Hara yeta ai
Auteur : Koruni
Genre : Romance-yaoi
Disclaimer : Non, non, les personnages de Saiyuki ne m'appartiennent pas, malheureusement…
Notes : 1. Yo ! Me revoil pour la suite de cette fic, avec toujours plein d'entrain et d'idée tordues (je suis cinglée, c'est de notoriété publique). Bon, ce n'est pas tous ça, mais notre petit Goku on ne va pas le laisser tout seul dans son coin. Je compatis avec tous mes reviewers, Sanzo est un grand méchant, mais je vous jures qu'il le paieras
2. J'utilise quelques mots japonais :
Hara yeta : J'ai faim
Ai : amour
Ai shite imasu : Je t'aime
Hai : oui
Koroeru kappa : sale kappa
Urusei : La ferme !
Yareya desu, ne : Alala…
3. Réponses aux reviewers :
Warriormeuh se fait étouffer par Fanny Heu…Tu peux arrêter, s'il te plait ? Pasque tu m'étrangles, l…Arrigato ! J'adore tes fics toi aussi (même si je les ai pas encore signée…Gomen ) et j'ai essayé d'écrire vite la suite . C'est gentil de dire que ma fic est zolie ! serre son tour Fanny Arrigato gozaimass !
Recif Ouiiiiii, moi aussi j'adore le couple GokuXSanzo (mais lui pas…) ! J'suis dac, Sanzo doit arrêter de martyriser notre saru ! Bon, je vais mettre un plan au point…est partie dans une intense réflexion…
Yami ni hikari Merci beaucoup et voil la suite avec grand plaisir !
Onarluca (rougit) Je mérites pas tant…se met une main derrière la tête J'essaies de faire de mon mieux, c'est tt… Arrigato pour ce SUPER compliment !
Chidori Niark niark, tu es tombée dans le piège ! reprends contenance Nann, ce n'était pas mon but, mais au moins tu as découvert ma fic, ne ? (Il faut que j'arrêtes de me vanter…)
Voil ! Arrigato tous/toutes pour vos reviews, ça me fait très plaisir ! Maintenant, j'arrête de vous saouler, et vous laisse lire la suite…
Chapitre 2: Une nuit sans soleil
« In this dark world, lovely is a dream and I don't see the end of this history… »
Je prends un verre d'eau. Le goût de la bile m'étant insupportable. Je me rince la bouche et puis lève la tête. Dans le miroir, j'aperçois mon reflet, pâle, cerné, la bouche tombante. Je détourne les yeux.
La douleur me ravage. Pourquoi ? Ce que Sanzo m'a dit n'aurais pas du me faire autant de mal. Je souffre tellement que je voudrais en mourir. Oui, la mort,…Une délicieuse délectation de néant. Plus de haine, plus de douleur, plus de torture…Juste le vide, ce vide obsédant. Qui ne serait pas tenté ?
Je cherche un objet pouvant m'aider cela. Ne trouvant rien, je décide de briser le miroir. J'abats mon poing sur mon propre reflet et des petits fragments de verres se répandent travers toute la pièce, retombant en une pluie scintillante. Je me penche et prend le débris de miroir qui me parait le plus tranchant. Alors, comme dans une sorte de transe, je le pointe sur ma gorge, ferme les yeux et déglutit.
Lentement, j'entaille ma peau. Je pousse un cri de douleur. Tremblant, je passe ma main sur la coupure. Elle saigne abondamment, mais elle est peu profonde. Elle aurait tôt fait de cicatriser.
Je ris. Non, seulement je ne suis pas un humain et je ne vaux rien, mais en plus de cela, je suis trop lâche pour mettre fin ma vie. Je veux rire, mais mon esquisse de sourire se déforme et après quelques hoquets, je pleure.
Je pleure tout mon mal-être.
Une fois mon corps vidé de toutes ses larmes, je m'endors, ravagé par la fatigue.
Des cris me réveillent. Je ne vois pas très bien, et je suis trop épuisé pour ouvrir les yeux. Chaque partie de mon corps me donne l'impression de peser 10 tonnes.
Les cris s'intensifient. Non, ils grondent. Ces voix m'ont l'air familières, mais je n'arrive pas les différencier ni en saisir le sens. Lentement, les souvenirs affluent, et la douleur avec. Les douleurs. J'ai mal la base de la gorge, au ventre, et la tête. Mais c'est mon cœur que je voudrais taire.
