La mémoire du cœur.
N/a : Voilà un os coupé en deux partie, parce que je veux compléter ma fin déjà écrite, qui me traînait dans la tête. Merci à Umbre77 de m'avoir forcé à le continuer, à KuroiMamba de m'avoir écouté et Sucubei de m'avoir menacé pour avoir la suite ! ;D
Bonne lecture !
L'environnement est un des éléments majeurs chez un psychologue. Il faut que le patient puisse si sentir à son aise, qu'il puisse se croire chez lui. C'était pour cela que la pièce était si spacieuse, permettant aux gens de respiré, de ne pas étouffer. Les murs étaient peints dans un blancs cassés tirant vers l'écru. Cela donnait un peu plus de profondeur à la pièce, brisant les limites imposées par les cloisons de béton. Elle en devenait aussi plus clair, plus lumineuse. Les fenêtres s'étalaient de leurs vitres transparentes, laissant passées les rayons chaud et doux du soleil, donnant toute sa vitalité, toute sa vie à l'endroit.
Il n'y avait ni table stricte qui rappelait la domination qu'exerçait le spécialiste sur son patient, ni fauteuils inconfortables et protocolaires. Des photos décoraient les murs ainsi que des posters d'œuvres connues tel « Viole » de René Magritte qui représentait la tête d'une femme et portait à la place de ses yeux, son nez et sa bouche les seins, le nombril et le sexe.
C'était un tableau dur, mais il était parlant. Il était la représentation parfaite de l'emprise de l'acte sur la parole. On aurait pu le trouver trop dur pour être installé sur un mur d'un cabinet de psychologue, pourtant il aidait certaines jeunes personnes à ce confessé, comme rassuré de savoir que leur douleur était reconnue.
Il y avait des œuvres plus douces comme le célèbre « ceci n'est pas une pipe » ou « la grande famille » qui présentait une colombe gigantesque remplis d'un ciel bleu aux nuages de coton alors que le ciel situé derrière elle était des plus menaçant et que la mer qu'elle dominait était noire et agitée.
Les fauteuils étaient de plus confortable et on pouvait s'y blottir sans impudence.
La jeune femme écoutait, l'oreille attentive son patient, assise d'égale à égale dans un fauteuil situé à côté de celui-ci. La seule touche qui rappelait l'endroit où on se trouvait était le calepin marron ou elle prenait ses notes.
Elle était jeune. Ses cheveux châtains tombaient avec grâce sur sa nuque. Elle portait des habits de tous les jours. Un chemisier léger et un simple jean. Elle avait ce sourire sincère et confident que possédaient les gens naturellement aimable.
Rien que cela poussait ses consultants à la confidence.
C'était un petit nid de protection. Aucunes paroles dites ici n'en sortiraient sauf si désiré.
Elle était une amie, un journal à qui on dit tout, à qui on ne cache rien. C'était la magie de la psychologie.
C'est pour toutes ces petites choses que Harry Potter était ici maintenant, calfeutré dans son fauteuil de toile bleu clair, un rayon dorée lui caressant la joue. Ses traits étaient tirés dans un pli soucieux, presque angoissé. Il ne cherchait pas ses mots, parlait librement, sans contrainte et sans crainte. Comme libre.
« C'est le trou noir. Je ne me souviens de rien. Je sais juste que je l'ai quitté. »
La jeune femme eue un sourire doux, ne le pressant pas.
« Tu en reviens toujours au même point. J'ai l'impression que ce trou te traumatise plus que tes souvenirs de la guerre. »
Il n'y avait aucuns reproche dans sa voix, c'était juste une constation. Harry lui avait énormément parlé de la guerre, de ces morts, de ses cauchemars. Il avait illuminé ses vieux démons, ils n'étaient plus que de doux ou de tristes souvenirs. Mais il en revenait toujours à ce même point, à cette amnésie passagère.
