Chapitre 14 : Et d'aventures en aventures


La douceur de ce baiser devient fièvre juste avant que …

Une branche s'écrase contre la vitre de la chambre. Le verre éclate, se répandant en milliers de morceaux colorés. Nous nous séparons dans un sursaut. Après un rapide examen de l'état de sa fenêtre, il me regarde en souriant. Gênée, je n'ose pas le regarder en face, et garde en tremblant les doigts appuyés sur mes lèvres. Il fait disparaître les éclats et tire le lourd rideau de velours avant de se retourner vers moi.

- Je crois qu'une discussion s'impose, me dit il.

- Je … , dis je , il n'y a rien a discuter. Je n'aurais pas dû.

- Par les cornes du diable, Sasha !

- Ne m'appelez pas Sasha, dis je en détachant soigneusement chaque syllabe.

- Ce n'est pas en vous cachant qui vous êtes que vous éliminerez le problème, me dit malicieusement.

- Il n'y a pas de problème, dis je butée, il n'y a aucun problème.

- Okay, admettons le un instant, dit il en faisant les cent pas et en agitant les bras. Donc s'il n'y a pas de problème, vous ne voyez aucun inconvénient à ce que nous reprenions là ou nous en étions, n'est ce pas ? Puisqu'il n'y a pas de problème, ajoute t il sournoisement en se plantant devant moi.

- Vous êtes mesquin ! Dis je furieuse.

- Et vous une enfant bien trop gâtée pour se rendre compte de la chance qu'elle a.

Je ne me souviens que du claquement que ma main produit sur sa joue. Puis de la brûlure aussi ; il a la joue cramoisie et moi la main en feu. Il me regarde interdit au moment ou je me rends compte de ce que je viens de faire. J'ai giflé un professeur. Je le regarde, les yeux écarquillés, avant de m'enfuir de l'appartement. Je l'entends m'appeler mais je poursuis ma course. Les railleries de mes camarades de collège me parviennent mais je ne les comprends pas, et ne le souhaite pas. Je finis ma course sur mon lit et m'y enferme sous l'œil étonné de mes camarades de chambrée.

- Toc, toc, toc, me dit Lyn, on peut entrer ?

- Mouais, réponds je boudeuse, puisque vous êtes là autant vous laissez entrer avant que vous ne me harceliez.

- Ca va ? On c'est drôlement inquiétés tous, me dit Lisa.

- Tous ? Comment ça tous, questionné je intriguée.

- Ben, Louis et heu, c'est quoi son nom déjà ? Dit Mandy.

- Xaviar, soupire Padma.

- Ah oui Xaviar ! Je disais donc qu'on c'est fait du souci quand on a remarqué que tu ne vennais pas pour dîner, reprend Mandy.

- J'étais à l'infirmerie. Dis je toujours boudeuse.

- Oui c'est ce que le professeur Black à dit à Lyn, mais on y croit pas une seconde, s'empresse d'ajouter Lisa, on pense que tu a découché.

- Et pourquoi j'aurais fait ça, questionné je surprise de savoir ce qu'elles ont dans la tête. C'est ridicule !

- Ben, il parait que Malfoy non plus n'était pas chez les Slytherin cette nuit. Dit Lisa en rougissant.

- Ah ah ! Et comment t'as su ça toi ? Lui demandé je, la voix chargée de sous entendus.

- Heu, ben ….

- Elle sort avec Zabini ! Lance Padma taquine.

- Blaise Zabini ? Demandé je surprise. Attends ce bien le même que celui que tu traitais de rat puant et stupide ? Attends, tu disais quoi encore ? Ah oui ! Cet immonde serpent vicieux et visqueux.

- Faut croire qu'elle apprécie les choses vicieuses et gluantes ! S'exclame Mandy !

- Mandy ! Dit Lyn faussement choquée. Laisse la tranquille, elle est toute rouge.

- Alors ? Il est comment, dis je trop ravie de changer de sujet, raconte !

Tout en la harcelant de questions, je fouille dans mon coffre de lit et en sors des bonbons achetés chez Honey Duke et mon ordinateur portable. Je lance un peu de musique douce avant de sortir de mon sac de cours le reste de mes devoirs. Tout ça me rappelle que j'ai laissé un message sur le forum d'échanges de cours. Je m'excuse brièvement et cours vers la salle informatique pour le consulter. J'ai deux ou trois éclairements sur la façon d'aborder les potions et quatre messages sur ma boîte privée.

Je les ouvre en commençant par le plus ancien. Un message de Steel Sight me signalant que le prochain cours de potions sera celui où nous présenterons nos solutions alternatives à l'utilisation du sang de dragon dans les potions fortifiantes. J'ai déjà fait cette proposition en cours, laquelle n'avait pas eu le temps d'être exposée que Snape la réfutait déjà. Seulement cette fois, j'ai tout préparé avec mes camardes, et nous avons expérimenté aussi. Ah c'est vrai je ne vous ai pas dit que le soupirant de ma chère amie Lisa, Steel Sight, était Draco Malfoy en personne ? Elle a bien ri quand elle l'a su. Et lui aussi, un peu.

