Réponse aux reviews de rouges

SolsticeZam ; le prochain ? le voilà ! Cette fois c'est Artoung qui s'y colle !

Love Drago Malefoy : ton mail n'est pas apparu entier donc j'ai pas pu te prévenir mais y a les author alert…

Warriromeuh : pourrais je avoir la définition de NYO ? s'il te plait ? Suis trop vieille sans doute ! Bisous aussi et voilà la suite !

Vif d'or : mon choupinou en sucre ravie de t'avoir fait frissonner ! Bisous ?

Crackos : voilà encore du mmmm pour toi !

Smirnoff : mais tu nous fait de la poésie ! Au bout de deux chapitres si nous te donnons autant de verve qu'en sera t il au 8eme chapitre !

Oxaline : merci !

BlackNemesis qui rime avec crème de cassis (avec éléphantiasis aussi mais c'est nettement moins sympa !) : pour ta review au premier chapitre d'Artoung je dirais que tu ne t'es pas retrouvé sur Del par hasard… Pour la deuxième… Je ne dirais pas qu'Harry a besoin de parler de cet état de fait, il ne laisse pas la parole à Drago et se lance à corps perdu dans ses reproches point, ou en tout cas c'est dans cet esprit que je l'ai écrit. Pour la réaction de Drago, nous en reparleront sur Msn, pour celle de Harry je ne pense pas qu'il ait voulu l'humilier, je ne fais que deviner comment on pourrait extérioriser sa colère dans de telles circonstances, après s'être laissé piégé de cette façon. Et après une scène aussi dure j'avais besoin de revenir à quelque chose de plus proche d'eux pour que ça ne soit pas qu'un lemon pour un lemon et là… là je me suis rendu compte que nos deux tourtereaux ne s'étaient pas dit l'essentiel et hop, j'ai coupé l'herbe sous le pied d'Artoung ! Bisous et à bientôt.

Lee-NC Kass : la réponse est oui, il y aura un lime ou un lemon à chaque fois. Le but est de faire le contraire de petite histoire de corps dont le titre laissait croire qu'il allait se passer… et qu'il ne se passe rien, là le titre est anodin et pourtant… Donc réjouissez vous !

Yochu : merci et régale toi avec la suite d'Artoung !

Arch-nemesis : ta review était pour Artoung mais c'est pas grave, j'y répond quand même ! Merci pour ton enthousiasme et si on t'a permis d'avoir le sourire, nous en sommes flattées !

La rodeuse, Vert emeraude, Lovely A : merci !

Bilou : Je ne sais pas si je suis la reine du lemon, Blanche Malefoy est un très bon auteur donc je suis flattée de la comparaison, en tout cas si j'ai choisi ce pseudo c'est que je comptais en faire ma spécialité, je sais toujours pas pourquoi !

Slydawn : Oui, Harry est moins c… que certains le croient !

TheoryofChaos : pro des lemons ? Je sais pas ! En tout cas j'accepte avec joie le compliment ! Sinon pour vert c'est pas le prochain chapitre comme tu vois…mais il vient juste après rose !

Petite histoire de roses :

POV de Harry.

Je n'en peux plus…Je suis éreinté. Mes yeux se ferment tout seuls alors que je me dirige vers mon dortoir. Et là, un sentiment de profonde injustice m'envahis alors que je commence à monter les premières marches des centaines de marches qui mènent au dortoir des gryffondors. Je ne comprends pas pourquoi, les gryffondors logent tout en haut ! C'est un scandale ! Il faut à tout pris que j'en parle à Hermione, en tant que préfete elle pourra sûrement faire quelque chose pour arranger ça.

Je suis vraiment fatigué. Pourquoi y a-t-il autant de marches ? A croire que quelqu'un c'est amusé à en rajouter pendant mon absence.

Je vacille doucement, et fait une pause en me tenant au mur. L'entraînement a été rude ce soir. J'ai l'impression que plusieurs dizaines de sombrals se sont amusés à me piétiner. Cela va faire un bon mois que je suis cet entraînement. Je ne dors que quelques heures par nuit et je commence à croire que c'est loin d'être suffisant. Dumbledore voulait que j'arrête les cours la journée pour me reposer mais il est hors de question que je le fasse. Je veux suivre les cours et passer les ASPICS comme les autres. Je veux encore me donner l'illusion que ma vie ne se réduit pas à tuer Voldemort ou à être tué par lui. Je veux encore croire que j'ai une vie qui m'attend, et une vie normale si possible. Si je ne crois pas en cela, alors autant que Voldemort me finisse tout de suite. Ça aura au moins le mérite de me dispenser de mon entraînement de choc.