C'était à présent un jeune homme de vingt-trois ans, travaillant pour le département des mystères au ministère de la magie. Il avait laissé ses cheveux pousser, ils lui arrivaient à présent au milieu du dos, un peu plus ordonnés mais ayant toujours des mèches ce la jouant rebelles. C'était un beau garçon, ses yeux vert émeraudes emplis d'obscurité lui donnant un coté sauvage. Sa peau était aussi dorée que la peau d'un abricot bien mur. Son regard profond, fendu en amande, était souligné par de longs cils noirs.
Tous s'accordaient à dire qu'il possédait une beauté bien à lui.
Il n'y avait pas un faux pli dans sa vie. Son travail était parfait, ses amis étaient restés les mêmes et il avait toujours un mot aimable pour vous. On lui tenait quelques relations avec quelques mannequins suédois anorexique et possédant l'intelligence d'une huître perlière, c'est à dire pas un soupçon de jugeote mis à part pour l'appât du gain. On racontait aussi qu'il était fiancé à la magnifique et tout aussi intelligente batteuse de l'équipe des comètes filantes, Élodia Wickam.
Tout cela était des racontars de journalistes avides d'histoires people croustillantes et juteuses.
La seule histoire que le Golden Boy avait eu depuis ces dix ans, fin de la guerre et départ de Poudlard, il l'avait vécu avec la petit Ginny Weasley et avait été un fiasco totale.
Une seule personne comptait vraiment pour lui. Ils étaient sortis ensembles durant deux ans mais il avait cassé. Et il ne se souvenait pas pourquoi. Il n'avait aucuns souvenirs de cette rupture. En faite, il ne se souvenait pas de sa dernière nuit à Poudlard. C'était le trou noir. Un trou béant qui n'en finissait pas de l'engloutir de ses ténèbres.
Ne pas se souvenir de pourquoi on a rompu et surtout de la réaction du premier concerné était un élément qui perturbait énormément Harry.
« Te souviens-tu de votre relation ? »
C'était juste une question visant le conduire dans ses idées.
Harry eu un sourire légèrement moqueur, mais c'était de lui qu'il se moquait.
« Même si je l'avais voulu, jamais je ne pourrais oublier ses mains douces et chaudes parcourant avec ferveur et passion mon corps, caressant de la pulpe douce de ses doigts le creux de mes reins en feu. Sa respiration saccadée dans mon oreille, sa voix rauque lors de l'orgasme. Ses yeux brûlant, ses lèvres pleines taquinant ma peau, son sourire moqueur de me voir ainsi abandonné à lui. On n'oubli jamais sa première fois. Je me souviens de chaque détails. La dureté du sol qui contrastait avec la douceur de ses gestes, la froideur des pierres sous mon corps se battant contre la chaleur qui se dégageait de nous. Je me souviens de chaque moment passé avec lui. Chaque rendez-vous donné en cachette, chaque caresse dérobée au détour d'un couloir. De tout. »
Son regard c'était fais douloureux. Il ne savait même pas pourquoi il avait mis fin à tout cela.
« Étiez-vous amoureux ? T'avait-il dit « je t'aime » ? »
Encore une fois, aucune méchanceté gratuite ne se faisait entendre dans la voix douce et calme de la psychologue.
Cette fois si Harry éclata de rire. Pas un rire amer ou pointait toujours un voile de tristesse, non. Un rire sincère et vrai, totalement amusé par cette idée, a priori loufoque.
« Un Malfoy ne dit pas « je t'aime ».
Pourquoi cela ? Demanda avec surprise et intérêt la jeune femme. »
Amanda Geistig était une moldu à cent pour cent. Elle n'avait appris l'existence de la magie lors de son deuxième « rendez-vous » avec Harry. Elle avait été choquée au début et avait tout bonnement refusé cette possibilité. Mais était ce qu'elle était, une femme ouverte et intelligente elle avait écouté ce que le jeune homme avait à lui dire et petit à petit elle avait cru à ce fait. Harry n'avait eu nul besoin de lui prouver par un tour. Amanda était capable de voir la vérité dans les yeux des gens. Son métier l'avait aidée à lire au plus profond de l'être humain et les prunelles d'une personne en était la porte parfaite.
