*Entrée théatrale*

TADAAAMM !! Et oui ! Me revoilà !

*Un panneau "Applause" apparaît, les lecteurs applaudissent à tout rompre*

L'auteur: *les joues rosies* Merci beaucoup tout le monde, je sais que je vous ai manquée !

Petite voix: Tu parles, ils ne se souvenaient même plus d'elle !

L'auteur: *regard noir* T'es qui toi?

Petite voix: *se transformant soudain en grosse voix caverneuse et imposante* Je suis Aulularia, la Voix de l'Equité et de la Vérité, détentrice du Savoir avec un grand S, celle qui dévoile les pensées et les plus intimes convictions des lecteurs et qui..

L'auteur: C'est du charabia. *un tantinet vexée* Ce n'est pas très gentil tout ça.

Aulularia: *se voulant aimable* Il n'y a que la vérité qui blesse. Je disais donc, avant d'être très impoliment *regard appuyé* coupée, que...

L'auteur: O.o Dis donc, c'est ma fic quand même ! Je coupe la parole si je veux !

Aulularia: *ne tenant pas compte des interferrations intempestives de l'auteur* ... que ,étant la voix de la Vérité, j'interviendrai donc pour rétablir les mensonges !

L'auteur: *dans ses petits souliers* Mais il y a peut-être des gens qui se souviennent de ma fic ! Je sais que ça fait un moment mais quand même... =_=;;

Aulularia: *entre ses dents* Si tu nous mettais tes chapitres plus vite...

L'auteur: Je fais ce que je peux, ce n'est pas toi qui passe un concours cette année, Miss Je-sais-tout ! D'ailleurs, si tu sais vraiment tout, tu sais d'où vient ton pti nom? ~.^

Aulularia: ...

L'auteur: *ravie de lui en avoir bouché un coin* ^_____^ Alors, on a perdu sa langue? Embêtant pour la voix de la Vérité et de l'equitation !

Aulularia: *vexée* E-QUI-TE ! Ignare !

L'auteur: *tire la langue* en attendant, tu sais pas ! De toutes façons, c'est ma fic alors je te donne le nom que je veux, et je t'en ai choisi un impossible à prononcer correctement, comme ça, c'est de toi dont personne ne se rapellera ! Et pan! dans les dents ! hehe... ^^

Aulularia: *boude*

L'auteur: *sourire jusqu'aux oreilles* Bon, j'en profite pour monopoliser la page tant qu'elle boude, j'ai plein de choses à vous dire ! ^^

Tout d'abord, désolée pour le délai, mais ayant beaucoup de boulot dans l'année, je profite de cette semaine de vacances pour m'avancer. Mais j'ai quand même une bonne nouvelle: Non seulement je poste un nouveau chapitre, mais je me suis avancée dans l'écriture et mettant sur papier les scènes clés de ma fic ! ^^ J'ai réussi à faire un plan clair et je sais comment continuer ma fic jusqu'en 6ème année de nos ptis héros préférés.

Autre chose: la majeure partie de ma fic va se passer durant la 5ème année de nos héros (et donc plus tard 6ème année). Je sais que le tome 5 est sorti, même en français maintenant, mais cette fic est prête dans ma tête depuis 2 ans maintenant environ. J'ai fait comme beaucoup je pense, dans l'attente du tome 5, je me suis créé le mien, j'ai simplement beaucoup tardé à le mettre en ligne (surtout à cause de mes problèmes d'internet indépendants de ma volonté =_=°) et voilà le revers de la médaille. =( Enfin, tout ça pour dire que s'il y a des ressemblances avec le tome 5, je n'ai vraiment pas fait exprès, la fic était déjà prévue ainsi et je ne peux pas la changer, ça serait beaucoup trop compliqué. Je n'ai pas voulu relire le tome 5 en français (je ne l'ai lu qu'en anglais il y a un bon moment) pour éviter que cela ne m'influence, mais si jamais j'avais inconsciemment été influencée, je vous prie de m'en excuser, ce n'était pas voulu !

Aulularia: Bon, tu as fini de raconter ta vie?

L'auteur: NON ! ^^ Alors, ptite resituation des chapitres précédents.

Petit résumé: Tillia, notre héroine, vit dans un orphelinat depuis sa plus tendre enfance et ne s'y plaît guère. A l'âge de 9 ans, elle découvre qu'elle possède des pouvoirs magiques qu'elle va développer et maîtriser grâce à son meilleur ami, Loïc, membre du clan Lee et donc par là-même descendant d'une grande famille de sorciers. Signe particulier: ne quitte jamais son glaive magique. Quand elle eut 10 ans, elle fut enfin adoptée par Liz et Terry Anderson, un couple moldu. Tillia est enfin heureuse jusqu'au jour où ils découvrent qu'elle est une sorcière. Ils vont la rejeter et Tillia va à nouveau se renfermer sur elle-même. Jusqu'au jour où elle reçoit une lettre de Poudlard. Un nouvel espoir renaît, immédiatement détruit par Liz et Terry qui refusent qu'elle y aille: elle est inscrite au collège moldu du quartier. Elle tente de se raccrocher à cette faible consolation, mais Loïc lui apprend qu'il doit partir étudier loin d'ici. C'est le déchirement pour Tillia. Elle n'ose pas lui dire qu'elle a reçu une lettre de Poudlard. Loïc part sans lui avoir avoué qu'il allait à Poudlard non plus. Loïc commence sa scolarité à Poudlard en 2ème année, et se lie très vite d'amitié avec notre trio préféré. ^^

D'ailleurs, je me suis rendue compte en fait, que pour moi, Loïc est tout à fait intégré au trio (Harry, Hermione et Ron voyons ! ^^) depuis leur 2ème année (je m'excuse par ailleurs auprès de Mrs JK Rowling pour avoir quelques peu chamboulé ses tomes 2, 3, 4, de sa magnifique série, et maintenant le tome 5 puisqu'il est sorti...), mais pour les lecteurs, ça peut paraître bizarre. En tout cas, au cas où cela ne serait pas clair, Loïc est arrivé au début de leur 2ème année et a été réparti à Gryffondor. J'ai hésité à mettre sa répartition et sa rencontre avec Harry et Ron en 2ème année, mais bon, je vous laisse faire travailler votre imagination, ceci n'étant pas capital pour l'intrigue. ^^

Disclaimer: Ceux qui pensent que Harry Potter m'appartient se fourrent le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate ! ^^ Par contre, Loïc et Tillia m'appartiennent de droit !! #^____^#


Ok, stop pour le blabla, voici le chapitre tant attendu.

