Hara yeta ai
Auteur : Koruni
Disclaimer : On commence le savoir, Saiyuki et tout le reste ne m'appartient pas (et si j'achetais des actions ? Non ? Bah…) et les parole en italique sont tirée des poèmes de ma meilleure cop (qui n'a pas encore lu ma fic…)
Genre : Yaoi, philosophique, romance
Déroulement de l'histoire : Deuxième partie, chapitre 2-6, POV Sanzo
A propos : 1. Et bien j'ai profité des vacances pour mettre en ligne cette deuxième partie assez vite. Je crois d'ailleurs, qu'elle fera également quatre chapitres, voir plus, ou moins…en fait, je ne sais pas trop comment va se dérouler l'histoire . Donc voil, ce cher Sanzo se rend compte que beaucoup de choses ont changé en très peu de temps…
2. J'utilise quelques mots japonais :
Hara yeta : J'ai faim
Ai : amour
Hai : oui
Bakka : idiot, con
Onegai : S'il te plait
Gomen nasai: Pardon
3. Réponses aux reviews :
Warriormeuh Ben t'as qu' lire pour le savoir ! Et oui, Sanzo est assez frustré, mais pourquoi ?
Boubi (câline) C'est bien ! Tu chantes vraiment bien les paroles (pour une débutante XD) Comment ça t'as pas tout lu ! Je vais t'y obliger moi ! Tu vas voir…
Laurie Kyyyaaaa ! Mon soleil ! (attrape et ne lâche plus) Je suis super contente que tu aille lu ma fic ! (pleure de joie) Et oui, j'ai encore faim, mais comme t'es radine…Ketchi ! Et puis…T'as toi aussi fais beaucoup de fautes dans ta reviews…alors t'as pas le droit de ma taper, na ! Et merci pour tes morceaux de poèmes !
Recif Oui oui, je suis une sadique et Sanzo fait des coups bas…Mais pour les fautes, j'ai pas grand-chose dire, si ce n'est « Gomen nasai » parce que, bien que je me relise, je ne trouves pas mes fautes (je sais, je sais,…) mais je crois qu'il y en a moins dans celui-ci. Je crois…
Nahel La suite tu veux, la suite tu as ! Mais je voulais préciser (et c'est un peu tard) que en fait, il n'y a pas de chapitre 5, c'est une page de garde avec un petit résumé. Bref, tu n'as rien raté !
Onarluca Mais pourquoi tout le monde me fait rougir avec de tels compliments… Je te présente humblement la suite ! Après toi…
Encore merci tous et toute pour vos reviews, et aussi ma sœur qui a beau avoir cinq ans, veut la suite de son histoire (chibi eyes bleu en vue…) et puis heu… tout ceux aussi qui ont le courage de lire !
Chapitre 6 : La face sombre de la Lune
« Un étau qui se resserre autour de moi, et commence m'étrangler. Y a-t-il une issue… ? »
…
Derrière son dos, il cachait un bandeau, comme celui que Gojyo portait, sauf que celui-ci était d'une couleur améthyste. Devais-je y voir un lien avec mes yeux ?
"Ca te plait, Sanzo ?" demande avidement Goku.
Je ne comprends plus rien. Mais pourquoi m'avais-t-il acheté ce bandeau ? Dans quel but ?
"Et bien…"
Je décide de feindre la colère :
"Bakka ! Normalement on achète quelque chose pour une personne avec son propre argent ! Pas avec celui de l'autre !"
"Ah ! Mais je l'ai payé moi-même, répond-t-il vivement. C'est pour ça que j'ai traîné, j'ai un petit peu travaillé pour l'obtenir…"
"Comment ?"
Une alarme résonne dans ma tête. Il était tellement niais qu'on aurait pu lui faire faire n'importe quoi.
"Oh ! Pas grand-chose ! Je devais rangés des caisses, allé chercher des clients, et d'autres trucs encore."
Grand soulagement. Mais pourquoi ? Je me suis inquiété pour lui ! C'est quand même pas mes affaires…
"Sanzo, tu ne le mets pas ?"
Ses grands yeux ne me regardent pas, mais je sens la tension dans chacun de ses mots.
"Je ne vois pas pourquoi je…commençais-je, mais voyant son désarroi non feint, je sens les mots naissant mourir dans ma gorge avant même d'avoir ouvert la bouche."
