. Donc en fait, on peut dire que ce clan est un peu à part vis-à-vis du ministère de la magie. Pour le clan Lee, il n'y a pas d'âge pour pratiquer. En parlant de l'âge d'ailleurs, c'est vrai qu'ils peuvent paraître un peu mûrs pour 9 ans. J'ai un peu de mal à gérer cela, d'autant plus que cette partie n'était (vraiment!) pas prévue, et que la majeure partie de ma fic va se passer en 5ème année pour Harry Potter. (J'aurais pas du dire ça...) Et puis une dernière chose, MAIS POURQUOI J'AI DIT QU'ELLE AVAIT DES YEUX EMERAUDES !?!?! lol (Va lire la réponse à Kalysha ^^)
:: PickledFurby :: You're english, right? Well, the fic is in french, as it was written in the fic summary. So, if you can't understand french, there's no point reading it, of course ! I'm french, and even though I love writing poems a lil texts in english, a fic would ask too much work... i've somehow thought of a translation of my work to get more readers, but that's too much work for the moment. I may work that out later though... Anyway, thanx for trying to read it ! ^^
:: just'me :: Merci beaucoup !! ça peut paraître bizarre et sans aucun rapports avec HP pour le moment mais j'y arrive, j'y arrive ! D'ailleurs... dans le prochain chapitre je crois bien... ^^ Merci beaucoup pour ta review ! ^^
:: lyra.b :: Merci pour ta review ! Voilà la suite, j'espère quue ça va te plaire ! ^^
Gros bisous à tous, revieweurs et revieweuses, et aussi les lecteurs silencieux ! (J'espère qu'il y en a...) Je vais arrêter mes lignes, sinon mes réponses aux reviews seront bientôt plus longues que la fic! o_O
Bon, assez bavardé ! Read & enjoy ! ^^
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Chapitre 4
Bonnes nouvelles
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L'un des grands avantages des histoires, c'est que le temps passe très vite quand il n'est marqué par aucun évènement notable.
Nous revoici donc en compagnie de Tillia et Loïc 6 mois plus tard. Ils avaient élu domicile dans le petit bois près du parc pour leurs entraînement quotidiens, mais la plupart du temps, ils restaient dans la chambre de Loïc.
Par une belle matinée d'été, Tillia sortait de l'orphelinat pour retrouver Loïc chez lui. Elle frappa à la porte mais personne ne répondit. Intriguée, elle poussa le battant et constata qu'il n'était pas fermé. elle savait que la mère de Loïc n'était pas là, mais Loïc restait souvent seul chez lui, la plupart du temps pour s'entraîner. Elle entra.
La maison de Loïc était grande et ressemblait, au premier abord, tout à fait à une maison moldue quelconque. Mais Tillia savait qu'il ne fallait pas s'y fier. La maison regorgeait de passages dérobés, de salles masquées et de passages secrets. Une fois, elle s'était trompée de porte et s'était retrouvée dans une prairie, avec des coquelicots à perte de vue. C'est pourquoi elle jeta rapidement un coup dans toutes les pièces avec grande précaussion; sans résultats.
- Mais où est-il passé? se demanda-t-elle.
Soudain, comme guidée par son instinct, elle se tourna vers un mur du couloir tout à fait comme les autres, mais à peine eut-elle effleuré le mur du bout des doigts qu'un passage s'ouvrit, dévoilant une rangée de marches en pierre étroites, dans le style des châteaux forts du Moyen-Âge, s'enfonçant dans les ténèbres. Tillia, surmontant son apprhension, descendit une volée de marches et tendit l'oreille; il lui semblait percevoir des bruits étranges venant du bas. Elle sursauta quand le passage se referma derrière elle avec un CRACK sonore. elle descendit encore quelques marches: l'escalier débouchait sur une immense salle dont le plafond était soutenu par d'énormes piliers de pierre sculptés. La pièce devait être magicalement insonorisée, car, à peine avait-elle mis un pied dans la salle, qu'elle n'eut pas le temps de s'abandonner à contemplation de la scène; un vacarme assourdissant parvint à ses oreilles: des bruits de ferraille entrechoquée, suivis d'explosions et de roulement de tonnerre se propageaient dans la salle.
Tillia sentit soudain quelque chose la frôler. Elle poussa un cri et ferma les yeux. Quand elle les rouvrit, elle vit Loïc se précipiter vers elle, son sabre à la main. Mais avant qu'il n'ai atteint l'endroit où se tenait sa meilleure amie, un objet rond, semblable à une boule de pétanque et sûrement aussi lourde, qui zigzaguait dans la pièce à la manière d'un cognard prêt à éjecter un joueur de son balai se dirigea vers elle à une vitesse vertigineuse. Tillia recula, effrayée et mit se mains devant elle en guise de protection. Avant que Loïc n'ai pu faire quelque chose, la boule _s'aprêtait_ à heurter Tillia, quand soudain, une lumière rose aveuglante sortit des mains de Tillia qu'elle tendait devant elle et pulvérisa la sphère. Avant qu'elle n'ai pu comprendre ce qui s'était passé, elle se sentit entraînée par Loïc qui la mena dans un coin de la pièce et ils s'accroupirent derrière un poteau, à l'abri des projectiles en tout genre. Loïc leva un bras à l'horizontale, poing fermé devant lui. Tillia remarqua qu'il était torse nu et qu'il portait deux bracelets étranges en cuir. Loïc fit pivoter son poing en un mouvement compliqué, puis croisa ses bras au niveau des bracelets. Comme par magie (Bien sûr que c'est de la magie ! ^^) le vacarme prit fin et tous les objets, obstacles et armes qui se trouvaient dans la pièce disparurent.
Loïc agrippa Tillia par les bras et s'écria:
- Mais qu'est-ce que tu fiches ici ! Tu aurais pu te faire tuer !
- Loïc... lâche-moi, tu me fais mal !
Loïc s'aperçut qu'il la serrait un peu trop fort.
- Oh... excuse-moi... Mais je n'aurai jamais pensé que tu puisses descendre ici... D'ailleurs... ajouta-t-il après un instant de réflexion. Comment as-tu fait pour descendre ici !?! Seuls les membres du clan peuvent trouver cette salle !
Tillia le regarda, étonnée.
- Mais... j'ai juste touché le mur du couloir et le passage s'est ouvert...
- Tu m'impressioneras toujours... murmura Loïc au bout d'un moment.
Il se leva et tendit sa main à Tillia pour qu'elle se relève.
- C'est une salle d'entraînement ? constata Tillia.
- Tout juste. Mais c'est vraiment dangereux ! J'ai cru que le Jigg allais te percuter ! La première fois que je m'en suis pris un dans le ventre, j'ai eu quatre côtes cassées...
- Le... quoi? demanda Tillia en fronçant les sourcils.
- Un Jigg. L'espèce de boule de pétanque que tu as failli voir de très près... D'ailleurs, après ton jet de Lumière, il a pas fait long feu ! Je vois que ça commence à aller mieux au niveau de tes pouvoirs...
- Mais c'était pas voulu ! Je n'ai rien contrôlé, c'est parti tout seul ! Et tu trouves que ça va mieux??
- Tu contrôle encore rien pour le moment, mais ta concentration s'est améliorée, et tu arrives de te servir de tes pouvoirs seulement quand tu en as besoin... même si c'est pas voulu ! Depuis que tu sais te concentrer comme il faut, il ne t'arrive plus rien d'accidentel.
Tillia fit la moue.
- Tu oublie la fois où Célia Laversann s'est retrouvée avec les cheveux jaune fluo après m'avoir énervée...
- C'est vrai que tes accès de colère sont plutôt impressionnants, lança Loïc avec un grand sourire. Mais elle l'avait mérité, non? Bientôt, elle n'osera même plus te chercher. Peut-être qu'elle se décidera à changer de dortoir...
- Dis tout de suite que j'ai un sale caractère? s'écria Tillia.
- Non non, fit Loïc d'un air absent.
Tillia allait le taper sur l'épaule mais elle retint son geste quand elle vit l'état du bras de Loïc: deux longues esfilades parcouraient son épaule et sa joue, et il était plus ou moins recouvert de bleus et d'echimoses. Le sang se mêlait à la sueur. Voyant le regard horrifié de Tillia, il se hâta de la rassurer.
- Ne me regarde pas comme ça ! C'est vraiment rien !
Mais Tillia n'avait toujours pas l'air convaincu. Loic la prit par le bras et l'entraîna dans une petite salle annexe aux couleurs claires. Une sorte de plateforme ronde se trouvait au centre de la pièce. Sur le mur d'en face, ce qui ressemblait à première vue à une boursouflure en amande se révéla être un oeil fermé.
- C'est une salle "Heal", dit Loïc à son amie. Attends ici et regarde.
