Chapitre 5 : Connexions


Parfois, j'en viens à haïr cette intuition persistante qui me harcèle. Ce signal d'alarme, qui m'avertit du danger et des malheurs. Cette lettre que j'ai reçue ce matin m'a laissée anéantie. Je n'avais que peu de repères dans cette nouvelle vie, maintenant je n'ai plus rien. Plus rien du tout à part un cousin et une cousine. Régis et Sélène. Plus de famille, plus d'attaches, plus rien. Les mots assassins sont couchés sur un parchemin de douleurs.

Je monte la plus haute tour du château. D'aucuns disent que c'est la tour d'astronomie, mais non, c'est la tour Nord. Celle de miss Trelawney. J'ai emporté mon ordinateur portable et un objet que Régis a enchanté et qui fait office d'extenseur de batterie. J'ai pour dix heures de charge. De quoi déprimer pénard en buvant de la tequila dans un coin.

Je m'installe dans une des pièces de la tour, sors mon ordinateur potable et ouvre mon lecteur multimédia. Là dedans, j'ai toute une sélections de musique destinée à aider mon inspiration quand je veux écrire un passage clairement déprimant. Mais je n'ai pas de tequila.

J'envoie la musique. « Knocking on heaven's door ». Bon début.

Je relis cette foutue lettre que je déteste mais dont je ne peux détacher mon regard.

« Mademoiselle de Bellefont.

Moi, Jean Théodore de Britany, fondé de pouvoir et administrateur de biens à Paris, met en vos mains ce jour et à titre exécutoire les dernières volontés de vos parents, ci après les testateurs, Eric de Bellefont et Justine de Clayridge.

Jusqu'au jour de vos dix huit ans, le 9 septembre de cette année, les testateurs m'avaient chargé d'administrer le patrimoine dont vous êtes aujourd'hui l'heureuse propriétaire. Ce patrimoine, d'une valeur de 542 967 Galions, intérêts boursiers et capital plein cumulés, se voit ajouté d'une maison de campagne en Normandie et d'un appartement dans la ville de Paris même. Les actes notariés sont enregistrés aux numéros 543 et 12 897 du cadastre sorcier de chaque commune.

Cette missive, exécutoire à réception, vous fait propriétaire à titre des jouissances et usufruit de chaque domaine, propriétés ou patrimoine mobilier. Une signature sera cependant nécessaire pour valider vos biens et vous remettre les dossiers de propriétés.

Croyez en ma considération, mademoiselle de Bellefont, et acceptez toutes mes condoléances pour la nouvelle tragédie qui touche votre famille.

Maître Jean Théodore de Britany, fondé de pouvoir et administrateur de biens à Paris. »

Cette missive était envoyée avec l'autre. Celle que je refuse de lire parce que je sais ce qu'elle contient. Elle émane du ministère de la magie français. Pourtant, il le faut. Je dois savoir ce qu'il s'est passé. Tremblante et la gorge serrée par un chagrin que je refuse de laisser monter, je sors la lettre de mon cartable et en prend connaissance.

« Cousine, petite sœur.

Je n'ai pas le courage d'accompagner Régis qui doit partir pour Hogwarts dans quelques minutes. Nos parents sont morts. Tu sais qu'ils t'ont adoptée quand tu avais à peine quelque mois. Tu es donc pour moi une petite sœur plus qu'une cousine. C'est en grande sœur que je te demande de ne pas m'en vouloir. Je n'ai pas le courage d'affronter ta tristesse, la mienne tout aussi grande. Fais quelque chose pour moi, lis les cartes et dis moi si papa et maman ont souffert, si ils sont quelque part ?

C'est très égoïste de te parler de mes souffrances alors que tu perds tes parents encore une fois mais tu es la seule à qui je peux en parler.

Réponds moi.

Sélène. »

Finalement, cette lettre n'est pas aussi dure que je l'aurais pensé. Sélène a dû écrire du bureau, je m'attendais à un compte rendu de mission. Peut être Régis m'a tout raconté mais je n'ai rien entendu. Une douleur et une rage sourdes montent en moi et finissent en un cri long et strident. Les fenêtres sont ouvertes et je gage que Hagrid au moins m'a entendue. M'importe, je suis convaincue que le vieux bonhomme au phoenix sais où je suis et que le directeur de ma maison aussi. J'ai envie de monter sur le toit, de sentir le vent arracher mes larmes et peut être de glisser doucement vers le sol.

