Chapitre 2 : Mais qui est Sasha ?


- Et enfin, j'enchaîne rapidement pour éviter les questions qui ne viendront sûrement pas, j'ai rêvé que j'étais sur le quai à prendre le Hogwarts Express.

La discussion qui suit est très intéressante. Il m'avoue que ma présence à bord du Horgwats Express l'a beaucoup interpellé et que Snape est venu me chercher pour pouvoir m'observer librement. Il lui a confirmé mes aptitudes magiques mais n'a pas été en mesure de déterminer ma puissance et mes capacités. Je souris, évidement qu'il ne peut pas, je ne suis pas sensée les avoir ces pouvoirs.

Il semblerait quand même que mes aptitudes à formuler des souhaits qui se réalisent soient à l'origine de tout ça. Et si je pouvais manipuler la « mana », base de toute magie, nommée ainsi dans un jeu de rôle auquel je m'adonne très régulièrement, comme le font les magiciens de ce jeu ? Visualiser les courants magiques, lire les auras, manipuler cette force pour en faire ce qu'on veut ? Et si je n'était qu'un personnage de jeu de rôle ? Après tout, tout a commencé comme dans chaque partie avec un nouveau personnage. J'ai écris son histoire, décrit son apparence, ses compétences et j'ai fini lâché dans le monde. Et voilà, je viens de réaliser que vous ne savez pas à quoi je ressemble dans cet univers.

Réparons l'erreur très vite. Moi, Sasha Annabelle de Bellefont, suis plutôt grande, un mètre soixante dix-huit. J'ai des cheveux roux ondulés exceptionnellement fins et longs. Ma tresse chatouille le haut de mes fesses. J'ai renoncé à les laisser détachés, le fouillis de nœud qui en résulte me rend folle. J'ai des yeux vert très sombre. Il faut les voir de près pour ne pas croire qu'ils sont marrons. Je suis élancée, pas mal faite et athlétique. J'ai pratiqué beaucoup de sport, mon préféré restant le roller, j'adore les sports extrêmes.

Et Hogwarts a suffisamment de rampes d'escaliers pour que je me prête à mon sport favori le dimanche. Le tout c'est de ne pas se faire attraper par la serpillière miaulante et son maître.

J'ai la peau cuivrée de nature, mes parents ont dû avoir des origines natives américaines, ou sud européennes. Et je porte un tatouage à l'omoplate droite. Une rose noire, symbole d'un clan de vampires dans un autre jeu de rôle auquel je joue, dont un pétale rouge sang se détache.

Voilà, pour la description physique. Vous apprendrez à me connaître au fil de ce récit.

Donc après la discussion avec le directeur, il décide que je retournerais avec mes camarades de maison. Je regagne à contre cœur la salle du banquet, j'ai pas envie de voir Black. Il secoue mes hormones un peu trop. Cela dit, je vais sur mes dix huit ans et d'un œil rapide, j'évalue le potentiel des garçons et des filles de cette école. Après tout si je suis dans un jeu de rôle grandeur nature avec mes connaissances et mes compétences, mais dans la peau d'une autre…

L'occasion fait le larron, dit on chez moi. Je vais l'aimer cette école. Je sens le regard courroucé et inquisiteur de Sirius Black sur ma personne. C'est terriblement déstabilisant.

- Heu, salut. Moi c'est Sasha de Bellefont. Lui dis-je pour me présenter. J'ai été répartie ici. Tu peux m'aider ? Je ne connais personne.

- Ah, c'est toi la fille de l'accident de chariot. Félicitations, tout le monde parle de toi dans notre maison. Dit elle en souriant. Moi c'est Heymelyn Smith. Alors, je suis préfète de notre maison avec le garçon là bas sur ta gauche, il s'appelle Louis Carmichael. Ok ? J'acquiesce.

- Bien, passons aux professeurs. Celui qui te regarde, c'est Sirius Black, notre directeur de maison, c'est un ancien Gryffondor.

- A sa gauche, c'est Remus Lupin. Notre professeur contre…

- Les forces du mal continuai-je. Je vois.

- La bas, c'est qui ? Je pointe du doigt Sybille Trelawney, et enfin tous les autres professeurs.

Elle me présente tout le monde, pas de surprises donc, depuis le tome 5 sauf pour Lupin et Black. Enfin si, si Black est le directeur des Serdaigle, où est passé le professeur Flitwick, et qui nous enseigne les charmes ? Et le vol ? Un point noir persiste, je me dois de l'éclairer.