Loïc s'approcha de l'oeil qui souvrit soudain avec un clac sonore. Un rayon laser en sortit et scana Loïc des pieds à la tête. Une série de chiffres qui défilaient à toute vitesse apparut sur le mur, sous l'oeil. Puis une barre noire jaillit et se remplit de vert jusqu'aux 9/10. Une voix métallique résonna alors dans la pièce:
- Entraînement: 1h45. Perte d'énergie: un dixième. Evolution des pouvoirs: néant. Travail du corps: faible.
- Normal, je n'ai pas fini l'entraînement... marmonna Loïc.
- Perte de connaissance: nulle, continua la voix nasillarde. Blessures corporelles: insignifiantes...
- Hey ! s'ecria Tillia. Insignifiantes? Vous avez vu l'état de son bras?
L'oeil arrêta son rapport et pivota vers Tillia qui se tut. Le rayon laser de l'oeil se posa sur elle un court instant, et la voix métallique reprit:
- Personne inconnue. Identification?
- Elle s'appelle Tillia, intervint Loïc. C'est ma meilleure amie.
Puis, sentant qu'il devait se justifier, il ajouta:
- Je ne l'ai pas emmenée ici, je sais que c'est interdit. Elle a découvert l'entrée toute seule...
- Etait-elle seule dans la maison?
- Oui, Mère est absente. Je ne savais pas que Tillia était dans la maison...
- Tu aurais dû sentir sa présence. Il faut te servir constament de ta sensibilité.
- J'avais l'esprit occupé à rester en vie dans cette salle... grogna Loïc.
- Même occupé, tu dois être en mesure de ressentir la présence de quelqu'un, coupa la voix nasillarde, ne saisissant pas l'ironie qui perçait dans les propos de Loïc. (A/N: C'est qu'une machine ! ^^) Cela peut te sauver la vie un jour.
- C'est la seule personne dont je ressens la présence, répondit Loïc de mauvaise humeur. Je n'arrive même pas à percevoir l'aura de Mère...
- C'est donc un point à travailler. L'évaluation est finie.
La voix se tut. Loïc se dirigea vers la plateforme ronde, visiblement énervé. Il monta dessus et ferma les yeux. Il fut baigné dans une lueur bleu pâle durant quelques secondes.
- Tu vois pourquoi je te disais que ce n'était rien?
Loïc montra son bras à Tillia: toutes ses blessures s'étaient refermées.
- Viens, on remonte.
Ils se retrouvèrent bientôt à la lumière du jour dans le couloir. Mais ils n'eurent guère de moment de répit: la mère de Loïc avançait vers lui à grande enjambées, l'air menaçant. Sans aucun signe avant coureur, elle mit une gifle retentissante à Loïc qui reula de quelques mètres.
- Comment oses-tu emmener quelqu'un dans la salle d'entraînement?? Je te l'ai formellement interdit !! Et tu sais parfaitement pourquoi !! Mais môssieur n'en fait qu'à sa tête, et préfère desobéir ! Tu vas recevoir une de ces corrections et je te jure que tu vas t'en souvenir ! vociféra-t-elle.
Elle attrapa Loïc fermement par le poignet et l'entraîna avec elle. Loïc se débattait, en vain.
- Attendez madame ! Laissez-le ! implora Tillia. Ce n'est pas de sa faute ! Il ne m'a jamais emmené dans cette salle, c'est moi qui l'ai découverte par hasard, je suis descendue et j'ai retrouvé Loïc en train de s'entraîner en bas... Il n'a pas désobéi !!
La mère de Loïc éclata d'un rire incrédule.
- Toi? Une moldue? Ouvrir la salle d'entraînement? Tu n'es pas très douée pour les mensonges ma petite ! N'essaye pas d'excuser Loïc. Il a désobéi, il va devoir en subir les conséquences.
- Mais... c'est vrai !
- Tillia, laisse tomber.. murmura Loïc.
- Loïc, je ne veux pas que tu sois puni à cause de moi ! Loïc...
La mère de Loïc continuait de l'entraîner avec elle. Tillia agrippa un bras de Loïc et se cramponna à lui.
- Tillia... c'est pas la peine...
- Loïc non !
Soudain, le poignet que tenait fermement sa mère passa à travers sa main, et Loïc se retrouva libre. La mère de Loïc se retourna brusquement et regarda tour à tour sa main et son fils.
- Comment... qu'est-ce que tu as fait?
- Je n'ai rien fait, répondit calmement Loïc, Tillia toujours cramponnée à son bras.
- Tillia, lâche-le, et viens avec moi... dit la mère de Loïc. Et toi, viens aussi ! aboya-t-elle à l'intention de son fils.
Elle prit Tillia par le bras, mais avec tout de même plus de douceur que pour Loïc. Ce dernier suivit à contre-coeur en maugréant. Soudain, quelque chose le frappa: Pourquoi sa mère prenait-elle la peine d'être gentille avec Tillia alors que Loïc savait très bien qu'elle ne l'appréciait pas beaucoup, croyant qu'elle était moldue? Il se gifla mentalement quand il comprit.
- Tillia ! appela mentalement Loïc a fin que sa mère ne l'entende pas. Tillia, elle va te lancer un sortilège d'amnésie ! Pour que tu ne te souviennes plus de ce qu'il s'est passé !
Il se garda bien d'ajouter "Et pour que tu m'oublies par la même occasion". Tillia ouvrit des yeux ronds et stoppa net. La mère de Loïc la regarda avec étonnement.
- Viens Tillia, je ne vais rien te faire, ajouta-elle avec un sourire qui se voulait rassurant, mais qui effraya encore plus Tillia. elle ferma ses poings devant son visage et ferma les yeux, les traits de son visage crispés.
- Mais qu'est-ce que... fut tout ce que la mère de Loïc put articuler.
Et, comme Loïc auparavant, le bras de Tillia passa à travers sa main et Tillia recula jusqu'à arriver à la hauteur de Loïc. Sa mère recula de quelques pas, comme si elle venait d'apprendre que Tillia avait une maladie contagieuse.
- Tu... tu... bégaya la mère de Loïc, un doigt pointé vers Tillia. Comment as-tu fait cela?
- Je ne suis pas une moldue madame, répondit Tillia doucement. J'ai des pouvoirs magiques. Et c'est moi qui ai ouvert le passage. Loïc n'a pas désobéi.
La mère de Loïc retrouva vite tous ses moyens et la regarda d'un air hautain.
- Bien... je crois que nous devrions avoir une petite discussion un jour. En attendant, je crois que tu peux rentrer chez toi. Nous devons partir. Loïc passera te voir... disons... quand nous serons rentrés, ajouta-t-elle avec un sourire.
Tillia ne savait pas si elle devait sourire ou pas.
- Tillia... je te jure qu'on se reverra... quoi qu'en dise ma mère... lui souffla Loïc dans un murmure à peine audible.
Tillia eut un faible sourire. Elle fit volte-face et sortit en courant de la maison, les larmes aux yeux. Elle savait très bien que la mère de Loïc n'appréciait pas qu'elle fréquente son fils, et elle ne l'accepterait pas plus moldue ou non. Elle espérait seulement qu'elle n'allait rien faire à Loïc et qu'ils allaient se revoir tout de même. Sans s'en rendre compte, elle se retrouva devant les portes de l'orphelinat. Elle poussa timidement le battant et s'engouffra à l'intérieur. N'ayant croisé personne jusqu'à son dortoir, elle se laissa tomber sur son lit et laissa libre cours à son chagrin.
~*~*~*~*~*~*~*~*~
Trois jours plus tard, Tillia n'avait toujours pas revu Loïc. Elle se faisait un sang d'encre pour son ami et ne s'était jamais sentie aussi seule. Un matin où elle descendait prendre son petit déjeuner, d'une humeur plutôt morose et l'esprit ailleurs, elle trébucha soudain sur un obstacle invisible et tomba dans les escaliers. Elle dévala les marches et atterit plutôt rudement sur le sol. Les larmes aux yeux, elle tourna la tête et vit Célia Laversann et ses deux amies aborer un sourire satisfait, tandis qu'elles se dirigeaient toutes trois vers la salle à manger, un regard innocent sur leur visage. Tillia avait envie de hurler de rage. Elle essaya de se redresser, mais sa cheville refusa de la porter.
- Me voilà bien, maugréa-t-elle, luttant pour ne pas pleurer.
- Tu t'es fait mal ma petite? demanda soudain une voix.
Tillia leva la tête, étonnée. C'est un monsieur, assez jeune cependant, aux grands yeux bleus qu'elle n'avait jamais vu.
- Un visiteur, pensa-t-elle.
Le regard du monsieur semblait inquiet.
- Je... ça va aller, répondit Tillia.
Elle tenta vaillament de se relever, mais sa jambe céda à nouveau sous son poids.
- Tu as dû te fouler la cheville. Viens, je vais t'ammener à l'infirmerie. Tu veux que je te porte?