Je sens alors un poids en moi, et levant les yeux au ciel, sachant très bien que j'allais le regretter, je lui dis :
"Raaah… !C'est bon, met-le moi ton truc !"
Un sourire réapparaît sur ses lèvres chassant toutes mes contrariétés. Et d'ailleurs, je ne vois pas le rapport, mais j'y réfléchirai plus tard.
"Tu sais, tu peux aussi le nouer dans tes cheveux si tu le replies correctement. De plus…"
Il rougit.
"De plus…sa couleur ira bien dans tes cheveux…"
Ne sachant pas trop comment réagir, je reste impassible, comme mon habitude. N'empêche que je voudrais bien un peu m'y retrouver dans toutes ces conneries.
"Je ne vois pas comment je pourrai l'attacher, je lui lance, tentant vainement de me tirer de ce pétrin."
"Je veux bien le faire ta place…hasarde-t-il."
Bravo Sanzo, sur ce coup l, tu mérites un poing dans la figure. Quelle gaffe ! Et maintenant, qu'est-ce que j'allais lui répondre ? « Non, dégages, j'en ai marre de te voir ! » ? Pour le retrouver mort par après…Très peu pour moi. Les deux autres ne me le pardonneraient jamais. Et puis…
Ses grands yeux me fixent, attendant une réponse.
Et puis, dans un certain sens, je ne vois pas comment le lui refuser.
"Si tu y tiens…"
Et je m'assieds par terre. Je ne vis pas sa réaction (un grand sourire béat, je parie) et je m'en passais volontiers.
Je le sens se rapprocher de moi. Il s'assit sur ses genoux pour pouvoir être la bonne hauteur. L'espace d'un instant, je sens son souffle contre moi, puis ses mains passèrent dans mes cheveux. Il tremble légèrement, et son souffle semble s'être accéléré. Mais je me rends vite compte que moi aussi, je ne suis pas vraiment sûr de moi.
Ses mains longent mon visage, l'effleurant peine, pour attraper mes mèches rebelles. Puis elles se rejoignirent pour rassembler leur contenu. J'eu un frisson que j'espérai imperceptible.
J'aimai beaucoup que l'on touche mes cheveux. Et pourtant, je laissais rarement faire…Cela me relaxait et c'est avec un certain plaisir, que je sens ses mains se glisser nouveau dans ma chevelure afin de l'avoir bien en main. Puis il passa le bandeau qu'il avait soigneusement plié pour les nouer d'une main experte. C'est seulement ce moment-l que je suis brutalement retombé dans le monde réel.
Mais qu'est-ce que j'étais en train de foutre !
Je me retourne vivement pour passer ma rage sur le saru, mais je constate alors trop tard, que la distance qui nous sépare est vraiment faible. Et alors qu'il se penchait, je me suis retourné. Et nos visages furent proches, trop proches. Ses lèvres glissèrent sur les miennes. L'espace d'un instant, nos bouches se frôlèrent.
Surpris, je me relève vivement et je sentis une immense colère surgir telle la marée montante en moi. Elle n'était pas dirigée vers Goku, mais vers ma propre personne. Frustré de ce baiser, aussi accidentel soit-il, je rentre vivement dans l'auberge et monte devant les yeux ébahis des clients dans ma chambre. Non, notre chambre.
Je fais voler la porte et la claquai rapidement avec grand bruit. Notre chambre… ?
…
Kssooo !C'est vrai, je la partage avec l'autre bakka. Et si il monte, je vais avoir l'air con. Mais c'est pas vrai ! Mon cerveau doit être en mode « embrumé » pour le moment. J'enchaîne conneries sur conneries !
Je tape violemment dans le mur, y laissant un joli coup.
Non content d'insulter les uns, il avait fallu que j'embrasse l'autre ! Quand j'avais dis que je le regretterais ! Je l'avais senti venir en plus…Mais quel bakka je fais ! C'est encore pire que Goku ! Goku ? Mais depuis quand je l'appelle si couramment par son nom ? C'est un saru, un s-a-r-u, SARU ! Putain, je me donnerais bien des coups.
Mais la place, je sors un briquet ainsi que mon paquet de clope et je m'en colle une vivement dans la bouche. Je la fume avec hargne, afin d'évacuer ma rage. Peine perdue. Je dois me rendre l'évidence. Il y a quelque chose qui cloche chez moi pour le moment. Et chez le saru.
