Chapitre 6 : Joyeux anniversaire Sasha
La discussion va être très intéressante. Vraiment très intéressante.
Heaven : il est bien long ton nouveau copain
Sasha : atta je lui explique comment ça marche
Sasha : il débute avec un ordinateur
Padfoot the Marauder s'est joint à la conversation
Sasha : le voil
Heaven : enchantée Padfoot, j'aime beaucoup ton pseudo
Padfoot the Marauder : merci, je suis enchanté aussi Heaven
Heaven : fille ou garçon ?
Padfoot the Marauder : garçon et toi ?
Heaven Blue : fille, fan de sirius black ?
Sasha : en quelque sorte
Heave : génial moi aussi ! padfoot tu as lu le tome 5 ?
Padfoot : non
Sasha : lol
Heaven : pourtant on parle beaucoup de sirius, c'est parce qu'il est mort ?
Sasha : attention sujet qui fâche
Padfoot : no comment
Heaven : le pauvre harry franchement, déjà qu'il a pas connu ses parents lui enlever son parrain c'est pas juste. et puis sirius est si sexy…
Sasha : heaven vraiment …
Padfoot : entièrement d'accord avec toi, qu'est ce qui te plaît chez lui ?
Heaven : je saurais pas te dire précisément, son caractère, sa tristesse, son histoire, son physique de dieu grec
Padfoot : dieu grec ???
Sasha : tu trouves ?
Heaven : absolument, il est sublime
Padfoot : bien evidement, il ne saurait en être autrement
Sasha : dois je rapeler que gary oldman n'est pas sirius black ?
Heaven : sasha est une grande fan de l'acteur qui joue lucius
Padfoot : vraiment ?!
Sasha : on est pas là pour parler de jason
Padfoot : si si j'aimerai en savoir plus
Sasha : il n'y a rien à rajouter
Sasha : heaven, que pense tu du passage des souvenirs de snape ?
Heaven : édifiant, j'ai appris plein de trucs concernant les marauders, je me suis bien marrée
Heaven : et puis je trouve sirius encore plus chou maintenant
Sasha : t'en est où de ta fic remus - sirius au fait ? pas de R à l'horizon ?
Heaven : et puis c'est pas évident de mettre sirius et remus dans le même lit. Ils sont copains depuis le collège
Heaven : je sais pas trop comment amorcer l'histoire entre eux, ils ont vécu beaucoup de truc ensemble, c'est dur de les imaginer en couple
Sasha : tu en pense quoi padfoot ?
Padfoot : disons que imaginer deux hommes ensemble, surtout dans les bras de mon meilleur ami
Sasha : morte de rire, on pourrait croire que tu parles de toi
Padfoot : …
Heaven : sasha tu as fini ton harry - draco ?
Sasha : presque, me reste la scène R de la fin et comme d'habitude une belle surprise pour mes lecteurs chéris
Heaven : une fin comme dans « l'impossible monsieur Malfoy » ?
Padfoot : Harry et Malfoy ?
Sasha : oui pourquoi ?
Sasha : une fin dans le même genre oui
Heaven : tu imagine pas harry finir avec draco padfoot ?
Sasha : les relations homos sont pas sa tasse de thé apparement
Padfoot : je n'ai jamais dit ça
Heaven : dois je conclure que tu es gay padfoot
Pad foot : je n'ai pas dit ça non plus
Sasha : …
Padfoot : un problème sasha ?
Heaven : tu dois être un bourreau des cœurs padfoot
Sasha : padfoot ?
Padfoot : vous n'imaginez pas à quel point
Sasha : no comment…
Heavent : t'as un moyen de vérifier sasha ?
Sasha : c'est un défi ?
Heaven : possible…
Padfoot : défi intéressant
Heaven : tu le relèves, sasha ?
Sasha : heaven, tu abuses là… mais ça pourrait être marrant !
Heaven : bon les jeunes, je dois filer
Heaven : sasha
Sasha : salut heaven
Heavent : salut padfoot ; au plaisir
Padfoot : je te renvoie le compliment, douce demoiselle
Heaven Blue a quitté la conversation
Padfoot the marauder a quitté la conversation
Après cette intéressante conversation, le professeur Black me congédie et me laisse comme consigne l'interdiction de quitter ma tour sauf mention contraire de mes préfets. Lisa reste avec moi jusqu'à l'heure du dîner, enfin un peu avant car Louis vient me chercher pour m'emmener dans le bureau du directeur. Lyn m'accompagne, j'ai tellement peur de ce que je vais y trouver, enfin disons plutôt de qui.