- Heymelyn ? Demandé-je avant une bouchée de saucisse grillée un peu trop grosse. Qui enseigne les charmes et le vol ? Je ne vois pas le professeur Flitwick.

- Comment connais tu ?

- C'est Fleur qui m'en a parlé. Dis je pour couper court.

- Tu connais Fleur Delacour ? Demande t elle surprise.

- Je viens de Beaux Bâtons. Expliqué-je. Donc le vol et les charmes ?

- Pardon, ce je peux être bavarde des fois. Donc, pour les charmes, ben comme le veut la tradition, c'est Black qui nous l'enseigne. Et pour le vol…

- Mesdemoiselles, messieurs. Le directeur du collège la coupe. Cette année, nous avons dû remplacer notre professeur de vol. Madame Hootch a dû arrêter l'enseignement suite à une grave blessure.

- Jusqu'à ce soir, je ne savais pas qui reprendrait le poste. Mais je viens de recevoir une très bonne nouvelle pour vous, Aidan Lynch, l'attrapeur de l'équipe nationale d'Irlande, vient de mettre un terme à sa carrière de Quidditch professionnel. Il a gentiment accepté de vous enseigner cette discipline.

Un tonnerre d'applaudissement explose dans la salle. Je vois Seamus, Harry, Ron et Ginny se lever pour siffler. A ma gauche, une fille au physique insignifiant mais avec d'étances boucles d'oreilles en capsules de cannettes note quelque chose rapidement sur un parchemin avant de se lever elle aussi. Si je ne me trompe pas, c'est Luna Lovegood. De plus en plus intéressant.

Je regarde quand même le jeune homme entrer, jeune … Pas vraiment, il doit avoir un peu plus que mon âge réel. Et ma fois, il porte des vêtements qui lui vont à ravir. A bien réfléchir, il porte des vêtements coupés exactement comme ceux que porte Severus Rogue. Mais ils sont de couleur claire. Une sorte de gris violet un peu passé. Riche de broderies, cette tenue me rappelle quelque chose, mais je ne sais pas quoi. C'est agaçant.

Je regarde plus attentivement son visage et comprend immédiatement pourquoi les demoiselles on cessé de battre des mains pour le dévisager aussi. Il est blond vénitien comme on dit. Les cheveux bouclés coupés au dessus des oreilles sur le devant lui donnent un air canaille. Le reste est sagement attaché sur sa nuque. Il a de beaux yeux clairs et un visage fin.

Et son sourire…

Hum… Prometteur. Mentalement, je le note sur la liste de mes cibles potentielles.

Il sait que les filles l'observent outrageusement. J'entends des soupirs extatiques de toutes parts. Il en joue, il crâne gentiment. Il n'a pas l'air prétentieux.

Sirius renifle de mépris quand il s'installe près de lui. Mon cher professeur Black vient de passer deuxième beau gosse parmi les professeurs, et ça n'a pas du tout l'air de lui plaire. Je le regarde en souriant largement, je comprends sa situation et suis profondément amusée.

Le repas enfin fini, je demande le mot de passe à Heymelyn, qui m'exhorte à utiliser son diminutif Lyn, comme les font ses amis. Me voilà donc l'amie de ma préfète et les portes de la popularité s'ouvrent à moi. Belle journée finalement. Je me prépare à sortir de la salle quand Pansy, encore elle, me bouscule avec ses premières années et Draco qui ferme la marche.

- Parkinson est une garce, ne fait pas attention à elle. Me dit Lyn. Je souris.

- Parkinson est une idiote qui ignore non seulement les lois de la gravité mais aussi celles des forces gouvernant ce monde, ajouté-je bien fort pour être sûre qu'elle m'entende.

- Toi, tu ne perd rien pur attendre ! Me lâche t elle d'un ton supérieur.

- Dans tes rêves Parkinson ! Ca y est le défi est lancé.

Je sens que je vais devoir user de ma ruse pour la contrer. Bah, elle a devant elle une joueuse de jeu de rôle qui pratique depuis une bonne dizaine d'années. Je l'aurais. Aussi sûr que je m'appelle Sasha. Si, si Sasha c'est mon vrai nom d'auteur de fan-fiction, pas seulement un pseudo pour l'occasion.