Aulularia: Tant attendu tu parles...

L'auteur: *ayant soudain une crise de surdité passée inaperçue* c'est parti !! ^^



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•°•.¤Chapitre 6¤. •°•
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Harry Potter
et l'Ordre du Phénix


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31/07/95

Il faisait nuit. Pas la moindre petite lueur rassurante pour percer les ténèbres d'un noir d'encre. Un brouillard opaque et dense flottait à quelques centimètres du sol. Soudain, une voix glaciale s'éleva de nul part et ordonna :

- Tue-le !

Aussitôt une lueur verte aveuglante surgit des ténèbres et illumina l'espace. Un rire froid et cruel s'éleva dans la nuit. Puis...

Harry Potter se réveilla en sursaut, les mains moites et tremblantes, la respiration haletante. Son pyjama était trempé de sueur. La cicatrice en forme d'éclair sur son front était brûlante. Harry porta ses mains à son front et regarda autour de lui ; il se trouvait dans sa chambre au 4 Privet Drive chez son oncle et sa tante. Son regard tomba tour à tour sur ses habits posés sur le dossier d'une chaise, la cage vide d'Hedwige, l'énorme malle qui contenait ses affaires de sorcier. Harry essaya de retrouver son calme. La douleur de sa cicatrice s'atténuait. Mais quelques secondes plus tôt, il avait l'impression que son crâne allait éclater en deux sous l'effet de la douleur. Il regarda son réveil ; 4:17.

En poussant un long soupir, il s'allongea à nouveau dans son lit, ne pouvant chasser ce rêve de ses pensées. Ce cauchemar le hantait depuis les évènements récents qui s'étaient produits lors de sa quatrième année à Poudlard, l'école de sorcellerie. Toutes les nuits, il se réveillait en sursaut. Il se sentait toujours coupable de la mort de Cédric Diggory, même si ce n'était pas de sa faute. Sa cicatrice était de plus en plus douloureuse, ce qui ne pouvait signifier qu'une seule chose : Voldemort devenait plus puissant de jours en jours... Toutes les nuits il voyait l'aveuglante lumière verte qui avait tué Cédric, tout comme celle qui avait tué ses parents 14 ans plus tôt, et qui avait essayé de le tué lui aussi. Certaines nuits, comme si ces souvenirs n'étaient pas assez douloureux et éprouvants pour Harry, il entendait la voix de ses parents, juste avant leur mort, essayant de le protéger... Il savait exactement comment cela s'était passé, car, au cours de sa troisième année d'études à Poudlard, la fameuse école de Sorcellerie, au contact des Détraqueurs - des créatures qui ôtent tout bonheur et pensée heureuse du corps d'un individu qui vient à être en contact avec eux et leur fait revivre les pires moments de sa vie - il avait entendu les cris de sa mère, essayant de le protéger, et de son père qui tentait de retenir leur meurtrier.

Harry se redressa sur son lit et essuya ses yeux humides de larmes. Il resta un long moment assis dans son lit, le regard dans le vague, quand soudain, une pensée lui remonta le moral: cela faisait un peu plus de 4 heures qu'il avait 15 ans maintenant. Il ne s'en était pas rendu compte. En tout cas, pensa-t-il amèrement, il ne fallait pas compter sur les Dursley pour s'en souvenir ! Les années précédentes, il l'avait tout simplement ignoré et, comme par un fait exprès, ses anniversaires étaient tous plus désastreux les uns que les autres, comme pour lui faire regretter d'être venu au monde.

Harry regarda par la fenêtre, espérant apercevoir une chouette au plumage blanc. Cela faisait bientôt deux semaines qu'elle était partie et Harry était un peu inquiet : Hedwige n'était jamais partie aussi longtemps et il se sentait vraiment seul dans cette maison où tout le monde s'acharnait contre lui.

Le fait d'être coupé du monde des sorciers le rendait de plus en plus mal à l'aise et inquiet, car il n'avait aucun moyen de savoir s'il s'était déjà passé quelque chose depuis le retour de Voldemort. C'était à cause de Voldemort que Harry devait vivre chez les Dursley, à cause de Voldemort qu'il n'avait plus de parents. C'était à cause de Voldemort qu'il avait cette cicatrice en forme d'éclair sur le front et qu'il se réveillait toutes les nuits en sueur, tremblant, sa cicatrice plus douloureuse que jamais. L'idée d'être bloqué à Privet Drive, coupé du monde des sorciers à attendre sans agir le faisait écumer de rage mais il devait s'y résoudre à contrecoeur.

Harry poussa un long soupir.

- J'espère que mes amis ne m'ont pas oubliés, se dit-il.

A peine avait-il eut cette pensée qu'il vit arriver plusieurs oiseaux portant des paquets de différentes tailles. Le sourire aux lèvres, Harry se leva d'un bond et ouvrit la fenêtre pour les laisser entrer. Hedwige, maîtresse des lieux, entra en premier. Elle tendit dignement sa patte et Harry détacha un petit paquet. Harry ouvrit la cage et Hedwige s'y engouffra en émettant un hululement de reconnaissance. Se tournant à nouveau vers le paquet, il reconnut aussitôt l'écriture propre et nette de sa meilleure amie, Hermione Granger.

