Réponses aux reviews
Devine : Je crois avoir deviné. J'ai combien d'amies qui ont une passion pour Card Captor Sakura ? Seulement une, alors c'est pas trop difficile de deviner. Merci beaucoup pour ta review, elle m'a vraiment fait plaisir. Continue d'écrire ta fic pendant les vacances, j'ai hâte de voir comment beau ténébreux va s'en sortir.
Ridelliz : Tu as tout à fait raison. Mais bon, c'était trop facile de les mettre ensemble tout de suite. Et ça fait plaisir d'entendre des compliments comme ça sur mon écriture.
SyaoSyao : Super, alors on tabassera Kanji ensemble ! Et pour Eriol, on peut lui dire un gros merci. C'est à ça que servent les amis.
malicia56 : Awww, pleure pas, je te promets que ma fic va avoir un happy end. Kanji, tu le tueras quand ma fic sera finie, pas avant. Parce que là j'en ai besoin, et je ne me vois pas lui trouver une doublure.
louvegrise : Pour les reviews, c'est pas grave, je comprends parfaitement. Et c'est vrai que j'aime toujours lire tes reviews, ça me motive. Et merci beaucoup pour les compliments, je vais essayer de ne pas te décevoir dans les prochains chapitres.
Kaoru Kinomiya : Hou là, ça en fait, des questions ! Sans y répondre explicitement, je peux te dire que ça va bien se terminer pour notre couple préféré. Et je suis contente que ma fic te plaise.
ade : J'ai essayé de me dépêcher pour mettre la suite. Pour ce qui est de Sakura, elle est plutôt naïve, alors…
yukigirl : Contente que tu aimes toujours autant. Ne t'inquiète pas, je vais mettre une fin heureuse. Je ne serais pas capable de finir ça en tragédie… du moins pas pour cette fic.
MISSGLITTER : J'ai cru comprendre que tu ne portais pas Kanji dans ton cœur. Comme la plupart des lecteurs, d'ailleurs ;-) C'est mon côté machiavélique qui est ressorti dans ce personnage, alors faut pas se poser de questions. Ça fait toujours plaisir de recevoir des reviews de te part, ça m'encourage à continuer.
YongYuanAiNi : Ton raisonnement est logique, mais j'ai prévu autre chose. Mais je ne te dis pas quoi. Va falloir que tu lises pour le savoir. Je suis contente que tu aimes autant ma fic.
SakiLi : Merci pour tous les compliments, ça fait chaud au cœur. Et de rien pour la review. Tu écris tellement bien, je pouvais pas passer à côté !
ciçouille : Désolée de t'avoir rendue triste, mais c'était pour le bien de l'histoire. Enfin, pour l'instant on peut pas dire que c'est une bonne chose, mais bon. Tends un mouchoir Je te promets que ça va s'arranger.
Eliz : Je dois te dire que ta review m'a bien fait rire. Alors j'ai essayé de faire vite pour ne pas être obligée d'écrire un chapitre ayant pour titre «l'enterrement de Kanji». Et s'il te plait, enlève le bâillon à Sakura, j'ai besoin d'elle pour le chapitre.
represente78 : Merci pour ta review, ça fait plaisir. Ben, je crois que tu n'es pas la seule à avoir une envie de meurtre, alors faudra que tu te mettes sur la liste d'attente ;-)
dragonia : Moi, j'ai intérêt à me sauver, et vite. °° Je vais essayer d'arranger un peu les choses dans les prochains chapitres, je tiens à ma peau.
Sinkha : Syaoran est plutôt mal pris, en effet. Alors, lis la suite pour voir comment les choses vont évoluer.
alex00783 : Pour le review, c'est pas grave. C'est tout à fait comprenable. En tout cas, ça fait vraiment plaisir de voir que tu apprécies autant mon travail.
marion-moune : J'avoue que c'est plutôt triste, pour le moment. Mais bon, j'ai pas pu m'en empêcher. Niark niark, j'suis sadique.
