Hara yeta ai

Auteur : Koruni

Disclaimer : Saiyuki est à Minekura et blablabla…Vous connaissez le reste.

Genre : Yaoi, philosophique, romance

Déroulement de l'histoire : Deuxième partie, chapitre 4-8, POV Sanzo

A propos : 1.C'est encore moi ! Ben oui, ça ne peut être que moi…Je vais enfin clôturer cette deuxième partie avec un grand « ouf » mais un grand « yes » pour commencer la troisième et dernière partie de cette fic. Alors accrochez-vous, parce qu'il est très tard pour moi (3h15) et le texte va pourtant être couché sur le papier. Enfin…sur l'ordi dans ce cas-ci…

2. J'utilise quelques mots japonais :

Hara yeta : J'ai faim

Ai : amour

Hai : oui

Koroeru kappa : sale kappa

Urusai : La ferme !

Iié : Non

Nani : Quoi ?

Saru: singe

Bakka: Idiot, con, stupide

Desu ne : N'est-ce pas ?

Nani desu ka : Qu'est-ce qu'il y a ?

3. Réponses aux reviews :

Nahel Pas sortis de l'auberge ? Mais ils ne sont pas dans le désert, là ? J'ai continué, comme prévu, mais je vais tout de même avoir du mal à ployer la personnalité de Sanzo dans le prochain chapitre. C'est dur les mauvais caractères…

Onarluca Vraiment ? Tu trouves ? -

Recif J'ai bien ris en lisant ta review, t'es vraiment fan de Goku ! Mais tu crois qu'il va l'avoir Sanzo ? (réfléchi) (kuzo, c'est vrai, j'ai déjà dit qu'il y aurait un lemon…) Bon ben, pour le suspens, je repasserai…

Corail Zaarea J'essaye de faire de mon mieux pour garder le caractère de persos, mais ce n'est pas facile, surtout pour ce qui va suivre…Pour Gojyo et Hakkai, je ne sais pas…Je ferais peut-être une fic rien que sur eux la prochaine fois…On verra bien !

Son Dita Mais tout le plaisir est pour moi de recevoir une si chouette review !

Alia Zanetsu Oui…Tu m'as manqué pendant tout ce temps…Et je te rassure, moi je ne trouve pas que tu ais une notion bizarre du choupi, mais ça vient de moi (la cinglée du coin) alors…C'est une bonne idée pour Kogaji et Nii, mais comme j'avais décidé de faire une fic courte…Je ne sais pas trop…Je rallonge ou pas ? Dilemme, dilemme…

NareJAN Ben oui, c'est moi. Lol La futur écrivain, j'aimerais bien, mais ça reste à voir…Tu crois que j'en ai le talent ? Mais non, je précise, je ne suis pas perverse, j'ai juste l'esprit un peu mal tourné. C'est tout, na ! Gros bisous Narejan.

Merci pour toutes vos reviews, ça me fait toujours très très très plaisir ! Bisous à tous !

Chapitre 8 : Dans le crépuscule du désert

«Ton cœur si fragile que je tiens entres mes mains, je sais que si je lui souffle dessus, il s'émiettera, emporté par le vent… »

Au tenkai

La grande déesse pousse un cri de victoire en voyant les deux jeunes hommes s'enlacés et hurle subitement :

"JIROUSHIIIINNNN !"

Ce dernier arrive en courant, essoufflé :

"Nani desu ka ?"

"Regardes-les ! Tu as vu ! Ce n'est pas fantastique ça ? Ce n'est pas génial ?"

"Kanzenon Bosatsu, ne me dites pas que vous êtes intervenue…Vous aviez dit que vous les laisseriez faire."

"Mais pour qui me prends-tu ? Je ne les ai pas aidés, j'ai juste regardé, ça devait arriver, voilà tout, mais je voulais le vivre en direct, répondit-elle d'un air suffisant."

"Vous…Vous voulez dire…, balbutia Jiroushin complètement stupéfait."

"Mais oui, ils ont agis par eux-mêmes, mais…vont-ils tenir ?" termina-t-elle mystérieusement.