Instinct deux, Sasha zéro.
Régis m'attend dans le bureau de Dumbledore, ainsi qu'un tout petit bonhomme qui me fait penser à un gobelin mais en moins laid. Régis m'apporte une nouvelle baguette, bois de rose et plume de phoenix, la même que celle que j'ai cassé la semaine dernière.
Le petit bonhomme est Maître Britany, il vient pour me faire signer ma prise de possession d'héritage. Il en profite aussi pour me faire prendre connaissance de ce que m'ont légué mes parents adoptifs. Je vous passe les menus détails, je ne suis pas beaucoup plus riche que je ne l'étais déjà, l'ensemble de la fortune des De Bellefont côté oncle reviennent à Régis et Sélène, ce qui est logique. Le petit notaire est congédié et les regards insistants du directeur m'incitent à le regarder d'un air dubitatif. Ce serait bien la première fois que je le vois ainsi. Il est plus coutumier du style direct.
- Professeur ? Demandé-je pour lui faire comprendre que je sais.
- Ce réseau est il vraiment une bonne idée, Sirius ? Insista le directeur auprès du chef des Serdaigle.
- Je le pense. Appuya t il. Les élèves pourront échanger leur avis sur les cours et les devoirs et converser sans tabou ou parti pris, tout ce fera sous le couvert de l'anonymat. J'ai bien compris le principe mademoiselle Bellefont ?
- Oui, professeur. M'empressé-je de rajouter. Puis je avoir la permission de parler librement monsieur le directeur ?
- Je vous écoute.
- Je pense qu'un accès limité au réseau Internet du monde moldu permettrait d'ouvrir les esprits aux connaissances de ce monde. Ais je lancé.
- Et cela permettrait aux réfractaires de comprendre que les moldus ne sont pas une race inférieure et méprisable. Ajoute Sirius un peu enflammé par l'idée.
- Si j'ai bien compris, reprend le directeur avec malice, votre discours est si bien rodé que je me vois dans l'obligation d'accepter. Soit, mais il faudra que ce réseau soit surveillé et que tout soit pensé de manière à ce que l'anonymat des connectés soit préservé. Sirius, apportez moi vos réflexions sur le sujet mardi matin. Sasha, cet entretien…
- Doit rester confidentiel, finis je, je sais.
- Parfait. Conclut il. Sirius, raccompagnez Miss Bellefont dans sa salle commune.
- Bonsoir monsieur le directeur, dis je en quittant le bureau.
Comment vais-je survivre sans trahir le secret ? Je brûle d'expliquer tout ça à mes amies. Bon, reste calme Sasha, gagne la confiance de tout le monde et ne dis rien. Avec un peu de chance, je vais collaborer au montage du réseau et …
- Pardon professeur, je ne vous écoutais pas, confessé-je après un rappel à l'ordre.
- Je vous demandais si vous pouviez m'aider à concevoir ce …
- Réseau ? La question semble futile.
- Oui, réseau. Dit il.
- Je peux vous aider en effet. J'affirme alors que mes compétences en informatiques sont plus que limitées. Mais je suis trop contente de participer pour montrer mes faiblesses.
- Donc, vous effectuerez votre retenue tous les soirs à vingt et une heures jusqu'à ce que ce réseau soit opérationnel. Décrète il, la voix beaucoup trop empreinte de malice à mon goût.
- Bien professeur. Dis je devant la porte de notre salle commune.
- Et n'oubliez pas votre… machine ! Lance t il quand le tableau commence à recouvrir l'entrée après mon passage.
Pourquoi veut il à tout prix que j'ai ce fichu portable avec moi. Je n'en ai pas besoin pour le réseau. A moins que … Le sourire stupide que j'affiche quand je pénètre dans ma chambre intrigue Padma plus encore que mon absence au repas de ce soir.
- Toi, t'as un petit ami ! Lance t elle, curieuse.
