Réponses aux reviews
louvegrise : Merci beaucoup, et c'est vrai que j'adore recevoir tes reviews, ça me fait chaud au cœur et ça m,encourage à continuer.
sarifa : Michi, ça me fait plaisir
alex00783 : Tu as parfaitement raison, ça va avancer un peu plus vite :-)
akutatsu : C'est à toi de juger d'après de chap. J'espère qu'il te plaira.
dragonia : Pour le jeu, fallait bien faire avancer un peu les choses entre Syao et Saki.
Archangel.gaia : Je suis contente de voir que tu aimes comment évolue l'histoire. Je vais essayer de ne pas de décevoir ;-)
represente78 : Merci pour toutes tes reviews, je suis bien contente quand je les reçois.
MISSGLITTER : Tu es toujours fidèle au rendez-vous !Et oui, les mecs, on ne les comprendra jamais…
Syaosyao : C'est qu'il a beaucoup d'imagination Yamazaki. Et Syao… ben c'est le temps qu'il se déniaise!
ciçouille : Alors voilà la suite… en espérant qu'elle te plaira.
jusdepomme : Povre Syao… ça le stress trop son défi. Quant à savoir s'il va le résussir, tu n'as qu'à lire la suite :-)
Sinkha : Merci, je suis contente que tu aies aimé ça. Alors voilà la suite!
Voilà le chapitre 10 ! Je peux pas croire que j'en suis déjà rendue là. Bon, j'arrête de parler, et on passe à la partie plus intéressante, à savoir la fic.
Release my soul
Chapitre 10
Syaoran POV
Voilà maintenant quatre jours que Yamazaki m'avait lancé son défi. Quatre jours sans que j'aie pu appliquer ma conséquence. Ce qui ne me laissait que trois jours pour embrasser Sakura. Pour une raison que j'ignorais, j'étais complètement incapable de le faire. Ça me semblait tout simplement… impossible. Et pourtant, j'avais déjà embrassé une fille auparavant. Même plus d'une fois. Mais la différence, c'est que je ne le faisais jamais par amour. Une minute. Comment ça différence ? Je ne suis pas amoureux de Sakura ! C'était vrai qu'elle était belle, gentille, attentionnée… Stop ! Bon sang, qu'est-ce qui m'arrivait ? Je ne m'étais jamais senti comme ça auparavant…
- Hey, Syaoran ! Attends-moi !
Manquait plus que ça. ELLE !
- Syaoran, est-ce que ça va ? Ça fait au moins cinq minutes que tu restes planté au beau milieu de la rue. Tu vas finir par te faire frapper.
- Hein ? Euh… oui, ça va. J'étais seulement perdu dans mes pensées.
- À quoi tu pensais ?
- J'ai été assez idiot pour jouer à vérité conséquence avec Yamazaki, et maintenant je dois payer.
- Qu'est-ce qu'il t'a demandé de faire ?
Est-ce que je devais lui dire ? Est-ce que je devais le faire ?
- Je ne te le dirai pas.
- Pourquoi ?
- Parce que c'est un secret.
Je crois que j'aurais fait une grosse gaffe en l'embrassant. Elle ne s'était pas entièrement remise de son histoire avec Eriol, et elle risquait de s'imaginer des choses. La dernière chose que je voulais, c'était la perdre. Elle me lança un regard interrogateur.
- Tu me le diras un jour.
Je lui souris.
- Probablement.
Je la raccompagnai jusque chez elle. Alors qu'elle s'apprêtait à entrer, j'eus une idée.
- Hey, Sakura !
Elle se retourna vers moi, intriguée.
- Oui ?
- Tu as quelque chose de prévu, jeudi soir ?
- Non, pourquoi ?
- Ça te dirait de venir au cinéma ? Il parait qu'il y a un super bon film. On pourrait y aller… rien que tous le deux.
Ces derniers mots me firent rougir. Pourtant, il n'y avait aucun mal à sortir avec une amie, non ? Sauf quand on projetait de l'embrasser. Dimanche était le dernier jour qui m'était alloué pour venir à bout de ma conséquence. J'avais retardé le délai autant que je le pouvais. Ça me laisserait un peu de temps pour rassembler mon courage.
- Ok.
La voix de Sakura me sortit de mes pensées.
- Hein ?
