La mémoire du cœur.
N/a : désolé, pas le temps de faire les RAR ! Merci à tous ! Je vous aime !
Bonne lecture !
Le lendemain matin Harry arriva au bureau les yeux gonflés et rouges. Beaucoup de ses collègues s'inquiétèrent mais il les rassura prétextant une crise de nerf. Ils ne le crurent qu'à moitié mais le laissèrent tranquille.
Draco l'attendait dans leur bureau. Il remarqua immédiatement l'état pitoyable dans lequel était plongé Harry mais ne dit rien, plissant les lèvres.
Le brun lui sourit doucement et lui souhaita bonjour. Il lui tendit ensuite deux rouleaux de parchemins.
« Ce sont les textes dont je t'ai parlé hier. Le premier est celui tiré du livre des morts, le deuxième est ma traduction d'une partie des inscriptions gravées sur l'arche. Il vaudrait mieux que tu les lises avant de commencer ton travail. »
Et Draco suit le conseil.
« L'accueil du mort :
"O, vous qui introduisez les âmes accomplies dans la demeure d'Osiris, introduisez l'âme impeccable du défunt. Un tel (auprès de) vous dans la demeure d'Osiris, qu'il entende comme vous entendez, qu'il voie comme vous voyez, se meuve comme vous mouvez dans la demeure d'Osiris. O vous qui donnez du pain et de la bière aux âmes accomplies dans la demeure d'Osiris, donnez du pain et de la bière à tous les repas à l'âme du défunt. Un tel, qui a été acquitté auprès de deux maîtres de la province de Taour, qui est acquitté avec vous. O vous qui frayer les routes et ouvrez les chemins aux âmes accomplies dans la demeure d'Osiris, ouvrez donc les routes, frayez donc un chemin à l'âme du défunt Un tel avec vous, Qu'il entre librement et sorte sans encombre dans la demeure d'Osiris, sans être repoussé, qu'il entre estimé et sorte aimé, qu'il ait gain de cause et que soit exécuté ce qu'il ordonne dans la demeure d'Osiris. Qu'il aille et parle avec vous, qu'il soit bienheureux avec vous, qu'il a été trouvé irréprochable, n'ayant pas fait pencher la balance". »
Il passa ensuite à l'autre texte.
« Vous âmes égarées, qui attendez le jugement d'Osiris, passé cette frontière, elle est la porte directe de l'enfer et du paradis. Mâat vous recevra et scrutera votre âme et votre cœur. La balance dira la vérité, personne ne peut lui échapper. Osiris vous surveille pauvre mortel. Ceci est le passage de la vie à la mort, le jugement ultime. Passez le voile, pauvres âmes en peine, là rémission sera derrière. Vous qui n'êtes plus rien, venez rejoindre dieu et prendre place à ses côtés. N'ayez pas peur, mortels, le tour de chacun viendra… »
Le blond haussa un sourcil.
« Sympathique n'es-ce pas ? déclara ironiquement Harry. On voit de suite l'usage de l'arche.
- Un passage vers l'autre monde… intéressant. Mais c'est à développer.
- Je vais te la montrer. »
Le blond le suivit. Ils s'enfoncèrent de plus en plus dans le ministère. Enfin ils arrivèrent à sa pièce.
Elle était là, imposante et froide, le voile ballotté par un courant d'air, les narguant. Harry resta de marbre. Il laissa son regard couler sur elle sans ressentir un millième de haine.
Draco en fut surprit. Harry lui avait souvent parlé de sa rancœur, de sa rancune envers cet édifice et là il l'admirait presque. Il devait avoir raté beaucoup de chose dans la vie du brun. Un pincement le pris au cœur mais il se reprit vitte. Il avait rayé Harry de sa vie. Celui-ci n'était plus qu'un souvenir amer.
Au fond de lui le jeune homme savait que ce n'était pas vrai. C'était totalement faux. Mais il ne voulait pas se l'avouer, regarder la vérité en face. Cela faisait trop mal.
