Réponses aux reviews
Ridelliz : Merci des compliments, ça me chaud au cœur et ça m'encourage à continuer.
Eliz : J'ai essayé de me dépêcher pour épargner tes pauvres bras ;-) Tu n'as qu'à aller lire pour voir la réponse.
electranab : Hé hé, le suspense. Ben, voilà la suite !
MISSGLITTER : Ouais, ça a dû être la plus grande honte de sa vie. Mais bon, ça aurait pu être pire. Sourire sadique Va falloir que j'y réfléchisse.
sakura : J'adore laisser les lecteurs en plan comme ça. Mais bon, j'ai essayé de mettre la suite le plus tôt possible comme ça tu ne finiras pas folle.
YongYuanAiNi : Oui, tu vas le savoir dans ce chapitre ci. Je suis pas assez méchante pour faire durer le suspense plus longtemps.
SyaoSyao : Tout de même, c'est bon de rêver. Tu n'as qu'à lire la suite pour savoir s'il faut que tu ailles tabasser Kanji.
ciçouille : Vlà la suite ! Quand même, ça m'a fait bizarre de mettre Syaoran aussi romantique.
Archangel.gaia : Je suis sontente que ça te plaise toujours autant. Le bal… bah c'est pas pour tout de suite, je vais te faire languir encore un peu.
louvegrise : Si j'aime ça te faire languir ? Oui ! Je suis une sadique dans l'âme, moi. Sinon, pour la réponse de Saki… Va lire pour voir si tu as raison ! En passant, tes reviews me font toujours énormément plaisir.
marion-moune : T'inquiètes pas, y'a des limites à la méchanceté.
dragonia : Le grand mystère des réponses de Sakura. Ben, va lire le nouveau chapitre pour voir ce qu'elle a répondu.
Ben voilà, comme promis, j'ai fait de mon mieux pour poster ce chapitre le plus tôt possible. J'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture !
Release my soul
Chapitre 13
Syaoran POV
Assis sur les marches de l'escalier menant à l'entrée principale du lycée, j'attendais Sakura. Je sortis la feuille de papier contenant sa réponse de ma poche, et le fit distraitement tourner entre mes doigts. Les yeux perdus dans le vague, je réfléchissais. Qu'allait faire Kanji, à présent ? Avec lui qui se mêlait de cette histoire, j'étais inquiet pour Sakura. Puis mes pensées dérivèrent vers elle. Elle était si belle, si douce, si gentille, si… elle. Je ne pouvais pas trouver de mots pour la décrire. C'était tout simplement… Sakura. J'étais tellement plongé dans mes pensées que je sursautai lorsqu'une main se posa sur mon épaule. Je me retournai vivement et soupirai en reconnaissant Sakura.
- Qu'est-ce qui te prend ? Ça ne se fait pas de surprendre les gens comme ça ! Tu veux me faire mourir d'une crise cardiaque ?
Elle ria et s'assit à côté de moi.
- Je ne sais pas à quoi tu pensais, mais ça devait être drôlement intéressant pour que tu ne m'aies même pas entendu arriver.
Je rougis fortement et détournai les yeux. Si elle savait que c'était justement à elle que je pensais. Je me contentai de répondre :
- En effet, c'était très intéressant.
Elle me lança un regard interrogateur, mais sourit lorsqu'elle vit ce que je tenais dans mes mains.
- Je suppose que tu voulais me parler de ça ?
Je rougis encore plus, si c'était possible.
- Euh… non. Enfin… oui.
- Oui ou non ?
- Oui ! Ben… je voulais te dire que je suis désolé de t'avoir mise dans l'embarras, hier. Et aussi que je suis très content que tu aies accepté.
- Au fait, tu pensais vraiment tous les mots que tu as écrits ?
Mes joues me brûlaient tellement que j'ai cru qu'un incendie allait se déclarer. Je repensais surtout aux mots « Ma belle Sakura » et « Tu ferais de moi le plus heureux des hommes si tu acceptais ». Bon sang, qu'est-ce qui m'avait pris d'écrire des trucs comme ça ? Surtout que je les pensais vraiment.