"Cher Harry,

Avant toute chose: JOYEUX ANNIVERSAIRE !!

J'espère que tu vas bien et que tu as pu te reposer pendant ces vacances."


Harry fit une grimace en se remémorant son cauchemar. Il dormait toujours peu et mal.

"Je reviens juste de Bulgarie, mes parents ont accepté que j'aille voir Viktor. Le voyage fut très instructif mais je suis vite rentrée: il faisait terriblement froid là-bas. Je ne l'ai pas dit à Ron, je pense qu'il aurait fait une crise de jalousie et se serait moqué de Viktor pendant tout notre séjour chez Mr et Mrs Weasley. Je suis chez eux en ce moment avec Loïc. Nous avons essayé de demander à Dumbledore si tu pouvais passer le mois d'août avec nous ici, mais il veut que tu restes à Privet Drive jusqu'à la rentrée"

Harry sentit une vague de fureur monter en lui. Pourquoi devait-il rester dans cet endroit où sa présence était indesirable? Pourquoi ne pouvait-il pas passer l'été comme un adolescent normal avec ses amis chez les Weasley?? Il se promit de faire part de ses pensées au directeur une fois à Poudlard.

En poussant un long soupir, il continua la lecture de sa lettre.

"J'imagine que ça ne doit pas te plaire, mais Dumbledore doit avoir ses raisons. Même si on préfererait que tu sois là avec nous."

Harry ne put empêcher un sourire mélancolique de se dessiner sur son visage.

"Bon. Pour changer de sujet, j'ai une grande nouvelle à t'annoncer: je suis Préfète de Gryffondor ! Tu ne peux pas savoir comme je suis heureuse !"

Un sourire franc apparut sur le visage de Harry cette fois-ci. Cela ne l'étonnait absolument pas. Qui pourrait tenir ce rôle mieux qu'Hermione? Même Percy faisait un bien piètre Préfet à côté d'elle !

Soudain, une idée folle lui traversa l'esprit. Il laissa la lettre d'Hermione et chercha la lettre de Poudlard. Il l'ouvrit fébrilement, comme s'il avait péché une carpe à mains nues, la retourna et vida son contenu sur le lit. Le verdict tomba: il n'y avait que des papiers, aucun badge. Il n'était pas Préfet. Le moment de déception passé, il se résigna vite. Après tout, pourquoi serait-il nommé Préfet? Il n'avait jamais vraiment excellé en classe et enfreignait constamment les réglements de l'école malgré lui.

Il reprit la lettre - décidémment longue! - d'Hermione et continua sa lecture.

"Ron s'est bien moqué de moi quand j'ai ouvert ma lettre, mais tu aurais vu sa tête quand il a découvert qu'il était Préfet lui aussi."

De surprise, Harry faillit échapper la lettre.

Ron? Préfet? Mais pourquoi? Je veux dire... Il a toujours eu à peu près les même notes que moi... et... dans ce cas, pourquoi lui plutôt que moi? Loïc à la rigueur ! Il a toujours des notes plus que convenables en cours, même si, comme Ron et moi, il s'est toujours fourré dans des situations invraisemblables avec nous !

Harry lut machinalement la fin de la lettre, son esprit étant resté obstinément bloqué sur ces dernières lignes. Puis il revint à la réalité et se souvint q'un paquet était joint à la lettre. Il l'ouvrit, et découvrit une assez grosse bille de verre qui tenait dans la paume de la main, d'une couleur blanche laiteuse dans l'ensemble, mais qui tirait sur le vert émeraude sur une toute petite surface, comme une tâche. Harry, intrigué, l'observa sous toutes les coutures, puis se décida à lire le mot d'Hermione.

"Ceci est un Oeil de Meog. Selon la légende, Meog était un redoutable dragon qui semait la terreur dans les contrées isolées. Un valeureux guerrier réussit un jour à en venir à bout. Mais lorsqu'il étudia la dépouille de Meog, il s'aperçut qu'il manquait un oeil au dragon. Ce qu'il ne savait pas, et il l'appris plus tard, bien à ses dépends, c'était que Meog n'était pas un dragon ordinaire, et que l'oeil qui manquait à la dépouille était en fait ensorcelé. la fin de la vie de ce valeureux guerrier fut un véritable calvaire. L'oeil de Meog le surveillait, nuit est jour, sans relâche, si bien qu'il finit par devenir fou. Depuis le jour de la mort du dragon, grâce à ce maléfice ancien caractéristique de Meog, son oeil est partout, voit tout, entend tout, enregistre tout..."

Harry regarda à nouveau l'oeil qu'il tenait dans sa main et un frisson glacé parcourut son échine.

"Ne t'inquiètes pas Harry,continuait la lettre, ce n'est que la légende, ceci n'est pas véritablement l'oeil de Meog, mais cet objet porte ce nom car c'est en quelque sorte un magnétophone moldu, ou plutôt une caméra même. Il enregistre tout ce que tu veux ! J'espère qu'il te sera utile !

Amitiés

Hermione"


Harry ne savait vraiment pas s'il devait se sentir soulagé après cette explication. Il mit de côté la lettre d'Hermione et l'Oeil de Meog pour s'atteler à la lecture de la deuxième lettre, celle de Ron.

"Salut Harry ! BON ANNIVERSAIRE !

J'espère que tout va bien et que tes moldus ne te mènent pas la vie trop dure. Je ne voulait pas te le dire mais Hermione a insisté sur le fait qu'il ne fallait pas te le cacher... Loïc et Hermione sont chez moi au Terrier. On a pas arrêté de demander à Dumbledore si tu pouvais venir mais rien à faire. Bon, je ne vais pas te gâcher cette journée qui est la tienne. Maman joint des gâteaux, elle a toujours peur que tu meures de faim ! A très bientôt j'espère.