Harry était perdu dans ses pensées. Il c'était approché du monument et en caressait maintenant un des flancs dur et froid. Draco le regarda faire.
D'un coup il se mit à parler, sans savoir pourquoi.
« Je n'abandonnerais pas tu sais. »
Il se retourna.
« Je n'abandonnerais pas parce que je t'aime toujours. Je me moque de ce que je t'ai dit ce jour là, je me moque de ce que tu pense de moi. Je sais ce que je ressens. C'est peut être égoïste mais c'est comme ça et tu devras t'y faire. »
Son ancien amant le fixait, plus qu'étonné. Puis l'étonnement fis place à la colère. Une colère sourde et noire qui emprisonnait ses sens.
« Ta petite amie aurait de la peine de t'entendre dire ça à un autre et surtout à un homme, cracha t-il. »
Harry le regarda sans comprendre.
« Ma petite amie… ?
- C'est dans tous les journaux Potter. Toi sortant d'un immeuble moldu à quatre heures ce matin, tout échevelé, répliqua avec rage le blond. »
Il y eut un long temps de silence ou tous deux purent entendre les gémissements des morts. Cela alourdissait considérablement l'atmosphère mais n'empêcha pas Harry d'éclaté de rire. Il ne put s'arrêter avant dix minutes.
Draco le fixait énervé. Il arriva enfin à ce calmer.
« Il faudra absolument que je dise ça à Mande ! Petite Amie et puis quoi encore ? Amanda est ma psy Draco, je suis aller chez elle hier parce que je ne me sentais pas bien et que j'avais besoin de parler. C'est tout. Amanda est juste une très bonne amie. De toute façon je suis gay, mais je croyais que tu te souvenais au moins de ça. »
Draco accusa le coup.
« Je me fous de tes sentiments Potter. Autant que tu t'es foutu des miens ce soir là. »
Son regard se fit dur. Harry le soutenu.
« Je t'ais dit que je ne me souvenais de rien.
- Tu as dit te souvenir d'avoir cassé, cela devrait suffire nan ? »
Ces mots touchèrent Harry en plein cœur. Une vague de douleur passa dans ses yeux alors que ceux-ci se remplissaient de larmes. Le bruit sourd de jointure craquant ne parvient pas à ses oreilles.
Draco serrait ses poings tellement forts que les jointures en devenaient blanches et qu'un de ses ongles municurés s'enfonçait dans sa chair, la souillant de son sang. Il devait résister, il ne devait pas le prendre dans ses bras pour le consoler, enfouir sa tête dans son cou, le blottir contre son corps, il ne devait pas…
Le brun fixa Draco un instant, une larme coulant sur l'une de ses joues. Il reteint un sanglot puis se retourna et déclara, la voix éraillée par la douleur :
« Tu peux commencer ton travail, si tu as besoin de moi tu me trouveras dans le bureau. »
Et il partit en courant, les larmes coulant maintenant librement sur ses pommettes douces.
Draco le suivit du regard. Il resta un moment planté là, sans rien faire, le regard emplis de douleur, une main en sang.
Le temps était passé. Le travail avait avancé. Les deux jeunes hommes étaient persuadés à présent que l'arche était bien une porte entre la vie et la mort. Draco avait déchiffré et traduit des textes cyrilliques qui parlait lui aussi de jugement et de passage vers l'au-delà. Grâce à cela Harry avait tourné ses recherches vers ce peuple et avait trouvé tout un livre consacré à l'arche.
On la nommait « Porte du paradis et des enfers. ». Après avoir été construit en Égypte elle s'était retrouvée dans des dizaines d'autre pays sans que son déplacement ne s'explique. C'était un français, Jean-François Champollion qui en fit la découverte, venu travailler sur la traduction de la pierre de Rosette. Celle-ci fut saisit par les Anglais lors de la capitulation du général Menou à Alexandrie en 1801, L'arche fut prise aussi. (Il ne fallait pas oublier que c'est grâce à l'expédition d'Égypte de Napoléon Bonaparte que cette traduction à été faite. Malheureusement, loin des fouilles archéologiques, c'était la guerre qui régnait. La pierre de Rosette ainsi que L'arche était une sorte de symbole sur la défaite des français.)