"Mais vous savez ce qui va arriver, ne ?" l'interrogea-t-il.

"Et biiieeennn…"

Jiroushin soupira et décida de surveiller la déesse et d'observer pour une fois ce qu'il se passait en bas.

Dans le monde des mortels

Les larmes de Goku inondent mon visage d'un goût salé et tiède. Je respire à grande goulée l'air frais mêlé à sa douce odeur.

Nous étions dans le désert, perdu, sans abri ni quoi que se soit pour nous réchauffer. Et pourtant, je me sentais bien. Comme euphorique. C'est cette idée qui me ramena à la brusque réalité.

Goku s'accrochait à moi de toute ses forces et avait enfuit son visage dans mon cou. Il hoquetait doucement, le souffle haché et il marmonnait des choses qui m'étaient incompréhensibles. Et moi, je le serrais…

Frapper à vif par cette pensée, je le repousse sans ménagement et il me regarde avec surprise. Je tente de dissimuler ma gêne dans cette phrase :

"T'es plus un gamin ! T'as plus besoin qu'on te réconforte, non !"

Encore ce ton dure. Et encore ce regard blessé et suppliant. Mais il se détourne et se lève soudainement. Il dit alors d'une voix sans nuance :

"Les autres s'inquiétaient pour toi, ils m'ont envoyé te chercher. Hakkai à réussi à faire du feu avec l'aide de Hakkuryu et il ne voulait pas que tu restes dans le froid, alors voilà. Je suis venu te chercher."

Comme si je ne l'avais pas remarquer ! Et depuis quand il me fait front le saru ? Comment se fait-il qu'il arrive à ravaler ses larmes et à parler d'un ton aussi neutre. Ca me fait froid dans le dos…

Je me relève et l'oblige à se retourner. Il plante ses yeux dans les miens, me défiant de le lui interdire. Comme si le simple fait de me tenir tête était la chose la plus importante au monde pour lui. Tout le monde sait que c'est la nourriture de toute manière…

Mais comme pour m'emmerder, les paroles de Gojyo à propos du comportement de Goku se rassemblèrent dans ma tête. Pourtant, je n'avais rien remarqué, je n'avais absolument rien vu. Ah oui ! C'est vrai ! Il parait que je suis trop égoïste pour ça…

Goku me fixait toujours, et cela commençait à me taper sur le système. Mais brutalement, il me dit dans la figure :

"Qui est-ce que tu aimes ?"

La question m'abasourdit tellement que j'en perdu l'usage de la parole. Je le regarde avec des yeux ronds, et donc un air d'ahuri, mais la question était bien plus extraordinaire que ma tête. Il m'avait dit ça d'un coup, au bout milieu d'un désert, alors que cette phrase n'avait rien avoir dans notre contexte.

"De quoi ?" articulais-je tant bien que mal.

"Je veux savoir si t'as une petite amie, quelqu'un que tu aimes et qui t'aimes en retour. Ou un petit ami…"

Il avait hésité sur ses mots. Ca devait être l'histoire de Gojyo et Hakkai qui lui travaillait le cerveau. Il avait dût entendre une partie de ma dispute avec Gojyo à ce sujet. Ou tout dut moins, je l'espérais…

"Bien sûr que non, tu m'as bien regardé !"

Il m'analyse de la tête aux pieds. Je crus qu'il allait en rester là. Mais non, il continua…

"Et pourquoi ?"

"Pourquoi quoi !" m'énervais-je.

Je me sentais en position de faiblesse. Il pouvait avoir parlé avec Gojyo, et celui-là lui aurait certainement remis de bons conseils…Et cela ne m'enchantais guère. Pourvu qu'il s'arrête !

"Pourquoi tu n'en n'as pas ? Personnes ne t'aimes ? T'es pas amoureux de quelqu'un ? Personne ne te trouve assez beau ?"

"Urusai ! m'emportai-je en me retournant violemment, plein de rage. Garde tes questions à la con pour toi ! C'est bien les questions d'un saru ça ! Est-ce que je me mêle de ta vie, moi !"