Ils se sont bien essayés à quelques moments d'intimité mais ont dû admettre que c'était pas trop ça. Mais ce qui nous a fait le plus rire, c'est quand il nous a dit qu'elle était trop délurée ! J'en ai recraché mon jus de citrouille sur Mandy ce jour là. Moi, je suis toujours célibataire, Louis et moi jouons au chat et à la souris mais nous savons que nous n'irons pas bien loin ensemble. Cependant le jeu nous amuse encore alors nous en profitons. En fait nous sommes d'excellents amis qui nous réchauffons l'âme quand celle-ci gèle par la faute d'autres.

Le deuxième et le troisième message sont sans importance. Quant au dernier, loin de moi l'idée de vous amuser plus, mais le lire a été à ce point surprenant que j'ai manqué de peu la chaise sur laquelle je comptais m'asseoir. Disons que le bureau aurais pu compter de magnifiques traces de mes quenottes en plus des innombrables notes et gravures que compte une table d'écolier. Imaginez ce message d'un expéditeur que je n'ai toujours pas identifié, mais croyez moi cela ne vas pas tarder, comptant plus de larmes et de beauté que le philharmonique de Vienne jouant le plus pur des Requiem de Mozart. Je l'ai même imprimé pour pouvoir le relire.

« Kitty,

à jamais tu seras mon regret et mes douleurs. J'ai eu le malheur de croiser ton regard et depuis, tu es la flamme qui détruit mon cœur. Il y a trop de ce que je n'aime pas autour de toi, en toi, pour ne jamais pouvoir t'approcher vraiment. Mais il se peut qu'un jour, bien plus tard, nos chemins se croisent de nouveau. Ce jour là, que Merlin me fasse aveugle ou amoureux, j'aurai alors la possibilité de ne pas encore brûler mon cœur à ta vue merveilleuse. Mes douleurs les plus vives, mes plus précieux et secrets souvenirs sont à jamais rattachés à toi. Puissent tous les démons entendre mon cri et ne jamais créer une autre créature pareille à toi où les âmes damnées n'auront de repos que lors de leur ultime libération. Me voilà jurant et maudissant le jour funeste où ton chemin a éclairé ma voie, mon chemin de vie. Demain peut être, ou un jour plus lointain encore, je saurai être enfin libre de ce sentiment violent qui enrage mon cœur. En attendant que ce jour précieux et tant attendu survienne, je laisse les déchirures de mon être saigner sans espoir de guérison. Tu sais maintenant que les seules voix qui soulageront mon âme sont la tienne ou celles des anges. Adieu et à jamais ou bien à demain.

Adieu troublante némésis.

Lemon sweets. »

J'ai besoin d'air. Je me sens bizarre tout à coup. Je rentre donc dans ma chambre sans prendre la peine d'éteindre l'ordinateur, à peine ai-je pensé à déconnecter mon pseudo. Le cri d'effroi de Padma quand je rentre dans le dortoir me sort de ma torpeur à grand peine. Je ne sais que dire, alors je m'effondre sur mon lit sans un mot, lâchant les papiers imprimés que j'avais en main. Je fixe le plafond de mon ciel de lit et ne dit mot. Je suis trop déstabilisée pour parler.

Mandy s'allonge à côté de moi, suivie par Lisa, Padma et Lynn. Un long et silencieux câlin entre filles. C'est la chose la plus délicieuse qui puisse ce passer entre des amies, ce câlin de soutien me remonte le moral plus que tout. Après un long moment de silence et de paix, nous nous relevons de concert et les commentaires fusent, pépiements incessants d'adolescentes fantasques qui rêvent du prince charmant (parce qu'il le veut bien il faut quand même l'avouer) et de mariage à trois cent couverts et deux cent violons. Bon d'accord les deux cent violons c'est peu être un peu « too much » mais je vous jure que c'est très proche de la réalité.

Je m'assois en tailleur sur le lit pour me rendre compte avec une indicible horreur que là, devant mes yeux effarés, la fiction des fictions est ouverte au passage le plus chaud de l'histoire de la fanfiction potterienne française. LE lemon absolu Snape / Black, écrit de la main de Ivrian elle-même. Un lemon du feu de dieu à faire trembler les demoiselles, le lemon auto transpirant exigeant l'absolue disponibilité d'une serpillière ultra absorbante. Les yeux ronds d'une horreur a peine contenue, mon regard glisse d'une camarade de chambrée à l'autre, les voyant trépigner d'impatience et n'osant pas poser La question qui tue… « S'il te plait Sasha on peut lire la suite ? ».