« Je t'ai déjà parlé des Sangs Purs n'est ce pas ? »
Amanda hocha la tête.
« Draco fait parti d'une de ses familles, l'une des plus puissante. Dès son plus jeune âge on l'a forcé à apprendre des préceptes tel que : « Tu n'aimeras point, Tu ne t'inclineras jamais, Tu seras ton seul maître…. » Bien que Draco est rayé ses inepties de sa vie l'éducation reste. Pour lui, montrer ses émotions est un acte de faiblesse. Il m'a fait comprendre ses sentiments avec son corps et crois moi, ça vaux mieux que des mots. Son torse chaud pressé contre le tient, sa respiration devenue haletante à force de désir pour ta personne, sa langue roulant sur tes muscles tendus, son sexe dur et doux se frottant contre le tien, ses halètements alors qu'il te prend doucement, ses cris alors qu'il jouit en toi, ses… »
Harry se coupa brusquement, rougissant, alors que sa psy le fixait, les pommettes fardé de rose, les yeux brillant, l'oreille aux aguets.
« Hum… désolé je me suis laissé emporté. Ça doit te gêner que je parle comme ça de mes relations avec un homme, s'excusa, terriblement confus, Harry. »
La jeune femme éclata de rire.
« Si j'étais homophobe Harry, je n'aurais pas choisi ce métier. De plus c'est un de mes plus grand fantasme d'imaginer deux beaux males dans un lit, faisant l'amour. C'est très émoustillants ! Et pour tout t'avouer mon instinct de femme en redemande. Mais tu es si gêné que nous en resterons là pour aujourd'hui. »
Elle lui lança un sourire tendre avec un petit clin d'œil, puis jeta un regard sur ses notes. Elle fronça légèrement les sourcils, sembla réfléchir un moment avant de plonger ses yeux mordorés dans ceux diabolo menthe de son patient et ami.
« Je pense que ton subconscient a refusé ce que tu cherchais à lui imposer. Ça arrive parfois que l'on se refuse tellement fort de croire à ce qu'il se trouve devant nos yeux que notre esprit le raye de notre mémoire. C'est une sorte de protection naturelle. Cette nuite là il s'est passé quelque chose que tu as refusé de tout ton cœur alors tu l'as rejeter. C'est rare mais cela existe. Il est parfaitement possible que ce soit une potion ou un sort mais je pencherais plutôt pour la thèse psychologique. Pas parce que je suis psychologue mais parce que les fais que tu m'as décrit concordes avec ce genre de réaction. Dans ce cas là tu es le seul à pouvoir agir. Il te faudra juste un déclencheur et je ne peux pas te le donner. Tout cela se fera naturellement. »
Harry soupira mais hocha la tête.
Il c'était attendu à un truc comme ça. C'était si frustrant. Il avait refusé l'information que son cerveau lui avait communiquée, il avait effacé ce souvenir de sa mémoire.
Mais pourquoi ? Pour qu'elle raison ? Que s'était-il donc passé ce soir là ?
Ces questions le hantaient.
Il n'avait pas revu Draco depuis. Ni dans le train ni ailleurs. Aucune nouvelle. Et cela l'énervait, l'inquiétait. Il aimait toujours le blond. Il n'avait pas pu l'oublier. Il ne pourrait jamais l'oublier.
Alors pourquoi vouloir casser ? Pour quelles raisons ?
Il avait mal à la tête à force de réfléchir ainsi.
Amanda le regarda peinée.
« Ne te torture pas Harry. Cela prendra du temps mais je suis sûr que chacune de tes questions trouveront réponses. »
Harry lui sourit en remerciement.
Un sourire lasse et fatigué mais un sourire plein d'espoir pourtant.