Elle me sourit.
- Je veux bien, pour dimanche.
- Ça te convient si je passe te prendre vers dix-neuf heures ?
- C'est parfait.
- À demain.
- À demain.
Normal POV
Lorsque Sakura arriva à l'école le lendemain matin, elle se dirigea immédiatement vers Syaoran et Eriol. Ce dernier fut heureux de constater que la jeune fille ne lui en voulait plus du tout. Ils parlèrent un moment, puis un jeune homme s'avança vers eux. Il avait les cheveux châtain clair et des yeux d'un bleu qui tirait sur le vert. Syaoran fronça aussitôt les sourcils.
- Qu'est-ce que tu veux, Kanji ?
- Te parler.
- Je suis occupé pour l'instant.
- Alors retrouve moi devant la porte du lycée à midi.
Le garçon s'en alla sans un mot de plus. Sakura se tourna vers Syaoran.
- C'était qui ?
- Kuro Kanji, un garçon qui est dans la même équipe de basket que moi. On n'est pas en très bons termes. Je me demande ce qu'il me veut.
La cloche sonna, et les trois amis allèrent en cours.
Syaoran POV
Même si je n'en avais pas envie, j'attendis Kanji devant la porte du lycée. Il arriva quelques minutes plus tard, et nous sortîmes dehors. Il s'arrêta et se tourna vers moi.
- Tu m'as bien dit que Kinomoto n'était pas ta petite amie, la dernière fois.
Je le regardai, méfiant.
- Oui.
- Alors, tu ne vois aucun inconvénient à ce que j'en fasse ma nouvelle conquête.
Je sentis aussitôt la rage monter en moi. Je serrai les poings.
- Ne touche qu'à un seul de ses cheveux, et crois moi, tu vas le regretter.
- Ah, je comprends. Tu préfères la mettre toi-même dans ton lit.
Je me retins pour ne pas le frapper et dis calmement.
- Ne viens pas mettre ta réputation sur mon dos.
- Je n'en ai aucun besoin, puisque ta réaction me prouve que j'ai raison.
Je serrai les dents.
- Si j'étais toi, je la fermerais…
- C'est ça. Va donc coucher avec cette pute. Quand tu en auras fini avec elle, tu me la refileras…
Le coup partit tout seul. Kanji chancela, et sa lèvre commença à saigner. Il me jeta un regard noir.
- Je te jure que tu vas me le payer.
Il se jeta sur moi, et nous tombâmes par terre, dans un enchevêtrement de coups plus ou moins précis. Après un moment, je pris le dessus et abattis mon poing sur sa joue. Soudain, je me sentis tiré vers l'arrière. Je me relevai et me ruai sur Kanji, mais Eriol me retint.
- Syao, qu'est-ce qui te prend ? Arrête ça tout de suite !
- Laisse moi !
C'est alors que j'aperçus Sakura. Elle se tenait en retrait et semblait apeurée. Ma rage tomba d'un coup. Je me tournai vers Kanji et crachai :
- Sauve toi pendant que tu le peux. La prochaine fois, je ne t'épargnerai pas.
Il partit sans demander son reste et je regardai mon ami. Il avait l'air furieux. Mais c'est surtout l'homme qui se tenait derrière lui qui me fit peur. Le directeur.
- Monsieur Li, dans mon bureau.
Eriol POV
Je m'assis dans l'herbe, à côté de Sakura. J'étais complètement dépassé. Syaoran ne s'était jamais comporté de la sorte auparavant. Je poussai un soupir en me demandant ce que Kanji avait bien pu lui faire pour que mon ami en arrive aux mains. Sakura se tourna vers moi.
- Eriol… est-ce que Syaoran agit souvent comme ça ?
Je la rassurai.
- Non. En fait, c'est la première fois. Kanji a dû dire ou faire quelque chose de vraiment grave pour que ça finisse comme ça.
Elle eut l'air soulagée, et nous ne dîmes plus rien pendant un bon moment. Puis, je vis Syaoran arriver vers nous. Il était plutôt amoché. Il avait un œil au beurre noir sur lequel il appliquait un sac de glace, et sa lèvre était fendue. C'état sans compter la longue coupure qu'il avait sur la joue droite. Il s'assit près de nous et ferma les yeux.