Tillia était abasourdie: c'était la première fois que quelqu'un était si gentil avec elle. D'autant plus qu'elle ne le connaissait pas. Elle était incapable de répondre, aussi, le monsieur, interprétant son silence pour un oui, la prit dans ses bras et l'amena à l'accueil, car il n'avait aucune idée d'où était l'infirmerie. Il n'y avait aucune soeur à l'accueil pour l'instant. Seule une femme blonde et mince attendait devant le comptoir. Quand elle vit le monsieur approcher, elle l'interpella:
- Chéri, tu as rencontré quelqu'un? Il n'y a toujours personne ici.
- Non, je n'ai vu personne, mais je suis tombé sur cette petite fille qui s'est tordu la cheville en tombant dans les escaliers. Je ne sais pas s'il y a une infirmerie ici, alors je suis revenu pour voir si quelqu'un était arrivé entre temps.
- Comment t'appelles-tu ma chérie? demanda la dame. Ca va aller? Tu sais où sont les soeurs?
Tillia regarda la dame et remarqua qu'elle était très jolie. Un visage d'ange encadré de longues boucles blondes et des yeux vert pâle tirant sur le bleu...
- Je m'appelle Tillia. Mais il n'y a pas d'infirmerie ici. Les soeurs ont une malette de premier secours...
- C'est un très joli nom Tillia !
Tillia sourit, un vrai sourire qui n'était pas apparu sur son visage depuis trois jours.
- Merci madame... vous... vous pouvez essayer de me reposer par terre monsieur, s'il vous plaît? Je n'ai plus tellement mal...
Le monsieur la posa délicatement et Tillia constata avec soulagement qu'elle pouvait poser son pied à terre sans trop de problèmes. Elle leva la tête pour remercier le monsieur quand elle vit arriver une soeur.
- Voilà soeur Elizabeth ! informa-t-elle. Et... Soeur Louise derrière, ajouta-t-elle.
En effet, soeur Louise sortait juste de la grande salle à manger et venait à leur rencontre. Le monsieur alla à la rencontre des deux soeurs.
- Bonjour, bonjour monsieur, madame... nous sommes desolés de vous avoir fait attendre, mais il y a beaucoup à faire avec les enfants le matin...
- Ne vous excusez pas, c'est normal, vous devez être débordées ! répondit la jeune femme.
- J'ai d'ailleurs fait la connaissance de cette petite qui est tombée dans les escaliers, ajouta le monsieur. Sa cheville semble aller mieux, juste une petite foulure.
- Tu t'es fait mal Tillia? demanda Soeur Louise.
- Je ne pouvais pas poser le pied par terre tout à l'heure, mais là, ça va mieux...
- Essaye de marcher un peu? demanda Soeur Louise.
Tillia fit quelques pas en boîtant un peu.
- Bon, ça n'a pas l'air trop grave... En tout cas, tu n'as rien de cassé, dieu soit loué ! Tu veux que je te soigne tout de suite ou tu peux attendre un peu, le temps que je m'occupe de nos visiteurs?
- ça va aller, je vais aller déjeuner. Bonne journée messieurs dame, ajouta-t-elle.
- Tu es mignonne ma chérie. A bientôt !
Tillia s'éloigna rapidement, gagnée par une vague d'amertume. De nombreuses personnes venaient à l'orphelinat tous les jours pour adopter des enfants. Elle n'avait jamais eu cette chance. Elle était dans cet orphelinat depuis trop longtemps, mais elle était trop vieille pour être adoptée maintenant. Les gens préféraient adopter des enfants en bas âge. Elle se dépêcha de prendre son petit déjeuner et remonta dans son dortoir. Elle s'assit sur son lit et prit dans ses bras une panthère noire en peluche - premier cadeau de Loïc. Elle entendit des bruits de pas dans l'escalier aussi que des éclats de voix provenant d'une conversation animée. La porte s'ouvrit pour laisser entrer Soeur Louise et le couple que Tillia avait rencontré plus tôt, ansi que... Célia Laversann. Le coeur de Tillia fit un bond. Célia prenait un ton douceureux faussement maniéré avec la dame et lançait des grands sourires au monsieur qui lui sourait à son tour. Tillia se retourna d'un bond et serra encore plus fort sa panthère.
- Toujours prête à se faire remarquer celle-là... pensa Tillia.
- Tiens ! Revoilà notre petite jeune fille de tout à l'heure chéri !
Tillia sursauta.
- Elle... elle parle de... moi?? se dit Tillia, pétrifiée de surprise.
Elle se retourna lentement et tenta de sourire à la dame. Cette dernière se tourna vers Célia Laversann et lui demanda:
- Vous êtes toutes les deux dans ce dortoir?
Prise au dépourvu, ne s'attendant pas à une telle question, Célia tenta maladroitement de se reforger un visage souriant, mais le résultat donna plutôt une grimace.
- Euh... oui oui... marmonna-t-elle.
La dame s'approcha de Tillia.
- Je peux m'asseoir? demanda-t-elle avec douceur.
- Bien sûr madame.
- Dis-moi... ça fait longtemps que tu es ici ma pauvre chérie?
- De... depuis que je suis née je pense...
- Tu as quel âge?
- Je vais avoir 10 ans...
- Tu n'as vraiment pas eu de chance. Ce doit être terrible pour un enfant de ne pas avoir connu ses parents... Tu dois être une petite fille très courageuse et forte. Ne t'inquiète pas, je suis sûre qu'un jour, tout ira mieux pour toi.
La dame lui fit un sourire réconfortant. Tillia, le regard embué de larmes, essayait vainement d'essuyer ses joues mouillées.
- Merci beaucoup madame... sanglota-t-elle.
- Ne pleure pas ma chérie, ne pleure pas...
La dame lui passa une main dans le dos dans un geste qui se voulait réconfortant. Tillia esquissa un faible sourire. La dame lui sourit et se leva. Elle rejoignit son mari et discutèrent un moment. Tillia les regardait, le coeur plus léger. Quelqu'un avait fait attention à elle, quelqu'un qu'elle ne connaissait pas lui avait parlé gentillement...
- Ils sont si gentils... se dit-elle.
Elle se leva, son lit se trouvant à côté d'une grande fenêtre et regarda dehors. Perdue dans ses pensées, elle caressait machinalement la panthère qu'elle n'avait pas lâchée, quand soudain, elle sentit une main se poser sur son épaule. Elle se retourna et se retrouva nez à nez avec la dame. Son mari se tenait derrière elle.
- Dis-moi petite Tillia... commença-t-elle en prenant la main de Tillia dans la sienne. ça te dirait de venir vivre avec nous?
Tillia eut l'impression que la terre venait de s'arrêter de tourner.
- Que je... vive avec vous? Vous voulez dire... chez vous, dans votre maison... je ne reviendrai plus jamais ici??
- Tout à fait ma chérie !
Tillia éclata en sanglots et sauta au cou de la dame qui la prit dans ses bras. Quand les sanglots de Tillia se calmèrent, celle-ci regarda la dame avec un sourire rayonnant.
- Je... je suis en train de rêver... c'est bien ça?? C'est un rêve... je vais me réveiller...
Le monsieur éclata de rire.
- Tu peux nous croire, tu viens vivre chez nous, nous t'adoptons ! Enfin... si tu es d'accord bien sûr ! ajouta-t-il avec un clin d'oeil.
- Mais j'en rêve !! s'exclama Tillia.
- Aller viens ma chérie, nous reviendrons prendre tes affaires plus tard.
La dame prit Tillia par la main et ils descendirent tous les trois, suivis par Soeur Louise, un grand sourire sur son visage. Célia Laversann resta plantée au milieu de la chambre, et ne semblait pas avoir retrouvé le bouton associé à la fonction "fermer la bouche". Arrivés dans l'entrée, Tillia se tourna vers Soeur Louise qui la prit dans ses bras.
- Au revoir Tillia, je suis contente pour toi et j'espère que tu seras heureuse. Je te souhaite beaucoup de bonheur !
Tillia essuya les larmes de joie qui coulaient délibérément sur ses joues et lui dit:
- Merci beaucoup Soeur Louise... Tu vas me manquer ! Je reviendrai te voir de temps en temps !
- Tu es mignonne. Aller, cours vite, tu meurs d'envie d'aller t'installer dans ta nouvelle maison.
- Au revoir !! cria Tillia en faisant un grand signe de la main.
Puis elle rejoignit ses nouveaux parents.
~*~*~*~*~*~*~*~*~
Quinze minutes de marche plus tard, leur trajet s'arrêta devant une grande maison moderne et lumineuse.
- Voici ta nouvelle maison Tillia ! annonça le monsieur.
Tillia passa devant une jolie boîte aux lettres qui portait comme inscription: "Mr et Mme Anderson". Elle leva les yeux vers la porte d'entrée, et croisa le regard du monsieur qui lui fit signe de la tête d'avancer.