Elles ont presque la bave aux lèvres et moi, qui ne peut plus contenir le fou rire soudain inspiré par leurs mines de petites filles en faute devant la tant désirée sucette à la fraise, j'éclate d'un rire si sonore que je crois entendre les murs de la chambre trembler. Ce que je peux adorer lire Ivrian, et je suis rompue à l'exercice yaoi depuis des lustres, alors j'imagine bien ce qu'elle peuvent ressentir. Je leur fait signe de prendre place près de moi et en profites pour leur montrer le contenu de ma malle. Qu'elles lisent et s'instruisent.

Pendant ce temps je vais finir ma composition sur l'utilité des réglementations en matière de créatures dangereuses et peaufiner l'exposé de potions avant d'en faire des copies pour mes camarades de travaux pratiques. Je m'excuse auprès d'elles et me dirige vers la bibliothèque, endroit on ne peut plus calme, où m'attendent les livres dont j'ai besoin. La journée est décidément pleine de surprises parce que je trouve Draco, Harry et Susan en train de travailler ensemble. Vu que j'ai l'exposé je me demande bien sur quoi ils peuvent plancher.

- Tu arrives à point nommé, me dit Harry, j'essayais justement de faire comprendre à cette tête de mule de Malfoy que le sujet du troisième devoir de potions est « potions de soins majeures et nouvelles compositions curatives », tu ne pourrais pas abonder en mon sens et lui expliquer aussi ?

- Harry ? Demandé je en frappant doucement sur son front, Harry, sors de là ! Qui êtes vous démon des enfers ? Quittez ce corps je vous l'ordonne ! Les deux autres pouffent de rire.

- Très drôle Sasha, dit le concerné un peu vexé.

- Ben quoi ? T'as avalé le dictionnaire de la bonne conduite en société ? Que nous vaut l'honneur d'un langage aussi haut tenu ? Dis je exagérant le ton snob que je connais, « abonder en mon sens » ! Di antre cher ami, aurais je oublié la saint « prout – prout » ? Susan pleure de rire sur la table, secouée d'une hilarité silencieuse, et Draco contient la sienne dans une main parfaitement manucurée.

- Franchement, t'es lourde ! Me dit Harry vexé. Tu peux pas être juste gentille pour une fois ?

- Sincèrement ? Non ! Harry soit adorable, le temps et beau, la vie est sublime et je suis de bonne humeur, alors je t'en conjure, lui dis je en souriant mais très sérieuse, laisse moi te chahuter un peu, c'est vraiment tentant.

- Pfff, dit il en se calant dans sa chaise, tu gagnes à tout les coups.

- C'est ce qui fait tout son charme, lance Susan d'un ton jovial.

- Bon alors, ces potions majeures, on s'y attaque quand ? Demande Harry.

- Dès que notre exposé sera au point, dis je à mes camarades, il y a quelques détails que je voudrais éclaircir. Pour commencer …

- Vous allez me suivre dans mon bureau Miss Bellefont, dit une voix glaciale dans mon dos.

- Bien sûr professeur Snape, dis je d'un ton contrarié.

- Asseyez vous, me dit il une fois arrivés prononçant ainsi ses premiers mots depuis la bibliothèque, j'apprécierai fortement que vous cessiez ce petit jeu. Non pas que vous trompiez qui que ce soit dans cet accoutrement de jeune fille en fleur, mais il serait préférable que votre gloutonnerie ne s'exerce que sur les élèves et pas sur le corps enseignant de cette respectable école.

- Professeur je ….

- Vous quoi ? Dit il en posant ses deux mains sur le bureau en face de moi, vous allez me gifler moi aussi ? Vous pourriez toujours essayer, après Potter, les pestes ne me font pas peur et ce n'est pas une pseudo Auror apparue d'on ne sait où pour jouer au chevalier valeureux qui va m'effrayer non plus.

- Bon, ça y est c'est fini ? Dis je en me levant brusquement, mais qu'est ce que vous avez tous à la fin ? Qu'est ce que la vie a bien pu vous faire pour que vous soyez aussi abject ? On aurai pu espérer que la présence d'un homme de cœur dans votre vie vous apprenne tant la tolérance que la tempérance mais non ! Le grand seigneur Snape, l'espion qui risquait sa vie, n'offre qu'acidité et sarcasmes. Qu'est ce qu'il vous faut de plus pour que vous respectiez les autres ?

- Bellefont, je ne vous permets pas de…

- Ca tombe plutôt bien que vous ne me permettiez pas de … Parce que je n'ai besoin de l'autorisation de personne pour dire la vérité. Vous savez ce que vous êtes, dis je en le pointant du doigt, vous êtes l'homme le plus chanceux du monde sorcier. Malheureusement, votre honneur de gosse bafoué au collège et les horreurs que vous avez subies durant ces deux guerres ont fait de vous un aveugle à ce même bonheur. Alors soyez gentil, foutez moi la paix, cessez d'embrouiller Sirius et lâchez la grappe à Potter. Ah ! Et essayez les chocolats à la carotte, il parait que ça rend aimable !