- Ou… oui.
- Ça me touche beaucoup.
Je la regardai de travers, et je devais vraiment avoir l'air d'un parfait idiot, car elle éclata de rire.
- Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ?
- C'est vrai ?
- Qu'est-ce qui est vrai ?
- Que ça te touche ?
- Bien sûr, sinon je ne te l'aurais pas dit.
Je souris. Une belle journée s'annonçait.
Normal POV
Non loin de là, un jeune homme aux cheveux châtain clair observait les deux amis. Soudain, il surprit le regard tendre que jetait Syaoran à Sakura, et il eut un sourire mauvais. Ses doutes se confirmaient. À présent, il savait par où passer pour atteindre son ennemi. En plus, il ferait d'une pierre deux coups. Il aurait le dessus sur Syaoran, mais en plus, il aurait Sakura. Kuro Kanji serra les poings en se souvenant du message qu'il avait trouvé dans son casier.
« Je suis désolée, mais ma réponses est non. Syaoran est un très bon ami, et je tiens énormément à lui. C'est donc avec lui que j'irai au bal. De plus, je ne te fais pas entièrement confiance. Sakura. »
Le garçon jeta un dernier regard en direction des deux amis et s'en alla. Ça ne faisait que commencer.
Sakura POV
Ce soir-là, je décidai d'aller faire les boutiques, question de voir si je trouvais la robe idéale pour le bal. J'en trouvai plusieurs qui me plaisaient, mais elles étaient toutes trop chères. Alors que je regardais une belle robe de soie pêche, j'entendis quelqu'un m'appeler.
- Sakura !
Je me retournai et souris en voyant Tomoyo qui venait vers moi.
- Bonjour Tomoyo !
- Tu te cherches une robe pour le bal ?
- Tu es courant ?
- Oui, Eriol m'en a parlé.
- Au fait, félicitations. Je suis vraiment contente pour vous deux.
- Merci. Mais retournons à ta robe. Tu as déjà fait ton choix ?
Je soupirai.
- Non, elles sont toutes au-dessus de mes moyens.
Je vis les yeux de mon amie s'illuminer.
- Je peux confectionner ta robe, si tu veux. Je suis plutôt douée, en couture.
- Tu ferais ça pour moi ?
- Bien sûr ! Viens chez moi, dimanche. Je prendrai tes mesures, et on choisira la couleur du tissu, ainsi que le style qui te va le mieux.
- Tomoyo, qu'est-ce que je ferais sans toi ?
- Je me le demande.
Nous nous sourîmes, puis elle me demanda :
- Au fait, est-ce que tu as un cavalier ?
- Oui, j'y vais avec Syaoran.
Tomoyo eut un sourire étrange.
- Et bien, on peut dire que tu as du goût en matière de garçons.
Je me mis aussitôt sur la défensive.
- Ce n'est que mon ami, rien de plus. Ne va pas te faire des idées !
- D'accord, mais avoue qu'il est séduisant, attentionné, romantique…
- Parfait et désirable, je sais.
À ces mots, je me mis à rougir fortement.
- Ce n'est pas ce que je voulais dire.
Le sourire de Tomoyo s'agrandit.
- Tu n'aurais pas un faible pour lui, par hasard ?
- Pas du tout !
- D'accord, j'ai compris. Bon, il faut que j'y aille, Eriol m'attend. On se revoit dimanche.
- Oui. À bientôt !
Je quittai la boutiques peu de temps après mon amie, pensive. Qu'est-ce qui m'avait pris de dire que Syaoran était parfait et désirable ? Je me surpris à penser au baiser que nous avions échangé quelques jours plus tôt, ainsi qu'au message qu'il m'avait écrit pour m'inviter au bal. Je sentis la tête me tourner et me forçai à penser à autre chose. Ce que je pouvais avoir des pensées stupides, parfois !