Je me dirige donc majestueusement vers le petit groupe et passe à côté avec Lyn à mon bras. Ben oui, j'ai besoin d'elle pour trouver notre salle commune. Voilà un truc que JK n'a jamais décrit dans ses livres. Elle me conduit vers une tour, dont je ne saurais jamais retrouver le chemin sans une carte du genre de celle des Marauders avec surtout une boussole et un GPS. Tiens, c'est une idée ça ! Je vais faire mon premier TP de magie et enchantements. Seulement, je vais avoir un sérieux besoin de me mettre Sirius dans la poche. Je crois que c'est le meilleur enchanteur de cette école.

Tiens le mot de passe est « Power of Knowledge ». Le pouvoir de la connaissance. Pourquoi pas une citation en latin ? Remarquez, je comprends strictement rien au latin, comme ça au moins, je sais ce que je répète. En haut de la dite tour, il y a un grand tableau représentant Nicolas Flamel. On entre, les filles et moi Luna nous a suivies sans un mot, et je reste le souffle court devant tant de … de… Je ne sais pas. Autant la décrire, vous m'aiderez peut être.

La pièce est rectangulaire, elle fait environ vingt cinq mètre sur trente. Immense. Quatre grand sofas trois places, bleus entourent la cheminée immense au feu ronflant. Sur tout les murs, des tableaux d'illustres détenteurs de savoir ou de maîtres à penser du monde magique ou moldu. Tiens Albert Einstein et Hérodote. Plus loin, Homère et Lévi Strauss. Là, une peinture de Diderot. L'inventeur de la l'Encyclopédie la plus ancienne que je connaisse. De grandes tables occupent le centre de la pièce, réservant une large place à l'étude. Le brouhaha des autres retentit derrière le tableau. Je soupire. Luna a compris.

Je la suis vers les dortoirs de filles et longe un peu plus le couloir. La salle dortoir des filles de septième année est vide. Pourtant je n'ai pas souvenir d'être seule. Dans les livres, JK a forcément réparti d'autres filles. Je cherche ma malle, et je la trouve sur mon lit. Enfin, celle dont je me souviens. Au pied du lit à baldaquin aux dominantes bleues, j'en trouve une autre plus grosse, l'étui de mon éclair de feu, réparé comme ma malle, et la cage de Hadès trône sur ma table de nuit. Lucifer dort sur mon oreiller. J'ouvre ma petite malle et regarde à l'intérieur. Des vêtements moldus, essentiellement gothiques, quelques robes et tenues plus sobres. D'un sac noir, je sorts une paire de rangers luisantes à laçage « fus-co », un laçage particulier que m'a appris mon mari militaire, une paire de bottes à lacets qui atteignent le dessous de mes genoux, marrons cette fois, et une paire de chaussures à talons carrés ivoire.

Je fouille encore, tiens ! Les voilà. Deux pantalons que j'aime particulièrement, l'un est un caleçon long et noir dont la couture est recouverte d'une bande de satin. Et que je porte avec ma chemise à jabot de dentelle et mon gilet noir et rouge, l'autre est un pantalon de danse que je mets quand je patine. En parlant de patiner. Je cherhce mes rollers, que je trouve dans un sac en platique au fond de la malle.

Je finis de ranger mes vêtements dans l'armoire qui m'est allouée, et m'attaque à mes sous vêtements et mes vêtements de nuit. Sur un cintre, je mets ce que les européens appellent un kimono, rouge et brodé de dragons orientaux, en soie ? Je n'ai pas lésiné sur le background ! Tant mieux. Finalement, mes effets personnels sont rangés sauf un pyjama de satin bleu comme ma maison, qui m'attend sur mon lit.

Mes camarades de chambre arrivent, au nombre de trois. Padma Patil, évidement, mais aussi Mandy Bucklehurst et Lisa Turpin. Je les ignore pour finir de défaire mes bagages.

Dans la grande malle il y a tout mon matériel scolaire, rangé dans une sacoche en cuir aux armes du collège que j'ai acheté sur Internet la veille. Comme est il arrivé ici du reste ? Bref, je trouve mon ordinateur portable et mon lecteur de CD portable et enfin mon téléphone mobile. Rien d'utile ici. La technologie et la magie ne fonctionnent pas ensemble dans ce monde. Sous une plaque de plastique noir, je trouve des livres.