Sur ce je claque la porte et pars en rageant. Je m'appuie au battant de bois avant de réaliser que je viens de hurler sur le professeur « sarcasmes et cynisme » Snape et que certainement que demain il me fera savourer sa vengeance par une humiliation des plus abjectes. Autant prévenir directement mes camarades de groupe de travail, sinon demain ils vont m'en faire baver eux aussi. Le regard un peu fuyant et l'allure modeste, j'entre dans la bibliothèque quasiment déserte avec la mine de convenance. Au fond je suis plutôt ravie de lui avoir fermé le clapet et très contente aussi que le professeur Lupin ait assisté à la scène. Plus j'y pense, plus je me dis que le couple Snape Lupin et tout à fait semblable à une boite de Dragées de Bertie Bott. Le papier d'emballage et très beau mais on ne sait jamais sur quoi on tombe en ouvrant la boite. Je fais un bref résumé à mes camarades avant de fermer les yeux, me préparant à une avalanche de reproches.

- Tu as quoi ? Me demande Susan terrifiée.

- Je lui ai dit d'essayer les chocolats à la carotte parce qu'il parait que ça rend aimable, dis je la mine boudeuse.

- On est morts, geint elle, je crois que je vais être malade.

- Oui, mais j'ai jusqu'à demain, ça me laisse le temps de m'y préparer. Bon alors on y retourne à ce TP ?

Le reste de la journée se passe entre la préparation du dit TP et une longue conversation avec mes amies. En début de soirée, je sens une envie irrésistible de sortir mes patins. Je les sors donc et traîne mon petit groupe derrière moi. Bien entendu, il fait nuit à dix sept heures ici, donc je reste dans la cour intérieure où la fontaine coule malgré le froid. Le doux glouglou et les rires de mes amies à l'évocation de la scène avec Snape rendent le moment doux comme l'éveil de la nature au printemps.

J'aime ces moments simples, toujours heureux, où l'on ne se soucie de rien. Ce sont des moments riches et forts, de ceux qui vous aident à supporter les moments plus sombres où le démon sournois tapi au fond des âmes surgit et vous donne l'envie soudaine de vous jeter de la tour Nord. La tour Nord … Xaviar ! Plus je réfléchis, plus je me dis que quelque chose cloche avec lui. Ces voix, quelles peuvent être ces voix ? Légilimencie ? Fourchelang ? Ah ! Je déteste approcher de la solution tout en ne parvenant pas à l'attraper. Cela viendra bien à un moment ou bien à un autre.

Lyn me sort de ma rêverie car l'heure du dîner a sonné. Nous allons bras dessus, bras dessous en riant. La soirée s'annonce plutôt bien. Le repas est gai, Harry et Draco s'ignorent, Blaise envoie des œillades discrètes à Lisa qui les lui renvoie, Luna rit, les Weasley et Hermione se disputent. Donc tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. La soirée s'étire en longues discussions et en devoirs à terminer avant de se clore par une bataille de polochons et un rappel à l'ordre de notre chère préfète.

Le lendemain je me lève avec une forme du tonnerre et double cours de potions dès la sortie du petit déjeuner. Les professeurs Snape et Black m'ont lancé des regards noirs tout le repas aussi je dois bien avouer n'en mener pas large en arrivant au cachot. L'entrée se passe dans un silence ne laissant présager rien de bon. Finalement, il a été convenu que ce sera Draco qui présentera notre travail de groupe. On ne sait jamais. Son exposé de trois quarts d'heure est parfait. Des quantités de questions fusent de la part des autres élèves et le Maître des potions ne desserre toujours pas les dents.

Je vois les muscles de ses mâchoires tendus à l'extrême, contrarié comme il l'est, je prie Merlin qu'il n'ouvre jamais la bouche à mon adresse, sinon je vais en prendre de belles. Ensuite, il expose le prochain sujet de devoir et nous fournit les ingrédients nécessaires à nos recherches. Le cours se passe bien, si on tient compte de l'étrange comportement du professeur. L'ambiance de la classe est électrique et personne ne dit mot, s'attendant à une avalanche de reproches et autres humiliations dans le cas contraire.

La sonnerie nous libère et nous nous précipitons vers les couloirs, pour nous éparpiller à destination des cours suivants. La porte de la salle de Défense est close, chose inhabituelle à cette heure de la journée. Peu après, les Slytherin et les Gryffindor nous rejoignent, ils n'ont pas cours de Botanique. Vraiment très étrange, surtout quand je vois passer les premières années de ma maison, normalement en Charmes et Luna et Ginny avec leurs camarades de cours. Plus je réfléchis et plus je me rends compte que quelque chose ne va pas, aucun des préfets ou préfets en chef n'est présent.

Je me glisse parmi la foule d'étudiants jusqu'à Harry. Il semble soucieux.

- Qu'est ce qu'il se passe ?

- Il parait qu'une école de magie a été détruite et tous les professeurs sont dans le bureau du directeur pour une réunion de crise, dit il soucieux, les préfets sont avec eux et Hermione n'a pas eut le temps de m'en dire plus.