- A toi l'honneur miss !
Tillia poussa la porte énergiquement. Elle débordait de bonheur.
- Au fait, nous ne nous sommes même pas présentés, dit soudain la dame. Je m'appelle Liz, et mon mari Terry. Dès que nous t'aurons adoptée officiellement aux yeux de la loi - c'est à dire quand nous aurons signé les papiers, tu t'appeleras Tillia Anderson. J'espère que ça te convient?
- Mais bien sûr ! s'écria Tillia en éclatant de rire.
- Viens, ajouta Terry. Je vais te faire visiter et te montrer ta chambre.
Après avoir fait un rapide tour du propriétaire, Tillia retrouva Liz dans le salon.
- Alors, ça te plaît? lui demanda cette dernière.
Tillia hocha la tête avec un grand sourire.
- Tu sais, ce changement brusque va peut-être être difficile au début, mais nous allons tout faire pour que tu sois heureuse.
- Merci, merci, merci beaucoup !! s'écria Tillia. Je n'en demandais vraiment pas tant !
Le reste de la journée se déroula dans la joie et la bonne humeur. Tillia affichait un sourire permanent sur son visage. Dans la soirée cependant, sa joie se dissipa un peu en repensant à Loïc. Elle descendit jusque dans la cuisine et s'approcha timidement de Liz qui s'affairait aux fourneaux. En la voyant approcher, Liz lui sourit.
- Le dîner est bientôt prêt ma chérie. Dans une vingtaine de minutes nous pourons passer à table.
Tillia acquiesça silencieusement et prit la parole:
- euh... madame...
- Tu peux m'appeler Liz ma chérie, coupa-t-elle gentillement.
- Excusez-moi... je n'ai pas encore l'habitude... Je...
Elle s'interompit et reprit:
- Liz... est-ce que je peux... aller voir mon meilleur ami? ça fait quelques jours que je ne l'ai pas vu...
- Tu veux y aller tout de suite? Tu veux que je t'y emmène?
- Oh, il habite entre ici et l'orphelinat. Je... j'aimerais prendre de ses nouvelles...
- Tu peux lui téléphoner si tu veux ma chérie.
Tillia resta interloquée: elle n'avait pas pensé à cela ! Comment expliquer à Liz que la mère de Loïc était une puissance sorcière respectée, mais qu'elle n'avait aucune idée de ce que pouvait être un téléphone !? Loïc s'intéressait aux objets moldus, mais n'avait jamais possédé de téléphone.
- Je... c'est qu'il n'a pas le téléphone, improvisa-t-elle.
- Ah... c'est embêtant ça. Bon, tu reviens vite, d'accord?
- ça ne vous embête pas?
- Non, bien sûr, mais il commence à faire nuit, je ne veux pas que tu restes dehors trop tard. Vas-y mais reviens vite !
- Merci beaucoup Liz !! Je vous jure que je ne serai pas longue !
Tillia sortit en courant et atteignit la maison de Loïc en un temps record. Priant pour que sa mère ne soit pas là, Tillia contourna la maison et se plaça sous la fenêtre de la chambre de Loïc. De la lumière filtrait à travers les volets fermés.
- Comment je vais faire? se dit Tillia. Je vais essayer la télépathie... S'il arrive à me parler comme ça, je dois bien pouvoir y arriver moi aussi...
Elle posa ses deux poings fermés sur ses tempes et se concentra.
- Loïc?? appela-t-elle.
Aucune réponse. Tillia redoubla de concentration.
- Loïc?? tenta-t-elle à nouveau.
- Tillia?? Tu es là? J'ai senti ta présence...
Tillia se retint de pousser un cri de joie. ça marche !!
- Loïc... ça va?
- Oui mais qu'est-ce que tu fais là à cette heure-ci?
- Je t'expliquerai plus tard, je ne peux pas rester longtemps...
- Attends, je descends. Tu es où?
- Sous ta fenêtre.
Soudain, les volets au-dessus de la tête de Tillia s'ouvrirent et Loïc apparut.
- Tillia...
Loïc enjamba le rebord de la fenêtre et sauta dans le jardin. Il atterit sans un bruit sur l'herbe avec la grâce d'une panthère. Il se redressa et prit Tillia dans ses bras.
- Tillia, tu m'as manqué...
- Toi aussi tu m'as manqué... J'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose...
- Je n'ai pas pu venir te voir, ma mère me surveille et en plus elle m'a privé de sortie pendant deux jours. Mais comment ça se fait que tu es ici à cette heure?
Le visage jusqu'alors inquiet de Tillia s'éclaira.
- J'ai une grande nouvelle à t'annoncer Loïc ! Je ne pouvais plus attendre, il fallait que je vienne te voir tout de suite... Je suis si heureuse... J'ai... j'ai été adoptée !!
Loïc resta sans voix.
- Tu... c'est pas vrai ! s'écria-t-il.
Il souleva Tillia et la fit tournoyer.
- C'est génial ma puce ! Tu as enfin une famille !!
- Je n'arrive toujours pas à y croire... C'est vraiment pas loin d'ici en plus !
Loïc l'embrassa sur la joue.
- Je suis content pour toi...
- Merci Loïc... je dois y aller, c'est l'heure du dîner. On se revoit bientôt?
- Bien sur ma puce !
- Tu viendras à la maison j'espère... oh, ça fait vraiment bizarre de dire ça !
Loïc lui plaqua un gros bisou sonore sur la joue.
- Aller, j'y vais. Bonne nuit...
- Bonne nuit ma ptite puce !
Tillia s'éloigna à contre-coeur et Loïc la regarda partir jusqu'à ce qu'elle se soit fondue dans l'obscurité.
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Ouf !! Un autre chapitre !! Ah... j'étais heureuse pour ma petite Tillia... Enfin une vraie famille pour elle ! (Et oui, que voulez-vous, je les aime mes personnages !) Je suis plus satisfaite de ce chapitre que des premiers, mais j'ai l'impression que c'est trop long cette fois, qu'il y a trop de détails... Sinon... vous en pensez quoi, de la mère de Loïc? Pas vraiment l'instinct maternel, uh? ^^ Elle reflète tout à fait l'état d'esprit du clan: la puissance, la fierté d'être issu d'une longue lignée de sorciers, un "léger" complexe de supériorité... ^^ Elle n'irait pas jusqu'à traiter Tillia de Sang-de-Bourbe mais c'est pas loin. Elle a des idées qui plairaient à Voldemort mais elle est tout de même du bon côté, c'est pourquoi le clan est très réputé.
Je pars bientôt en vacances, mais j'en profiterai pour m'avancer sur l'écriture de cette fic... ^^ A bientôt et... n'oubliez pas les reviews !! C'est important pour moi !!
~¤ L'Ange de l'Apocalypse ¤~
:: Kalysha :: Merci de suivre ma ptite fic fidèlement ! ^^ Alors là, je crois vraiment que je n'aurais jamais dû faire de description de ma ptite Tillia... Tout le monde a focalisé sur ses yeux émeraudes... *beh, idiote, c'est normal!* OK OK, mais le truc, c'est qu'en fait, Tillia ne m'est pas venue à l'esprit pour cette fic... Elle a déjà vécu beaucoup d'aventures totalement différentes les unes des autres (aventures qui durent depuis bien 6 ou 7 ans - note au passage que HP n'existait pas... enfin je crois ou bien je ne les avaient pas encore lus... -_-;; ça fait combien de temps qu'ils sont sortis d'ailleurs??) et elle avait déjà cette apparence physique, et j'adore les yeux émeraudes c'est tout... -_-;; *bouh l'excuse! on va me dire* Mais je vous jure! Allez voir une de mes nouvelles que j'ai commencé à publier sur fictionpress.com (Intrigue au Far West) et Tillia est décrite exactement pareille, et j'avais commencé à écrire cette histoire quand j'étais en 3ème! (J'en suis à ma deuxième année à la fac pour préciser...) En tout cas, tu comprends bien que je ne peux pas te dire tout de suite si tu as raison ou pas... ^^ Tu verras par la suite *sadique* Mais c'est vrai que pour le coup de l'accident de voiture, c'était vraiment nul, ça fait déjà vu... j'étais en panne d'inspiration... *snif* je crois d'ailleurs que je vais l'enlever... Et ne t'inquiète pas, j'adore quand on m'écrit des romans, j'écris moi-même toujours des romans (Et voilà, encore un!) mais je crois que tu t'es fait battre par Kveld sur ce coup-là ! ^^ En tout cas, merci beaucoup Kalysha la plus gentille, cool, et finalement pas la plus bavarde ! lol (ça te plaît ???)