PS: Je joins ton cadeau d'anniversaire à cette lettre, je pense que ça peut t'être utile... =). A+, Ron"


Harry ouvrit un paquet rectangulaire et découvrit... un nécessaire à baguettes. Immédiatemment, Harry fut prit dans un tourbillon kaléidoscopique d'images... Il revit le jour où son nom était sorti de la Coupe de Feu, le désignant comme quatrième champion du Tournoi des Trois Sorciers... Son entretien avec Rita Skeeter... Cédric Diggory avec Cho au Bal... Le cimetière où Voldemort a tué Cédric... STOP!!!!!

Harry n'avait pas crié, mais il avait envoyé ballader le coffret d'un revers de la main. Revenant soudain à la réalité, il tendit l'oreille, inquiet à l'idée d'avoir réveillé son oncle et sa tante, ou encore son cousin Dudley. Un ronflement sonore venant de la pièce voisine le rassura.

Avec réticence, il tendit la main vers le troisième paquet, l'ouvrit, et poussa un soupir de soulagement: c'était le cadeau de Loïc. Il lui avait offert un hors-série collector du Quidditch Hebdo. Il jeta un coup d'oeil vers les hiboux, et fut surpris d'en compter encore deux, sans tenir compte de la lettre de Poudlard qu'il n'avait toujours pas lue.

Il détacha un paquet de forme carrée de la patte d'un hibou Grand Duc et son visage s'éclaira quand il vit que la lettre provenait de son parrain Sirius.

"Cher Harry, Bon Anniversaire !

Je sais que tu ne dois pas te réjouir à l'idée de rester tout l'été avec ton oncle et ta tante. Je ne peux pas te dire où je suis de peur que la lettre soit intersceptée mais tout va bien. J'espère en tout cas qu'on se verra bientôt. En attendant, voici un petit cadeau pour le digne fils de mon meilleur ami.

Je t'embrasse, Sniffle."


Le coeur léger, Harry ouvrit le paquet et y trouva deux choses: une montre et un livre. Il trouva un post scriptum:

"Ceci est une montre de Mage. elle donne non seulement l'heure, mais aussi, par exemple, l'endroit où se trouve une personne si tu penses à cette personne, et encore de nombreuses fonctions que je te laisse le plaisir de découvrir."

"Cool ! pense Harry. Merci de tout coeur Sirius !"

Il prit le livre et crut soudain que son coeur venait de s'arrêter quand il lut les inscriptions en lettres argentées sur la couverture: "Comment devenir Animagus de Patmol et Cornedrue"

Harry sentit une vague d'émotion l'envahir. Ses yeux le brûlaient, comme s'il venait de lire la trilogie du Seigneur des Anneaux de bout en bout.

Il ouvrit délicatement le livre et trouva une note de Sirius et de Rémus Lupin, son ancien professeur de Défense contre les Forces du Mal de troisième année. En pensant à lui, Harry se demanda vaguement qui le professeur Dumbledore allait engager pour ce poste cette année. Aucun professeur de Défense contre les Forces du Mal n'avait tenu plus d'un an.

La lettre disait:

"Cher Harry.

Ceci est un exemplaire unique, rédigé par Patmol (dont nous avons, bien entendu, rendu l'écriture plus lisible) et Cornedrue en personne, deux anciens élèves de Poudlard extrèmement doués - exceptionellement doués pour s'attirer des ennuis d'ailleurs.


*Sourire d'Harry*

Nous estimons à présent que ce livre te revient de droit et nous espérons que tu en feras bon usage.

Avec toute mon amitié,

R.J.Lupin.


Harry serra le livre; il valait bien tous les Gallions de la Terre !! Le visage radieux, Harry allait commence la lecture de l'ouvrage quand un hululement discret mais insistant lui rappela qu'il n'avait pas ouvert tout son courrier. Il parcourut rapidement des yeux la traditionnelle lettre de Poudlard qui ne présentait aucun changement notable, puis il ouvrit enfin le dernier paquet. Il reconnut au premier coup d'oeil l'écriture fine et régulière vert émeraude du directeur de Poudlard, Albus Dumbledore.

- Hum... pensa Harry. Si le vieux directeur prenait la peine de prendre sa plume pour lui écrire personnellement, les choses devaient être graves.

Une petite enveloppe posée sur un livre portait la mention:

"Pour Harry Potter
1er étage - la plus petite chambre
4 Privet Drive
Little Whining - Surrey"


Harry en sortit une petite carte qui comportait seulement deux lignes.

"Ceci peut t'être utile, fais-en bon usage."

- "Fais-en bon usage" "Fais-en bon usage"... bougonna Harry. Il n'a que ce mot là à la bouche.

Il retourna la carte, espérant trouver un autre mot mais le verso était vierge.

- Mais pourquoi personne ne veut m'expliquer pourquoi je dois passer toutes les vacances d'été ici, coupé du monde des sorciers? pensa Harry, furieux.

Il sortit le livre du paquet. Il semblait assez ancien. Des lettres d'or entrelacées formaient les mots "La Magie sans Baguette".

Harry ouvrit des yeux ronds. Dumbledore voulait qu'il fasse de la magie sans baguette?? L'instant d'étonnement passé, Harry pensa finalement que cela pouvait se réveler très utile. Il pensa à Loïc qui se servait rarement de sa baguette, à part pour les cours. Il pouvait conjurer des sorts à l'aide de son sabre, et parfois même sans accessoires. Loïc l'impressionnait: il avait un énorme potentiel magique qui les a souvent aidés dans les moments difficiles.

Il regarda les chiffres lumineux de son réveil. Il était encore tôt, mais sachant qu'il ne pourrait pas se rendormir et que, dans quelques heures, sa tante viendrait tambouriner à sa porte pour le réveiller, il se plongea dans la lecture, décidant de commencer par le livre de Dumbledore après avoir longuement hésité.