- Génial ! Dis je. Bon il faut rassembler tous les élèves et les renvoyer dans chaque maison. Ensuite deux dernières années les surveilleront. Toi et moi on va se charger d'en apprendre bien plus sur cette histoire.

- T'es folle ? Si jamais on se fait prendre par Snape, dit il un brin contrarié, il va nous découper en morceaux, trop heureux qu'il sera de nous pourrir la vie avec un bon prétexte.

- Hey ! Chut ! Pas si fort ! Attends moi ici je reviens.

Je repars vers Padma pour lui dire de prendre en main les Ravenclaw en compagnie de notre capitaine de Quidditch et de les ramener dans notre tour. Ensuite j'attends que tous étudiants soient eux aussi organisés et en profitant de la cohue, je quitte le groupe en compagnie de Potter.

- Pourquoi tu vas fouiner là bas ? Demande Harry soucieux.

- Franchement, t'as pas envie de savoir ce qui se trame, dis je au détour d'un couloir sans fenêtres, tu veux pas savoir ce qu'on nous cache ? Heureusement que tu as été un peu trop curieux en première année avec la pierre, et en deuxième année avec le basilic, et en trois….

- Oui, bon ça va, dit il contrarié devant ses exploits si savamment récités, mais comment tu sais tout ça toi ?

- Communie avec la force, jeune Padawan, lui dis je sur un ton malicieux.

- Duh ?

- Laisse tomber. Dis je en haussant les épaules.

Arrivés près d'une porte que je ne connais pas, je lui fais signe de se taire et sors un cristal blanc de ma poche puis un autre. Ce sont ce que j'appelle des focus de sort. Ils servent à concentrer l'énergie magique et à maintenir le sort pour une durée déterminée sans que le lanceur du sort n'ait à se soucier de se concentrer dessus. Je lui en mets un dans la poche après les avoir « activés ». Il me regarde baragouiner une formule obscure. Je lui prend la main et lance deux sorts, l'un de contact télépathique et l'autre de change forme. Nous voilà donc « déguisés » en chats. Après tout il y en a plein l'école.

Nous nous rendons donc en courant vers le bureau directorial par un passage secret que seuls les elfes et les animaux sont de taille à emprunter. Il débouche sur l'arrière du bureau, un coin près des bibliothèques de livres relativement sombre. Habituée à passer pour un chat, je m'assois sur mon derrière et m'affaire à la toilette à laquelle procèderait tout félin qui se respecte. Harry m'imite, je payerai cher pour savoir ce qu'il pense à cet instant précis. Quoique, après mûre réflexion, non je ne veux plus savoir. Fichu lien télépathique, et en plus je suis sûre qu'il ne sait pas qu'il en train de me communiquer quelque fantasme. Enfin, dans tout ça il y a un point positif, vous avez déjà vu un chat rougir vous ?

Bon, concentrons nous quelques minutes sur la conversation qui se tient dans le bureau. Conversation dont nous ne tirons pas grand-chose sauf que il semblerait que Durmstrang ai subi un accident de chaudron… Si c'est vrai, même Neville n'a jamais fait aussi bien, et je refuserai un tel danger public dans mon école. De l'avis des professeurs, il s'agirait plutôt d'un accident provoqué par des intégristes de la magie blanche. Une troupe d'Aurors partisans de « la méthode Maugrey », prêts à détruire le mal à la racine, en commençant par une école bourrée d'étudiants supposés adeptes de la magie noire.

« Des Voldemort en puissance » avait un jour dit Maugrey, chose rapportée par Harry à Ron et Hermione, devenus un tout petit peu paranos sur le sujet depuis la fin de la guerre. On les comprendra un peu, mais de là à détruire un collège et ses occupants. Dumbledore ne dit pas s'il y a eu des blessés ou même des morts mais deux choses sont sûres. La première est que certains élèves viendront finir leur scolarité chez nous, et la seconde que Sirius, Remus et Severus sont tous trois convaincus que beaucoup de mangemorts se sont réfugiés dans l'est pour mieux revenir. Dès lors, il ne reste qu'à veiller étroitement sur les élèves qui nous seront envoyés afin de vérifier ces dires.

Ces informations divulguées, le directeur élude curieusement la question pour ne répondre qu'évasivement aux demandes d'organisation des professeurs. Les préfets sont invités à entrer pour prendre connaissance de leur rôle dès l'arrivée des nouveaux. J'ai comme l'impression que ce vieux bonhomme a conscience que nous somme là. Et je vous en fiche mon billet que la gentille réflexion qui clôt cette réunion est toute à notre adresse.

- Maintenant que chacun sait ce qu'il y a à savoir, j'ose espérer que tout le monde aura à cœur de remplir ses fonctions comme cela a toujours été fait.

Obscures paroles que celles-ci, elles ne recueillent de la part des enseignants et des préfets que des grommellements affirmatifs. Tu m'étonnes qu'ils ne pigent rien, ils le prennent pour un vieux fou un peu illuminé. Moi je le vois comme un clairvoyant qui refuse de donner ses trucs. Il doit avoir des dizaines d'espions dans cette école, qui lui rapportent le moindre fait ou geste de chacun des étudiant ou professeur. Bien le moment est venu pour nous de disposer et de retourner auprès de nos camarades car les cours vont reprendre à coup sûr.

