il est trés tard (1h00 du mat') je suis en periode de revision pour des exam prevu le 3 Janvier donc je ne ferai pas de RAR pour ce chap sachez que vos reviews me touchent enormément et m'encouragent à contiuer d'écrire
Voici un chapitre un peu plus long, un peu plus gore mais aussi ou on peut noter un rapprochement de Draco vers Harry
je vous laisse lire tranquille
POV de Draco
Enfin, je viens de rentrer à l'instant de cette sortie à Pré au lard, le Survivant ne m'a pas lâché une seconde, il est plus pot de colle que Pansy ! Je n'aurai jamais crû qu'il tiendrait aussi longtemps, pourtant j'ai passé ma journée à l'ignorer totalement, il a des nerfs à toute épreuve.
Je pénètre dans la grande salle et prends place à la table des Serpentards, je jette un rapide coup d'œil à celle des professeurs pour constater l'absence de Léa et Severus, ils doivent certainement dîner en famille dans leurs appartements. Jessika n'est pas là elle est certainement retenue à l'infirmerie à moins qu'elle ne soit déjà partie se coucher.
J'avale en vitesse la nourriture qui remplit mon assiette et pars vers la tour d'observation, j'ai besoin d'un peu de solitude. Depuis que je suis enfant j'aime être seul, il faut dire au Manoir les rares personnes que je voyais, étaient les amis de mes parents, je me retrouvais peu fréquemment en compagnie d'enfants de mon âge, c'est peut être pour cela que j'ai réagi comme je l'ai fait face à Potter lors de notre arrivée à Poudlard ?
Je cherche dans mes poches le petit objet que Léa m'a offert pour mon dernier anniversaire, comment appelle-t-elle ça déjà ? Ah oui, un lecteur MP3, je crois. Si jamais mon père le voyait, je me ferai tuer, je crois de toutes façons que je n'ai plus vraiment à me soucier de ça !
Je mets les écouteurs dans mes oreilles et la musique m'emporte dans un autre monde, celui ou les larmes ne sont que de joie, ou la douleur s'oublie en quelques secondes… La voix pénétrante du chanteur se distille à l'intérieur de mon corps, me faisant me sentir plus léger, faisant remonter la tristesse au bord de mes yeux, comme s'il s'adressait directement à moi, comme s'il me connaissait et savait ce que je ressentais, comme si ma douleur lui était familière. Léa m'a dit beaucoup aimé ce groupe moldu et je comprends pourquoi à présent. Les paroles de leurs chansons trouvent un étrange écho dans mon cœur.
Remember me when you're the one you always dreamed
Souviens-toi de moi quand tu seras celui dont tu avais toujours rêvé
« Draco ! »
C'est Léa je ne l'ai même pas entendu arriver, elle est un peu essoufflée mais souriante, instinctivement sa main se porte à son ventre comme pour s'assurer que l'effort physique, de monter en haut de la tour, n'avait pas produit de préjudice à l'enfant qu'elle porte.
« Albus nous attend dans son bureau, tu te sens prêt ? »
Prêt ? Je crois que je l'ai toujours été, même si un jour j'ai voulu me convaincre que suivre mon père dans son délire était la bonne chose à faire, que c'était un moyen comme un autre d'être proche de lui et de rester en vie, au plus profond de moi j'ai toujours su que je ne ramperais jamais devant Voldemort. Donc je crois qu'on peut dire que je suis prêt !
Comme toujours une succession de couloirs froids avant d'atteindre le bureau surchauffé du directeur. Celui ci est assis derrière sa table de travail surchargée de parchemins en tout genre. Il se lève et se dirige vers nous.
« Draco, Léa m'a confié que tu voulais me faire part d'une grande décision, je t'écoute. »
« Mon père m'a expressément demandé de m'enrôler dans l'armée de Vous savez qui, mais je ne peux pas et ne veux pas, je sais que je n'ai pas toujours été correct vis à vis de vous et de cette école, et je m'en excuse mais ne le laissez pas faire de moi un Mangemort. »
« Draco, tu dois réaliser que tu risques gros, non seulement tu seras renier par ton père, mais celui-ci cherchera à se venger de toi, de ta désobéissance. De plus tu es mineur, il faudrait de designer un tuteur légal afin de te protéger. »
C'est vrai que je n'avais pas pris en compte ce fait.