Est ce le seul moyen de rentrer chez moi ? Mon maître de jeu m'a dit un jour qu'un vrai gardien ne doit pas avoir peur de mourir. Peut être c'est ce que je suis, une sorte de gardien venue pour faire tenir ce monde, le garder tangible. Peut être que le petit Potter n'est pas aussi fort que tous le croient. Peut être que Malfoy ne veut pas devenir comme son père, devenir son père.

Peut être il faudrait qu'on saute tous les trois, pour que la peur de mourir ne les étreignent plus et qu'ils puissent lutter sans terreur. Je range mon ordinateur et sa batterie magique quand la porte s'ouvre sur Harry. Je souris douloureusement. Manque plus que notre petit prince.

- Excuse moi, je vais te laisser. Me dit Harry, surpris.

- C'est une retraite connue à ce que je vois. Dis je. Non, reste. Plus on est de fous plus on ri.

- Tu n'avais pas l'air de rire pour autant. Dit il en souriant.

- Et pour cause, je viens de prendre possession de l'héritage que mes parents et d'apprendre que mes parents adoptifs sont morts.

- Je comprends. Dit il. Je suis désolé.

- Désol ? Tu es désol ? Je m'emporte injustement sur la seule personne qui soit à même d'appréhender ma douleur. D'où tu sais à quoi ressemble ma douleur ? Qu'est ce qui te permet de me parler comme si tu souffrais aussi de la perte de parents que tu as chéri comme s'ils étaient ceux t'ont donné la vie ?

- Je déteste mon oncle et ma tante, mais je serais triste s'ils mourraient. Dit il simplement. Je serais anéanti si c'était Sirius qui avait traversé le voile. Je ne remercierais jamais assez celle qui a donné sa vie pour lui.

- Tu quoi ? Je suis calmé tout d'un coup, comme si je prenais conscience brusquement que ce rêve n'en n'avait jamais été un.

- Je remercie cet Auror qui a donné sa vie pour sauver Sirius. Répète t il. Elle nous a regardé comme si elle savait ce qu'il y avait entre Sirius et moi. Comme si elle connaissait son histoire. Je n'oublierai jamais ces yeux paisibles, laissant croire qu'elle avait fait ce qu'elle croyait juste.

- Tu as vu tout ça dans ses yeux ? Je le regarde comme s'il m'annonçait qu'il est un extra terrestre.

- Oui, enfin non. Je sais pas comment je suis sûr de ça mais je suis convaincu de ce que je dis. Et son ton ferme est vraiment convainquant.

- Je vois. Dis-je. Je m'excuse de t'avoir montré si peu de respect.

- C'est bon. Dit il en me touchant le bras d'un geste gentil. Je sais ce que tu ressens. C'est logique que tu sois en colère.

- Qui est en colère ? Demande une voix traînante.

- Malfoy. On parle au même moment.

- Le chœur des vierges …. Ma parole il se moque de nous ?

- Qui est vierge ? Je regarde le petit prince droit dans les yeux. Je ris sous cape je pourrais lui en apprendre des choses.

- Bien et si on allait déprimer sur le toit ? Je demande ça comme si je parlais du prochain cours d'arithmancie.

- Pourquoi pas ? Dit Draco. Mais vu que tu as le vertige.

- Ne me provoque pas Petit prince. Tu ne sais pas jusqu'où je peux aller.

- Hum, hum. Harry nous regarde en nous interrogeant du regard.

- Je prends ça, dis je en montrant mon PC, et on y va…

Le geste accompagne la parole. Je range ma housse dans mon cartable et sors de la pièce. Quelque part par là il y a un passage vers les ardoises noires qui couvrent le château. Nous le trouvons assez facilement. Une fois sur le toit, l'air frais nous frappe le visage et rosit la seule partie de mon visage qui ne l'était pas par les larmes, mes oreilles.