C'était une avancé énorme pour Harry et Draco. Ils savaient que dès son rapatriement en Angleterre, le ministère de la magie s'était intéressé de près à elle. Il l'avait réclamé au près des autorités du monde moldu, prétextant sa possibilité de danger. Les moldus ne voyant pas son intérêt et étant dans l'incapacité de déchiffré ses signes qui la parsemait la leur laissèrent.
Ils avaient aussi découvert qu'un célèbre alchimiste, Alambic Cyanide, avait découvert l'origine et l'utilisation de l'arche et avait publié un essaie dessus, il fallait juste le retrouver.
Mis à part cela, la relation collègues qu'entretenaient Harry et Draco n'avait rien de joyeux.
Harry était resté lui-même. Il ne cachait rien de ses sentiments envers le blond. Sa tristesse, sa douleur, son amour, son bonheur.
Draco était dix fois plus renfermées. Il n'adressait pas un mot gentil au brun et ne lui parlait même pas en dehors du travail. Pas un sourire, rien…
Et pourtant…
Et pourtant Draco souffrait. Il souffrait parce que lui se rappelait. Il se souvenait de chaque mots, de chaque silence. De tout. Et ça faisait mal. Très mal. Surtout quand la première personne concerné n'en avait aucun souvenir.
Chaque jour était une douleur de plus, chaque jour était un poignard en plus. Son cœur était en sang, il était à vif.
Il voyait chaque jour l'amour que ressentait Harry en vers lui. Ses yeux brillaient.
Et ça le brûlait.
Ça le détruisait.
Chaque jour il devait se faire douleur pour ne pas le prendre dans ses bras et l'embrasser.
Il n'avait jamais oublié Harry, son petit ange à la peau dorée, à la crinière folle et à l'esprit de Luxure parfaitement développé. Ses sourires pervers quand il désirait quelque chose, ses yeux brillants…
Il n'avait jamais aimé personne avant ça. Harry était le seul. Il n'aurait que lui. Que lui…
Celui qui avait cassé.
Une sonnerie minable monta dans les airs, encombrant l'atmosphère auditive de Draco qui étudiait un texte à son bureau. Il lança un regard froid et mauvais à Harry qui décrochait. Il avait réussi à ensorceler son portable pour qu'il puisse fonctionner à son travail.
Il n'eu pas le temps de demander qui était au bout du file qu'Amanda l'assaillait déjà.
« Harry, j'ai rencontré quelqu'un s'écria la jeune femme d'une voix sur aigu. »
Il eu un blanc du côté du brun durant deux minutes.
« Moi aussi je vais bien Mande. Oui, j'ai passé une superbe semaine et là je potasse un ouvrage du XVIII° siècle à la recherche d'un essaie. Je suis ravi de t'avoir au téléphone ! »
Draco se crispa sur sa chaise. Sa mâchoire se serra et son teint pâle devient livide. La jalousie le submergeait.
« On s'en fout des questions rhétoriques Harry ! Je t'ai dit que j'ai rencontré quelqu'un ! C'est formidable hein !
- Génial. Et comment s'appelle l'heureux élu.
- Tutu. Tant que rien n'est sûr je ne dirais rien. Mais tu peux me poser toutes les questions que tu veux sur notre rencontre. »
Harry haussa un sourcil.
« Dis-moi directement que tu veux absolument me raconter votre rencontre. Pourquoi m'aurais-tu appelé sinon ? »
Amanda l'ignora totalement.
« C'était avant hier. Je me promenais dans Londres, du côté du monde sorciers que tu m'as si gentiment fait visité, quand j'ai vu une haute silhouette noire. J'ai tout de suite vu que c'était une âme en peine.
- Mande, coupa le brun, un sourire crispé sur les lèvres, utilise un vocabulaire de tous les jours. Âme en peine c'était bon pour le début du siècle dernier. »
Il n'eut pour réponse qu'un grognement étouffé.