:: Kveld :: Merci pour cette super review ! J'aime bien avoir de la lecture... ^^ Je suis d'accord avec toi pour les premiers chapitres, mais vu que c'est la 1ère fois que j'écris une fic, je savais pas trop comment présenter et découper l'histoire... Mais à l'origine, c'était un seul et même chapitre. (j'ai d'ailleurs regroupé deux chapitres) Pour l'instant, y'a pas trop de descriptions, c'est un peu ma façon de garder le suspense (déjà foutu) de l'histoire... Mais en fait, j'ai pas osé mettre beaucoup de descriptions car... j'en mets toujours trop dans mes histoires ! Dès que j'ai un stylo entre les mains, je peux pas m'empêcher d'écrire un roman. Et je suis moi-même une chieuse dans les détails et ça me fait bouillir de ne pas en mettre, mais ces chapitres sont juste là pour planter le décor, alors je ne mets pas de détails volontairement... En tout cas, je crois que tu vas être content, car ce chapitre est, en grande partie, une description! Je pense que la partie de la fic qui se passera à Poudlard sera mieux écrite (et décrite ! ^^). Ces premiers chapitres n'étaient pas prévus en fait pour moi, car je connais bien Tillia et Loïc, mais pour les lecteurs... uhmmmm... Alors je me suis lancée pour courir droit à la catastrophe mais je vais continuer quand même... ^^ Je me fais plaisir et tant pis si ça plaît pas ! lol =) (Et voilà, j'ai encore écrit un roman !) Je t'accorde qu'il y a certains trucs qui peuvent paraître bizarres ou incohérents, comme par exemple, le fait que Loïc connaisse autant la magie alors qu'il n'a que 9 ans. Le clan Lee a des origines chinoises (ils font beaucoup de pti sorciers là-bas... ^^) et la magie que prtique Loïc est une magie ancestrale, très différente de celle qui peut être étudiée à Poudlard. Et le clan Lee est très réputé. Comme je l'ai dit, il entraîne ses membres très jeunes pour être les plus forts. Le clan garde jalousement sa magie et ses secrets; Loïc a fait apparaître son sabre devant Tillia, car c'est sa meilleure amie et il a totalement confiance en elle (et il n'obéi pas toujours aux règles du clan... Beh ouais, à cet âge-là... ^^) D'ailleurs, la mère de Loïc n'apprécie pas vraiment que son fils soit ami avec Tillia (Une moldue ! pfff...) de peur qu'il lui dévoile les secrets du clan. Donc en fait, on peut dire que ce clan est un peu à part vis-à-vis du ministère de la magie. Pour le clan Lee, il n'y a pas d'âge pour pratiquer. En parlant de l'âge d'ailleurs, c'est vrai qu'ils peuvent paraître un peu mûrs pour 9 ans. J'ai un peu de mal à gérer cela, d'autant plus que cette partie n'était (vraiment!) pas prévue, et que la majeure partie de ma fic va se passer en 5ème année pour Harry Potter. (J'aurais pas du dire ça...) Et puis une dernière chose, MAIS POURQUOI J'AI DIT QU'ELLE AVAIT DES YEUX EMERAUDES !?!?! lol (Va lire la réponse à Kalysha ^^)
:: PickledFurby :: You're english, right? Well, the fic is in french, as it was written in the fic summary. So, if you can't understand french, there's no point reading it, of course ! I'm french, and even though I love writing poems a lil texts in english, a fic would ask too much work... i've somehow thought of a translation of my work to get more readers, but that's too much work for the moment. I may work that out later though... Anyway, thanx for trying to read it ! ^^
:: just'me :: Merci beaucoup !! ça peut paraître bizarre et sans aucun rapports avec HP pour le moment mais j'y arrive, j'y arrive ! D'ailleurs... dans le prochain chapitre je crois bien... ^^ Merci beaucoup pour ta review ! ^^
:: lyra.b :: Merci pour ta review ! Voilà la suite, j'espère quue ça va te plaire ! ^^
Gros bisous à tous, revieweurs et revieweuses, et aussi les lecteurs silencieux ! (J'espère qu'il y en a...) Je vais arrêter mes lignes, sinon mes réponses aux reviews seront bientôt plus longues que la fic! o_O
Bon, assez bavardé ! Read & enjoy ! ^^
Chapitre 4
Bonnes nouvelles
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L'un des grands avantages des histoires, c'est que le temps passe très vite quand il n'est marqué par aucun évènement notable.
Nous revoici donc en compagnie de Tillia et Loïc 6 mois plus tard. Ils avaient élu domicile dans le petit bois près du parc pour leurs entraînement quotidiens, mais la plupart du temps, ils restaient dans la chambre de Loïc.
Par une belle matinée d'été, Tillia sortait de l'orphelinat pour retrouver Loïc chez lui. Elle frappa à la porte mais personne ne répondit. Intriguée, elle poussa le battant et constata qu'il n'était pas fermé. elle savait que la mère de Loïc n'était pas là, mais Loïc restait souvent seul chez lui, la plupart du temps pour s'entraîner. Elle entra.
La maison de Loïc était grande et ressemblait, au premier abord, tout à fait à une maison moldue quelconque. Mais Tillia savait qu'il ne fallait pas s'y fier. La maison regorgeait de passages dérobés, de salles masquées et de passages secrets. Une fois, elle s'était trompée de porte et s'était retrouvée dans une prairie, avec des coquelicots à perte de vue. C'est pourquoi elle jeta rapidement un coup dans toutes les pièces avec grande précaussion; sans résultats.
- Mais où est-il passé? se demanda-t-elle.
Soudain, comme guidée par son instinct, elle se tourna vers un mur du couloir tout à fait comme les autres, mais à peine eut-elle effleuré le mur du bout des doigts qu'un passage s'ouvrit, dévoilant une rangée de marches en pierre étroites, dans le style des châteaux forts du Moyen-Âge, s'enfonçant dans les ténèbres. Tillia, surmontant son apprhension, descendit une volée de marches et tendit l'oreille; il lui semblait percevoir des bruits étranges venant du bas. Elle sursauta quand le passage se referma derrière elle avec un CRACK sonore. elle descendit encore quelques marches: l'escalier débouchait sur une immense salle dont le plafond était soutenu par d'énormes piliers de pierre sculptés. La pièce devait être magicalement insonorisée, car, à peine avait-elle mis un pied dans la salle, qu'elle n'eut pas le temps de s'abandonner à contemplation de la scène; un vacarme assourdissant parvint à ses oreilles: des bruits de ferraille entrechoquée, suivis d'explosions et de roulement de tonnerre se propageaient dans la salle.
Tillia sentit soudain quelque chose la frôler. Elle poussa un cri et ferma les yeux. Quand elle les rouvrit, elle vit Loïc se précipiter vers elle, son sabre à la main. Mais avant qu'il n'ai atteint l'endroit où se tenait sa meilleure amie, un objet rond, semblable à une boule de pétanque et sûrement aussi lourde, qui zigzaguait dans la pièce à la manière d'un cognard prêt à éjecter un joueur de son balai se dirigea vers elle à une vitesse vertigineuse. Tillia recula, effrayée et mit se mains devant elle en guise de protection. Avant que Loïc n'ai pu faire quelque chose, la boule _s'aprêtait_ à heurter Tillia, quand soudain, une lumière rose aveuglante sortit des mains de Tillia qu'elle tendait devant elle et pulvérisa la sphère. Avant qu'elle n'ai pu comprendre ce qui s'était passé, elle se sentit entraînée par Loïc qui la mena dans un coin de la pièce et ils s'accroupirent derrière un poteau, à l'abri des projectiles en tout genre. Loïc leva un bras à l'horizontale, poing fermé devant lui. Tillia remarqua qu'il était torse nu et qu'il portait deux bracelets étranges en cuir. Loïc fit pivoter son poing en un mouvement compliqué, puis croisa ses bras au niveau des bracelets. Comme par magie (Bien sûr que c'est de la magie ! ^^) le vacarme prit fin et tous les objets, obstacles et armes qui se trouvaient dans la pièce disparurent.
Loïc agrippa Tillia par les bras et s'écria:
- Mais qu'est-ce que tu fiches ici ! Tu aurais pu te faire tuer !
- Loïc... lâche-moi, tu me fais mal !
Loïc s'aperçut qu'il la serrait un peu trop fort.
- Oh... excuse-moi... Mais je n'aurai jamais pensé que tu puisses descendre ici... D'ailleurs... ajouta-t-il après un instant de réflexion. Comment as-tu fait pour descendre ici !?! Seuls les membres du clan peuvent trouver cette salle !
Tillia le regarda, étonnée.
- Mais... j'ai juste touché le mur du couloir et le passage s'est ouvert...
- Tu m'impressioneras toujours... murmura Loïc au bout d'un moment.
Il se leva et tendit sa main à Tillia pour qu'elle se relève.
- C'est une salle d'entraînement ? constata Tillia.
- Tout juste. Mais c'est vraiment dangereux ! J'ai cru que le Jigg allais te percuter ! La première fois que je m'en suis pris un dans le ventre, j'ai eu quatre côtes cassées...