- Un peu de musique, pour commencer, ça fera pas de mal. Dis-je.

- Et tu as apporté ta radio canal sorcier ? Demande Draco d'un air méprisant.

- J'ai mieux que ça ! Lancé je toute fière en sortant mon ordinateur de sa cage de néoprène anti chocs. 5 gigas de MP3 en déprime totale et quelques musiques de films.

Là ils sont largués. Si ils savent de quoi je parle je veux bien sauter tout de suite. Je charge mon lecteur avec l'intégrale des musiques de John Williams. Ecouter ce dieu de la composition avec Malfoy et Potter à un côté tellement surréaliste que j'en ris ouvertement. La musique s'élève et je jette un oeil à ma liste, Hedwig theme. De mieux en mieux. Surtout ne pas demander le nom du morceau, surtout ne pas ….

- C'est quoi le titre de ta musique ? Demande innocemment Harry.

- C'est décidé, je prierai un autre dieu que le mien, marmonné je entre mes dents.

- Qu'est ce que tu dis ? Me demande Draco.

- Que j'ai oublié la tequila. Soupiré je.

- « Accio » Firewhisky. Dit il en secouant negligement sa baguette.

- Sans les verres ? Demande Harry, peu enclin à partager qui que ce soit avec sa nénésis.

- Si vous n'avez pas peur de goûter mes pensées intimes. Je souris et attrape la bouteille. A la vôtre ! Honneur aux dames. J'en bois une bonne rasade et tend la bouteille.

- Merci, dit Harry, mais je ne bois pas.

- Saint Potter n'a pas de défaut ? Lance Draco en lui arrachant la bouteille des mains.

A la troisième bouteille, nous sommes aussi faits les uns que les autres. C'est bien connu, les jeunes s'entraînent les uns les autres. Grisée par l'alcool, je me lève et longue l'arrête du toit en riant avec eux, je chante une comptine où il est vaguement question d'un chat et d'un escargot. Je chante en français et parcours quelques mètres en sautillant. Au bout de dix minutes, ils chantent aussi.

Oh l'escargot quelle drôle de petite bête,

C'est rigolo ce qu'il a sur la tête,

Un chat marchait le long de la gouttière,

Le vent soufflait sur sa p'tite queue légère,

J'ai vu, j'ai vu, le p'tit trou de son derrière,

J'ai vu, j'ai vu le p'tit trou de son…

Oh l'escargot quelle drôle de petite bête ….

A la dixième reprise, on hurle à qui mieux-mieux en sautillant sur le toit. Tout à coup un hurlement suraigu, un rugissement animal et une voix sèche nous explosent à la figure. Nos trois directeurs de maison, une bouteille vide chacun dans une main hurlent nos noms et prénoms. Nous les regardons, ronds comme des barriques et explosons de rire. Visiblement ils sont furieux. Mais l'alcool aidant, nous n'avons pas peur. Si on réfléchi bien, nous sommes sérieusement dans les ennuis. Snape est furax, Black déçu et Mc Gonnagall outrée. Et nous, on rit comme des tordus sans avoir la capacité de nous arrêter. Ils nous escortent vers l'infirmerie sans nous décrocher un mot et je fredonne toujours l'air de cette fichue comptine qui ne me sort plus de l'esprit.

Une fois dégrisés par Madame Pomfresh, je m'aperçois avec horreur que Black a saisi mon ordinateur, qu'il est allumé et que j'ai désactivé tous mes mots de passe. Bon sang, je n'ose même pas imaginer si il fouille dans le répertoire « fiction » bien en vue sur mon bureau. Il va faire un malaise. J'ai dans ce dossier une cinquantaine de fictions pour la plus part Yaoi, dont une très, très chaude le concernant, lui et Snape.

Comme il me l'a si gentiment demandé, je dois passer dans son bureau pour m'expliquer une fois soignée par l'infirmière. Je frappe timidement à la porte. Il ne répond pas. Je frappe encore, espérant sincèrement qu'il ne soit pas là. Toujours pas de réponse, je tourne les talons pour partir quand il ouvre la porte brusquement.