Eriol POV
J'étais assis à une table dans un petit restaurant assez chic. C'était mon premier rendez-vous officiel avec Tomoyo, et je ne pus m'empêcher de sourire en pensant qu'elle était maintenant ma petite amie. Après tout ce temps, je l'avais rien que pour moi. Je fus interrompu dans mes pensées par l'arrivée de la femme qui m'obsède depuis plus de deux ans. En la voyant, les battements de mon cœur s'accélérèrent. Elle était divinement belle dans sa longue robe bleu nuit, ses cheveux cascadant sur ses épaules. Elle me sourit et s'assit en face de moi.
- Je t'ai fait attendre ?
Je repris mes esprits et balbutiai :
- Euh… non, non…tu…
Elle sourit de nouveau, amusée par ma soudaine timidité. Je soupirai et souris à mon tour.
- Ce que je voulais dire, c'est que tu es sublime, et que tu me fais l'impression d'un ange tombé du ciel.
Je la vis rougir un peu, touchée. Le repas se passa dans la bonne humeur, sous un échange de regards amoureux. Puis, quand vint le temps de prendre le dessert, je me penchai vers elle et lui demandai :
- Alors, quel est le résultat de l'enquête ?
Elle eut un sourire malicieux et me répondit, sur le ton de la confidence.
- J'ai l'impression que nous avions vu juste. Je l'ai taquinée un peu au sujet de Syaoran, et elle a avoué, selon ses propres termes, qu'elle le trouvait parfait et désirable.
- Non, c'est pas vrai ?
- Si, je te le jure ! Après ça, elle a rougi et a eu l'air embarrassé.
- Le problème, c'est qu'elle risque de mettre un certain temps avant de se rendre compte de ses sentiments, si elle en éprouve réellement pour Syaoran.
- Je propose de continuer l'enquête encore un moment. Si notre hypothèse se révèle exacte, alors on passera à l'action.
Elle me fit un clin d'œil, et je répondis :
- Tout à fait d'accord avec vous, chère associée.
Soudain, je fronçai les sourcils en me rappelant d'un détail. Tomoyo me regarda, inquiète.
- Est-ce que ça va ?
- Oui, mais je viens de me souvenir d'un truc. Tu te souviens, je t'ai déjà parlé de Kuro Kanji ?
- Le mec qui passe son temps à provoquer Syaoran ?
- Oui. Et bien, je ne suis pas certain, mais je crois qu'il a invité Sakura au bal. En plus, elle a déposé un message dans son casier, hier soir.
- Elle a dû lui dire qu'elle y allait déjà avec Syaoran, je suppose.
- Ce qui m'inquiète, c'est que Kanji n'est pas du genre à abandonner facilement, et j'ai peur qu'il lui fasse du mal.
- Tu crois qu'elle est en danger ?
- Non, enfin pas dans ce sens-là. Mais il est probable qui essaie de lui faire croire des choses, où qu'il s'arrange pour semer la discorde entre elle et Syao.
- Il s'agit d'ouvrir l'œil.
Je soupirai. J'avais l'impression que pour Kanji, la partie ne faisait que commencer. Et que j'allais devoir jouer les anges gardiens.
Sakura POV
Le lendemain, lorsque le cours de Physique commença, je remarquai immédiatement que le prof n'avait pas l'air dans son assiette. Je me penchai vers Syaoran, qui était assis à côté de moi, et lui demandai :
- Tu as vu la tête du prof ? On dirait qu'il a une mauvaise nouvelle à nous annoncer, ou quelque chose dans le genre.
- C'est vrai. Avec un peu de chance, le dirlo vient de le renvoyer.
J'étouffai un éclat de rire, mais je me calmai bien vite en entendant les mots du professeur.
- Chers élèves, j'ai un message à vous faire. Hier soir, une élève de notre établissement, Mika Kaito, s'est faite agresser et violer. Une de ses amies l'a retrouvée dans un coin de la cour. Son état est assez grave, et elle est présentement dans le coma. On demande à toute personne susceptible d'avoir des renseignements concernant cette… atrocité de bien vouloir en faire part à un membre du personnel enseignant. Pour l'instant, nous recommandons aux jeunes filles de rester sur leurs gardes. Merci.
