Chapitre 12 : mystérieux garçon
Parfois, il est très pratique de savoir se métamorphoser soi même. Contrairement aux Animagus, je n'ai aucune forme prédéfinie. Je sais me changer en à peu près tout ce qui m'est familier, un rat, un chien, une chouette ou même un serpent. Cela dit, quand on contrôle l'esprit d'un animal rien n'est plus inutile que ce genre de changement. Toutefois, mes deux familiers sont bien trop connus de la population de Hogwarts pour que je puisse les utiliser à des fins d'espionnage, tout le monde sait que je peux le faire.
J'ai donc utilisé un sort de « change forme » pour aller me promener du côté des appartements de Sirius Black, professeur de charmes et directeur de maison de son état. Depuis le temps que je rêve de savoir si les tendances gays que j'ai crues déceler dans son comportement sont des faits avérés. Je maîtrise « change forme » depuis environ trois semaines et nous sommes à 15 jours de la Saint Valentin. C'est justement la saint valentin qui m'amène à espionner mon cher directeur de maison. Me voilà donc à parcourir les couloirs de Poudlard en chat bleu russe, une souris dans la gueule, « beurk », que je prends soin de rapporter devant la porte de Sirius.
Minutage parfait, je le vois arriver. Dans un bruissement de robes bleues sombres, l'allure princière et le port … Hum ! Sasha mais qu'est ce que tu racontes ? Surpris de trouver un chat devant sa porte qui dépose à ses pieds une souris morte depuis des lustres, il me regarde d'un air circonspect. Je me frotte à ses robes en miaulant.
- Tu as un nouvel ami Sirius ? Plaisante Remus alors que le concerné me saisit un peut brusquement.
- Depuis quand un chien attire les chats ? Lui répond il alors qu'il entre avec moi sous le bras, ignorant mon feulement outré.
- Tu voulais me parler de ton élève, Sirius.
- Qu'en penses tu ? Demande le professeur Black, soucieux.
- Sirius, pourrais tu être un peu plus précis dans ta question ?
- Que penses tu d'elle ? Insiste Sirius en me déposant sur le sofa de velours vieux rose.
- Je vois, pourrait on savoir pourquoi tu t'intéresses à elle ? Dit Remus en s'asseyant sur un fauteuil assorti.
- Parce que c'est mon élève. Dit il tout en s'affairant à la préparation d'un thé tardif.
- Sirius, loin de moi l'idée de te croire égoïste et individualiste, mais où trouves tu un intérêt à t'inquiéter de cette jeune fille ? Dit Remus avec un léger sourire.
- Moi ? Egoïste ? Mais enfin, Remus tu me connais ! S'exclame Sirius théâtralement. Je suis l'innocence et l'abnégation incarnées.
- Severus serait aussi de ton avis, je n'en doute pas. Réplique Remus d'un ton dégagé. Sérieusement, Sirius, pourquoi t'intéresses tu tant à elle ?
- C'est elle. Dit il en déposant les tasses fumantes sur la table d'appoint. La fille du voile, c'est Sasha.
- Et ? Demande Remus. Nous le savions déjà, n'as-tu rien de nouveau à ajouter à cette surprenante nouvelle ?
- Ne te moque pas Moony, dit Sirius vexé, elle me l'a dit elle-même.
- Alors ça, murmure Remus, elle a toujours réfuté cette affirmation. Pourquoi brusquement changer d'avis ?
- Mon charme irrésistible ? Plaisante Sirius.
- Padfoot, tu exagères, comme toujours, contre Remus. Il ne s'agit pas de ça, elle doit avoir un plan. Elle ne fait rien sans un plan. Souviens toi de son attitude face à Harry et Draco. Cette fille est redoutable.
- Et si on admettait simplement qu'elle est perdue dans un univers qui n'est pas le sien, et qu'elle cherche des repères stables ? Dit Sirius en s'asseyant sur le sofa. Je monte sur lui et tourne en rond sur ses genoux.
- Sirius, ne t'accroches pas à elle comme un noyé à une planche. Elle n'est pas la fille du voile. Elle ne l'est plus. Lui dit Remus. Je sais que c'est dur à entendre mais jamais tu ne retrouveras cette femme.
- Tu n'es pas juste Moony. Pourquoi t'acharnes tu à vouloir pour moi un destin tragique. Demande Sirius en fourrant ses doigts tremblants dans ma fourrure. Pourquoi suis-je le dernier Marauder à vivre seul ?