- Entrez, aboie t il, et asseyez vous. J'ouvre de grands yeux d'horreur, j'entends le ronronnement de mon disque dur.

- Pouvez vous m'expliquer ceci ? Dit il le ton dur en retournant vers moi le petit portable.

- C'est… C'est ce qu'on appelle une fan fiction.

- Qui sont les personnages mis en scène ?

- Vous l'avez lue ? Je lui demande ça alors que je sais qu'il l'a fait.

- Oui. Dit il simplement. Dites moi que ce n'est pas vous qui avez écrit ça.

- Les miennes sont signées Sasha. Dis je. Celle-ci est d'une amie et parle de vous et du professeur Snape.

- Pourquoi s'appelle t elle « Et tout ça à cause de Trelawney ? » Demande t il.

- Parce que Trelawney lit dans les feuilles de thé que le professeur Snape et vous… Je ne peux tout simplement pas finir ma phrase.

- Je sais puisque je l'ai lue. Dit il abruptement. Elles sont toutes comme celle l ?

- Il faudrait commencer par le début. Une fanfiction est un texte, écrit par un admirateur. Elles sont classées selon plusieurs critères.

- Qui sont ?

- En premier lieu, le domaine, autrement dit la source d'inspiration utilisée. Par exemple, le domaine Harry Potter compte plus de trois cent mille histoires.

- Un domaine Harry Potter …

- Oui, il existe un domaine Harry Potter. Dis je. Une femme a fait fortune en écrivant les aventures d'un petit sorcier qui s'appelle Harry Potter.

- Continuez vos explications. Exige t il.

- Ensuite il y a le genre d'écrit ; romance, angst, mystère, etc. Puis le Rating : G, PG, PG13, R, NC 17 qui expliquent à quel public s'adresse l'histoire. Underground, nous classons ces fictions sur d'autres critères telque Yaoi, Yuri ou simplement Hentai. Vous me suivez ?

- Pas tout à fait.... pouvez vous expliquer les termes comme "rating" et « yuri »....

- Rating est une norme de classification indiquant au lecteur à quel public s'adresse le texte. PG 13 signifie que le texte est destiné à un public de 13 ans ou plus. Yuri est un mot d'origine japonaise qui dépeint une relation exclusivement féminine. Nous ne parlons pas d'amitié dans le cadre d'un Yuri.

- Vraiment intéressant, me dit il. Continuez. Qui est cet auteur ?

- Lequel ? Demandais je surprise.

- L'histoire avec Snivelus, dit il.

- Ben c'est écrit là, je lui montre une partie de l'écran, Ivrian.

- Vous la connaissez ? Demande t il soudain très intéressé.

- Assez bien, je ne l'ai jamais vue mais discute très souvent sur Internet avec elle, par messagerie instantanée.

- Comment est ce possible de discuter avec quelqu'un que vous ne connaissez pas ?

Je ris, si en plus je dois lui expliquer comment converser via Internet, la journée va être longue.

- Je pourrais vous faire une démonstration si j'avais une connexion à l'Internet.

- Il y a peut être une solution, dit il l'air conspirateur, je suis professeur et j'ai accès à toutes les salles de cours.

- Votre côté Marauder est effrayant. Dis je en souriant. Je vais certainement enfreindre le règlement.

- Vous saouler sur le toit du collège en entraînant Harry et Malfoy est aussi une infraction à laquelle je dois appliquer une punition, jeune fille. Dit il d'un ton sec. Chose que je n'ai pas encore faite.

- Je crois avoir compris le message, professeur. J'affiche l'air contrit de circonstance.

- Bien, donc vous allez me suivre en salle de cours et me démontrer tout ça.

Il ouvre la porte de son bureau et me laisse passer. Les couloirs sont pleins étrangement, l'histoire du toit doit être sur toutes les bouches. Je baisse la tête et affiche l'air triste de celle qui vient de se faire sérieusement remettre en place par son directeur de maison. Je le suis docilement et croise le regard furieux ou admiratif de mes camarades de maison.