Oh mon Dieu ! Qui avait bien pu faire une chose pareille ? Je jetai un regard horrifié en direction de Syaoran et vis qu'il avait les sourcils froncés, comme s'il réfléchissait. Après un moment, il secoua la tête et reporta son attention sur le cours qui venait de débuter. J'essayai de l'imiter, mais sans grand succès, les paroles de l'enseignant me revenant en mémoire.
Normal POV
Une semaine s'écoula sans le moindre incident. Sakura passait beaucoup de temps chez Tomoyo, qui devait confectionner sa robe pour le bal. Cette journée-là, Sakura était dans la salle de couture de son amie, en train de regarder un livre de patrons proposant différents modèles de robe. À un moment, la jeune fille détourna la tête et vit que Tomoyo l'observait.
- Euh… je peux savoir pourquoi tu me regardes comme ça ?
- Je procède à une évaluation.
- Une évaluation de quoi ?
- De la couleur qui t'irait le mieux. Je crois que le blanc ferait sortir l'éclat de tes yeux et la couleur de tes cheveux. Ta peau n'est pas trop pâle, alors ça ne devrait pas te donner un air malade. Je verrais bien aussi de petites touches de rose, ici et là. Qu'est-ce que tu en dis ?
- C'est l'avis d'une experte ?
- Tu peux me croire.
- Alors c'est adjugé.
Sakura continua de feuilleter son livre pendant encore un moment, puis son visage s'illumina.
- Je viens de trouver le modèle qui me convient.
Tomoyo se pencha par-dessus son épaule et sourit.
- Excellent choix. Avec ça, tu vas faire des ravages chez la gent masculine. Et aussi dans le cœur de quelqu'un de ma connaissance.
- Hein ?
- Rien, je me parlais toute seule. Bon, on la commence, cette robe ?
Syaoran POV
C'était un mercredi soir, et je venais de finir une partie de basket particulièrement humiliante. On s'était fait lessiver par douze à quatre. J'étais donc d'une humeur particulièrement massacrante, et en sortant des vestiaires, Kanji me bouscula pour passer devant moi. Je me retins de lui lancer une insulte, mais je me raidis en voyant qu'il affichait un sourire victorieux. Je fronçai les sourcils. Comment pouvait-il sourire alors qu'on venait de subir une telle défaite ? Je continuai mon chemin, mais au bout d'un moment, je sentis que quelque chose clochait. Je marchai un peu, puis je me rendis compte que les élèves murmuraient entre eux à mon passage. Au début, je ne m'en occupai pas, mais je me figeai en entendant deux jeunes filles discuter au détour d'un couloir.
- Oui, tout le monde en parle. Tu sais, Mika Kaito, la fille super populaire qui s'est faite violer ? Ben une personne aurait été témoin de son agression et affirme que c'est Li qui a fait le coup. Ce n'est qu'une question de temps avant que le directeur et la police soient au courant. Et puis, quand la pauvre Kaito sortira du coma, elle pourra faire sa déposition.
- Tu es certaine de ce que tu affirmes ? Tu sais, parfois, les rumeurs…
- Le témoin va aller voir le directeur très bientôt. C'est lui-même qui m'a fait part de ce qu'il avait vu.
- Et qui est-il, ce fameux témoin ?
- Nul autre que Kuro Kanji, le président du conseil des élèves.
- Alors je te crois. Après tout, avec la position qu'il occupe, il ne pourrait pas mentir.
- Exactement. Le directeur le croira à coup sûr. Crois-moi, Li ne s'en tirera pas comme ça. D'ailleurs, la plupart des filles commencent à le craindre. Et je les comprends. À moi aussi, il me fait un peu peur.
Mes yeux s'agrandirent de stupeur. C'était impossible ! Tout mais pas ça ! J'étais innocent ! Je me mis à courir dans les couloirs du lycée, cherchant désespérément la sortie. Lorsque je la trouvai enfin, je me ruai en direction de mon appartement. Je gravis les marches quatre à quatre, ouvris la porte et me laissai choir sur le divan sans prendre la peine d'allumer la lumière. Qu'avais-je fait au bon Dieu pour mériter ça ?