Nous repartons donc prestement, histoire d'être au moins sous forme humaine si nous venions à être interceptés par un professeur. Qui, si jamais il devait y en avoir un, sera certainement Snape en personne. J'ai fort à parier que la malchance m'accompagne. De fait, une fois retournés à notre état naturel, je m'empresse de récupérer mon focus dans la poche de Gryffy. Je n'ai pas encore eu le temps de sortir ma main de son pantalon que le raclement de gorge d'un professeur me coupe dans mon élan. Evidement, vous savez comme moi qu'il s'agit du professeur de potions, sinon, ça ne serait pas drôle.

Un long soupir accompagne ma volte face. J'en ai marre que le sort s'acharne à me montrer désinvolte et gourgandine. Est-ce que j'y suis pour quelque chose si mon charme naturel et mon don pour les situations ambiguës tournent systématiquement à mon désavantage ?

- Professeur Snape, dis je d'un ton navré, visiblement le sort s'acharne sur votre personne puisque vous voilà encore face à des élèves enfreignant le règlement.

- Bellefont, croyez moi c'est avec un immense regret que je vous retire cinquante point pour batifolage dans les couloirs du collège. Bien entendu, Potter se voit offrir la même sanction et vous viendrez tous les deux dans mon bureau demain pour une retenue. Ai-je été assez clair ?

- Oui professeur, dis je à la suite de Harry.

Ce dernier n'est même pas fâché. Il doit être bien plus habitué que moi à ces brimades. Il sourit en se frottant le dessous du nez. Il est mignon comme ça, à regarder ses pieds tout en pensant à des centaines de choses à la fois. Je suis sûre qu'il a déjà calculé un moyen de ne pas faire sa punition. Et j'aimerai bien en trouver un aussi. Je préfère faire dix semaines de ménage chez Black que quatre heures de retenues avec Snape. Ce serait bien la première fois que j'aspire à ce que mes vœux se réalisent.

- Harry, miss Bellefont ! Qu'est ce que vous faites là ?

- Professeur Black ! C'est vraiment pas ma journée

- Vous n'avez pas répondu à ma question, dit il sur un ton sérieux. Qu'est ce que vous faites ici alors que tous les élèves de l'école sont rassemblés dans la grande salle ?

- Je voulais montrer à Harry mes focus de sort pour qu'il en donne un à Hermione, puisque qu'elle n'était pas avec les autres élèves. On bavardait un peu et on n'a pas vu l'heure. Le professeur Snape nous a trouvé ici et nous a punis pour batifolage dans les couloirs. On rentait en salle commune quand vous êtes arrivés.

- Le professeur Snape vous a puni pour batifolage ? Vraiment, demande t il surpris et amusé, il a fait ça ?

- Oui, confirme Harry, il nous a aussi retiré une cinquantaine de points chacun.

- Des focus de sort ? Dit il pour changer de sujet, et qu'est ce que c'est que ça ?

- Un moyen d'emprisonner et de canaliser les énergies magiques pour s'en resservir plus tard. On marque un support naturel et pur d'une empreinte magique particulière dédiée à une forme spécifique de sorts et on s'en sert une ou plusieurs fois pour le lier à soi ou à un objet.

- Intéressant, vous avez découvert ça comment, demande Sirius intrigué.

- C'est facile, il suffit d'observer le focus et de savoir tisser la toile mana dans la forme appropriée.

- Tisser la toile mana… Pourriez vous être plus précise ?

- Ouais j'aimerai bien savoir aussi… Ajoute Harry.

- Bon, la magie a une forme et une couleur précise, que l'on tisse pour obtenir des effets. On ne la tisse pas à proprement parler mais en utilisant des formules et des compositions qui misent ensemble stimulent la magie pour donner des effets particuliers. Ces énergies magiques sont présentes partout et revêtent des caractéristiques différentes. Les focus stockent ces énergies et les empreintes de sorts auxquels ils sont destinés pour supplanter le sorcier au moment du maintien ceci afin de permettre qu'il s'occupe à tout autre chose.

- J'ai rien compris. Souffle Harry.

- C'est pas grave. J'ai eu du mal a appréhender la théorie mais la pratique est bien plus simple tu verras, il suffit de bien observer.

- Tu veux dire que tu vois la magie ? Demande Harry stupéfait.

- Oui ! Tout le monde voit la magie, enfin !

- Hum, pour être honnête Sasha, vous êtes la première à ma connaissance à pouvoir la voir. Dit Sirius Black d'un ton grave.

- Ah ! Dis je soucieuse. C'est embêtant, si nous ne voyez pas la magie. Vous ne pouvez pas utiliser de focus, en dehors de votre baguette bien sûr.