Release my soul
Chapitre 15
Eriol POV
Le lendemain, au lycée, je me tins sur mes gardes. Il avait été convenu que Syaoran se cacherait chez moi le temps qu'on trouve une solution. Et puis, le manoir des Hiiragizawa était bien assez grand pour nous deux. Ce qui m'inquiétait le plus, c'était que le directeur, et peut-être même la police, risquaient de me poser des questions. Étant le meilleur ami de Syaoran, j'étais prêt à parier que j'allais avoir droit à un interrogatoire en règle. J'allais devoir mobiliser tout mon talent d'acteur pour persuader le dirlo que je n'étais pour rien dans la soudaine disparition du prétendu agresseur de Mika Kaito. Je soupirai. En plus, j'avais une double mission : m'assurer que Kanji n'en profiterait pas pour s'approcher de Sakura. Finalement, j'avais raison quand je me disais que j'allais devoir jouer les anges gardiens. Le matin se passa plutôt bien, étant donné les circonstances. Lorsque la cloche annonçant la fin de la pause du midi sonna, je me dépêchai de rejoindre ma salle de classe, espérant ainsi éviter le directeur. De toute évidence, j'en espérais trop. Alors que j'allais franchir le seuil de la porte, une voix m'interpella :
- Monsieur Hiiragizawa, pourrais-je vous parler quelques minutes ?
Je serrai les dents. Je n'y échapperais pas. Je me retournai et acquiesçai, feignant la surprise. Le directeur m'entraîna un peu à l'écart, puis me demanda :
- Vous êtes bien le meilleur ami de monsieur Li ?
- C'est exact.
- L'avez-vous vu, ce matin ?
- Non, monsieur. Nous n'habitons pas dans le même quartier, et il ne s'est pas présenté à ses cours.
- Vous êtes sans doute au courant de son rôle dans l'affaire du viol de mademoiselle Kaito.
- On m'a dit qu'on le soupçonnait d'en être le responsable, mais sans plus de détails.
- Et bien, vous serez sans doute surpris d'apprendre que votre ami est bel et bien coupable. Les témoignages du témoin et la victime ne laissent aucun doute là-dessus.
C'était le moment de sortir le grand jeu. J'écarquillai les yeux dans une expression de surprise des plus totales. Je bégayai :
- Non… je… je n'y crois pas… Il… Syaoran n'aurait jamais fait une chose pareille…
Devant ma mine déconfite, le directeur posa une main réconfortante sur mon épaule.
- Je suis désolé de vous l'apprendre ainsi. Ça doit être un grand choc pour vous. Je dois tout de même vous poser une question. Avez-vous une idée d'où il aurait pu aller ? Car il est évident qu'il se cache.
- Je…Je n'en ai pas la moindre idée. Le mieux que je puisse faire, c'est vous donner son adresse.
- Nous l'avons déjà dans nos dossiers, et des policiers sont allés vérifier s'il était chez lui. Malheureusement, il ne s'y trouvait pas.
Je me félicitai intérieurement d'avoir forcé Syaoran à venir habiter chez moi quelques temps. Il était un peu réticent au début, mais il avait fini par accepter. Une chance, car sinon, on courait droit à la catastrophe.
- Je suis désolé, je n'en sais pas plus.
- Ce n'est pas grave. Nous finirons bien par le coincer. Vous pouvez partir. Et si jamais vous en apprenez plus, je vous prie de venir m'en faire part.
- Bien sûr.
Sur ce, je sortis lentement dehors. J'espérais avoir été assez convainquant. Bon sang, si on s'en sortait, j'étripais Syaoran !
Sakura POV
Au lycée, tout le monde ne parlait que de ça. Syaoran Li était coupable, et la police le recherchait. Je n'arrivais pas à croire que mon ami ait fait une chose pareille. Et pourtant… Je me surpris à penser à Kuro Kanji. J'avais eu tord de ne pas lui faire confiance. Il avait raison, finalement. Je ne pouvais pas juger les gens sans les connaître. J'avais été injuste avec lui. Comme je remuais sombrement ces pensées, je l'aperçus, un peu plus loin. Je souris. Je pouvais encore me rattraper. Je courus vers lui et l'appelai :
- Hey, Kanji !
Il se retourna et me sourit.
- Bonjour, Kinomoto.
Je m'arrêtai près de lui et lui rendis son sourire. Soudain, son regard changea, et il me dit tristement :
- Je suis désolé. C'est de ma faute si Li est dans cette mauvaise passe en ce moment. Je sais que c'est un bon ami à toi, mais je ne pouvais pas rester là sans rien faire, alors que j'étais au courant de ses actes…
Je secouai la tête.
- Non, c'est à moi de m'excuser. Je t'ai mal jugé dès le départ, et crois-moi, tu as bien fait de le dénoncer.
Il acquiesça, puis me demanda :
- Dis, tu veux bien qu'on recommence à zéro, toi et moi ? On efface tout et on repart sur de nouvelles bases.
Je souris.
- Avec plaisir.
- Je suis content. Bon, je dois y aller. À plus tard !