"Oui, depuis le début. Tu m'as sortis des ténèbres si sombres, et tu m'as offert un monde bien plus brillant que le soleil, tu t'es occupé de moi, et tu as toujours été là quand je faisais une connerie. Mais moi, moi…Je veux plus."

Un silence gêné. Une pause, puis je réponds :

"Qu'est-ce que tu veux dire ?"

Les rôles venaient à nouveaux d'être renversés. J'avais repris le dessus de la conversation. Goku regardais d'un air admiratif et passionné le sol. Je commençais doucement à me les geler, et cette conversation allait tourner mal, je le sentais.

Mais qu'est-ce qu'il lui prenait à lui aussi ? Ils en avaient tous après moi ou quoi ? J'en ai marre de ces stupidités !

"Ce que je veux…"

Je retins mon souffle. Je redoutais ce qu'il allait dire, mais, et c'est avec une très mauvaise volonté que je le reconnus, je le désirais aussi. Et…

"Ce que je veux, c'est… !"

Son regard s'enflamme et il le porte sur moi. Je vis à travers ses yeux, non plus le bakka saru que je connaissais si bien, mais un homme de 500ans passé ayant gardé le corps d'un adolescent, et cela me fit prendre compte de l'ampleur de la chose.

Il va me dire que…

"Ce que je veux, ce que je désire plus que tout depuis maintenant deux ans, c'est…"

"Des suschis ! le coupais-je brutalement. Je sais, et je t'en paierais à la condition que tu arrêtes avec ces questions idiotes…"

Je fais demi-tour et me mets en marche.

Un sentiment doux et amer à la fois, me remplissait l'âme.

Plus loin, derrière moi, j'entends Goku se mettre en marche lui aussi, tout en gardant certaines réserves avec moi.

J'avais délibérément coupé Goku. Je ne voulais pas entendre ce qu'il allait me dire. Du moins…pas maintenant, pas encore…Je n'étais pas prêt. Et pas suffisamment fort. Ma décision n'était pas encore prise.

Au loin, je distinguais une très faible lueur qui m'indiquait le chemin à suivre. Merci Hakkai pour le signal de vue.

Le chemin se fit en silence, chacun plongé dans ses propres réflexions, et cela m'arrangeait. Il s'était passé beaucoup trop de choses en si peu de temps.

Nous arrivons au camp près de nos deux compagnons déjà endormis (ou bien faisait-ils semblant) et je vais m'asseoir tout près du feu afin de réchauffer mes doigts meurtris. Goku en fit de même mais à une distance plus éloigné.

Au bout d'un moment, il se roule en boule et me montre le dos. Ce fut tout.

Je lève les yeux vers le ciel noir et contemple les étoiles si nombreuses. Elles me semblaient très proches et très brillante ce soir-là. Une cigarette en coin de bouche, je murmure :

"Hara yeta."

A ces mots je souris.

Dans le noir Goku, lui aussi, avait entendu ces mots, et il s'endormit avec le sourire aux lèvres.

« Car quel soit le chemin que tu choisiras, je serais toujours avec toi… »

Fin deuxième partie – A suivre…


Vvvvvvvvooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilllllllllllllllaaaaaaaaaaaaa

Ai fini cette deuxième partie. Snif, on se rapproche doucement de la fin. Mais c'est dans le cours naturel des choses…Il est quand même 4h56 du matin là. Et je me lève à 8h00…Préfères ne pas y penser.

Sanzo : Au lieu d'écrire des conneries, t'as qu'à aller dormir, comme tout le monde !

Koruni, menaçant avec la souris de l'ordi : Fais attention le moine, sinon,…

Sanzo : Sinon, quoi ?

Koruni : Je te colle plus un lemon mais un lime et pas rien qu'avec Goku. Et puis un viol aussi, pourquoi pas, avec pleins de descriptions bien glauques.

Sanzo : …T'es cinglée…

Koruni : C'est la loi de la folie dans cette jungle de fan fictions, mon cher bonze.

Gojyo : Et Koruni ! Moi je suis preneur pour la partie lime !

Koruni : On verra, dans une autre fic peut-être…

Si autre fic il y a !

Tous intérieurement : Faites que non !