- Heu … Non ! Dis je abasourdie par sa conclusion hâtive.
- C'est qui, ajouta Mandy peu convaincue par ma dénégation, Finnigan ?
- T'es vraiment malade toi ! Crie Mandy depuis la salle de bain.
- J'étais avec le professeur Black. Dis je. Il m'a collée en retenue pour une durée indéterminée tous les soirs de la semaine.
- Woaw ! Quelle chance ! S'exclame Lisa.
- T'es pas nette toi ! Lui dis je le plus sincèrement du monde.
- Quoi ! Qu'est ce que j'ai dit ? Demande t elle.
- Rien, laisse tomber ! Lyn intervient pour la première fois depuis mon retour.
- Lyn ? J'essaie de lui parler un coup pour voir, elle a l'air vraiment en colère.
- Trois cent points ! Par Merlin, Sasha ! Tu es inconsciente ?
Je ferme les yeux devant l'explosion de colère de ma préfète.
- Tu peux pas faire n'importe quoi d'autre que de saouler un Serpentard et un Gryffondor ? J'y crois pas !
- Lyn, je …
- Surtout ne dis rien ! Me lance t elle furieuse. Comment on va les rattraper ces trois cent points d'après toi ? Hein ? Miss génie ?
- Quatre cent.
- Quoi ? Les trois autres hurlent en même temps.
- Quatre cent points, que je dois rattraper moi seule avant la fin du semestre.
- On est vraiment mal les filles ! Conclue Mandy.
- Toi ça va ! Lui dis je un brin énervée. Merci de ton soutien.
Je suis au bord des larmes. Je me jette sur mon lit et tire les rideaux. Allongée sur le lit, je boude, attendant que le bruit des occupations de mes amies cesse et que leurs respirations légères m'indiquent qu'elles dorment. La lumière s'éteint et je me lève pour aller me laver et passer une chemise de nuit. Mandy marmonne dans son sommeil. C'est parfait, elles dorment enfin.
Je me glisse dans la salle de bains et m'occupe à faire ma toilette assise sur mes jambes dans le bac à douche. Et le tout à l'eau froide. Pas parce que j'ai des vapeurs d'adolescente, mais parce que ma grand-mère m'y a habituée petite. La toilette à l'eau froide et un tout petit coup à l'eau tiède pour rincer. « Ca raffermit les chairs », répétait elle a l'envie. Moi je trouvais ça glacé quand j'étais gosse. Maintenant je bénis ce réflexe quand j'ai les jambes gonflées le soir.
Ma toilette terminée, j'enfile ma mince chemise de nuit et mon peignoir de soie, tous deux assortis, et retourne vers mon lit. Le doux sifflement des respirations me rassure. Je me glisse sous mes couvertures et m'apprête à m'endormir.
Brusquement, le bruit que font les filles en dormant cesse. Inquiète, j'ouvre les yeux déjà lourds de sommeil et sens un léger frémissement des voilages. Je scrute les ténèbres de mes yeux de chat mais ne vois rien. Un poids anormal enfonce les quatre coins du lit et j'entends, en même temps que la flamme d'une bougie m'aveugle, le cri enthousiaste de mes camarades hurler un chantant « joyeux anniversaire ». Elles apparaissent sous l'effet du contre sort et se jettent sur moi en riant de mon visage décomposé de stupeur.
- Bande de garces éhontées ! Je leur lance en les serrant dans mes bras.
- Oui ! Affirme Padma.
- Et fières de l'être ! Lance à son tour Mandy les yeux pétillants de malice.
- Moins de bruit ! Nous averti Lyn. Nos dortoirs sont reliés au directeur de Serdaigle les filles et je doute qu'il apprécie le bruit.
- Laisse le venir, ajoute Lisa d'un air gourmand, je l'attends de pied ferme !
- Chut ! La gronde Lyn.
- Allez souffle ta bougie ! M'exhorte Padma en la faisant tourner pour révéler le 18 gravé dessus.
- Vous êtes des pestes ! Dis je en riant. Mais je vous adore !
- Comment ?
- Ton dossier … Me confie Lyn. En tant que préfète j'y ai accès. Ouvre ton cadeau !
