Hara yeta ai

Auteur : Koruni

Genre : Romance-yaoi

Disclaimer : Non, non, les personnages de Saiyuki ne m'appartiennent pas, malheureusement…

Notes : 1.Et oui, me revoilà !Pour le troisième chapter de cette fic ! J'ai (je l'ai dejà dit) décidé que se serait une fic assez courte, mais je crois que je vais la rallonger… Parce que j'adore ce couple, pas vous ? Bon, je vous laisse tranquille !

2. J'utilise quelques mots japonais :

Hara yeta: J'ai faim

Ai : amour

Ai shite imasu : Je t'aime

Hai : oui

Koroeru kappa : sale kappa

Urusei : La ferme !

Yareya desu, ne : Alala…

Bakka : idiot

Meza meta ka : Tu es réveillé ?

Bedsuni : Rien.

Ma ma : Du calme.

3. Réponses aux reviewers :

Onarluca Je compte bien faire souffrir Goku encore un peu (niark niark niark…) mais pas trop non plus…Merci pour ta remarque, j'ai accepté les reviews anonymes maintenant...

Yami ni hikari Oui oui, notre petit Goku s'en remet ! Merci aussi pour ta remarque sur les reviews anonymes !

Corail Zaarea Tu es beaucoup plus intelligente que moi…Je ne savais même pas qu'il y avait des profils…° Mais je suis heureuse que ma fic t'es plue ! Et si jamais les persos de Saiyuki la lisent ben…tu viendras à mon enterrement ?

Récif Je suis désolée de faire souffrir Goku…Je compatis, et avoues que je le martyrise, mais il ne va plus souffrir encore longtemps, promis ! (Après ce sera Sanzo…)

Warriormeuh Hiii ! J'ai commis un meurtre ! Je suis désolée, mais mon ordi m'a été confisqué pendant les examens…Tu me pardonnes dis ? (re murmure : Je sais, je n'aime pas du tout les « se » et les « ce », je les inverse toujours…°) Mais j'ai essayé de ne plus faire d'erreurs cette fois-ci (ce n'est pas une raison pour les chercher à la loupe...)

Menaline T'es bizarre…J'en suis sûre ! J'essaye de me dépêcher ! Travaille travaille…

JLJ Encore un peu de patience et puis je libère Goku de mon emprises de torture (malheureusement…je plaisante !) et quand à savoir si ça va bien se terminer…Ca…

Alia Zanetsu Je n'ai aucune idée de ce que j'ai voulu écrire, mais je vais mettre les deux possibilités parce que tu as raison, les deux sont intéressantes… (Après la re-lecture, j'ai opté pour « s'enfuir »…)

Yohko the demo Ouich, ce n'est pas facile tout les jours de subir leurs plaintes…° Je ne sais pas si Sanzo cache quelque chose, demandes lui, moi je n'ai pas le droit de mourir avant d'avoir terminé cette fic ! (l'excuse…) Et le « tsi caractéristique », c'est le « tss » en version japonais que lance notre ami Sanzo toutes les deux minutes…

Nahel Je te préviens, je ne te rembourserais pas ton clavier si il est inondé ! Merci de dire que c'est bien écrit, sa m'encourage à continuer !

Chapitre 3 : Un instant d'une éternité

« Do you see me? Do you see me? I'm so sick because without you, I'm nothing…Do you see me? »

Le soleil est là, je le sais. Il tente de percer mes paupières encore closes. Je me retourne. Le mur m'apparaît avec les ombres dansantes que projette le soleil.

Le soleil…

Si j'avais été six pieds sous terre, je n'aurais pas voulu de soleil. Maintenant je suis là, et le soleil aussi. Mais mon vrai soleil non.

Sanzo…

Son nom résonne dans ma tête et j'ai trop peur de fermer les yeux car je sais que si je le fais, je verrais son image imprimée dans ma tête. Cet homme, ce prêtre, ce père, cet ami, cet amour…NON ! Pas question ! Je ne peu pas aimé Sanzo. C'est un homme, et un prêtre qui plus est. Jamais, jamais, jamais,…

Un bruit !

Je me retourne douloureusement. La vision qui m'apparaît me coupe le souffle. Mon cœur bat la chamade tandis que tout mon corps est tétanisé. Mes pupilles se dilatent et de la sueur perle sur mon front. Là, en face de moi, à quelques centimètres de moi, il y a…

Kogaiji !

La mine renfermée et sombre, il me regarde de haut (comme d'habitude…) et me toise avec…dégoût ?

Kogaiji…

Les mots me brûlent la gorge. Son regard se fait plus pénétrant.

"Meza meta ka?"

Il s'abaisse et plante ses yeux dans les miens.

"J'ai à te parler."

"Qu'est-ce que tu veux ?"