"Tu ne comprends pas !"
"Ce que je ne comprends pas, c'est que tu t'excites comme ça."
"Tu veux que je te fasse un joli dessin du style œil au beurre noir ?" s'énerva Gojyo.
"Je vous en prie, calmez-vous tous les deux. Ce n'est vraiment pas le moment, s'interposa Hakkai."
"Je n'en peu plus Hakkai, expliques-lui."
Hakkai ? Alors il est tout de même venu dormir. C'est bizarre, mais je crois que je ne suis plus dans la salle de bain…
"Gojyo, je cois que Sanzo très bien compris…"
Alors Gojyo est l aussi. Et…Sanzo ?
Mon cœur se serre et ma respiration s'accélère malgré moi. J'ouvre les yeux mais la lumière trop vive m'aveugle et mes tympans se mettent bourdonner. Un petit cri de douleur s'échappa de mes lèvres malgré moi.
Le silence.
Puis un bruit de pas qui s'approche. Une personne qui s'agenouille et une main sur mon front.
"Goku ?" demanda Hakkai d'une voix inquiète.
Pour toutes réponses, je gémis nouveau.
"Il est brûlant de fièvre, mais il est réveillé, nota-t-il."
Une deuxième personne qui s'approche puis :
"Hoi, saru ?" m'interrogea Gojyo.
Je tentai nouveau d'ouvrir les yeux. Mais plus lentement cette fois. La lumière m'aveugla, puis ma vison s'éclaircit, mais je n'avais pas la force de tourner la tête vers eux.
"Ca n'a pas l'air d'aller fort, commenta le kappa."
Il parlait plus pour lui et les autres que pour moi.
"Hakkai ?"
Sanzo ! Pensais-je de toutes mes forces, et mon cœur fit un bond.
"Hai ?"
"Il va vite se remettre ?demanda celui-ci."
Ca sonna presque comme un ordre.
"Je pense que oui…hésita Hakkai."
"Très bien."
La porte se referma. Et ce fut tout.
Tout prit une fin. Je ne pus retenir mes sanglots qui m'ébranlèrent et Hakkai se pencha vers moi, me berça doucement et me dit de me calmer, qu'il fallait que je dorme et que demain, tout irais mieux.
Je lui obéis aveuglément et m'endormit, rongé par le chagrin.
"Il dort ?"
Gojyo était assis sur le bord la fenêtre.
"Hai, répondit Hakkai."
Il y eut un silence. Puis Gojyo lâcha :
"Ce bonze de mes deux !"
Hakkai ne répondit pas.
"Il pourrait tout de même ouvrir les yeux au lieu de s'enfuir !"
Hakkai se lève et remet une compresse humide sur le front de l'adolescent avant de dire :
"Tu sais bien qu'il ne comprend pas."
Il lui fit signe de sortir.
"Et de toute manière, il ne veut pas comprendre, continua-t-il."
Ils regardèrent une dernière fois Goku avant de fermer la porte.
"J'espère juste qu'il s'en rendra compte temps."
Leurs pas s'éloignèrent dans le couloir aux allures sombres de l'hôtel.
Peu après, un « tsi ! » caractéristique se répercuta dans le silence.
« I never find the end, I never see it and I think that there is not an end… »
A suivre…
Suuukeeee ! J'ai enfin fini ce deuxième chapter ! Yesss ! (Il est minuit 51). Je ne rêve que d'une chose, un bon lit moelleux…Je m'endors littéralement sur mon pc
Gojyo : T'inquiète, je viendrais hanter tes rêves.
Moi : Dans quel style ? Ridicule ou très ridicule ?
Gojyo : Chaud ou très chaud ?
BaF ! Le harisen laissa une jolie marque sur Gojyo.
Aaaaaiiiii !
Sanzo : Cesse de tenir de tel propos ero kappa !
Moi : Que jouent les muses et qu'on me laisse dans les bras de Morphée !
Goku : C'est qui Morphée ?
Gojyo : Oh non, pas lui…
Goku : Et ça veut dire quoi ça !
Moi et Sanzo en cœur : URUSAI !
Hakkai : Yareya desu, ne…
Et avec tout ça, Koruni est toujours fatiguée !