Mandy me tend un paquet assez lourd et gros comme une édition du seigneur des anneaux en un volume. Je l'ouvre après l'avoir tourné de tous les côtés. J'ai décidé de les faire râler un peu et prend tout mon temps. Dix minutes et moult gémissements plus tard, j'ouvre la boite en carton et découvre un petit heurtoir en cuivre. Il est lourd et représente une tête de dragon crachant une boule de feu. Au dessus de la plaque, un blason étrange séparé en trois dont l'héraldique signifierait d'après elles De Bellefont. Je les crois sur parole, vu ce que j'y connais.
- Vous êtes folles ! Comment avez-vous su que ce genre d'objet pourrait me faire plaisir ?
- Ben, pour être franches, on en savait rien. Confie Mandy en rougissant.
- Et ??? Je fronce les sourcils pour l'inciter à continuer, terriblement intriguée.
- Ben, heu … Lisa passe sa main dans ses cheveux, comme elle le fait quand elle est nerveuse.
- Accouche ! Dis je d'un ton sec.
- Prend. Me dit Lyn d'un air gêné.
Elles me tendent une petite carte de Sélène, me souhaitant un bon anniversaire et s'excusant d'avoir dû utiliser mes amies pour me faire une surprise. Elle dit être en contact avec la cousine de Lisa pour le travail et qu'elles ont tout mis au point ensemble et en secret depuis le mois d'août. Je fronce sourcils et regarde Lisa fixement qui gémit de mal être. Après trois secondes de rictus semblant colérique, je ris et la prends dans mes bras.
On chahute encore et la porte s'ouvre à la volée sur un Sirius aux yeux rougis par le sommeil et visiblement en colère. Lisa ouvre grand la bouche, que je referme de la main. Elle a l'air d'un poisson hors de l'eau : notre directeur de maison vient de débouler dans la pièce simplement vêtu d'un caleçon ultra moulant et un fin peignoir qu'il n'a même pas pris la peine de refermer sur son torse. Qu'il a diablement beau d'ailleurs... Oups, je m'egare...
- Peut on raisonnablement s'attendre à ce que vous dormiez au lieu de faire un bruit tel que même les Serpentard doivent vous entendre ? Eructe-t-il. Il est plus d'une heure du matin
- Nous allons nous coucher professeur. Dit Lyn.
- Ne sentirais-je pas les parfums de la fête ? Dit il le regard brillant en voyant le paquet cadeau sur mon lit et la bougie éteinte sur la couverture.
- C'est mon anniversaire, professeur.
- Tiens, ce qui explique l'épisode de ce matin ! Dit il, l'air malicieux.
- De Bellefont, vu que c'est votre anniversaire ; je me dois de vous faire un cadeau ! Dit il d'un air solennel.
Lisa me regarde d'un air jaloux.
- J'enlève cinquante points à Serdaigle pour avoir osé faire la fête sans moi !
- Professeur, dis je d'un ton amusé, si nous avions eu de quoi dignement fêter mes dix huit ans, nous l'aurions fait sans hésiter.
- Dix huit ans ! Dit il en réfléchissant. Et rien pour les fêter ? Alors arrangeons ça !
Il ferme son peignoir, s'assoit sur le lit entre une Lisa rougissante et moi. Il appelle Dobby et lui ordonne de ramener de quoi faire survivre un géant en pleine croissance et d'un « Accio » autoritaire ramène quelques bierraubeurre et du Firewisky. Après deux heures et quelques éclats de rire nous sommes bien arrangés et laissons tomber nos robes de chambres.
- Je vous dois donc un cadeau pour votre dix huitième anniversaire, me dit Sirius en s'approchant trop près de moi.
Je ferme les yeux et respire un grand coup. Avec un Marauder passablement éméché dans un dortoir de jeunes filles et portant en tout et pour tout un caleçon, on peut s'attendre à tout.
A suivre
Coucou, les vacances sont finies et me revoilà avec un nouveau chapitre !!! J'espère qu'il vous plaira !
RAR :
To Gabrielle : j'espère que tu es toujours l ! Et que ce chapitre est à la hauteur de ta patience !!!
Les reviews se raréfient, que ce passe t il ? Paradise, j'espère que tu es prête pour la suite !!!!