"La magie sans baguette, disait la préface, est très peu courante. c'est une forme de magie complexe qui nécessite beaucoup d'énergie et une puissance magique élevée. Seules quelques personnes ayant des prédispositions peuvent la pratiquer. On ne peut l'apprendre. c'est en quelque sorte quelque chose d'inné à la base, que l'on peut développer par la suite. Elle peut être définie comme une forme d'ancienne magie..."

Harry lisait sans se lasser, il ne vit pas le temps passer. Il étouffa soudain une exclamation quand ses yeux accrochèrent une phrase...

"Chez les sorciers, la magie sans baguette ne peut être détectée par le Ministère de la Magie qui, par ailleurs, ne s'en soucie guère, étant donné qu'un nombre infime de sorciers la pratique."

- Voilà qui pourrait être interessant, pensa Harry. Je vais pouvoir m'entraîner sans recevoir de lettre d'avertissement du Ministère.

Ce fut cet instant précis que choisit la tante Pétunia pour frapper à la porte de la chambre d'Harry.

- Debout ! cria-t-elle d'une voix nullement aimable. Descends préparer le petit déjeuner immédiatement !

Harry soupira et referma le livre, non sans avoir pris soin de marquer la page.

- J'arrive ! cria-t-il pour toute réponse.

La vie à Privet Drive ne s'était pas améliorée, loin de là ! Les Dursley le traitait toujours de la même façon, ie. ils passaient leur temps à le rebrouer et l'accuser de tous les maux, et le faisait travailler jusqu'à épuisement pour son lot de tâches quotidiennes.

Dès qu'il avait un moment de liberté, il en profitait pour mettre le plus de distance possible entre lui et le numéro 4 Privet Drive et sortait se promener. Mais rien n'y faisait; les atroces souvenirs de l'année passée ressurgissaient toujours, la plupart du temps, au moment où il s'y attendait le moins, genre monstre du Loch Ness ou fantôme de Poudlard. Plus il essayait de les chasser, plus elles devenaient insistantes et sinistres à chaque passage. Le seul moyen qu'il avait trouvé était de s'occuper l'esprit en faisant ses devoirs ou bien en lisant. Il lui arrivait de se dire avec un sourire amer qu'il allait bientôt savoir tout ce qu'il y avait dans ses livres de cours mieux qu'Hermione !

Même lors de ses promenades en solitaire il restait sur la défensive, sa baguette magique cachée en permanence sous son T-shirt, en espérant de tout coeur qu'il n'aurait jamais à s'en servir.

Quand il descendit dans la cuisine, les trois Dursley l'ignorèrent superbement, comme à leur habitude. Malgré le régime sévère qu'il avait du suivre pendant l'année, Dudley était toujours aussi gros. Ses petites yeux porcins suivaient la poêle que Harry apportait sur la table. Une fois le petit déjeuner préparé et englouti en moins de deux par Dudley et son oncle Vernon, Harry s'empressa de disparaître dans sa chambre avant qu'ils ne lui trouve quelque chose à faire. Il s'assit en tailleur sur son lit et se replongea dans la lecture qu'il avait quittée.



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Pendant les jours qui suivirent, Harry se passionna pour ce sujet. Il dévorait littéralement les pages. Mais quand il tomba sur un paragraphe intitulé "Êtes-vous fait pour la magie sans baguette?", il fit une pause, en proie d'un doute. Et s'il ne pouvait pratiquer la magie sans baguette?

- Dumbledore ne t'aurait pas envoyé ce livre, lui dit une petite voix dans sa tête.

Cette pensée le rassura un peu. Le seul moyen d'en avoir le coeur net, c'était de pratiquer le test décrit dans le livre. Il se leva, posa sa baguette sur le bureau puis se rassit sur le lit. Il respira profondément et essaya de chasser tout émotion en lui et se concentrer sur son but: faire venir la baguette à lui.

"On pourrait décrire l'action, continuait le livre, comme faire venir l'objet à soi par la simple volonté. Il faut concentrer son flux magique dans l'action à exécuter. Puis quand vous vous sentez prêt, prononcez la formule habituelle "Accio" clairement à voix haute."

Harry essaya de suivre les instructions.

- Accio ! dit-il.

Mais rien ne se produisit. Un peu dépité, Harry reprit le livre.

- Vous devez ressentir quelque chose de spécial se passer en vous quand vous êtes prêt. Sinon l'objet ne bougera pas. Prononcez la formule magique seuelement si vous êtes prêts.

- Très bien, murmura Harry.

Il se concentra à nouveau et s'imagina la baguette venir vers lui. Soudain, il ressentit quelque chose d'étrange, comme un courant électrique parcourant chacune de ses veines. Sentant le bon moment, Harry étendit sa main et lança:

- Accio baguette !

La baguette se mit à trembler, puis s'éleva lentement à quelques centimètres du bureau. Elle se dirigea vers Harry.

- Ouais ! s'écria-t-il, visiblement ravi.

La baguette tomba à terre pendant ce moment d'inattention. Il se baissa pour la ramasser, mais à peine s'était-il redressé que la porte s'ouvrit et son oncle entra dans la chambre. Le voyant sa baguette à la main, son gros visage s'empourpra et il se mit à vociférer:

- A quoi tu joues? Espèce de... Pose ça immédiatement ! Tu n'as pas intérêt... ouh nom de nom...

Il parraissait sur le point d'exploser. Il attrappa Harry par le col de son T-shirt tros grand.

- Je ne faisais rien, oncle Vernon, tenta-t-il de se justifier.

- Mon oeil ! Qu'est-ce que tu fiches... tu seras renvoyé de ta maison de fous si tu fais... de toute façon... Aller ouste ! s'écria-t-il, prenant soudain une décision. Il poussa Harry sans ménagement vers la porte. rends-toi utile, va tondre la pelouse !