- Ne posez pas de questions. Tout ce que vous avez besoin de savoir, c'est que ce chien a dit des choses vraiment dégueulasse sur moi, et sur Sakura aussi.
Je fus surpris, mais ne demandai pas de précisions là-dessus.
- Qu'est-ce que tu as eu comme sanction ?
- Beaucoup de copie, et bien sûr, je dois aller présenter des excuses à cet enfoiré, et vice-versa.
Sakura s'approcha de lui et le serra dans ses bras, geste qui me fit sourire, mais qui fit rougir Syaoran.
- Ne fais plus jamais une chose pareille. J'ai eu peur pour toi.
Syaoran lui fit un sourire triste.
- Je suis désolé.
Je souris de nouveau. Ça commençait à devenir intéressant.
Sakura POV
Le jeudi soir, Syaoran vint me chercher à dix-neuf heures, comme prévu. Je fus surprise de voir qu'il était venu en voiture.
- Euh... Syaoran ?
- Oui ?
- Tu n'es pas sensé avoir ton permis de conduire avant dix-huit ans, il me semble.
- Je suis majeur, ma chère.
- Et depuis quand ?
- Dix jours exactement.
- Et tu ne me l'as pas dit !
- Ben… non.
- J'étais sensée deviner ?
- À quoi ça t'aurait servi de le savoir ?
- À te souhaiter joyeux anniversaire, idiot.
- Bon, tu montes ? On va être en retard, si ça continue.
En parfait gentleman, il m'ouvrit la porte et la referma derrière moi. Il monta à son tour et démarra la voiture. Après quelques minutes, je lui demandai :
- Au fait, quelle sorte de film et-ce qu'on va voir ?
- C'est plutôt du genre action, mais il y a aussi de l'amour, vu qu'il n'y a que ça qui intéresse les filles.
Je lui donnai un coup de coude dans les côtes, et il éclata de rire. Pourtant, je surpris un éclat de tristesse dans ses yeux. J'eus la même impression que la dernière fois, quand il m'avait consolée. Comme s'il était incapable d'être complètement heureux. À cet instant, je me fis une promesse. Je serais celle qui l'aiderait à tourner la page sur son passé, celle qui libèrerait son âme.
Normal POV
Lorsqu'ils furent arrivés au cinéma, Syaoran fit le tour de la voiture et ouvrit la porte à Sakura. Il lui tendit la main pour l'aider à sortir, et elle lui sourit.
- Vous êtres très galant, ce soir.
- Je me dois de l'être, puisque j'accompagne une si jolie demoiselle. Vous méritez le meilleur traitement.
Sakura éclata de rire et ils achetèrent leurs billets. Les deux amis passèrent une excellente soirée, et quand vint le temps de rentrer, ils furent déçus qu'elle s'achève aussi vite. Une fois arrivé devant la maison de la jeune fille, Syaoran la raccompagna jusqu'à la porte. Sakura se tourna vers lui.
- Merci beaucoup pour cette soirée. Je me suis vraiment bien amusée.
- Tout le plaisir était pour moi.
Le jeune homme hésita un moment, puis se pencha lentement vers elle et ferma les yeux. L'instant d'après, ses lèvres entrèrent en contact avec celles de son amie.
Sakura POV
J'ouvris grand les yeux de surprise. Qu'est-ce qu'il faisait ? Au lieu de me dégager, je sentis mes paupières s'alourdir et je fermai les yeux à mon tour pour profiter de ce baiser. La tête me tournait et je sentis une douce chaleur m'envahir. Je me rapprochai de Syaoran et répondis à son baiser. Après un moment, il se détacha de moi et je le regardai, confuse. Pourquoi est-ce que je me sentais si bien ? J'étais encore amoureuse d'Eriol. Pourtant, à cet instant, je ne voyais plus que Syaoran. Il me regardait avec un regard triste et… honteux ? Il porta son regard vers le sol et me dit :
- Sakura, je… je suis désolé. La conséquence que Yamazaki m'avait imposée, c'était de t'embrasser. Je ne voulais pas te faire du mal…
Une foule de sentiments contradictoires se mélangeaient dans mon cœur. Confusion, surprise, déception… Déception ? Sans dire un mot, je me retournai et rentrai calmement chez moi. Je montai l'escalier et me dirigeai vers ma chambre, complètement ailleurs, oubliant même de saluer mon frère. Je m'étendis sur mon lit et fixai le plafond. Je portai pensivement ma main à mes lèvres. Le goût de celles de Syaoran y était encore. M'étais-je complètement trompée à propos de mes sentiments pour Eriol ? La sensation que je venais de vivre lors du baiser de Syaoran était totalement différente de celle que j'avais éprouvée lorsque j'avais embrassé Eriol. Je m'efforçai de chasser ces pensées de ma tête. Syaoran était mon ami, rien de plus. Et ce serait toujours ainsi.