Il allait partir, mais il se ravisa et se tourna vers moi.
- Au fait, est-ce que tu fais quelque chose ce soir ?
Un peu méfiante, je répondis tout de même :
- Euh… non.
- J'ai pensé qu'on pourrait peut-être passer la soirée ensemble, histoire de faire plus ample connaissance. Il y a une nouvelle discothèque qui vient juste d'ouvrir près de chez moi.
Rassurée, je répondis :
- C'est une bonne idée.
- Tu veux bien me donner ton adresse, pour que je puisse venir de chercher ?
Je sortis un morceau de papier et un crayon de mon sac et griffonnai mon adresse, puis je tendis le papier à Kanji. Il me sourit.
- On se revoit ce soir.
- À plus tard.
Je le regardai s'éloigner, puis je promenai mon regard dans la cour. Enfin, je repérai Eriol. Il était assis sur le sol, adossé contre un arbre, et il était plongé dans un livre. Sans faire de bruit, je m'assis près de lui et l'observai un instant. Il était tellement concentré qu'il ne m'avait même pas vu arriver. Je souris légèrement. J'étais contente que les choses se soient finalement arrangées entre nous, et qu'il se soit enfin déclaré à Tomoyo. Quand elle parlait de lui, elle avait des étoiles plein les yeux. Soudain, il leva la tête et tourna les yeux vers moi en me souriant.
- Désolé, je ne t'ai pas entendue arriver.
- Ce n'est pas grave.
Il posa son livre par terre et prit son repas. Je fis de même et nous commençâmes à manger. Entre deux bouchées, il me demanda :
- Alors, qu'est-ce que tu as fait de bon ce matin ?
Je faillis répondre que j'avais beaucoup pensé à Syaoran, mais je me retins. Je n'avais pas vraiment envie de parler de ça, et probablement lui non plus. Ça devait lui avoir fait tout un choc d'apprendre que son meilleur ami était responsable d'une agression.
- Pas grand-chose, à part que Kanji et moi sommes devenus amis. Il m'a même invité à sortir, ce soir.
Eriol fronça immédiatement les sourcils.
- Je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée de traîner avec Kanji.
Je soupirai.
- Tu ne vas pas t'y mettre. Tu ne crois pas que tu l'as peut-être mal jugé ? D'ailleurs, je suis certaine que tu croyais bien connaître Syaoran avant ce qui s'est passé.
Le regard de mon ami se durcit.
- Je le connais même très bien. Et je suis convaincu qu'il est innocent.
- Mais enfin ! Toutes les preuves sont contre lui ! Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? Et puis, tu dis ça simplement parce que tu es son ami.
- Justement, et c'est pourquoi j'ai confiance en lui. D'ailleurs, toi aussi, tu es sensée être son amie. Et c'est maintenant qu'il a le plus besoin de notre soutien. C'est ce à quoi servent les amis. Se soutenir dans les moments les plus difficiles. C'est vraiment dommage que tu ne l'aies pas compris.
Les paroles d'Eriol me laissèrent sans voix. Sans un mot de plus, il se leva, ramassa ses affaires et s'en alla. Je restai là, perdue dans mes pensées. Se pouvait-il que… Je secouai la tête. Les preuves étaient là, et je ne pouvais rien y faire. Eriol non plus, d'ailleurs. Je soupirai, puis en arrivai à la conclusion qu'il ne pouvait tout simplement pas accepter la vraie nature de son meilleur ami. Une chose était certaine. Syaoran ne pouvait pas être innocent.
Normal POV
Ce soir-là, Eriol entra dans le salon, lança son sac dans un coin et se laissa tomber sur le divan. Il enleva ses lunettes, les posa sur la table et se passa une main sur le visage. Il ferma les yeux et essaya de faire le vide dans son esprit, en vain. Soudain, il entendit quelqu'un descendre les escaliers. L'instant d'après, il sentit une présence à côté de lui. Sans même ouvrir les yeux, il murmura :
- 'Jour, Syaoran.
- Toi, ça n'a pas l'air d'aller. Mauvaise journée ?
- Plutôt stressante, je dois dire. Le dirlo m'a interrogé.
Syaoran fronça les sourcils et demanda nerveusement :
- Et ?
- Je pense que je l'ai convaincu que je ne savais rien. Au fait, la police te cherche.
Syaoran grimaça.
- Je sais. J'ai vu une de leur voiture se promener dans le quartier ce matin.
Puis, il demanda tristement :
- Comment va Sakura ?