Harry se retrouva dans le jardin, torse nu, sous un soleil de plomb. Il avait beaucoup grandi et paraissait encore plus maigre. Tandis qu'il passait la tondeuse, il s'entraînait à attirer des objets vers lui, en prenant bien garde à ce que son oncle soit hors de vue. Il réussit à faire venir à lui des bouts de bois et des cailloux. Il tenta de faire bouger le râteau posé contre le mur de la maison, mais il était beaucoup trop lourd et Harry ne disposait pas d'une concentration maximum à cause du bruit que faisait la tondeuse et le fait qu'il devait sans cesse s'assurer que personne ne regardait.

En fin d'après-midi, il rentra à l'ombre dans la maison, ruissellant de sueur mais satisfait. Il avait largement de quoi occuper toute la fin des vacances...



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Le mois d'août passa à la vitesse de l'éclair, tandis que Harry s'entraînait beaucoup à pratiquer la magie sans baguette. Il avait développé un bon nombre de sortilèges simples et s'était attelé à la maîtrise de sortilèges plus complexes. Il n'avait reçu aucune lettre du Ministère, ce qui l'encouragea encore plus à continuer. Il pouvait à présent allumer ou éteindre le bout de sa baguette sans avoir besoin de la tenir, simplement en prononçant Lumos ou Nox, le Wingardium Leviosa ne lui nécessitait aucune concentration, et il maîtrisait à merveille le sortilège permettant de déplacer des objets. Par contre, les sortilèges plus complexes d'Entrave, de Stupéfixion, ou encore de Désarmement lui posait déjà plus de problèmes.

Il s'était également plongé entre-temps dans le livre de Sirius et Lupin. Il comprennait à présent pourquoi les transformations en Animagus étaient très contrôlées par le Ministère. Il ne fut pas étonné de voir à quel point la transformation était complexe. Les étapes étaient longues et difficiles, aussi décida-t-il de bien étudier la théorie dans un premier temps, pour être sûr de ne pas faire d'erreurs lorsqu'il commencerait la transformation.



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Deux jours avant la fin des vacances, Harry se trouvait dans sa chambre, en train de rassembler ses affaires, quand un minuscule hibou pénétra dans la pièce en hululant joyeusement. C'était Coqcigrue, le hibou de Ron. Après plusieurs minutes de course poursuite à travers la chambre, Harry parvint à saisir le hibou et prit la lettre.

"Cher Harry,

Nous allons tous chercher nos fournitures sur le chemin de Traverse demain. Papa viendra te chercher et tu resteras au Terrier le soir pour aller à la gare directement le lendemain ! Nous avons réussi à obtenir le consentement de Dumbledore, n'est-ce pas génial?? Nous t'attendons tous demain avec impatience.

Amitiés,
Ron"


- Génial, souffla Harry.

Il se hâta de fourrer pêle-mêle les affaires qui traînaient encore dans son coffre et descendit trouver son oncle. Il était affalé devant un match de foot à la TV. Maintenant qu'il connaissait le Quidditch, Harry trouvait ridicule l'intérêt que portaient les moldus au football.

- Oncle Vernon? risqua Harry.

L'oncle Vernon grogna pour faire signe qu'il avait entendu sans détourner son regard du poste de télévision.

- Le père de mon ami Ron Weasley vient me chercher demain et je resterai chez eux. Tu n'auras pas à m'emmener à la gare. Tu te souviens de Mr Weasley ?

Oh oui qu'il se souvenait de Mr Weasley ! La dévastation de son salon l'été dernier lui avait laissé un souvenir cuisant.

- Alors c'est bon ? demanda Harry. Je peux lui dire que c'est ok pour qu'il vienne me chercher ?

Harry voyait le dilemme s'imposer à son oncle. En voyant sa grosse figure s'empourprer, Harry eut beaucoup de mal à garder un visage impassible. Pour l'oncle Vernon, faire fonctionner ses neurones représentait un effort aussi intense que de courir un marathon de 40 km.

- Euh... d'accord, lâcha-t-il finalement. Mais tu l'attendras dehors. Qu'il se débrouille mais je n'en veux pas dans le salon !!

- Bien Oncle Vernon.

Harry se dépêcha de remonter dans sa chambre et renvoya sa réponse.



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Le lendemain matin, Harry se sentait d'une humeur plus joyeuse que coutume: après deux longs mois d'inquiétude et de solitude, il allait enfin revoir ses amis. Il vérifia pour la énième fois qu'il n'avait rien laissé, puis se tourna vers sa lourde valise. Un sourire furtif passa sur ses lèvres: et s'il descendait sa valise grâce à une formule magique?

- Mobilia Barda !

La valise se souleva et Harry descendit à sa suite, un grand sourire aux lèvres. Son sourire s'agrandit quand il vit Dudley sortir de sa chambre et y retourner aussi sec en poussant un hurlement. En arrivant dans le salon, il vit l'oncle Vernon passer du violet au vert.

- Mais qu'est-ce que... rugit-il en avançant à grandes enjambées.

Harry envoya la malle se poser délicatement à côté de la porte d'entrée puis se tourna vers son oncle en lui montrant ses mains. Il fit un salut provcateur de la main et sortit en traînant sa valise avant que son oncle n'ai pu l'attraper.

- A l'année prochaine ! cria-t-il et il referma la porte.

Harry conaissait que trop bien son oncle pour savoir qu'il n'oserait jamais sortir et lui faire scandale alors que tous les voisins pouvaient regarder. Aussi s'assit-il tranquillement sur sa valise et attendit Mr Weasley.



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Une demi-heure plus tard, Harry attendait toujours devant la porte quand il aperçut Mr Weasley qui arrivait à pied au bout de la rue. Harry ne l'avait pas immédiatement reconnu car il portait des habits moldus. Il avait maladroitement assorti un pantalon de golf et une veste de tailleur mais il ne s'en tirait pas trop mal. Harry était persuadé, sans avoir besoin de se retourner, que son oncle et sa tante épiaient derrière les rideaux. Harry s'avança et dès que Mr Weasley l'aperçut, il lui fit un grand signe.