- Tu n'es pas seul. Harry est près de toi. Lui dit Remus.
- Ce n'est pas de ça qu'il s'agit ! Lance t il la voix voilée de colère contenue. Quand il aura quitté la maison, qu'il aura refait sa vie avec une femme, que restera t il pour moi ? Qui donnera sa vie pour combler la mienne ?
- Padfoot, ne te mets pas dans des états pareils, tente Remus face à la colère naissante de son ami.
- C'est facile pour toi ! L'interrompt il en se levant. Tu es bien au chaud dans le lit de ton amant et rien ne t'en ferait sortir. Tu sais que tu ne finiras pas ta vie tout seul. Tu n'as d'autre responsabilité que celle de veiller sur vous deux. Comment peux tu venir me dire que tout va aller pour le mieux ?
- Je n'ai jamais rien dit de tel, dit Remus en me posant sur ses genoux après mon feulement outré d'avoir été jetée à terre sans ménagement. Je t'ai juste signalé que tu cours certainement après une chimère. Cette fille n'est pas une simple adolescente, c'est une tacticienne qui ne laisse rien au hasard.
- Je refuse de l'admettre, contre obstinément Sirius à mon grand plaisir. C'est une gosse perdue qui refuse de s'attacher. C'est tout.
- Peut être, admet Remus. Mais je veux quand même que tu fasses attention. Tu ne sais rien d'elle. En parlant d'amour, tu savais que Hermione et Harry se sont de nouveau séparés ?
- Oui, il est passé m'en parler un peu plus tôt dans la soirée. Ils se sont séparés d'un commun accord. Ils ne s'entendaient pas aussi bien que lorsqu'ils étaient amis. Harry soupçonne Hermione de nourrir un sentiment bien plus fort pour Ron. Il en est ravi d'ailleurs.
- Oui, c'est dommage pour la pauvre Padma, elle va être déçue si Ron entretient les mêmes sentiments. Conclut Remus en se levant. Il me dépose sur les genoux de Sirius et me caresse doucement la tête.
- Moony, es tu heureux ? Demande Sirius.
- Bien évidement. Lui répondit le loup garou, d'un air fatigué.
C'est à ce moment que je comprends pourquoi je sentais des fluctuations dans son aura, nous sommes à vingt quatre heures de la prochaine pleine lune, il doit souffrir... Il s'accroupit devant nous et me regarde étrangement.
- Je veux juste l'être à mon tour, remarque Sirius plus pour lui-même que dans le souci de partager ses réflexions.
- Tu en as le droit, Paddy, mais fait attention à tes choix. Je ne veux pas que tu souffres encore. Lily et James l'auraient refusé et Harry ne le voudrait pas non plus.
- Je sais, admet Sirius. Je sais tout ça ; je veux juste être heureux.
- Sirius, d'où vient ce chat ? Demande Remus en sortant de la pièce.
- J'en sais rien du tout. C'est la première fois que je le vois, lui dit il en me grattant le cou distraitement alors que je ronronne.
- Comment as-tu dit qu'elle s'appelait ? Demande Remus d'un air mystérieux.
- Qui ça ?
- La femme du voile, lui dit Remus. Quelque chose qui avait un rapport avec les animaux.
- Féline, dit Sirius intrigué. Pourquoi ?
- Féline ? Dit Remus en souriant. Vraiment ? Et il ferme la porte en laissant Sirius interdit.
- Tu comprends quelque chose à tout ça toi ? Me dit il en me posant à ses côtés pour débarrasser la petite table.
Oh que oui, je comprends quelque chose. Je sais maintenant que Sirius n'est pas gay, qu'il est amoureux d'un personnage de rêve que je ne suis plus et que Remus m'a reconnue. Sur ce dernier point je ne me fais pas de soucis, le professeur Lupin a toujours été très discret, il ne trahira pas mon secret. Je sais aussi que dès qu'il le pourra, il me convoquera dans son bureau et me questionnera. En attendant, je vais peut être rentrer dans mon dortoir avant que quelqu'un ne se rende compte que j'ai disparu.
- Tu veux sortir ? Me demande t il en me voyant miauler devant sa porte.
- Mieaow. Dis je pour lui signifier l'évidence.