J'avais plutôt envie de lui demander pourquoi il était là.

"Je savais que t'étais un bakka, mais à ce point là…"

"Ca veux dire quoi ça !"

La colère de hier remontait en flèche.

"Se rendre malade et tenter de se suicider pour ce que Sanzo a…"

"Urusei ! Je ne veux rien entendre ! Que sais-tu de tout ça ! Et comment t'es au courant !"

Il haussa un sourcil. Je m'épuisais rapidement. Ma gorge réclamait de l'eau et mon ventre ne cessait de gargouiller.

"C'est Yaone qui t'as soigné en partie. Ta fièvre ne tombait pas. J'étais contre bien sûr, mais elle a insisté. Ca faisait trois jours que tu étais inconscient."

Je bégayais : "Trois jours… ?"

"Hai."

Il se leva.

"Maintenant que tu vas mieux, je vais pouvoir partir. Mais laisses-moi te donner un conseil."

J'aurais voulu ne jamais entendrent ce qu'il me dit alors.

"Laisses tomber ce bonze, tu mérites mieux."

Et il disparut.

Ses mots avaient été tellement cruels. Et puis je ne voyais pas ce qu'il voulait dire. Ou plutôt si, mais je ne voulais rien savoir. La fatigue me porta dans les bras de Morphée.

(Oui, j'aime bien Morphée…)


Encore une fois, j'émerge et retrouve cette fois un ciel qui vire au mauve. Mâtin ou début de la nuit ?

Je me sens beaucoup mieux. Je me redresse sur mon lit. C'est la nuit d'après les lumières qui s'allument. La douce tiédeur de l'air me caresse le visage.

Repoussant mes draps, je me lève. Je vacille un peu, mais je tiens la route. Je me dirige vers la salle de bain. Les morceaux de verre ont étés balayés et la vitre remplacé. J'ai l'impression que tout cela n'était qu'un mauvais cauchemar. Mais dans la glace, mon reflet me prouve le contraire. Une petite cicatrice me balafre la gorge. Elle doit juste encore disparaître.

Je me penche et bois un peu d'eau. Son froid me fait du bien, et je l'avale goulûment, comme à mon habitude. Me redressant enfin, j'ai un hoquet de stupeur. Dans la glace, le reflet de Sanzo est apparu. Je me retourne rapidement.

Il est là, cigarette à la bouche, me regardant de son air impassible, comme toujours. Ses yeux mauves sont rivés sur moi.

J'articule difficilement :

"San…zo ?"

Pour toute réponse, il me dévisage. Ses yeux vont de ma gorge jusqu'à mon visage. Je tente de dissimuler la plaie.

Mes yeux le fuient. Ma respiration va de plus en plus vite.

"Je…Je…"

Impossible de trouver mes mots. Pour quoi dire ? Pour m'excuser ? Pour m'expliquer ?

"Tes jambes tremblent, saru, tu devrais aller te recoucher, finit-il par dire."

Lentement je marche vers la porte de sortie. Mais cette porte, elle se trouve jute à côté de Sanzo. Je passe à quelques centimètres de lui. Il referme la porte derrière lui. Je vais m'asseoir sur le lit. Il s'approche de la fenêtre et termine sa cigarette.

Je n'ai plus vraiment envie de savoir ce qu'il va me dire. J'ai envie de m'évanouir sur le champ. Ou de disparaître, là, maintenant, tout de suite. L'angoisse m'étreinte le cœur et me comprime la poitrine.

Sanzo, tirant une dernière bouffée de sa cigarette :

"Toi, et moi, on va un peu se parler Goku…"

Il jette sa cigarette au loin.

S'il m'appelle Goku, je le sens très mal…

Ses yeux se portent sur les miens. Je me sens rougir. Il ne regarde que moi en cet instant.

Je suis seul avec lui…

« Do you see me…? »

A suivre…


Koruni: Niark niark niark! Aime beaucoup la fin !

Goku : Moi aussi !

Sanzo : Ce n'est pas une fin, c'est « à suivre »…

Koruni : Oui, mais c'est la fin du chapitre.

Sanzo : Tu n'as qu'à préciser.

Koruni : Je suis trop fainéante pour sa…-´

Gojyo : Hé Sanzo, comme ça alors, tu vas retrouver ton saru chéri… ?

armement du revolver et pointage sur la tête de Gojyo

Sanzo : Tu disais…

Gojyo: Heu…Bedsuni.

Hakkai: Ma ma ! Il ne faut pas t'en faire Sanzo, nous comprenons…

Sanzo : Koruni, je vais te tuer !

Koruni : Encore !

Goku : Sanzo, tu sais bien qu'elle est increvable…

Sanzo : Urusai !

Koruni : (Prends ça dans ta geule, sale bonze !)

Hakkai: Yareya desu, ne…°