- Ah ! Harry ! Tu vas bien ? Ca fait longtemps que tu attendais ? Le Magicobus n'est jamais à l'heure ! Viens, on dois le prendre au bout de la rue.

Harry le suivit, un sourire permanent sur son visage, et ils se retrouvèrent bientôt à bord du bus pétaradant violet à trois étages.



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Quand le Magicobus les déposa devant le Terrier, Harry se sentit renaître. Il poussa la porte et pénétra dans la cuisine, pour l'instant silencieuse et déserte. Soudain, il entendit un cri aïgu et vit Hermione se précipiter vers lui et lui sauter au cou.

- HARRY !! ENFIN !! Ron ! Loïc ! appela-t-elle. Harry est arrivé !

Les deux garçons arrivèrent à leur tour dans la cuisine.

- Harry cool ! Ca va ? fit Ron.

- Content de te voir enfin ! dit Loïc en lui serrant la main.

Ron était de loin le plus grand. Loïc, qui avait bien grandi lui aussi, était de la même taille que Harry. Ses yeux noirs étincellaient de malice et sa peau, bien que déjà mate, semblait plus foncée que jamais.

Hermione toisa Harry de la tête aux pieds et s'exclama:

- Tu as drôlement grandi, dis donc ! Je me sens vraiment petite tout d'un coup. En tout cas, je suis contente qu'on soit enfin à nouveau tous les quatre.

- Harry chéri ! s'exclama une voix féminine.

Mrs Weasley venait d'arriver dans la cuisine, suivie de Ginny.

- Enfin ! Contente de te voir ! Tu as fait bon voyage ? Tu te rends compte, un autre préfet dans la famille !

- Maman ! protesta Ron, les oreilles rougissantes.

- Et oui, renchérit une voix. Qui aurait cru que le petit Ronnie à sa maman serait Préfet ?

- Oh la ferme George, maugréa Ron.

Tous se retournèrent. Fred et George venaient d'arriver dans la cuisine.

- Fred, George, au lieu de dire des bêtises, venez donc m'aider à installer la table dehors. le repas va être bientôt prêt. Nous partirons pour le Chemin de Traverse juste après le déjeuner. enchaîna-t-elle.

- Salut Harry, fit Ginny. T'as passé de bonnes vacances?

Harry fit la grimace.

- Franchement? Non, répondit-il sincèrement.

- Venez, Allons dans le jardin, proposa Hermione.

Ils s'installèrent dans l'herbe à l'ombre d'un saule ("Celui-ci ne cogne pas !" précisa Ron) et parlèrent de tout et de rien. Harry ne se souvenait même pas de ce qu'il avaient bien pu parler, mais peu lui importait. Il se sentait bien.

Ils regardaient Fred et George s'amuser à créer le plus de désordre possible. Des chaises surgirent d'une remise, suivies des jumeaux et se positionnèrent joyeusement autour des tables. Elles s'immobilisèrent chacune devant une place, mais soudain, l'une d'entre elle se mit à sauter et à se cabrer. Elle commençait à prendre une couleur orangé quand Fred s'exclama:

- Oh, excuse-nous Pattenrond ! Mais tu sais, dans le noir de la remise...

Pattenrond reprit forme animale et courut se réfigier dans les bras d'Hermione qui lança un regard noir aux jumeaux, tandis que tout le monde éclatait de rire.

Harry souriait quand une question lui vint à l'esprit. Il se tourna vers Ron mais avant même d'avoir pu ouvrir la bouche, Ron répondit:

- Oui, ils sont majeurs dans le monde de la magie maintenant, ils ont le droit de faire de la magie en dehors de Poudlard. Je les envie un peu. Mais ils n'arrêtent pas de faire des bêtises et de jouer des tours - tu as bien vu! - et maman passe son temps à crier. D'autant plus qu'ils n'ont pas abandonné leur idée de magasin de Farces et Attrapes. Ils y pensent de plus en plus sérieusement, ce qui ne plaît pas du tout à maman.

Harry se sentit un peu coupable tout d'un coup. il leur avait donné les 1000 Gallions du Tournoi des 3 Sorciers l'an passé. Mais il se rassura vite en voyant les jumeaux ensorceler l'assiette de Percy pour qu'elle morde et éjecte la nourriture. Si telle était leur ambition, Mrs Weasley n'arriverait jamais à les détourner de leur idée première.

Mrs Weasley coupa court à toutes les discussions en ammenant les plats encore fumants sur la table.

- Maman ? demanda George inocemment. Où est Percy?

- Oh... Il ne viendra pas manger mon chéri. Il a du travail. Il n'inquiète ces temps-ci.

On eût dit que George avait été privé de Noël. Ron se pencha vers Harry et murmura:

- Percy n'est plus très bien vu au Ministère depuis... humm... l'affaire avec Croupton... humm... l'année dernière.... humm... bref... ils lui en veulent de ne pas avoir remarqué que Croupton était fou, comme ils disent.

- Mais il n'était pas fou ! Il était soumi à l'Impérium par l'espion de Voldemort !

Tous ceux autour de la table qui l'entendirent excepté Loïc firent la grimace.

- Tu parles que Fudge ne leur a pas dit, intervint Loïc. Fudge ne croit toujours pas Dumbledore.

- Il ne croit pas que Voldemort est revenu ? s'indigna Harry. Mais je l'ai vu !! Je lui ai dit !

- Personne ici ne nie ce fait Harry, continua Loïc d'un air sombre. Mais Fudge préfère fermer les yeux plutôt que d'accepter le fait que Voldemort est revenu. Il aime trop sa petite vie monotone et tranquille.

Un silence gêné suivit.

- Bon, arrêtez de parler de ça les enfants et mangez tant que c'est chaud, dit Mrs Weasley.

Le reste du repas se déroula sans incident notable.