- Le... quoi? demanda Tillia en fronçant les sourcils.
- Un Jigg. L'espèce de boule de pétanque que tu as failli voir de très près... D'ailleurs, après ton jet de Lumière, il a pas fait long feu ! Je vois que ça commence à aller mieux au niveau de tes pouvoirs...
- Mais c'était pas voulu ! Je n'ai rien contrôlé, c'est parti tout seul ! Et tu trouves que ça va mieux??
- Tu contrôle encore rien pour le moment, mais ta concentration s'est améliorée, et tu arrives de te servir de tes pouvoirs seulement quand tu en as besoin... même si c'est pas voulu ! Depuis que tu sais te concentrer comme il faut, il ne t'arrive plus rien d'accidentel.
Tillia fit la moue.
- Tu oublie la fois où Célia Laversann s'est retrouvée avec les cheveux jaune fluo après m'avoir énervée...
- C'est vrai que tes accès de colère sont plutôt impressionnants, lança Loïc avec un grand sourire. Mais elle l'avait mérité, non? Bientôt, elle n'osera même plus te chercher. Peut-être qu'elle se décidera à changer de dortoir...
- Dis tout de suite que j'ai un sale caractère? s'écria Tillia.
- Non non, fit Loïc d'un air absent.
Tillia allait le taper sur l'épaule mais elle retint son geste quand elle vit l'état du bras de Loïc: deux longues esfilades parcouraient son épaule et sa joue, et il était plus ou moins recouvert de bleus et d'echimoses. Le sang se mêlait à la sueur. Voyant le regard horrifié de Tillia, il se hâta de la rassurer.
- Ne me regarde pas comme ça ! C'est vraiment rien !
Mais Tillia n'avait toujours pas l'air convaincu. Loic la prit par le bras et l'entraîna dans une petite salle annexe aux couleurs claires. Une sorte de plateforme ronde se trouvait au centre de la pièce. Sur le mur d'en face, ce qui ressemblait à première vue à une boursouflure en amande se révéla être un oeil fermé.
- C'est une salle "Heal", dit Loïc à son amie. Attends ici et regarde.
Loïc s'approcha de l'oeil qui souvrit soudain avec un clac sonore. Un rayon laser en sortit et scana Loïc des pieds à la tête. Une série de chiffres qui défilaient à toute vitesse apparut sur le mur, sous l'oeil. Puis une barre noire jaillit et se remplit de vert jusqu'aux 9/10. Une voix métallique résonna alors dans la pièce:
- Entraînement: 1h45. Perte d'énergie: un dixième. Evolution des pouvoirs: néant. Travail du corps: faible.
- Normal, je n'ai pas fini l'entraînement... marmonna Loïc.
- Perte de connaissance: nulle, continua la voix nasillarde. Blessures corporelles: insignifiantes...
- Hey ! s'ecria Tillia. Insignifiantes? Vous avez vu l'état de son bras?
L'oeil arrêta son rapport et pivota vers Tillia qui se tut. Le rayon laser de l'oeil se posa sur elle un court instant, et la voix métallique reprit:
- Personne inconnue. Identification?
- Elle s'appelle Tillia, intervint Loïc. C'est ma meilleure amie.
Puis, sentant qu'il devait se justifier, il ajouta:
- Je ne l'ai pas emmenée ici, je sais que c'est interdit. Elle a découvert l'entrée toute seule...
- Etait-elle seule dans la maison?
- Oui, Mère est absente. Je ne savais pas que Tillia était dans la maison...
- Tu aurais dû sentir sa présence. Il faut te servir constament de ta sensibilité.
- J'avais l'esprit occupé à rester en vie dans cette salle... grogna Loïc.
- Même occupé, tu dois être en mesure de ressentir la présence de quelqu'un, coupa la voix nasillarde, ne saisissant pas l'ironie qui perçait dans les propos de Loïc. (A/N: C'est qu'une machine ! ^^) Cela peut te sauver la vie un jour.
- C'est la seule personne dont je ressens la présence, répondit Loïc de mauvaise humeur. Je n'arrive même pas à percevoir l'aura de Mère...
- C'est donc un point à travailler. L'évaluation est finie.
La voix se tut. Loïc se dirigea vers la plateforme ronde, visiblement énervé. Il monta dessus et ferma les yeux. Il fut baigné dans une lueur bleu pâle durant quelques secondes.
- Tu vois pourquoi je te disais que ce n'était rien?
Loïc montra son bras à Tillia: toutes ses blessures s'étaient refermées.
- Viens, on remonte.
Ils se retrouvèrent bientôt à la lumière du jour dans le couloir. Mais ils n'eurent guère de moment de répit: la mère de Loïc avançait vers lui à grande enjambées, l'air menaçant. Sans aucun signe avant coureur, elle mit une gifle retentissante à Loïc qui reula de quelques mètres.
- Comment oses-tu emmener quelqu'un dans la salle d'entraînement?? Je te l'ai formellement interdit !! Et tu sais parfaitement pourquoi !! Mais môssieur n'en fait qu'à sa tête, et préfère desobéir ! Tu vas recevoir une de ces corrections et je te jure que tu vas t'en souvenir ! vociféra-t-elle.
Elle attrapa Loïc fermement par le poignet et l'entraîna avec elle. Loïc se débattait, en vain.
- Attendez madame ! Laissez-le ! implora Tillia. Ce n'est pas de sa faute ! Il ne m'a jamais emmené dans cette salle, c'est moi qui l'ai découverte par hasard, je suis descendue et j'ai retrouvé Loïc en train de s'entraîner en bas... Il n'a pas désobéi !!
La mère de Loïc éclata d'un rire incrédule.
- Toi? Une moldue? Ouvrir la salle d'entraînement? Tu n'es pas très douée pour les mensonges ma petite ! N'essaye pas d'excuser Loïc. Il a désobéi, il va devoir en subir les conséquences.
- Mais... c'est vrai !
- Tillia, laisse tomber.. murmura Loïc.
- Loïc, je ne veux pas que tu sois puni à cause de moi ! Loïc...
La mère de Loïc continuait de l'entraîner avec elle. Tillia agrippa un bras de Loïc et se cramponna à lui.
- Tillia... c'est pas la peine...
- Loïc non !
Soudain, le poignet que tenait fermement sa mère passa à travers sa main, et Loïc se retrouva libre. La mère de Loïc se retourna brusquement et regarda tour à tour sa main et son fils.
- Comment... qu'est-ce que tu as fait?
- Je n'ai rien fait, répondit calmement Loïc, Tillia toujours cramponnée à son bras.
- Tillia, lâche-le, et viens avec moi... dit la mère de Loïc. Et toi, viens aussi ! aboya-t-elle à l'intention de son fils.
Elle prit Tillia par le bras, mais avec tout de même plus de douceur que pour Loïc. Ce dernier suivit à contre-coeur en maugréant. Soudain, quelque chose le frappa: Pourquoi sa mère prenait-elle la peine d'être gentille avec Tillia alors que Loïc savait très bien qu'elle ne l'appréciait pas beaucoup, croyant qu'elle était moldue? Il se gifla mentalement quand il comprit.
- Tillia ! appela mentalement Loïc a fin que sa mère ne l'entende pas. Tillia, elle va te lancer un sortilège d'amnésie ! Pour que tu ne te souviennes plus de ce qu'il s'est passé !
Il se garda bien d'ajouter "Et pour que tu m'oublies par la même occasion". Tillia ouvrit des yeux ronds et stoppa net. La mère de Loïc la regarda avec étonnement.
- Viens Tillia, je ne vais rien te faire, ajouta-elle avec un sourire qui se voulait rassurant, mais qui effraya encore plus Tillia. elle ferma ses poings devant son visage et ferma les yeux, les traits de son visage crispés.
- Mais qu'est-ce que... fut tout ce que la mère de Loïc put articuler.
Et, comme Loïc auparavant, le bras de Tillia passa à travers sa main et Tillia recula jusqu'à arriver à la hauteur de Loïc. Sa mère recula de quelques pas, comme si elle venait d'apprendre que Tillia avait une maladie contagieuse.
- Tu... tu... bégaya la mère de Loïc, un doigt pointé vers Tillia. Comment as-tu fait cela?
- Je ne suis pas une moldue madame, répondit Tillia doucement. J'ai des pouvoirs magiques. Et c'est moi qui ai ouvert le passage. Loïc n'a pas désobéi.
La mère de Loïc retrouva vite tous ses moyens et la regarda d'un air hautain.
- Bien... je crois que nous devrions avoir une petite discussion un jour. En attendant, je crois que tu peux rentrer chez toi. Nous devons partir. Loïc passera te voir... disons... quand nous serons rentrés, ajouta-t-elle avec un sourire.
Tillia ne savait pas si elle devait sourire ou pas.
- Tillia... je te jure qu'on se reverra... quoi qu'en dise ma mère... lui souffla Loïc dans un murmure à peine audible.