- Je vois… dit Sirius Black pensif. Bref tout ça m'amène à penser que vous avez fait de gros progrès concernant votre maîtrise des Arts magiques, Sasha. Je me vois donc obligé de récompenser cela en attribuant 60 points à la maison Ravenclaw.

- Merci professeur !

- Quand à toi Harry, je donne 50 points à ta maison pour avoir aidé ta camarade à progresser dans ses recherches. Je pense que tu devrais lui remettre l'objet dont a parlé Sasha afin qu'elle puisse continuer. Tu lui diras aussi que j'ai ajouté dix points pour son excellent travail de préfet.

- Merci ! J'y vais. Dit Harry en partant.

- Professeur ? Je peux y aller aussi ?

- Hum, j'apprécierai que vous passiez dans mon bureau, que je puisse éclaircir deux trois choses à propos de la couleur de la magie.

- J'ai cours de Métamorphose, je vais être en retard. Dis je pour me libérer.

- J'expliquerai à Minerva que je vous ai retenue et puis vous êtes déjà en retard.

- Professeur …

- Bon, filez, dit il un peu fâché, et remettez ceci à Minerva pour moi, excusez Harry en même temps et courez si vous voulez le rattraper.

Dans la salle de cours, tout le monde écoute. J'ai remis le pli à la directrice des Gryffindor après avoir rattrapé Harry et nous nous asseyons côte à côte. Franchement, ces cours sont ennuyeux comme la pluie. Depuis quelques temps, je m'amuse à métamorphoser tout et n'importe quoi juste au contact, ce qui me paraissait impossible il y a trois mois encore. Je n'aime pas du tout ce cours. J'attrape un porte-clés et le change en ouvrant et fermant la main. Ca amuse beaucoup Harry. Je m'amuse à créer un gnome miniature, puis un dragon, un être de l'eau, un minuscule Snape avec chaudron comme ceux dont j'ai le dessin sur mon pc, un furet, un balai, un vif d'or…

Tien j'ai une idée. Je garde la forme du vif et me concentre un peu. Harry me regarde d'un air suspicieux. Le vif décolle de ma main et se promène dans la classe. J'ai fait des progrès en lévitation. Personne ne semble remarquer l'objet. Pour enquiquiner Draco, je l'envoie vers lui et le fait voleter devant ses yeux. Il essaye de le chasser des mains, se qui agace profondément notre cher professeur. Elle lui retire quelques points pour inattention et moi je jubile. Ma vengeance contre le grand patron des Slytherin est en marche.

La sonnerie nous libère et je soupire de contentement. Enfin la journée est terminée. Notre joyeuse promotion s'engouffre dans le couloir telle une vague humaine. Devant nous, passent des premières années qui courent, chahutant leurs camarades, des fillettes en pleurs pour leurs mauvais résultats, des garçonnets qui rêvent d'être le prochain Potter ou Malfoy, ça dépend des maisons. C'est attendrissant, cette foule d'étudiants qui ont à chaque génération des rêves sensiblement identiques.

Je quitte les couloirs de la cours intérieure pour me laisse aller à fixer le lointain sans vraiment regarder quoi que ce soit. Au loin, dans le ciel je vois la trame magique qui rend ce lieu incartable, une grille fine et très serrée tissée de fils de magies diverses. Chacune d'entre elle a une couleur propre, blanc lumineux pour l'invisibilité, bleu nuit pour repousser les non mages, rouge pour la protection. C'est beau, j'aimerai savoir tisser ainsi.

- A quoi tu rêves ? Me demande Louis.

- Hein ? A rien, je trouvais que le ciel était beau. Lui dis je en baissant les yeux vers lui.

- Le ciel est gris. Dit il semblant douter de ma santé mentale.

- Oui, mais il se pourrait bien que les flocons coincés là haut chutent vers nous d'ici peu. Et ça c'est super beau.

- Peut être, dit il avant qu'un flocon ne s'écrase sur son nez.

- Sûrement même, dis je lui ôtant le flocon fondu, tu n'es pas avec Cathy apparemment.

- Non, c'est fini, dit il en poussant la terre du pied. Ca marchait pas vraiment de toutes façons.

- T'es amoureux cette fois. Lui dis je d'un ton grave.

- Qu'est ce que tu racontes ? Se défend il.

- Louis la dernière fois que t'as fait cette tête, c'est de nous qu'il s'agissait. Il faut que tu lui dises que tu l'aimes.

- J'ai pas envie de lui dire ça. Pas comme ça, parce qu'elle m'a plaqué et que ça lui donnerait des remords.

- C'est toi qui traînes ta misère, dis je avec une moue dépitée, à toi de voir ce que tu es capable de subir en la voyant.

- Ca va, je me suis habitué à souffrir en silence, dit il, ça fait des mois que je traîne ma misère comme tu le dis si bien.

- Peut être mais à mon avis, elle devrait être informée de tes sentiments. Dis je d'un ton sérieux. Tu es l'élève le plus brillant de cette école, juste devant Draco et Hermione, si tu lui dis pas ce que tu ressens ça va te miner. Et tu sais comme moi que quand un truc te mine, tu bosses plus en classe. Et les N.E.W.T.S c'est dans quatre mois !