« Albus, Severus et moi en avons longuement parlé tout à l'heure et nous nous proposons pour devenir les tuteurs de Draco jusqu'à sa majorité. »
« Léa, te rends tu compte de ce que cela implique ? »
« Albus, Sev et moi sommes déjà recherché en tant qu'espion, alors nous ne prenons pas plus de risque à protéger Draco. De plus voyez vous une autre personne plus à même de faire cela que nous ? »
« Bien sur que non, puisque vous l'avez décidé ainsi je l'accepte à la condition que ces arrangements conviennent à Draco évidemment. »
« Bien sur que ça me va, je ne pouvais pas rêver mieux ! »
« Alors c'est décidé, dés demain tu emménageras dans les appartements de Léa et Severus afin d'être protégé de tes camarades Serpentards. Nous nous occuperons des détails plus administratifs demain en présence de Severus. Draco tu peux aller dormir à présent, j'ai à parler avec ta marraine. »
Je retourne pour la dernière fois au dortoir de ma maison, à partir de demain ma vie va changer et j'espère qu'elle prendra enfin une tournure plus normale.
C'est sur ces pensées que je me glisse entre les draps frais de mon lit et que je sombre dans un sommeil profond.
Encore et toujours ce même passé qui me hante, le grenier du manoir vide, ou trône une grande table en chêne, je devine plus que je ne vois les dessins ésotériques la recouvrant.
Je me tiens sagement debout dans un coin, je ne comprends pas alors ce que je fais ici.
Mon père entre, traînant derrière lui ma grande sœur vêtue simplement d'une robe légère en coton blanc, loin de ses habituelles fanfreluches à froufrou rose en satin dont ma mère adorait l'affubler. Lui porte une lourde cape noire brodée en bas avec du fil argenté, totalement inadaptée à la chaleur étouffante de ce mois d'août.
J'entends un léger craquement derrière moi, je n'ai pas besoin de me retourner pour deviner quelle est la personne derrière moi, j'ai assez revécu cette scène pour savoir que nous n'étions que trois lors de cette funeste cérémonie. Harry a donc une fois de plus trouvé le chemin de mes rêves.
Sa présence ne changera rien au déroulement de mon cauchemar.
Mon père prend Lucinda dans ses bras et la hisse sur la table, elle tremble de peur, pourtant elle ne pleure pas, elle garde ce regard franc et clair que je lui ai toujours connu, ne se doutant pas un instant de ce que notre père va lui faire subir.
Ce dernier me regarde droit dans les yeux et lentement me dit une phrase qui restera gravée dans ma mémoire.
« L'honneur des Malfoy passe avant tout mon fils, même avant l'amour que j'ai pour ta sœur. »
En entendant cela je frissonne, je détourne les yeux et croise les émeraudes de mon ex-meilleur ennemi, si je peux le définir ainsi ! Mon regard s'attarde partout sauf sur ce qui se passe devant moi, je ne veux pas voir, je veux que ça s'arrête, que la douleur et les souvenirs disparaissent.
Nonchalamment d'un coup de baguette mon géniteur attache ma tendre sœur à la table, la main d'Harry se pose sur mon épaule, comme s'il devinait ce qui allait se passer.
Mon regard croise celui pur et innocent de mon jeune double, j'ai mal, si mal, trop mal…….
Mon père allume quelques bougies flottantes autour de la table et me fait signe de m'approcher. Lucinda ne bouge plus, terrorisée par la situation.
« Mon fils, ta sœur n'est pas à la hauteur du nom qu'elle porte, elle a déjà quatre ans et n'a, contrairement à toi ,manifesté aucun pouvoir, j'en conclus donc qu'elle est une cracmol, elle n'a pas sa place au sein de notre illustre famille. »
Lentement, presque au ralenti, je le vois lever sa baguette et l'abattre très rapidement en direction de ma sœur, je n'entends plus ce qu'il dit, ni les hurlements de douleur de Lucinda, je veux être ailleurs, n'importe ou mais pas ici.
L'air se charge de minuscules gouttelettes de sang qui s'échappent du corps de ma sœur. Mon père a utilisé l'un des sorts les plus douloureux de la magie noire, celui qui consiste à expulser le sang de la victime par tous les pores de sa peau. Lentement mais sûrement ma sœur se vide sur cette table de chêne de ce liquide rouge si précieux pour sa survie.
Sous le choc de cette vision je me réfugie dans les bras d'Harry. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est là et qu'il ne me demande rien, il m'offre juste la chaleur réconfortante d'une douce étreinte, et c'est seulement maintenant que je me laisse aller à pleurer. Je n'ai pas peur que Potter me voit faible, après avoir vu cela il connaît toutes mes faiblesses mais étonnement, dans le chaos de mes pensées et sentiments, cela ne me fait pas peur.
En tout cas cela ne fait plus peur depuis que la Matriarche m'a montré mon supposé futur.
Je me réveille en sueur, et frissonne à cause du froid régnant dans le dortoir, peu à peu les bribes de souvenirs de mon rêve s'envolent et il ne me reste qu'une sensation de bien être que je n'avais jamais connu auparavant après un cauchemar comme celui-ci.
Ceux qui devineront de quel chanson est extraite la phrase en gras auront droit au rpochain chapitre en exclu dés que je l'aurai ecrit! (noubliez pas de me laisser votre ml!)
et qui pr le prochain POV?