Mais quoi ? Quoi, quoi, quoi ? Je réfléchis rapidement. Mais je me jetais dans une impasse, il y avait bien une raison, mais je ne l'acceptais pas. Ce n'était tout bonnement pas possible…Non, je refuse même d'y penser.
Je regarde la vitre. Une douce lune m'envoie ses rayons.
Koroeru machin blanc ! T'as pas envie d'aller rire au nez de quelqu'un d'autre ? « Ca y est, je deviens cinglé… » pensais-je en me passant une main sur le visage.
Je me laisse glisser en bas du mur. Ma cigarette terminée, j'en rallume un autre. Me maudissant toujours, j'entends tout d'un coup des pas se rapprochant lentement dans le couloir.
Et maintenant ? Je saute par la fenêtre ? Non, pas question de fuir. Je fais semblant de dormir ? Ca reviendrait au même…
Pour finir, je choisis de ne pas bougé. La poignée de la porte tourna et celle-ci s'ouvrit dans un grincement.
Goku apparut alors, le visage dans les vagues. On aurait pu croire qu'il faisait une crise de somnambulisme. Mais moi, je savais que ce n'était pas le cas. Et voil que je me retrouve coincé avec lui ! Ce n'est vraiment pas mon jour…
Goku s'avance tout en refermant bien la porte derrière lui. Puis il se dirige, ou plutôt, fonce vers moi. Il s'assied juste en en face de ma terrible personne et baisse la tête, ses épaules tremblant légèrement.
Ce fut été une autre situation, j'aurai trouvé ça comique, mais l, j'avais plutôt envie de commettre un meurtre.
Quelques minutes passèrent. Il se mit pleurer, les larmes roulant sur ses joues, et ses épaules secouées de hoquets. Je ne bouge pas, ne parle pas, dans cette chambre dont le silence devenait trop lourd, presque étouffant. Alors il dit doucement, d'une voix brisée :
"Sanzo…Gomen nasai…Je n'aurai pas dû…J'ai pas réussi me stopper temp. Je suis fautif, mais onegai, ne m'en veux pas…"
Il m'avait supplié dans sa dernière phrase. Peut-être que c'est ce qui m'obligea réagir. Je l'attrape par les épaules et le soulève en même temps que je me redresse. Puis je m'écarte de lui et dis simplement :
"Arrêtes de t'excuser…"
Mais pourquoi je ne lui ai as dit d'aller se faire voir ! Bon, je le reconnais, peut-être que ses yeux me traumatisaient. Il me regarde d'un air tellement con…C'est chaque fois pareil.
Il sèche ses larmes. Je vais me coucher sur mon lit et il fait de même (nan, lui il va dans son propre lit, bande de pervers(es) !). Je décide alors de terminer avec un :
"Dors maintenant, demain on part tôt."
Et je me retourne pour me mettre de dos.
Quelque chose…sur moi…
Je me réveille doucement. Une douce chaleur envahissait mon visage. L'esprit encore embrumé, j'ouvre les yeux et émet un drôle de son.
"Humph !" en est le plus proche.
Devant moi, Goku se redresse soudainement, la peur et la gêne sur le visage. Moi, je me répétais une seule chose :
« Ne le tues pas, ne le tues pas, ne le tues pas,…même s'il vient de t'embrasser pendant ton sommeil… »
Or, je ne suis pas sûr d'y arriver…
« Il y a une porte, mais j'hésite, car elle est celle du non-retour, celle de l'opposé de la vie… »
A suivre…
Ben voil, je suis (enfin, diront certains) passés des choses légèrement plus sérieuses. Enfin, relativement parlé… J'espère que ça vous aura plut, et je tiens dire que j'ai grandement essayé de ne pas trop faire souffrir Goku…
Goku : Oui mais c'est quand même pas gentil !
Koruni : Tu préférais la première partie ? Tu sais, celle où tu tentes de te suicider…
Goku : Gloups ! Non…
Koruni : Soit content, tu as droit deux baisers dans un seul chapitre. Et de Sanzo en plus !
Goku : (réfléchit) Oui, mais ce n'est pas vraiment lui qui m'embrasse…
Koruni : T'es difficile…De toute manière, tu vas avoir beaucoup plus après. Donc, ne te plains pas.
Goku : C'est vrai ? C'est quelque chose qui se mange ?
Koruni : Et bien…°
Goku : SANZO ! Tu sais ce que Koruni viens de me dire !
(Koruni décide de partir avant que Sanzo ne soit au courant de tout…(