- Tu n'es pas bien avec moi ? Demande t il. Tu me tiendrais un peu compagnie, tu sais. J'aurais quelqu'un à qui parler et qui n'aurait rien d'autre faire que d'écouter. Si tu veux je vais te chercher un peu de crème et des restes du poulet grillé servi ce soir.
- Mieaow ! Protesté je vigoureusement.
Il ne me piègera pas avec une coupelle de crème. Enfin si, mais pas sous ma forme animale. Oh non ! Ne me fais pas ces yeux suppliants. Je ne dois pas craquer, je ne dois pas craquer, je ne dois pas … Bon, d'accord ! Je reste, mais juste cinq minutes.
- Mieaow ! Dis je plus doucement.
- Merci, dit il en me caressant le dos. Dobby !
- Le professeur Black a demandé Dobby, monsieur ?
- Une coupelle de crème et un peu de poulet pour le chaton, veux tu ?
- Dobby obéira au professeur Black, monsieur.
- Alors, chat, d'où viens tu ? Me demande Sirius effondré dans son sofa. Il fronce les sourcils devant mes miaulements, imperméables à son intellect.
- Merci d'être resté, ajoute t il une fois que je suis servie. Je suis un chien, tu sais. Un chien bizarre avec une vie étrange. Mon meilleur ami est gay, j'ai vu un Marauder trahir et tuer. Et pour finir, je me suis retrouvé avec le fils de ce lui que je voyais comme mon frère à élever alors que j'étais à Azkaban. C'est difficile la vie d'un humain tu ne crois pas ? Tu n'as pas faim ?
- Mieaow… Dis je en sautant sur ses genoux. Non je n'ai pas faim.
- Qui es tu ? Es-tu le même genre d'apparition qu'elle ? Resteras tu ici, toi ? Il continue à me caresser sans écouter mes miaulements qui n'ont pas de sens pour lui. Que ferais tu à ma place ? Demande t il alors que je m'endors sur sa robe.
Trois coups frappés à la porte le tirent de sa torpeur mélancolique. Il me prend dans ses bras pour se diriger vers l'importun. La porte s'ouvre sur un professeur Lynch extrêmement préoccupé. Il est plus de dix heures, que peut il bien vouloir ?
- Professeur Black, pardon de vous déranger mais il y a un problème avec un de vos élèves.
- Je vous écoute. Dit il inquiet.
- Le jeune Adams est en haut de la tour Est et a visiblement l'intention de sauter. Il vous réclame.
- Merlin, j'y vais. Dit il en me déposant à terre. Prévenez l'infirmière qu'on va avoir besoin d'elle.
Il part en courant, me laissant libre de tout mouvement. Adams est un garçon effacé de sixième année. Je le connais peu finalement. Je reprends forme humaine au pied de l'escalier, après avoir pris soin de vérifier que n'ai pas été vue. Je croise Lyn et Louis qui descendent. Il tente de la calmer alors qu'elle pleure à chaudes larmes. Je leur souris et gravis les degrés plus vite encore. Je débouche sur le toit pour trouver Sirius qui avance peu à peu vers le gamin désespéré.
- Xaviar, pourquoi m'avez-vous fait appeler ? Demande-t-il.
- Harry dit que je peux avoir confiance en vous. Crie Adams
- Que faites vous sur cette margelle ?
- Je voudrais tant que tout s'arrête, dit Xaviar.
- Tout quoi ? Demande Black, vraiment inquiet.
- Ces voix, ces rêves. Dit il. Mais c'est la seule solution.
J'avance vers Xaviar, qui ne nous voit pas, pour essayer de le rattraper. Je fais signe au professeur d'interdire l'accès à la plateforme. Parfois on en vient à oublier qu'on est des sorciers et qu'avec la magie tout est plus simple. Je suis presque capable de le toucher. Je pourrais l'attraper avant qu'il ne saute d'un simple bond, si jamais il se décidait. Mais il ne le fera pas. Il n'y a rien qui aurait pu l'en empêcher s'il avait été résolu à mettre fin à ses jours.
Tout à coup, quelque chose de dérangeant envahit l'espace. Le professeur Black n'a rien senti car il reste à guetter l'arrivée des autres professeurs. Il y a cependant quelque chose que je ne parviens à comprendre. Pourquoi personne ne l'a fait descendre de cette fichue margelle ? Pourquoi aucun professeur ou élève n'est intervenu ? Et surtout quelle est cette présence dans la magie ambiante ?