Eriol se força à ouvrir les yeux et planta son regard dans celui de son ami.
- Kanji a fait plus vite que je ne le croyais. Il a fait ami ami avec Sakura, et il l'a invitée à sortir ce soir.
Le Chinois serra les poings.
- C'est pas vrai. Et tu n'as pas essayé de l'en dissuader ?
- Qu'est-ce que tu voulais que je fasse ? Je lui ai fait la morale, mais je ne suis pas sûr que ça ait donné grand-chose.
Il soupira.
- L'idéal, ça serait de prendre Kanji à son propre jeu. L'ennui, c'est que pour l'instant, mon cerveau est en panne.
L'Anglais se leva et ramassa ses lunettes.
- Je vais aller prendre une douche. On ne sait jamais, peut-être que j'aurai une illumination. En attendant, ne sors surtout pas, d'accord ?
Syaoran acquiesça, songeur.
Syaoran POV
Lorsque Eriol eut fermé la porte derrière lui et que j'entendis le bruit de la douche, je rentrai dans la chambre que j'occupais, ramassai rapidement un objet dans un tiroir de la table de chevet, enfilai mon manteau et sortis sans faire de bruit. J'avais préparé mon plan toute la journée, et Kanji venait de me donner l'opportunité de le mettre à exécution. Je marchai un peu, puis m'arrêtai devant une cabine téléphonique. Je saisis l'annuaire, cherchai le nom de Kanji et mémorisai l'adresse. Tout en marchant, je ne cessais de jeter des coups d'œil nerveux autour de moi. Si je me faisais prendre, j'étais foutu. Enfin, j'arrivai devant la maison de mon ennemi. Je me postai de l'autre côté de la rue, derrière un arbre, et attendis. Environ trois quarts d'heure plus tard, je vis Kanji franchir le pas de sa porte, et je sortis de ma cachette. Lorsqu'il me vit, il eut tout d'abord l'air surpris, puis il sourit mesquinement.
- Je ne pensais pas que tu prendrais autant de risques. Alors, Li. On fait moins le malin, hein, maintenant ?
- …
- Le chat t'a mangé la langue ? Ou bien est-ce l'effet d'être traqué par la police et de perdre tes amis qui t'empêche de parler ?
- Ta gueule, Kanji.
- Tu es très mal placé pour me donner des ordres. Au fait, qu'est-ce que tu veux ?
- Savoir pourquoi tu as fait ça.
Kanji prit un air innocent.
- Fait quoi ?
- Tu le sais très bien.
- Non, désolé, je ne sais pas de quoi tu parles.
- Arrête de jouer avec mes nerfs. Pourquoi as-tu agressé Mika Kaito, et surtout, pourquoi as-tu dit que j'étais coupable ?
Le regard de mon ennemi se durcit.
- Je vais te le dire. Vois-tu, j'en avais assez que tu me surpasses dans tout. Auprès des filles, en sports, en classe. Bref, tu faisais tout mieux que moi. En plus, tu avais quelque chose qui m'intéresse beaucoup.
- Je peux savoir ce que c'est ?
Il s'approcha de moi et me fit un sourire mesquin.
- Mais Sakura, voyons.
Je serrai les dents et il poursuivit :
- Pas la peine de se le cacher, je sais très bien ce que tu éprouves pour elle. Et puis, il va sans dire qu'elle est très attirante. J'ai donc décidé de me l'approprier. Non seulement je satisfais mes désirs, mais en la montant contre toi, elle te détruit peu à peu. Ça fait mal, hein ?
Essayant de maîtriser ma rage, je murmurai :
- Qu'est-ce que tu lui as fait ?
- Oh, rien pour le moment. Mais ça ne saurait tarder. Je l'ai mise en confiance, et on est très copains elle et moi.
- Je te jure que tu vas me le payer.
- Tu crois me faire peur avec tes menaces ? Au fait, pour ce qui est de Kaito… J'avoue que c'est bien moi qui l'ai violée. J'en ai même tiré beaucoup de plaisir. En plus, je l'ai, comment dire, convaincue de parler contre toi.
- C'est tout ce que je voulais savoir. T'es vraiment dégueulasse, Kanji.
- Pff, j'en ai rien à foutre de tes insultes. Bon, faut que je te laisse, j'ai rendez-vous avec Sakura. Je te rendrai peut-être visite en prison.
Je me retins de lui sauter dessus, et il monta dans sa voiture. Lorsqu'il fut loin, je souris malicieusement et sortis un magnétophone de sous mon manteau.
- Kanji, t'es grillé.