- Tu t'intéresses à ma scolarité maintenant ? Dit il en marchant vers la grande porte.

- Non, mais à la coupe oui. Précisé je en le suivant. Et on est tellement près du but ! On va la gagner cette année c'est sûr !

- Alors c'est ça ? Dit il un peu en colère. Y a que cette foutue coupe qui t'intéresse ? Je suis là à t'ouvrir comme cœur et à partager mes soucis et tout ce qui t'intéresse c'est la coupe ? Je croyais que tu étais mon amie.

- Louis…

- C'est fois ci c'en est trop. Crie t il. Jamais tu ne fais attention aux autres, y a que toi et ton image qui t'intéresse, le prestige des Ravenclaw ! Laisse moi rire. Tu ne sais même pas ce que tu vas faire de ta vie, pourtant le fait que la coupe soit sur le manteau de la cheminée du prof de charmes trouve grâce à tes yeux. C'est quoi ton problème exactement avec les autres, hein ?

- Je… Balbutié je. Je n'ai pas de problème avec les autres.

- Ouais, on lui dira. Bonsoir Sasha.

Pourtant, la journée n'avait pas trop mal commencé. J'avais même pensé qu'elle finirait bien. Mais me disputer avec Louis, c'est le genre de chose qui me tue le moral. C'est un garçon si gentil. Il va falloir que je m'excuse de l'avoir blessé. Je le rattrape et l'oblige à s'arrêter malgré sa volonté manifeste de ne pas le faire.

- Louis, arrête toi s'il te plaît. Le supplié je en le tenant par le bras. Je suis désolée. Je ne voulais pas être blessante.

- Pardon ? Me dit il feignant la surprise. Qu'est ce que tu as dit ?

- Je suis désolée. Répété je plus fort.

- Woaw, Sasha de Bellefont me fait des excuses ? Dit il sur un ton à peine ironique et faussement admiratif. Alors ça, on va l'agrafer sur le tableau de notes de la salle commune.

- Louis, s'il te plait. Dis je boudeuse, c'est déjà suffisamment gênant comme ça, n'en rajoute pas.

- Allez viens, bécasse. Dit il en me prenant dans ses bras, un large sourire aux lèvres. Moi aussi je plaisante. Ca n'empêche que t'es quand même un peu pénible parfois.

- Hey ! Prostesté je. C'est pas vrai.

- Si, quand même un peu. Dit il avant de m'embrasser la joue. Mais je t'aime bien comme ça. T'es bizarre mais très marrante.

- Ouaish, merci.

Nos continuons à deviser sur le chemin de la tour. Finalement la journée va peut-être bien se finir…


Me revoilà, plus rapide que la dernière fois, mais pas encore assez rapide...

J'ai encore des surprises par dizaines pour vous dans les prochains chapitres, alors je voudrais bien que vous soyez toujours près de moi... J'espère aussi que vous avez aimé ce chapitre ci, qui vous laisse pantois je l'admets, et que vous avez envie de savoir ce qu'il va advenir de Sasha et des autres élèves ...

Maintenant place aux réponses aux reviews.


RAR

to severia : tiens, un autre changement de pseudo ou une ch'tite nouvelle ? Merci pour ton soutien aux nouveaux aspects de Sasha, on se voit au prochain chapitre ?

to paradise : toi évidement, et les corrections aussi parce que on se marre quand même, surtout que j'ai la chance d'être corrigée directement sur conversasions msn, donc je sais comment tu réagis et j'adore ça, ça me fais du bien de te retrouver et je te remercies d'avoir contribué à ce chapitre.

to Alisa : ravie de te voir encore à mes côtés, depuis le début ou presque, ton petit mot m'a touchée, vraiment. On se voit au 15, alors ?

to delphine : alors gertrude va très bien, merci et sasha se remet doucemnt de ses émotions, chapitre 15 hautement mouvementé et ange blond plus pâle que la mort ... Comprendra qui veut ! Merci à toi d'être là.

to cristal : j'avoue ne pas t'avoir vue passer au moins pour "sorcelleries", merci de poster un petit coucou et reste connectée, le 15 est pas loin (pour une fois)

to elsyla : merci, merci... blush

to Kimmy : c'est bien ce qu'il me semblait ... heu c assez rapide cette fois ? kimmy range cette batte, stp !

to lemon : alors toi ! tu sais bien que je suis pas du tout cruelle... hein ? tu sais ça ?

to titia : sirius il est chooooooooo bouillant, j'en ai pas de la chance ? merci pour tes mots...

to magaliocha : heu ça va là, c'est assez rapide ? alors toi aussi t'es PC orpheline ? j'espère que tu en retrouvera un vite ...

to senko : héhéhéhéhéhé... le reste en privé manamour aussi...

to venusa : et maintenant ? t'en a pas eu assez ?