Tillia eut un faible sourire. Elle fit volte-face et sortit en courant de la maison, les larmes aux yeux. Elle savait très bien que la mère de Loïc n'appréciait pas qu'elle fréquente son fils, et elle ne l'accepterait pas plus moldue ou non. Elle espérait seulement qu'elle n'allait rien faire à Loïc et qu'ils allaient se revoir tout de même. Sans s'en rendre compte, elle se retrouva devant les portes de l'orphelinat. Elle poussa timidement le battant et s'engouffra à l'intérieur. N'ayant croisé personne jusqu'à son dortoir, elle se laissa tomber sur son lit et laissa libre cours à son chagrin.
~*~*~*~*~*~*~*~*~
Trois jours plus tard, Tillia n'avait toujours pas revu Loïc. Elle se faisait un sang d'encre pour son ami et ne s'était jamais sentie aussi seule. Un matin où elle descendait prendre son petit déjeuner, d'une humeur plutôt morose et l'esprit ailleurs, elle trébucha soudain sur un obstacle invisible et tomba dans les escaliers. Elle dévala les marches et atterit plutôt rudement sur le sol. Les larmes aux yeux, elle tourna la tête et vit Célia Laversann et ses deux amies aborer un sourire satisfait, tandis qu'elles se dirigeaient toutes trois vers la salle à manger, un regard innocent sur leur visage. Tillia avait envie de hurler de rage. Elle essaya de se redresser, mais sa cheville refusa de la porter.
- Me voilà bien, maugréa-t-elle, luttant pour ne pas pleurer.
- Tu t'es fait mal ma petite? demanda soudain une voix.
Tillia leva la tête, étonnée. C'est un monsieur, assez jeune cependant, aux grands yeux bleus qu'elle n'avait jamais vu.
- Un visiteur, pensa-t-elle.
Le regard du monsieur semblait inquiet.
- Je... ça va aller, répondit Tillia.
Elle tenta vaillament de se relever, mais sa jambe céda à nouveau sous son poids.
- Tu as dû te fouler la cheville. Viens, je vais t'ammener à l'infirmerie. Tu veux que je te porte?
Tillia était abasourdie: c'était la première fois que quelqu'un était si gentil avec elle. D'autant plus qu'elle ne le connaissait pas. Elle était incapable de répondre, aussi, le monsieur, interprétant son silence pour un oui, la prit dans ses bras et l'amena à l'accueil, car il n'avait aucune idée d'où était l'infirmerie. Il n'y avait aucune soeur à l'accueil pour l'instant. Seule une femme blonde et mince attendait devant le comptoir. Quand elle vit le monsieur approcher, elle l'interpella:
- Chéri, tu as rencontré quelqu'un? Il n'y a toujours personne ici.
- Non, je n'ai vu personne, mais je suis tombé sur cette petite fille qui s'est tordu la cheville en tombant dans les escaliers. Je ne sais pas s'il y a une infirmerie ici, alors je suis revenu pour voir si quelqu'un était arrivé entre temps.
- Comment t'appelles-tu ma chérie? demanda la dame. Ca va aller? Tu sais où sont les soeurs?
Tillia regarda la dame et remarqua qu'elle était très jolie. Un visage d'ange encadré de longues boucles blondes et des yeux vert pâle tirant sur le bleu...
- Je m'appelle Tillia. Mais il n'y a pas d'infirmerie ici. Les soeurs ont une malette de premier secours...
- C'est un très joli nom Tillia !
Tillia sourit, un vrai sourire qui n'était pas apparu sur son visage depuis trois jours.
- Merci madame... vous... vous pouvez essayer de me reposer par terre monsieur, s'il vous plaît? Je n'ai plus tellement mal...
Le monsieur la posa délicatement et Tillia constata avec soulagement qu'elle pouvait poser son pied à terre sans trop de problèmes. Elle leva la tête pour remercier le monsieur quand elle vit arriver une soeur.
- Voilà soeur Elizabeth ! informa-t-elle. Et... Soeur Louise derrière, ajouta-t-elle.
En effet, soeur Louise sortait juste de la grande salle à manger et venait à leur rencontre. Le monsieur alla à la rencontre des deux soeurs.
- Bonjour, bonjour monsieur, madame... nous sommes desolés de vous avoir fait attendre, mais il y a beaucoup à faire avec les enfants le matin...
- Ne vous excusez pas, c'est normal, vous devez être débordées ! répondit la jeune femme.
- J'ai d'ailleurs fait la connaissance de cette petite qui est tombée dans les escaliers, ajouta le monsieur. Sa cheville semble aller mieux, juste une petite foulure.
- Tu t'es fait mal Tillia? demanda Soeur Louise.
- Je ne pouvais pas poser le pied par terre tout à l'heure, mais là, ça va mieux...
- Essaye de marcher un peu? demanda Soeur Louise.
Tillia fit quelques pas en boîtant un peu.
- Bon, ça n'a pas l'air trop grave... En tout cas, tu n'as rien de cassé, dieu soit loué ! Tu veux que je te soigne tout de suite ou tu peux attendre un peu, le temps que je m'occupe de nos visiteurs?
- ça va aller, je vais aller déjeuner. Bonne journée messieurs dame, ajouta-t-elle.
- Tu es mignonne ma chérie. A bientôt !
Tillia s'éloigna rapidement, gagnée par une vague d'amertume. De nombreuses personnes venaient à l'orphelinat tous les jours pour adopter des enfants. Elle n'avait jamais eu cette chance. Elle était dans cet orphelinat depuis trop longtemps, mais elle était trop vieille pour être adoptée maintenant. Les gens préféraient adopter des enfants en bas âge. Elle se dépêcha de prendre son petit déjeuner et remonta dans son dortoir. Elle s'assit sur son lit et prit dans ses bras une panthère noire en peluche - premier cadeau de Loïc. Elle entendit des bruits de pas dans l'escalier aussi que des éclats de voix provenant d'une conversation animée. La porte s'ouvrit pour laisser entrer Soeur Louise et le couple que Tillia avait rencontré plus tôt, ansi que... Célia Laversann. Le coeur de Tillia fit un bond. Célia prenait un ton douceureux faussement maniéré avec la dame et lançait des grands sourires au monsieur qui lui sourait à son tour. Tillia se retourna d'un bond et serra encore plus fort sa panthère.
- Toujours prête à se faire remarquer celle-là... pensa Tillia.
- Tiens ! Revoilà notre petite jeune fille de tout à l'heure chéri !
Tillia sursauta.
- Elle... elle parle de... moi?? se dit Tillia, pétrifiée de surprise.
Elle se retourna lentement et tenta de sourire à la dame. Cette dernière se tourna vers Célia Laversann et lui demanda:
- Vous êtes toutes les deux dans ce dortoir?
Prise au dépourvu, ne s'attendant pas à une telle question, Célia tenta maladroitement de se reforger un visage souriant, mais le résultat donna plutôt une grimace.
- Euh... oui oui... marmonna-t-elle.
La dame s'approcha de Tillia.
- Je peux m'asseoir? demanda-t-elle avec douceur.
- Bien sûr madame.
- Dis-moi... ça fait longtemps que tu es ici ma pauvre chérie?
- De... depuis que je suis née je pense...
- Tu as quel âge?
- Je vais avoir 10 ans...
- Tu n'as vraiment pas eu de chance. Ce doit être terrible pour un enfant de ne pas avoir connu ses parents... Tu dois être une petite fille très courageuse et forte. Ne t'inquiète pas, je suis sûre qu'un jour, tout ira mieux pour toi.
La dame lui fit un sourire réconfortant. Tillia, le regard embué de larmes, essayait vainement d'essuyer ses joues mouillées.
- Merci beaucoup madame... sanglota-t-elle.
- Ne pleure pas ma chérie, ne pleure pas...
La dame lui passa une main dans le dos dans un geste qui se voulait réconfortant. Tillia esquissa un faible sourire. La dame lui sourit et se leva. Elle rejoignit son mari et discutèrent un moment. Tillia les regardait, le coeur plus léger. Quelqu'un avait fait attention à elle, quelqu'un qu'elle ne connaissait pas lui avait parlé gentillement...
- Ils sont si gentils... se dit-elle.
Elle se leva, son lit se trouvant à côté d'une grande fenêtre et regarda dehors. Perdue dans ses pensées, elle caressait machinalement la panthère qu'elle n'avait pas lâchée, quand soudain, elle sentit une main se poser sur son épaule. Elle se retourna et se retrouva nez à nez avec la dame. Son mari se tenait derrière elle.
- Dis-moi petite Tillia... commença-t-elle en prenant la main de Tillia dans la sienne. ça te dirait de venir vivre avec nous?
Tillia eut l'impression que la terre venait de s'arrêter de tourner.