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Peu après, ils étaient tous en route pour le Cemin de Traverse - par la Poudre de Cheminette, moyen de transport préféré d'Harry bien sûr ! ^^. Une passage chez Gringotts, puis Fleury & Bott, un détour par le magasin d'articles de Quidditch pour les garçons, une altercation avec Malfoy et un arrêt au Chaudron Baveur plus tard et ils étaient tous revenus au Terrier dans la soirée. Aucun ne mit longtemps à monter se coucher. Loïc et Harry se tassèrent tant bien que mal dans la chambre de Ron et ils tombèrent tous bientôt dans un profond sommeil.



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Un cimetière glauque, un brouillard dense et visqueux, une douzaine de Mangemorts se tenant en cercle autour de la tombe à laquelle était ligoté Harry... Un rire démoniaque résonna et sa cicatrice se mit à brûler. Voldemort se tenait devant lui, un sourire glacial sur les lèvres, et ses yeux écarlates brasillant d'une lueur malfaisante dans la nuit.

- Laissez-le ! hurlait Harry. Ne tuez pas Cédric !!

Le sourire de Voldemort se refroidir de dix degrés.

- Je la retrouverai avant toi, dit-il d'une voix dure, caverneuse. MWAAAHAHAHAH !!

- AHHHHHH !!!!

Harry se reveilla en sursaut et porta instinctivement sa main à son front.

- Harry, ça va ?

Il s'aperçut que Ron et Loïc s'étaient réveillés et le regardaient avec inquiétude.

- Harry ?

- Ca va... C'était juste un cauchemar...

Harry tenta de retrouver une respiration régulière. Il n'osait pas regarder ses amis. Il ne leur avait jamais parlé de ses cauchemars et préférait garder cela pour lui.

- Harry, commença Ron, visiblement mal à l'aise. Tu as parlé de... dans ton sommeil... de Cédric.

Harry sentit son sang se glacer.

- Je n'ai pas rêvé de lui, dit-il froidement.

A la manière dont loïc et Ron se regardèrent, Harry vit bien qu'ils n'en croyaient pas un mot mais ils ne firent pas de commentaires. Harry leur tourna le dos, agacé par leurs regards insistants et tenta de se rendormir, mais il ne voulait pas s'assoupir à nouveau, par crainte de refaire ce cauchemar qui hantait si souvent ses nuits...



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=¤ Fin du chapitre 6 ¤=



L'auteur: Alors, est-ce que ça ne valait pas le coup d'attendre si longtemps?

Aulularia: Ermm... *tousse... non... tousse*

L'auteur: On ne t'a sûrement pas demandé ton avis !

Aulularia: Ce n'est pas mon avis. Dois-je te rapeler que je suis la Voix de la Vérité, celle qui dévoile les plus intimes convictions des lecteurs...

L'auteur: Tu as bien révisé tes répliques ! Tu les écris toi-même?

Aulularia: *vexée*

L'auteur: Parfait ! ^^ Les RaR maintenant:



:: Aria Lupin :: Merci pour tes deux reviews ! ^^ Ce chapitre, c'était changement de décor ! Pour ce qui va arriver à Tillia... Humm... C'est l'affaire de quelques chapitres, mais je vous assure qu'elle va revenir assez vite... #^____^#



:: tangerinedream :: Merci beaucoup ! Ravie que tu aimes ma fic !! Je ne suis lancée au casse pipe mais je continuerai cette fic jusqu'au bout ! ^__^ Beh Tillia... Pour l'instant, elle est bien obligée d'y rester dans son collège moldu... *Pour l'instant t'as dit?? O.o* Moi? Non, je n'ai rien dit du tout ! ^.^ en tout cas, j'espère que tu as aimé ce chapitre !



:: Loline :: Merci beaucoup ! Voilà la suite ! Ca change du début mais j'espère que ça t'a plu ! ^^



:: Kalysha :: Je sais que c'est long les délais entre deux chapitres mais j'ai jamais le temps d'écrire... J'ai eu une semaine de vacances là, j'en ai profité ! Je me suis un peu avancée d'ailleurs, certains passages clés de la fic sont écrits ! ^^ *fière d'elle* Ben oui, Loïc est à Poudlard... Tillia est restée dans le collège moldu.. (ON TAPE PAS !!) C'est ma fic, je fais ce que je veux !! #____# Ah... Moi aussi j'adore les sabres, je m'en donne à coeur joie avec mon pti Loïc ! ^^ Oui oui, j'ai normalement de quoi continuer jusqu'en 6ème année ! J'espère y arriver un jour... Mais je l'ai promis et je tiendrai ! Je continuerai cette fic quoi qu'il arrive, le seul truc c'est que ça risque d'être un peu long... J'espère que tu aimes ce chapitre, ça change de décor un peu. A+ Kalyshounette ! LOL #^___^#



:: Kveld :: je continue ma fic, pas peur ! Je n'arrêterai pas ! Mais j'ai pas trop le temps d'écrire alors c'est un peu long... Tu as vu juste, voici nos chers Harry, Ron et Hermione et maintenant Loïc aussi ! ^.^ Pour l'arrivée de notre héroïne à Poudlard, c'est pas demain la veille mais on sait jamais... *sourire mystérieux*



:: Mystina :: Merci beaucoup !! #^_____^# J'imagine que ça peut faire bizarre tout ça, comme je l'ai expliqué en haut d'ailleurs. Qu'est-ce que tu vas dire de ce chapitre alors? ^^ J'espère que tu n'es pas déçue ! Le tome 5, oui, je l'ai lu vite, mais arrivée à la fin, j'ai mis une bonne semaine à m'en remettre ! O.o



Voilà !! Merci à tous mes reviewers (euses) et aussi les lecteurs silencieux... La suite va encore tarder je pense pardonnez-moi mais n'ayant qu'une semaine de vraies vacances pour toute una année, ça fait peu pour les loisirs... =__=°;;

B!zoo et à bientôt !

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°*-.¤Kawaii Tenshi¤.-*°
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