Sur le chemin, nous passons devant le tableau indicateur qui montre le nombre de points attribués à chaque maison. Je comprends mieux l'attitude féroce et coléreuse de mes confrères et consoeurs, nos professeurs n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère. Gryffondor, Serpentard et Serdaigle sont en négatif de trois cent points. Devant mon regard attristé, mon directeur sourit largement.

- Votre punition est celle là, me dit il, passer chaque jour, et ce tout le semestre, devant l'indicateur de points et regagner les trois cent points perdus plus les cent qui sont affiché sur ce sablier. Dit il en désignant le jaune

- Quatre cent point avant la fin du semestre ? Là je déprime vraiment. Je suis lucide sur mes aptitudes magiques, je n'y arriverai jamais.

- Quatre cent. Affirme t il. Je n'admettrais pas l'échec.

- Bien, professeur.

Il ouvre la salle et une caverne d'Ali Baba s'étend devant moi. Mon âme d'internaute s'éveille devant ce réseau de machines. Un endroit de rêve où l'on pourrait se retrouver pour jouer ou discuter. Fébrile, je trifouille câbles et machines jusqu'à obtenir une connexion satisfaisante avec mon propre ordinateur.

Je profite de mes tentatives de raccordement pour exposer au professeur Black le principe de la messagerie instantanée, des avatars et des pseudonymes. Mon raccordement est opérationnel, je tente de savoir si une connexion Internet existe. J'en doute mais on ne sait jamais. Merlin, Dieu ou peut être le diable m'a entendue parce que j'entends le doux son d'une conversation en cours sur mon ordinateur.

- Maintenant, il y a deux solutions. Soit vous vous connectez au réseau depuis un autre ordinateur, soit vous utilisez le mien.

- Le résultat sera le même. Dit il.

- Pas tout à fait, si vous vous connectez vous pourrez créer votre profil et parler avec nous. Je pianote une réponse pour mon contact.

- Nous ? Dit il au moment où l'ordinateur émet un son m'indiquant que mon amie m'a répondu.

- Mon amie et moi. Lui dis-je en montrant la fenêtre réduite qui clignote. Vous essayez ?

- Ok, créons cette identité virtuelle. Dit il soudainement. J'ai l'impression qu'il parle pour se convaincre.

- Bien, maintenant que la messagerie est installée, il me faut un pseudo pour créer votre profil, professeur. Avez-vous choisi ?

- Padfoot the Marauder, dit il, je n'ai trouvé que ça.

- Bien, je vous accepte dans mes contacts pour pouvoir vous inviter sur la conversation, maintenant. Dis je en expliquant minutieusement chaque étape. Prêt ?

- Oui. Miss de Bellefont, j'exige une entière discrétion sur ce qui se dira et fera dans cette salle. Me déclare t il d'un ton autoritaire. Est-ce bien clair ?

- Oui professeur. Dis je en hochant la tête.

- Dans cette conversation je peux être vraiment celui que veut, si j'ai bien compris Sasha ? Demande t il encore une fois.

- Absolument, prof…. Commencé-je avant de réaliser qu'il m'a appelée par mon prénom.

- Let's go … Dit il, impatient.

Je lui explique comment fonctionne le logiciel et passe de nouveau sur mon ordinateur afin de répondre à mon amie qui fait biper l'ordinateur toutes les trois secondes. Elle rit quand je lui dis que j'aidais un ami à se familiariser avec un ordinateur avant de l'inviter à se joindre à nous. Evidement j'omets de signaler à Sirius que Heaven Blue est l'auteur d'une fiction sur Remus et lui particulièrement savoureuse. Quand à Heaven, elle ignore que le personnage de roman qu'elle admire est assis à côté de moi. La discussion va être très intéressante.

Vraiment très intéressante.

A suivre...


RAR

To Paradise : J'attends avec impatience ta réaction au chapitre 5….

To Gabrielle : Voilà des réponses à tes questions et sûrement des envies d'en poser d'autres.

To Ivrian : Bonnes vacances avec du retard, tu dois être déjà partie. J'espère que les citations que j'ai faites, comme celles que je vais faire plus tard dans la fic, te plairont autant qu'à moi.

A bientôt les vacances approchent… Peut être que je rajouterai encore un chapitre avant de partir….