Eriol POV
Le téléphona sonna et je me dépêchai d'aller répondre.
- Allô ?
- Eriol, il faut que tu m'aides.
Je reconnus aussitôt la voix de Syaoran, mais son ton m'inquiéta.
- Syao, ça va ?
- Eriol… je crois que je suis amoureux.
Je me retins d'éclater de rire. Moi qui croyais qu'il lui était arrivé malheur. Au contraire, il venait enfin de réaliser ce que j'essayais de lui faire comprendre depuis des semaines. Je repris mon sérieux et lui demandai :
- Et qui est la chanceuse qui profitera de ton corps de rêve ?
- Eriol, c'est pas drôle.
- Ok, je me calme. Qui est-elle ?
J'entendis mon ami soupirer à l'autre bout du fil.
- Tu avais raison sur toute la ligne. C'est Sakura…
- Pff, il était temps que tu t'en aperçoives. Un aveugle l'aurait remarqué avant toi. Comment as-tu su ?
- Je n'arrête pas de penser à elle, et tout à l'heure, quand je l'ai embrassée…
- Tu l'as embrassée ?
- C'était ma conséquence, tu te souviens ? Bref, quand je l'ai embrassée, je me suis senti tellement bien… J'avais envie de la garder près de moi pour toujours.
- Comment est-ce qu'elle a réagi ?
- Je sais pas trop. J'étais sur mon petit nuage…
Cette fois, je dû faire un gros effort pour contrôler mon fou rire.
- Mais est-ce qu'elle t'a repoussé ?
- Non, mais quand je lui ai expliqué mon geste, elle est partie sans rien dire.
- Ce n'est pas si mal. Mais maintenant, tu risques d'avoir bien du mal à lui avouer tes véritables sentiments.
- Ne m'en parle pas. De toute façon, elle doit encore t'aimer, alors ça ne servirait à rien de lui dire ce que je ressens pour elle. Je vais te laisser, j'ai une copie à terminer. Merci de m'avoir écouté, j'ai cru que j'allais devenir fou si je n'en parlais pas à quelqu'un.
- Ça me fait plaisir.
- Au fait, quand est-ce que tu comptes te déclarer à Tomoyo ?
Je rougis légèrement.
- Bientôt, je suppose.
Invite la à sortir, ce week-end. Tu es profiteras pour lui dire que tu l'aimes.
- Bonne idée. Ça traîne depuis trop longtemps.
- Allez, bonne chance Roméo.
- À toi aussi, Don Juan.
Je raccrochai en souriant. Entre ces deux-là, les choses allaient devenir intéressantes. Mais pour l'instant, j'avais ma propre histoire d'amour à gérer. Je pris une grande inspiration et composai le numéro de Tomoyo.
- Bonjour, vous avez bien rejoint la demeure des Daidoudji. Que puis-je pour vous ?
- J'aimerais parler à mademoiselle Tomoyo, s'il vous plait.
- Un instant, je vous prie.
J'attends un instant, puis j'entendis la voix de mon amie à l'autre bout du fil.
- Allô ?
- Bonjour Tomoyo, c'est Eriol.
- Pas besoin de me le dire, je reconnaîtrais ta voix entre mille.
Cette phrase me fit rougir, et pendant un instant, j'oubliai le but de mon appel.
- Euh… je voulais savoir si tu voulais venir au parc d'attraction avec moi, dimanche. C'est un peu loin, mais j'ai pensé que ça te ferait plaisir.
- Tu parles ! On part à quelle heure ?
- Je vais passer te prendre à neuf heures.
- Ok, je serai prête. À dimanche !
- Au revoir.
Je raccrochai en soupirant. Le plus dur était à venir.