Le département des mystères au ministère de la magie était le mieux gardé. Les langues de plombs étaient choisies parmi les meilleur aurors et mages du pays. L'entraînement pour le devenir était dur, long et semé d'embûche. Il fallait aussi dire que leur travail était capital pour le monde sorcier et que ses postes ne pouvaient être confiés à n'importe qui. C'était eux qui s'occupaient des affaires secrètes et dangereuses du ministère.
Ils étaient derrière chaque jugements, chaque accords, chaque décisions. Ils savaient tout mais on ne savait rien d'eux.
Harry faisait partie de ceux-la. Il était le vice directeur de la section, ce qui était, à vingt-trois ans un exploit.
On lui vouait un respect sans faille, non pas dû à sa victoire sur Voldemort mais à cause de sa façon d'être. Il était intelligent, drôle amicale et savait quelles étaient ses priorités. Son travail était toujours bien fait et on pouvait compter sûr lui.
Malgré son jeune âge il dépassait bien de ses aîné par sa puissance magique, ses expériences passées et sa vision des choses.
Il savait l'importance de son travail pour en avoir vu les fruits durant la guerre. Il voulait offrir un monde juste aux sorciers. Une façon de se faire pardonner tous les morts que la guerre avait causés et qu'il n'avait pas pu sauver.
En ce moment son travail consistait à étudier l'arche de la mort. Il lui vouait une rancœur féroce et était bien décidé à percer son mystère. Il y étudiait sans relâche ne s'arrêtant que très peu, pour déjeuner avec ses amis ou pour aller à ses rendez-vous avec Amanda.
C'était limite s'il ne campait pas dans la salle des jugements. Longtemps cela avait été une obsession chez lui. On pouvait même dire qu'il était devenu langue de plomb pour ça. Trouver les mystères de l'arche.
Amanda l'avait aidé à se débarrasser de cette folie qui le prenait quand il travaillait dessus. Grâce à elle il se passionnait vraiment pour son travail. Ce n'était plus une simple vengeance, une façon d'enterrer Sirius. Elle lui avait fait faire le deuil.
À présent il se passionnait réellement pour les secrets que renfermait l'arche. Il voulait tout savoir d'elle.
Et pour l'aider dans cette tache un spécialiste était attendu. Il était spécialisé dans les sorts anciens, les runes de protection et les langues anciennes.
Harry était très pressé de le rencontrer. Grâce à son arrivé son travail allait pouvoir avancer.
Cela faisait quatre mois qu'il bloquait. Il avait fouillé dans des centaines de millier de livre, étudier des tonnes d'archives en poussiériser sans rien découvrire de nouveau. Rien. Le néant. Mais il n'avait pas laissé tombé. Il était aller voir le directeur et lui avait demandé d'embaucher une aide.
Celui-ci qui savait l' »importance de ses recherches le lui avait accordé.
Et aujourd'hui, deux semaines après sa demande, son futur collègue arrivait tout droit de Russie, où il était aller une étrange construction des sorciers nordiste en Sibérie.
Harry ne savait rien de son futur assistant. Le directeur avait été muet à son sujet, rétorquant :
« Il est qualifié, cela devrait vous convenir. »
Bien sûr cela avait fait râler le brun, mais l'homme n'en avait pas démenti. C'était une Langue de plomb après tout.
C'est ainsi qu'ils se trouvaient là tous deux, attendant l'arrivé du nouveau venu à l'aire de transplanage du ministère. Harry était vêtu d'un simple jean légèrement serré et d'une chemise noire. Forcément son patron c'était récrié. Il était le vice directeur que diable ! Il fallait qu'il apprenne à ce tenir. Harry c'était contenté de lui répondre gentiment que c'était sa tenue de tous les jours et qu'il n'avait aucune raison valable de changer son mode vestimentaire en cette journée.
Lead Carp s'était contenté de grogner.
Plus que deux minutes et son futur collaborateur allait apparaître. Il était pressé. Il voulait savoir à quoi il ressemblait, si ses études allaient pouvoir l'aider dans ses recherches, s'il allait bien s'entendre avec lui.