- Que je... vive avec vous? Vous voulez dire... chez vous, dans votre maison... je ne reviendrai plus jamais ici??
- Tout à fait ma chérie !
Tillia éclata en sanglots et sauta au cou de la dame qui la prit dans ses bras. Quand les sanglots de Tillia se calmèrent, celle-ci regarda la dame avec un sourire rayonnant.
- Je... je suis en train de rêver... c'est bien ça?? C'est un rêve... je vais me réveiller...
Le monsieur éclata de rire.
- Tu peux nous croire, tu viens vivre chez nous, nous t'adoptons ! Enfin... si tu es d'accord bien sûr ! ajouta-t-il avec un clin d'oeil.
- Mais j'en rêve !! s'exclama Tillia.
- Aller viens ma chérie, nous reviendrons prendre tes affaires plus tard.
La dame prit Tillia par la main et ils descendirent tous les trois, suivis par Soeur Louise, un grand sourire sur son visage. Célia Laversann resta plantée au milieu de la chambre, et ne semblait pas avoir retrouvé le bouton associé à la fonction "fermer la bouche". Arrivés dans l'entrée, Tillia se tourna vers Soeur Louise qui la prit dans ses bras.
- Au revoir Tillia, je suis contente pour toi et j'espère que tu seras heureuse. Je te souhaite beaucoup de bonheur !
Tillia essuya les larmes de joie qui coulaient délibérément sur ses joues et lui dit:
- Merci beaucoup Soeur Louise... Tu vas me manquer ! Je reviendrai te voir de temps en temps !
- Tu es mignonne. Aller, cours vite, tu meurs d'envie d'aller t'installer dans ta nouvelle maison.
- Au revoir !! cria Tillia en faisant un grand signe de la main.
Puis elle rejoignit ses nouveaux parents.
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Quinze minutes de marche plus tard, leur trajet s'arrêta devant une grande maison moderne et lumineuse.
- Voici ta nouvelle maison Tillia ! annonça le monsieur.
Tillia passa devant une jolie boîte aux lettres qui portait comme inscription: "Mr et Mme Anderson". Elle leva les yeux vers la porte d'entrée, et croisa le regard du monsieur qui lui fit signe de la tête d'avancer.
- A toi l'honneur miss !
Tillia poussa la porte énergiquement. Elle débordait de bonheur.
- Au fait, nous ne nous sommes même pas présentés, dit soudain la dame. Je m'appelle Liz, et mon mari Terry. Dès que nous t'aurons adoptée officiellement aux yeux de la loi - c'est à dire quand nous aurons signé les papiers, tu t'appeleras Tillia Anderson. J'espère que ça te convient?
- Mais bien sûr ! s'écria Tillia en éclatant de rire.
- Viens, ajouta Terry. Je vais te faire visiter et te montrer ta chambre.
Après avoir fait un rapide tour du propriétaire, Tillia retrouva Liz dans le salon.
- Alors, ça te plaît? lui demanda cette dernière.
Tillia hocha la tête avec un grand sourire.
- Tu sais, ce changement brusque va peut-être être difficile au début, mais nous allons tout faire pour que tu sois heureuse.
- Merci, merci, merci beaucoup !! s'écria Tillia. Je n'en demandais vraiment pas tant !
Le reste de la journée se déroula dans la joie et la bonne humeur. Tillia affichait un sourire permanent sur son visage. Dans la soirée cependant, sa joie se dissipa un peu en repensant à Loïc. Elle descendit jusque dans la cuisine et s'approcha timidement de Liz qui s'affairait aux fourneaux. En la voyant approcher, Liz lui sourit.
- Le dîner est bientôt prêt ma chérie. Dans une vingtaine de minutes nous pourons passer à table.
Tillia acquiesça silencieusement et prit la parole:
- euh... madame...
- Tu peux m'appeler Liz ma chérie, coupa-t-elle gentillement.
- Excusez-moi... je n'ai pas encore l'habitude... Je...
Elle s'interompit et reprit:
- Liz... est-ce que je peux... aller voir mon meilleur ami? ça fait quelques jours que je ne l'ai pas vu...
- Tu veux y aller tout de suite? Tu veux que je t'y emmène?
- Oh, il habite entre ici et l'orphelinat. Je... j'aimerais prendre de ses nouvelles...
- Tu peux lui téléphoner si tu veux ma chérie.
Tillia resta interloquée: elle n'avait pas pensé à cela ! Comment expliquer à Liz que la mère de Loïc était une puissance sorcière respectée, mais qu'elle n'avait aucune idée de ce que pouvait être un téléphone !? Loïc s'intéressait aux objets moldus, mais n'avait jamais possédé de téléphone.
- Je... c'est qu'il n'a pas le téléphone, improvisa-t-elle.
- Ah... c'est embêtant ça. Bon, tu reviens vite, d'accord?
- ça ne vous embête pas?
- Non, bien sûr, mais il commence à faire nuit, je ne veux pas que tu restes dehors trop tard. Vas-y mais reviens vite !
- Merci beaucoup Liz !! Je vous jure que je ne serai pas longue !
Tillia sortit en courant et atteignit la maison de Loïc en un temps record. Priant pour que sa mère ne soit pas là, Tillia contourna la maison et se plaça sous la fenêtre de la chambre de Loïc. De la lumière filtrait à travers les volets fermés.
- Comment je vais faire? se dit Tillia. Je vais essayer la télépathie... S'il arrive à me parler comme ça, je dois bien pouvoir y arriver moi aussi...
Elle posa ses deux poings fermés sur ses tempes et se concentra.
- Loïc?? appela-t-elle.
Aucune réponse. Tillia redoubla de concentration.
- Loïc?? tenta-t-elle à nouveau.
- Tillia?? Tu es là? J'ai senti ta présence...
Tillia se retint de pousser un cri de joie. ça marche !!
- Loïc... ça va?
- Oui mais qu'est-ce que tu fais là à cette heure-ci?
- Je t'expliquerai plus tard, je ne peux pas rester longtemps...
- Attends, je descends. Tu es où?
- Sous ta fenêtre.
Soudain, les volets au-dessus de la tête de Tillia s'ouvrirent et Loïc apparut.
- Tillia...
Loïc enjamba le rebord de la fenêtre et sauta dans le jardin. Il atterit sans un bruit sur l'herbe avec la grâce d'une panthère. Il se redressa et prit Tillia dans ses bras.
- Tillia, tu m'as manqué...
- Toi aussi tu m'as manqué... J'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose...
- Je n'ai pas pu venir te voir, ma mère me surveille et en plus elle m'a privé de sortie pendant deux jours. Mais comment ça se fait que tu es ici à cette heure?
Le visage jusqu'alors inquiet de Tillia s'éclaira.
- J'ai une grande nouvelle à t'annoncer Loïc ! Je ne pouvais plus attendre, il fallait que je vienne te voir tout de suite... Je suis si heureuse... J'ai... j'ai été adoptée !!
Loïc resta sans voix.
- Tu... c'est pas vrai ! s'écria-t-il.
Il souleva Tillia et la fit tournoyer.
- C'est génial ma puce ! Tu as enfin une famille !!
- Je n'arrive toujours pas à y croire... C'est vraiment pas loin d'ici en plus !
Loïc l'embrassa sur la joue.
- Je suis content pour toi...
- Merci Loïc... je dois y aller, c'est l'heure du dîner. On se revoit bientôt?
- Bien sur ma puce !
- Tu viendras à la maison j'espère... oh, ça fait vraiment bizarre de dire ça !
Loïc lui plaqua un gros bisou sonore sur la joue.
- Aller, j'y vais. Bonne nuit...
- Bonne nuit ma ptite puce !
Tillia s'éloigna à contre-coeur et Loïc la regarda partir jusqu'à ce qu'elle se soit fondue dans l'obscurité.
Ouf !! Un autre chapitre !! Ah... j'étais heureuse pour ma petite Tillia... Enfin une vraie famille pour elle ! (Et oui, que voulez-vous, je les aime mes personnages !) Je suis plus satisfaite de ce chapitre que des premiers, mais j'ai l'impression que c'est trop long cette fois, qu'il y a trop de détails... Sinon... vous en pensez quoi, de la mère de Loïc? Pas vraiment l'instinct maternel, uh? ^^ Elle reflète tout à fait l'état d'esprit du clan: la puissance, la fierté d'être issu d'une longue lignée de sorciers, un "léger" complexe de supériorité... ^^ Elle n'irait pas jusqu'à traiter Tillia de Sang-de-Bourbe mais c'est pas loin. Elle a des idées qui plairaient à Voldemort mais elle est tout de même du bon côté, c'est pourquoi le clan est très réputé.
Je pars bientôt en vacances, mais j'en profiterai pour m'avancer sur l'écriture de cette fic... ^^ A bientôt et... n'oubliez pas les reviews !! C'est important pour moi !!
~¤ L'Ange de l'Apocalypse ¤~