- Xaviar. Lui dis je pour l'avertir de ma présence, dont il semble se moquer éperdument.
- Professeur, dites à Harry qu'il avait raison, on peut avoir confiance en vous.
Il écarte les bras et bascule vers le sol. Malgré ma célérité et les réflexes de Sirius, il chute. Nous accourons pour voir. Ce genre d'accident est toujours plus atroce quand on y assiste en ce sens qu'il est impossible de détacher son regard de l'horreur. Un amas de chair et de sang qui était un camarade quelques minutes plus tôt.
Le bruit mat d'un corps heurtant le sol résonne dans mon esprit, comme un matelas jeté au sol sans ménagement. J'ai envie de vomir, c'est horrible. Ce garçon de sixième année est devenu un ballon fendu se vidant de son fluide vital. Je m'agrippe aux pierres de la balustrade pour ne pas tomber au sol et déverse le contenu de mon estomac sur les chaussures de mon professeur de charmes qui pleure d'avoir perdu un élève.
Ce bruit sourd résonne encore à mon esprit des heures plus tard alors que je suis alitée à l'infirmerie, tremblante de fièvre, refusant obstinément de boire le chocolat chaud que Pompom me propose de façon tout aussi têtue. Je finis par sombrer dans une sorte de torpeur ensommeillée, salvatrice pour mon esprit et pour ma fièvre.
Quand je me réveille, je suis sur un sofa sur lequel je ne suis pas seule. Je suis enroulée sur moi-même et une grande main chaude me caresse le flanc. Je m'étire de bien être.
- Alors petit chat, on a bien dormi ? Me demande Sirius, sur lequel je me suis endormie.
- Mieaow… Dis je en comprenant que quelque chose m'a échappé.
- Ton nouvel ami est vraiment étrange Sirius. Dit Remus, que je me souviens avoir vu partir il y a des heures de ça. Les chats sont rarement aussi confiants dès le départ. Je dois y aller, on m'attend. Fais attention à toi avec miss de Bellefont, c'est ton étudiante. Ne fais rien que tu pourrais regretter.
- Ce n'est pas du tout mon genre. Lui dit Sirius d'un ton faussement outré. Je te l'ai déjà dit, je suis l'innocence même.
- Méfie toi Paddy, s'il te plaît. Dit Remus en quittant la pièce. Ah ! J'oubliais pourquoi je suis revenu si vite. Harry m'a dit qu'il voulait te parler, il est dans la salle commune jusqu'à minuit, ensuite il ira se coucher. Une discussion parrain - filleul apparemment. James serait fier de son choix.
- Tu n'es pas attendu quelque part ? Demande Sirius en se levant. Parce que moi, j'ai un rendez vous figure toi !
- Sirius, t'es vraiment resté un gamin ! Le tance Remus en quittant la pièce.
J'ai profité du départ du professeur pour me glisser dehors à mon tour. Il me faut retourner dans mon dortoir, d'où je ne suis pas supposée être sortie, et ce avant que je me fasse attraper par la serpillière ambulante qui sert d'espion à Filch. Un petit tour par la bibliothèque pour connaître l'heure qu'il est. Le couvre feu est passé depuis presque une heure.
Mon dortoir est désert, tant mieux, elles étudient dans la salle commune. Je me glisse sur mon lit aux tentures tirées depuis mon départ, et reprend ma forme humaine. Intriguée par mes visions je consigne tout ce que j'ai vu sur mon ordinateur portable. Quand j'ai terminé, il est presque onze heures. Et Xaviar Adams reste un insondable mystère.
Que je m'en vais éclaircir de ce pas. Et comme nous sommes à quelques semaines de la saint valentin, le prétexte est tout trouvé. D'accord, le truc est maintenant éculé mais peut être que ça marchera. Sait on jamais, mon charme fera peut être effet. Je vais donc dans la salle commune où il est raisonnable de penser qu'à trois jours des contrôles tout Ravenclaw qui se respecte révise avec acharnement.
Je trouve donc mes camarades de chambrée attablées sur un devoir de potions assez difficile, que j'ai terminé depuis trois jours, et Xaviar penché sur le devoir d'un cinquième année qui ne réussi pas distinguer une écorce de sorbier de son esprit natif.