Il avait une drôle d'impression. Cela le stressait. Il n'aimait pas avoir ce genre de sensation. Cela le tendait, il n'était plus lui-même. Les instincts de la guerre lui revenaient. Il était à l'affût, cherchant toutes choses pouvant être anormale.
Midi sonna. À la seconde pile un homme transplana. Il était de dos, à contre jour, empêchant Harry de bien distinguer les contours de son corps.
Portant il le reconnu de suite.
Son sang se figea. Son corps se raidit. C'était lui, son dos, ses fesses. Lui.
Il se retourna, le soleil empêchant de voir son visage. De sa marche rapide et féline il se dirigea vers eux. Harry tremblait.
Draco ne lui lança pas un regard, ne tourna pas les yeux vers lui. À aucun moment. Rien, pas un geste prouvant qu'il l'avait vu. Rien.
Son visage était froid. Ses yeux inexpressifs. Il n'avait pas changé. Il était resté le même.
Harry sentit son sang battre dans ses tempes. Ses mains étaient moites. Il ne savait pas quoi faire. Il était tétanisé.
Draco tendit la main à son nouveau patron qui la lui serra amicalement.
« Bienvenu monsieur Malfoy. Je suis ravi de voir que vous accepté mon offre. »
Le blond eu un petit sourire en coin.
« Ce genre d'offre ça ne se refuse pas. J'ai toujours rêvé de voir cette arche de prêt. L'étudié serra un vrai plaisir. »
Le ton n'était pas froid, juste distant mais il avait l'air sérieux.
« Je suis heureux de voir que vous êtes motivé. Bien sûr vous serré placé au même régimes que mes hommes et vous serez sous les directives 'Harry, notre vice directeur. C'est lui qui est à l'origine de ce projet et qui a demandé de l'aide. »
Un silence pesant tomba sur les trois hommes. Il semblait à Harry sentir son poids sur ses épaules. Draco ne cacha nullement son rictus de dégoût.
« Je suppose que je ne peux pas faire autrement, déclara t-il, fataliste. »
Lead éclata de rire, lui donna ses dernières directives puis prit congé des deux jeunes hommes pour rejoindre Remus lupin, Ministre de la magie, dans un entretien privé concernant un dossier important sur l'alliance Japon-Angleterre.
Les anciens amants restèrent un moment immobile, Malfoy ignorant totalement Harry. Celui-ci, le cœur douloureux, souffla longuement.
« Suis-moi, je vais te montrer tes nouveaux locaux. »
Il se dirigea d'un pas rapide, les mains profondément enfoncé dans les poches de son pantalon. Draco le suivit, résigné, le visage impassible.
Harry lui présenta différentes langues de plomb qui étaient installé à leurs bureaux, travaillant sur tels ou tels dossiers.
Il lui indiquât ensuite son propre bureau qu'ils allaient devoir partager. Celui-ci était dans un état impossible, des feuilles traînant un peu partout, des ouvrages empilés les uns sur les autres et des restes de repas avariés. Draco eu une grimace de répulsion. Harry lui se contenta de faire un geste de la main.
Un éclair blanc à la lumière aveuglante envahit la pièce et lorsqu'il eu disparu celle-ci se trouva aussi bien rangé qu'une vitrine dans un magasin d'ameublement. Un nouveau bureau était même apparu.
Harry se dirigea vers sa table de travail et se saisit d'un papier, le premier de la pile parfaite de feuilles qu s'était formé à son sort de rangement. Il fronça les sourcils un moment, puis la reposa y inscrit quelque chose puis le transforma rapidement un grue d'origami et le fit voler. Le parchemin ensorcelé s'envola vite et quitta la pièce.
Draco l'avait regardé faire, les yeux vident.