« Bref. Tu me connais, je ne suis pas psy pour rien. Je suis donc aller le voir et lui ai gentiment conseillé d'aller chez le coiffeur. Il m'a lancé le regard le plus noir que j'ai jamais vu et m'a dit, d'un ton très froid : « mêlez-vous de vos affaires ». Je ne me suis bien sûr pas démonté. « Vous savez, si vous avez besoin de parler, je suis là. Amanda Geistig, psychologue, à votre service. » Il m'a fixé dix minutes puis à éclaté de rire. Il m'a invité à prendre un café. Il a un humour corrosif. J'ai rendez-vous avec lui demain ! Mon dieu, que vais-je mettre ? Ma robe rouge est trop hum… sexe pour un premier rendez-vous et je doute qu'il aime le rouge. Mais la jaune fait carrément nonne. Je vais mettre la verte. Elle dit : « regardez ce que vous gagniez et ce que vous pouvez rater. » Elle en montre un peu mais pas trop. Dans le premier rendez-vous il faut toujours suggérer mais ne pas imposé. Quand penses-tu ? »
Le brun était plié en deux. Il arriva pourtant à stopper un temps son fou rire pour répondre à son amie :
« Tu sais moi au premier rendez-vous on c'est mutuellement sauté dessus. Ça c'est terminé en une véritable orgie. »
Un silence mémorable se fit entendre au bout du téléphone, brisé par un borborygme étranglé.
« Mande, si tu ne veux pas massacrer ton parquet, arrête de baver maintenant. »
Draco pestait. Harry poussa la porte de chez lui.
Ils avaient été virés de la salle des jugements par leur patron, leur criant qu'ils travaillaient trop. Ils avaient du apporté tous leurs documents avec eux et maintenant ils entraient dans l'appartement de Harry pour continuer leurs études. C'était le plus proche et il pleuvait comme vache qui pisse dehors.
Harry s'ébroua comme un chien, secouant sa longue crinière. Il alla déposer les bouquins qu'il portait dans le salon, allumant les lumière.
Draco découvrit un petit trois pièce aux murs couvèrent de photos. Des clichés les montrant lui et ses amis. Des photos heureuses, pleines de joie et d'amour.
Harry riait, ses yeux verts brillants.
Draco soupira et se dirigea vers l'endroit où le brun avait disparu. Il entra dans le salon. C'était un endroit hétéroclite. Il était rempli de meuble vieux et récent, tous couverts de bibelot, partant du simple vase en verre transparent pour aller à une collection impressionnant de différent objet vache. Il y avait aussi bon nombre de cadre plus ou moins kitch.
Au sol un vieux tapi persan élimé posé sur du parquet foncé. Le rouge dominait avec le bois. C'était une pièce agréable qui possédait une immense fenêtre, faisant tout un mur.
On s'y sentait tout de suite à l'aise.
Harry était penché sur une plante. Il souriait. Draco essaya de contenir un sourire.
Il déposa ses documents sur la table, à côté de ceux de Harry.
« Tu veux manger quelque chose ? Demanda gentiment le brun.
- Un café ira. »
Harry acquiesça et quitta la pièce.
Le blond en profita pour approfondir son inspection. Il trouva une autre collection, de poupée russe cette fois si. Il y avait aussi bons nombres de tableaux. Des aquarelles pour la plus part. Des paysages de montages ainsi que quelques plages.
Alors qu'il étudiait une statue de serpentine noire aux nervures vertes foncées représentant une femme en art abstrait son regard se posa malgré lui sur un cadre. Ce n'était pas le plus chargé ni le plus simple. Il n'avait nullement été mis en valeurs. Il trônait juste sur la table de lé télévision.
La photo qu'il contenait datait du début de leur relation. On pouvait y voir Draco qui soupirait l'air ennuyé, un fin sourire sur les lèvres alors qu'Harry prenait son dos pour un reposoir, un bras passé autour de son cou. Il riait. Il était beau.