Ceux de cours, notamment « magie et enchantement niveau 7 », et aussi chose beaucoup plus curieuses, mes suppléments JDR sur la magie, mes tomes de Harry Potter et du Seigneur des anneaux, ma valisette à CD et DVD et mes mangas. J'ai mes séries préférées : Kisuna et Fake, et surtout Alice 19th. J'ai aussi un petit plateau appelé go-ban et deux boites contenant des pierres noires et blanches et un livre, « initiation au jeu de go ».

Je sors mon cartable et le pose au pied du lit. Ensuite, je vais dans mon armoire chercher ma trousse de toilette et mon peignoir de bain.

- Salut moi c'est Mandy, me dit une fille minuscule au cheveux coupés très court. Je l'imaginais avec des cheveux longs, elle, je sais pas pourquoi.

- Salut, Sasha. Dis je en lui serrant la main. Heymelyn n'est pas en septième année ?

- Si mais le professeur Black, cesse de gémir en entendant Black Lisa, l'a appelée pour les emploi du temps et les consignes concernant l'année.

- Je vois. On est donc cinq. Dis je. Toi tu dois être Padma Patil, et donc toi c'est Lisa ?

- Turpin. Me dit elle. Bienvenue chez nous. Tu viens de Beaux Bâtons, tu l'as dit à Lyn tout à l'heure. Et tu y as appris quoi ?

- La magie… Dis je, surprise. Tu crois qu'on y apprend quoi ?

- Oui, certainement. Dit elle en comprenant que sa question était bête.

- Alors quelqu'un peut m'indiquer la salle de bain ? Demandé-je simplement.

- Oui, c'est par là, du pouce Padma indique la porte située derrière elle.

- Merci.

Je file dans la salle de bain sans demander mon reste. Je vais enfin pouvoir me laver. Je prends une longue douche, en chantant une veille chanson française. Mes longs cheveux détachés dégoulinent d'eau et me coûtent certainement une petite fortune en démêlant. Bon, ils sècheront comme ils pourront. Je me sèche doucement, assise sur le meuble qui soutient les vasques, je m'essuie les cheveux, les jambes croisées. J'adore être là. Même si je grogne parce que mes manches sont trop longues. Les filles me rejoignent, ainsi de Lyn.

- Dis Sasha, y a quoi exactement entre toi Draco Malfoy ? Lisa semble hésiter à poser la question qui la taraude.

- Rien du tout. Lui dis-je. Je l'ai rencontré ce matin. Comme Harry et Seamus.

- Tiens, d'habitude on perle d'eux en disant Potter et Weasley. Dit Lyn d'un ton chargé de sous entendus. Tu l'aimes bien Finnigan ?

- Non, pas plus que ça. Dis je en finissant de frotter les pointes de mes cheveux. Cela dit, il n'est pas moche.

- T'es bonne à enfermer. Que tu trouves Potter ou Malfoy mignons, je comprendrai ! S'exclame Mandy. Mais Finnigan.

- J'ai dit pas moche, Mandy. Corrigé-je. Pas mignon, n'interprète pas les propos, ma belle. Je pose ma serviette sur mon épaule et saute de mon perchoir.

- Bon quelle heure est il ? Ajouté-je en quittant la pièce.

- Bientôt dix heures. Répond Lisa. C'est l'heure de se coucher.

- Oui, en effet couchons nous dit Lyn. Bon je vérifie un truc avant.

J'enlève une pochette de cuir du contenu de mon cartable et en sort une petite nappe noire brodée d'étoiles. Je l'étale sur mon lit et vide la pochette en cuir sur la nappe. Les filles ouvrent de grands yeux.

- Ben quoi ? Je suis franchement étonnée.

- Tu utiles des Belline ?

- Oui, pas vous ?

- Les Belline ne sont étudiées que de façon théorique ici, et encore en dernier semestre de notre année. Me dit Lyn.

- Bah, les Belline sont des cartes faciles pourtant. Me dit Padma.

- Je suis d'accord. Tu connais ? Je lui montre les cartes pour l'inviter à s'asseoir en face de moi.

- Oui, tu veux me faire une prédiction ? Je rêve ou c'est un défi.

- Oui, tu pratiques depuis combien de temps ? Moi je connais les Belline depuis une dizaine d'année.

- Et t'as dix sept ans ? Me lance Lisa.