- Ecoute Andreas, s'énerve t il, si tu ne vois pas la différence entre un Génie des sorbiers et une simple écorce je ne vois pas ce que je peux faire.
- Ben, c'est pas clair pour moi, en fait. Si la peau des Génies du sorbier est en bois de sorbier et que l'écorce est en bois de sorbier, où est la différence ? Dit innocemment Andréas.
- Un Génie ! Tu piges ce qu'est un génie ? S'énerve Xaviar. Un truc avec des bras, des jambes et des yeux ! J'abandonne il est trop stupide. Par Merlin j'arrive pas à croire que tu sois un Ravenclaw toi !
Il laisse le pauvre garçon contrit contempler son devoir d'un air incrédule et une lueur de totale incompréhension vissée dans le regard. Il opte pour le confort des sofas au coin du feu.
- Tu es un peu dur avec lui, tu ne trouves pas, demandé je à Adams quand il s'avachit dans le sofa, une fois qu'il a abandonné Andréas.
- C'est un abruti, soupire t il. Ca doit bien faire deux heures que je tente de lui faire comprendre ce qu'est un Génie des sorbiers.
- Tout le monde n'a pas la science des créatures magiques et de la botanique, lui dis je voyant le pauvre cinquième année plongé dans son parchemin, au bord des larmes. Il est excellent en potions et en défense à ce qu'on m'a dit.
- Peut être, mais j'y peux rien ! Lâche t il d'un ton las. Les empotés cérébraux ça me fatigue.
- Y a-t-il quelque chose qui te ferait oublier les « empotés cérébraux », demandé je d'un ton dégagé.
- Oui, la sortie à Hogsmeade dans quelques semaines. Dit il en me faisant un clin d'œil. Je vais pouvoir me gaver de chocolats.
- C'est tout ce que la Saint Valentin te fait comme effet ? Une bonne raison d'avaler des tonnes de chocolat ?
- Si tu savais à quel point le chocolat belge est le meilleur au monde ! Dit il le plus sincèrement du monde. Tu souhaiterais la Saint Valentin toute l'année.
- Oui, mais en même temps, si je mangeais du chocolat toute l'année je serais obligée de faire du sport toute l'année pour l'éliminer ! Lui dis je en riant.
- Si tu le dis. Lance t il en sortant un petit paquet de chocolats de sa poche. De ses petits carrés qu'on vous sert avec les expresso dans les cafés. T'en veut ?
- Colombienne ? Dis je souriant.
- Hum, aucune idée de l'origine de la poudre, mais le produit fini est excellent. Dit il en souriant.
- Je veux bien goûter. Tu m'as l'air connaisseur. Dis je en fourrant un carré de chocolat dans ma bouche.
- Laisse le fondre sur ta langue, dit il en déballant son troisième morceau, ferme les yeux et laisse le chocolat s'exprimer. Interdiction de gémir ou de geindre….
- Woaw, dis après avoir savouré mon carré religieusement. C'est vrai qu'il est bon ton chocolat.
- Viens avec moi chez Honey Dukes pour la saint Valentin, je t'en ferais découvrir d'autres. A cette période de l'année, ils reçoivent des caisses expressément commandées à Brussels.
- C'est un rendez vous monsieur Adams ? Demandais je en plongeant ma main dans son sachet de bonbons.
- Peut être bien, si tu n'as pas peur des vilains garçons. Dit il en riant franchement.
- Les vilains garçons ne me font pas peur, ce sont eux qui me craignent. Il faut que j'aille me coucher, il est tard et les filles sont au lit depuis longtemps.
Je me lève et lui souris, puis me dirige tranquillement vers mon dortoir.
- Ok, bonne nuit, et n'oublie pas notre rendez vous ! Hurle t il avec un large sourire sur les lèvres.
En passant devant le pauvre Andreas, qui planche toujours, je lui glisse un petit truc à l'oreille.
- Les esprits des sorbiers émettent un petit claquement à l'approche d'un humain qui les rend reconnaissables. Ensuite tu n'as qu'à les observer attentivement, tu remarqueras que les branches fines ici et là sont en fait leurs bras et leurs jambes.