Quelque chose se brisa en Draco. Harry avait gardé cette photo et il l'affichait dans son appartement, à la vue de tous, malgré ce qu'il lui avait dit…
C'est à ce moment là qu'Harry revient chargé d'un plateau de raphia tissé. Il le déposa sur la table, poussant un peu les livres.
Draco le regarda, dos à lui, servant le café fumant et odorant.
Alors, avec une douceur qu'il avait presque oubliée, il le prit dans ses bras, calant sa tête dans le creux de sa nuque.
Des larmes coulèrent de ses yeux pour venir glisser le long de la peau abricot de son ange.
Harry s'était tendu, surpris.
Il entendait à peine sa voix lui demanda s'il allait bien, ce qu'il se passait.
Des baiser lui vinrent aux lèvres. Tels des papillons elles se déposèrent sur la nuque offerte d'Harry. Celui-ci poussa de petits gémissement délicieux. C'était doux, chauds. Cela faisait si longtemps.
Alors que son nez était enfoui dans les cheveux du brun sa langue et ses lèvres taquinaient la peau douce et fragile de son cou. Il torturait lentement, avec amour le petit pendant de chair d'une de ses oreilles, ne s'arrêtant pas de pleuré.
Tout le corps de Harry s'était cambré. Il avait reconnu ses caresses, ses lèvres, sa langue et il découvrait sa douceur et ses larmes.
Après un moment Draco pris Harry dans ses bras tel un marier pourtant sa femme.
Ils se fixèrent un instant, les yeux étincelant.
Draco déposa ses lèvres sur celles du brun. Jamais baiser ne fut si délicieux, si tendre, si amoureux. Leurs lèvres s'aspiraient lentement, suavement. Le sel des larmes du blond lui donnait un goût de paradis. La tête de Harry lui tournait.
Draco le porta jusqu'à la chambre. Doucement il le déposa sur le grand lit aux draps noirs.
Le blond admira longuement son ange, ce demandant comment il avait pu vivre six longues années sans lui.
Il s'assit enfin sur l'un des côtés du matelas et caressa l'une de ses joues bombées de la pulpe de ses doigts.
Avec torture il ôta la chemise blanche que portait Harry, faisant attention d'effleuré le plus possible la peau soyeuse du torse musclé avec finesse et délicatesse.
Sa main partit d'elle-même à la redécouverte de ce corps parfait. Sous ses doigts le torse se soulevait au rythme haletant de la respiration de celui à qui il appartenait.
Ses boutons de chairs bruns se durcirent sous sa main, Harry gémit. Un doigt jouait avec son nombril, une bouche déposait une série de baiser sur ses abdominaux brûlant.
Draco le torturait. Ses lèvres redécouvraient toutes les aspérités de son torse, toutes les cicatrices que la guerre avaient laissées, inscrites dans sa chair. Les caresses de Draco les guérissaient. Elles étaient aussi inscrites dans son épiderme que les balafres blanches qui décoraient son corps.
Sa respiration était devenue laborieuse. Il allait exploser.
Draco était allongé contre lui, totalement habillé, ses deux mains et sa langue mis en œuvre pour le rendre fou.
« S'il… s'il te plait….Draayyyy… »
Arriva t-il à articulé entre deux feulements.
Draco le regarda avec amour. Il fit disparaître les larmes de frustration qui commençaient à couler le long des cils noirs de son ange.
« Qui a t-il Harry ?
- Viens…viens en… en moi… »
Draco haleta. D'un geste ils se retrouvèrent tous deux aussi nu Qu'Adam et Ève.
Avec passion, la langue de Draco remplit la bouche de Harry. D'une main il se mit à caresser le sexe tendu à la chair gonflé et douce.
Harry se cambra, laissant un gémissement s'échapper de sa gorge pour venir mourir dans celle du blond.
La main se déplaça. Elle caressa ses testicules pour venir se glisser tout contre l'entré secrète du jeune homme.
Harry geint. Il en voulait plus. Alors il bougea sensuellement les hanches contre Draco. Celui-ci se tendit, un gémissement échappant à ses lèvres.