Je plisse les yeux, première gaffe. Il va falloir que je fasse attention. Dumbledore a dit que mon secret serait bien gardé mais que je devais faire attention à ce que je dirais. C'est mal parti. Vite trouve quelque chose Sasha !

- Je les tire vraiment depuis à peine deux ans. A la maison. Dis-je sans perdre mon calme. Ma tante est une férue de divination. Elle en a fait sa marotte.

- Eh bien. Tu devrais montrer ça à la prof de divination. Me dit Mandy.

- J'y compte bien. Je lance ça comme si il s'agissait d'une autre élève. Alors ce tirage ?

- Quelle méthode ? Demande Padma.

- La méthode Belline. Donne moi un chiffre entre 1 et 9. Tu m'arrêtes quand tu veux ou à la fin du jeu. Je dis ça en battant mes cartes. Je les pose sur la couverture.

- 9, dit elle.

Je tire les 9 cartes et écarte les huit premières. Et ainsi de suite jusqu'à épuisement du jeu. Elle choisi des chiffre, j'en retire à chaque fois bon nombre et garde seulement la dernière. Son jeu est plutôt bon. Je lis ses cartes, une par une et tout d'un coup m'arrête et la regarde. Je vois Ron dans son jeu. Je ne dis rien et parle de fidélité et de trahison, de sentiments. Elle rougit, j'ai vu juste. Lyn nous rappelle à l'ordre vers minuit. Une longue journée nous attend demain. Nous nous couchons à contre cœur.

De fait, lorsque le réveil sonne le lendemain, j'ai l'intuition que la journée va être longue. J'ai déjà dû mal à me lever. Lyn me gronde gentiment et tire mes couvertures.

- Debout fainéante. Il est l'heure !

- Non, encore vingt minutes, je commence le travail à dix heures.

- Ben dis donc ! Tu fais pas semblant quand tu rêves, me lance Lisa.

J'ouvre les yeux et pousse un cri de surprise. Puis toute la journée de la veille me revient en mémoire. Et là ce n'est pas drôle du tout. J'aurais cru que je me réveillerai chez moi, près de Paris et que je raconterai mon rêve étrange à mon mari. Mais non, je suis coincée là. Je le lève d'un bon. Alors, commençons par une bonne douche qui remettra les idées en place. Ensuite, je vais devoir trouver une solution.

Le petit déjeuner anglais est quand même lourd, moi qui ne déjeune jamais. Bon, un café et on y va. Lyn me donne mon emploi du temps. Potions, double cours, d'entrée de jeu. Et je n'ai pas choisi mes options. Donc tous les cours sont marqués sur mon agenda hebdomadaire.

- Sasha, le professeur Black veut te voir dans son bureau. Me dit Louis.

- Ok, j'y vais. J'engloutis mon café d'une traite et en avale un deuxième. Je ne sais pas où il est, quelqu'un peut m'accompagner ?

- Je veux bien, me dit une voix traînante que je commence à reconnaître.

- Tiens Draco Malfoy, prince des Serpentard. Dis je en me levant. Je veux bien que tu m'emmènes. Tu as cours de Charmes ?

- Oui. Justement. Dis moi, pourquoi ta réaction dans le train ? Demande t il après un long silence.

- Tu parles que quoi ? De mes bagages ou du baiser ?

- Les deux, t'es une fille bizarre Bellefont. Alors ?

- Ben, le baiser c'est pour deux choses. Pour que Pansy te lâche un peu la grappe, ô prince vénéré. Dis je sur un ton amical. La deuxième, c'est pour avoir un bon souvenir de mon séjour ici.

Nous arrivons devant la porte et il n'a toujours rien dit. Je le laisse en lui souriant et frappe trois fois à l'entrée du bureau du directeur de ma maison. Il m'ouvre la porte et renvoie Draco, le ton est froid. Ca promet. Je prie pour qu'il n'ait pas de souvenir de moi au ministère ou pour que Dumbledore soit resté discret.


A suivre

Alors vu qu'il y en a déjà, RAR.

To Paradise : oui, tu connais et il y avait des petits suppléments.

To Tiayel : Non, je n'aurais jamais à faire à Voldemort. Je ne suis pas là pour affronter le mage noir, je laisse ce job à Harry. Moi je suis en stage d'adaptation au monde de Harry c'est tout.

To Senko Yurima : coucou, non tu n'es pas la première. Merci pour ton message.