Je lui fais un clin d'œil et file dans ma chambre. L'obscurité qui y règne m'indique que mes camarades dorment. Je me déshabille et me glisse dans mon lit. Tout va bien en ce moment, je dors comme un bébé et aucune aventure d'aucune sorte ne vient troubler la quiétude du collège. C'est à croire que je n'ai pas lu assez de romans, car c'est toujours quand tout va pour le mieux que quelque chose dérape. Et j'aurais été bien inspirée de m'en rappeler.
A suivre...
Je voudrais tout d'abord présenter mes excuses pour le retard que j'ai accumulé dans ma rédaction. Non point que je me soucie de cette fiction comme d'une guigne, mais entre la visite de ma meilleure amie à la maison, la fête d'Halloween et la construction d'un nouveau site Internet que je souhaite mettre en ligne très rapidement, j'ai trouvé peu de temps, il est vrai, à consacrer à Sorcelleries.
Je voudrais aussi souhaiter tout plein de bonnes choses à ma bêta lectrice, Paradise, qui se remet doucement de beaucoup de bouleversements, tant physiques que psychologiques. Paradise, je pense très fort à toi. Et puisque j'en suis à parler des autres, je voudrais aussi remercier ma meilleure amie, grâce à laquelle beaucoup de mes projets personnels prennent forme ; merci de m'avoir remuée quand il le fallait. Je t'aime.
Voici les réponses au petit concours de pseudos que j'ai lancé au chapitre 10 :
Kitty : Sasha De Bellefont
Steel sight : Draco Malfoy (évident)
Stormy boy : Harry Potter (tout aussi évident)
Darky boy : Severus Snape (mais enfin ça me paraissait si clair …)
Lemon sweet : Sirius Black (comment, je ne vous ai pas parlé de son penchant pour les Pimousses au citron ? Je vois que je manque à tous mes devoirs…)
Maintenant les résultas : Chimgrid 3/5 ; Alicia D : 5/5 félicitations à toi. Tu m'indiquera ce que tu souhaites que je t'écrive, je te dirais où tu pourra trouver ma réponse …
Sur ce, place aux RAR !!!!
RAR
To Paradise : si me corriger est un plaisir pour toi, corriger avec toi en est un aussi pour moi. Même si cette fois j'ai opté pour quelqu'un d'autre, préférant te laisser un peu tranquille à ta sortie… Bises ma grande et au prochain chapitre !
To Alicia D : merci pour les corrections et j'espère que la fête a été à ton goût. Je reste à ton entière disposition pour écrire encore et encore, puisque tu aimes ça. LOL Merci encore et à plus sur MSN…
To Alicia Adams : plein de choses très pertinentes dans ta review !!! J'espère que tu vas aimer ce chapitre ci. Alors pour les réponses au concours, il y a eu très peu de participants mais nous en avons déjà parlé un peu plus haut !
To Magaliocha : Ouh la vilaine tricheuse qui a trouvé le moyen d'envoyer trois reviews pour le même chapitre … LOL Bref, je sais que j'ai été particulièrement longue, mais le postulat de poster tous les 12 à 15 jours me paraissait clair pour tout le monde. Ceci éclairci, mes puces vont très bien merci. Mmais j'ai subi une disparition de ma muse, méchante muse, qui n'a rien trouvé de mieux que de s'absenter lors du départ de ma meilleure amie qui l'aretrouvée chez elle à cuver son whisky sous son bureau… Va donc savoir ce qu'elle fichait là bas ! J'enrage encore mais promets moi de ne rien lui dire, elle est assez susceptible. J'espère que ce chapitre est à ta convenance !
To Lelo : et voilà tout vient à point à qui sait attendre, n'est il pas ? Tu l'as trouvé comment ce chapitre ? Tu reviendra malgré l'attente ???
To Gaellemoon : les origines de Sasha ? Qu'entends tu par là ?
To Severia : Concernant Louis, je ne révèlerai pas mes pirouettes d'auteur avant la fin de mon histoire, sinon où serait le charme. Mais tes questions sont très pertinentes, conserve les dans un petit coin, nous en débattrons à la fin de cette fic, prévue pour …. TADAM ! J'en sais rien en fait, lol. Ravie de te compter parmi mes lectrices, bienvenue à toi.
To Delphine : merci d'écouter les sages conseils de … Tiens oui au fait ! Les conseils de qui ? Je suis très heureuse de voir que mon histoire te plait et de voir la liste de mes RAR s'allonger de chapitre en chapitre …
To Senko : Hum, hum, c'est qui Sandrine ? LOL
CTPM …