Lentement il introduit un doigt dans l'anus de son ancien-nouveau-futur-amant. Celui-ci se tendit sous la douleur. Ça faisait si longtemps.
Draco alla lentement, laissant Harry se réhabitué à l'intrusion. Cela arriva rapidement.
Harry mouvait des hanches comme un fou, poussant de petit crois de plaisir.
« Draco…en.. en moi… je te veux… en moi… s'il te plait… je…je t'aime. »
Le blond n'eu pu que céder à la supplique, ses sens électrisés par la déclaration du brun. Doucement il retira ses doigts d'Harry et plaça son sexe au bon angle, pour faire le moins mal possible à son ange.
Lentement il commença à le pénétrer. Harry cria de douleur.
« …Directement… s'il te plait… ça fait mal. »
Draco obéit. Il n'aimait pas voir Harry souffrir. Il dut se contenir pour ne pas donner de puissants coups de boutoir. C'était si étroit en Harry, si chaud.
Harry soufflait. Draco était en lui. Enfin.
Les premiers coups de hanches furent donné. La pièce s'emplit de leurs cris de plaisir. Leurs corps se recouvraient d'une fine couche de sueur. Leurs lèvres s'aspiraient.
Le plaisir montait. La tension de la chambre se faisait pesante de chaleur humaine.
Ils se raidirent enfin, se laissant emporter par l'orgasme.
Leurs souffles étaient sifflants, ils se serrèrent dans les bras de l'autre.
Draco caressait doucement la chevelure de son ange blottit contre son cou. Il restèrent comme ça longtemps, heureux, n'ayant besoin de rien d'autre que la présence de l'autre près de lui.
Harry soupira de contentement.
« Je t'aime. »
Draco se raidit. Il déposa un petit baisé sur le front du brun.
« Je vais prendre une douche. Il faut que l'on continu notre travail. »
Il se leva, pris ses affaires et se dirigea vers ce qui lui semblait être la salle de bain. Il disparue derrière la porte.
Quelque chose brisa en Harry. Des images, des voix le submergèrent. Sa tête le brûlait. Des émotions différentes l'envahirent. Et tout lui revient…
Il avait quitté Draco par peur. Peur que celui-ci ne se lasse de lui, peur du regard des autres, peur de la réaction de ses amis.
Et Draco n'avait rien répliqué à ses horreurs. Il l'avait regardé froidement et était parti, sans rien dire.
C'était pour cela qu'il avait refusé tout cela. Parce qu'il ne pouvait pas imaginer une vie sans Draco. Son cœur c'était brisé. Draco ne l'aimait pas. Il lui aurait crié dessus sinon, il lui aurait dit qu'il l'aimait, qu'il ne voulait pas le quitter, qu'il ne pouvait pas imaginer le futur sans lui.
Draco ne l'aimait pas. Il lui avait dit des ignominies et il n'avait pas réagit. Draco ne l'aimait pas. Il ne l'avait pas accepté. Cela ne pouvait pas être possible.
Il était abattu. Non, le mot ne convenait pas. Il était amorphe. Vide. Totalement vidé.
Il se laissa tombé sur le lit. Doucement les larmes emplirent ses yeux pour aller glisser le long de ses joues. Pas un sanglot ne secouait son corps.
Vide.
Draco ne l'aimait pas. Draco ne l'aimerait jamais. Il avait couché avec lui juste par vengeance. Ce n'était que de la vengeance.
Il s'allongea tel un automate, se plaça en position fœtus et pleura de tout son soul.
Draco lui se séchait. Il réfléchissait à ce qu'il venait de faire. Il ne pouvait plus nier, plus fuir. Cela le détruirait et il le savait.
Harry faisait parti de lui. C'était ainsi.
Il poussa un soupire.
Lorsqu'il rentra dans la chambre il trouva un Harry effondré, sanglotant dans son oreiller, ses jambes ramenées contre lui en signe de protection.
Il s'installa au près de lui et lui caressa les cheveux. Doucement. De la même façon q'il le faisait quand ils étaient encore ensemble et qu'Harry venait d'avoir un cauchemar.