« Tu prendras tes fonctions demain à huit heures. Il n'y a pas d'horaire fixe, tu fais comme bon te semble excepté pour l'heure d'arrivée. Il te faudra étudier les symboles qui parsèment l'arche. J'ai traduit tout ce qui était du fourchelangue, le reste n'est pas de mon ressort. Sinon, nous savons qu'elle a été créée vers l'an 1320 avant JC, au temps de Rames II. Nous ignorons comment elle s'était retrouvée ici. Je suppose qu'elle est un lien entre la vie et la mort. Elle est liée au livre des morts, c'est une certitude. J'ai trouvé tout un passage de l'accueil de la mort. Je te le passerais demain. Je n'ai aucunes règles. Tu peux travailler comme bon te semble, celle chose : Ne me dérange pas dans mon travaille. Je suis dessus depuis plus de trois ans maintenant et je n'ai demandé que de l'aide. »
Draco se contenta d'hocher la tête. Il déposa ses affaires sur son bureau puis se retourna vers Potter, le regard froid. Harry trembla. Il n'y avait plus rien des ces prunelles lapis-lazuli délavés. Il ne ressentait plus rien pour lui.
« Moi j'ai mes règles potter. Ne dis pas un mot sur notre ancienne relation. Pas un mot. De toute façon cela devrait te rassurer, déclara t-il avec cynisme. »
Il tourna ensuite les talons, sans un regard pour son ancien petit ami.
Harry serra les poings. Ça faisait mal, très mal. Il avait sûrement mérité la haine de Draco, c'était lui qui avait cassé. Mais il ne savait même pas pourquoi.
Son trou de mémoire l'engloutit à nouveau. Alors avec l'énergie du désespoir il courut après Draco. Il lui semblait voler tellement il allait vitte. Il le rattrapa au détour d'un couloir désert et l'attrapa par la manche.
Draco se retourna, sans rien dire, les yeux brillant de colères.
Harry baissa les siens et lâcha d'un coup :
« Je ne me souviens pas de cette nuit là. Je ne m'en souviens pas. »
Aucune réaction ne se fit entendre alors le brun osa relever la tête, plongeant ses deux yeux menthe dans ceux si vident de Draco.
« Je ne sais même plus pourquoi j'ai cassé. Rien pas un seul souvenir. Je sais juste que je t'ai plaqué, mais pas la raison. Je ne me souviens pas. »
Draco resta de glace un moment alors que Harry attendait sa réaction, tremblant.
« En quoi cela me regarde t-il ? »
Un fouet claquant sur une paroi de métal, voilà ce que cela avait été. Sauf que la paroi de métal avait été remplacé par le cœur de Harry.
Pas un instant il ne vit la lueur qui éclairait les yeux de Draco.
Harry était anéanti. Il avait appelé Amanda en catastrophe, la suppliant de le prendre malgré l'heure. La jeune fille n'avait posé aucune question, acceptant immédiatement la supplique de son ami.
À présent le jeune home pleurait à chaudes larmes dans le giron de la jeune fille, celle-ci lui caressant les cheveux. Elle avait l'air désolé. Elle n'aimait pas le voir ainsi, ce n'était pas son genre.
« Il me déteste Amanda ! Il me haït et je ne sais même pas pourquoi. Tu aurais vu ses yeux. Ils sont vide, si vide. Je ne suis plus rien pour lui, sanglota le jeune homme. »
La jeune femme soupira. Ça n'allait pas être facile pour lui.
« Le seul conseil que je peux te donner Harry c'est de faire comme si de rien n'était. Soit juste toi-même. Montre-lui tes émotions, sentiments comme si tu n'avais jamais cassé. Je sais que ça sera dur, que tu souffriras, mais se sera déjà plus facile que de renfermer tes émotions. »
Harry acquiesça en reniflant. Ils restèrent ainsi un long moment, le jeune homme ayant besoin de chaleur humaine.
Voilà la première partie! la suite demain je pense! ;D
Un petit commentaire?
Bisous doux!
Zoo (qui court chez le coiffeur! ;D)