Il lui murmura des mots doux à l'oreille, pestant contre sa propre faiblesse. Et quand le brun fut calmé, il l'entendit murmurer des excuses.
« Je suis désolé Draco. Je ne voulais pas. J'avais peur, je suis un lâche, pardon. Je suis désolé, pardon. »
Draco le pris alors dans ses bras, calant sa tête dans son cou, humant l'odeur suave de ses cheveux.
« On n'oubli tout ça Harry. C'est le passé. Ce qui importe c'est le jour même.
- Mais je ne pourrais pas oublier, pleurnicha le brun. Je suis un monstre. »
Draco reprit sa voix traînante.
« Potter, tu m'écoute quand je te parle ? Je viens de te dire que ce qui m'intéresse c'est le jour présent. Et là, maintenant j'ai envi de toi. Et si tu pouvais me réserver toutes tes nuits, de maintenant jusqu'à la fin de ta vie ça m'arrangerait. Je n'ai aucunement l'intention de te partager, de plus on a six ans à rattraper. »
Harry leva des yeux brillants vers lui.
« ça veut dire que…
- oh, je t'en pris, grogna le blond, faussement dégoûté, ne tombons pas dans le Poufsouffle. »
Le brun éclata de rire et se jeta sur son petit ami. Celui-ci eu un regard pervers.
Pas bien longtemps ensuite leurs cris de plaisir envahissaient l'appartement.
Le reste est classé X.
Un an avait suivi la remise en couple des deux ex-ennemis. Aujourd'hui c'était leur mariage.
Ron faisait une tête de six pieds de long. Hermione était ravie pour son ami. Ginny embrassait Son fiancé Dubois et les autres dansaient.
Harry se trouvait dans les bras de son mari, Son alliance d'or blanc 26 carats étincelant à son annulaire gauche. Draco était resplendissant même s'il se gardait de trop sourire. On était un Malfoy ou on ne l'était pas. Lui l'était jusqu'au bout de ses ongles de doigts de pieds manicurés. Bon il avait un peu faiblit mais comme ça il était sûr d'avoir son mari presque toujours sous la main.
L'arches avait été classé monument historique et secret défense. Les deux amoureux avaient finalement trouvé l'essaie de l'alchimiste qui confirmait toutes leurs thèses. Une chose avait rassuré Harry, c'était que le jugement rendu était juste. Ainsi le nom de Sirius Black s'était gravé sur l'un des flancs du monument. Il avait été décrété âme pure. Il avait rejoint le paradis.
Une seule chose embêtait le brun. Il ne savait toujours pas qui était le mystérieux fiancé d'Amanda. Mais le mystère allait bientôt être levé car elle allait enfin le lui présenté.
Elle arrivait d'ailleurs resplendissante dans sa fameuse robe rouge, très décolletée et très… sexy.
Elle s'arrêta un instant et regarda par-dessus son épaule. Un homme de grande taille arriva, vêtu d'un costard noir classe. Il la prit dans ses bras.
Harry trop impatient alla à leur rencontre. L'homme avait un catogan lâche. Ses cheveux ébène avaient l'air doux.
Le brun eu un grand sourire.
« Alors Mande. On ne me présente pas. »
L'homme se retourna, un sourire narquois collé aux lèvres.
« Je suis vexé Potter, vous ne m'avez même pas reconnu. »
Severus Snape n'avait rien perdu de son ironie.
Harry jouait le parfait rôle de la carpe alors qu'Amanda se foutait ouvertement de lui.
Draco, qui avait rejoint son époux, déclara avec son calme légendaire :
« Parrain, tu aurais pu faire mieux comme entré, je m'attendais à plus spectaculaire.
- Attends juste que l'information lui arrive au cerveau, rétorqua l'homme. »
Se fut à cet instant que Harry cria, horrifié.
Tout le monde se fendit la poire.
Je sais la fin est minable :D J'assume ! Je ferais les RARs! promis!
Un petit commentaire malgré tout ? éè
Bisous doux !
Zoo†