Je continue mon ascension vers mon dortoir. J'aurais peut être dut passer à l'infirmerie avant, je me sens vraiment patraque…mais le fait est que j'en ai marre de passer chaque soir voir Pomfresh, et je sais que comme toujours elle va m'obliger à dormir à l'infirmerie. Alors que moi ce que je veux c'est m'enfouir sous MES couvertures, dans MON lit…

Non, à la réflexion, ce que je veux, c'est me blottir contre Draco dans SON lit. Alors là oui, ça serait le paradis. Mais je ne vais pas le réveiller pour cela, cela serait vraiment égoïste de ma part…

C'est dingue, je le vois tous les jours et il me manque tellement. J'ai vraiment hâte de tuer Voldemort, ainsi j'aurais enfin tout le loisir de me consacrer à Draco. Il mérite une meilleure relation que celle que nous avons. Il mérite plus d'attentions que je ne peux me permettre de lui donner. Et j'ai peur, je l'avoue, j'ai peur qu'il se lasse d'attendre. J'ai peur qu'il rencontre quelqu'un qui ait plus de temps à lui consacrer, quelqu'un qui n'ait pas un mage noir sur le dos, quelqu'un avec une vie normale…

quelqu'un d'autre…

Je viens de me rendre compte que mes jambes et par la même occasion le reste de mon corps sont en train de descendre les escaliers que j'avais mis tant de temps à monter.

Même mes jambes se liguent contre moi.

Je vais en parler à Hermione…c'est une préfete, elle doit pouvoir faire quelque chose.

Bon, je l'avoue, je sais où je vais, j'espère juste que Draco ne m'en voudra pas trop de le réveiller, mais c'est près de lui que je veux dormir.

Peut-on m'expliquer pourquoi les cachots se trouvent tout en bas du château ?

Décidemment, je vais avoir pas mal de choses à dire à Hermione demain.

Et bien sûr là aussi, les marches ont été rajoutées !

Si j'attrape celui qui a fait ça !

Après ce qu'il me semble une éternité j'arrive enfin devant la chambre de mon serpentard. Y a pas à dire, être préfet, c'est la classe !

Je prononce le mot de passe et la porte s'ouvre doucement.

Et alors que j'entre le plus silencieusement possible dans cette chambre sombre, j'ai enfin l'impression d'être chez moi.

J'enlève juste mes chaussures, je suis vraiment pressé d'aller me coucher. Je suis heureux car Draco dort toujours, je ne l'ai pas réveillé, alors que je m'approche de son lit je peux distinguer sa chevelure pâle. Je me glisse silencieusement sur le côté inoccupé et je soupire de contentement.

On est bien dans ce lit. Je sens mes yeux se fermer, et je baille une dernière fois juste avant de me rapprocher du corps chaud de Draco, je passe un bras autour de sa taille et mon menton se cale sur son épaule. Il bouge un peu, juste pour se mettre un peu plus contre moi, il glisse une de ses jambes entre les miennes, et me murmure un « bonne nuit Harry » ensommeillé. Et c'est ainsi, enlacé à lui, respirant son odeur que je m'endors.

C'est en entendant l'eau de la douche couler que je me réveille. J'ai encore sommeil. Je regarde l'heure et je comprends que je n'ai dormi que 3 heures. Et je me traite d'idiot, parce que finalement, cette nuit j'ai réveillé Draco, je n'aurais pas du venir. Je ne fais que le déranger. Je passe toutes mes soirées à m'entraîner, et je me permets en plus de venir m'incruster chez lui, et je lui apporte quoi ? Rien du tout ! Je suis même trop épuisé pour lui faire l'amour, je suis juste bon à dormir en le prenant pour mon oreiller !

Draco mériterait quelqu'un de plus présent, quelqu'un qui s'occupe de lui. Je ne suis même pas capable de m'occuper de moi…

L'eau vient de s'arrêter de couler, et quelques minutes après Draco sort de sa douche, les cheveux encore mouillés, habillé, près pour une journée de cours.

Son regard se pose sur moi et il me sourit doucement. J'aime beaucoup le voir sourire ainsi, ça me fait toujours un drôle d'effet dans l'estomac lorsqu'il fait ce sourire et je ne peux m'empêcher de sourire aussi, à chaque fois.

Draco se penche vers moi, et je sens l'odeur de son shampoing, et il s'approche encore et cette fois c'est l'odeur de sa peau que je sens et je souris encore plus. Je suis ensorcelé par sa présence, par ses yeux brillants, par sa voix un peu trop sensuelle qui me murmure bonjour…et par ses lèvres qui semblent elles aussi vouloir dire bonjour aux miennes de la plus exquise des façons.

Alors que mes lèvres reçoivent le bonjour de celles de Draco, ma main droite décide elle de dire bonjour à la nuque de mon serpentard, et la gauche se pose sur sa hanche, dans le but elle aussi de saluer mais aussi, dans celui moins avouable de rapprocher ce corps si tentant du mien.

J'aime beaucoup dire bonjour à Draco. J'ai envie de saluer le reste de son corps, alors ma main sur sa hanche redescend un peu, pour dire bonjour à ses fesses et ma langue se faufile dans sa bouche pour présenter mes hommages à sa langue. Et le gémissement rauque qui sort de sa gorge me montre qu'il apprécie autant que moi ce genre de salut.

Puis doucement, avec un petit soupir il se détache de moi. Il se redresse et me toise d'un air amusé.

-Alors Potter, demande-t-il de sa voix traînante, on ne retrouve plus son chemin la nuit, alors on se glisse dans la chambre des honnêtes gens !

Je sais qu'il dit cela pour rire mais la honte me submerge. En temps normal, j'aurais répondu à sa plaisanterie par une autre, mais là je suis vraiment fatigué, et je ne peux que baisser les yeux. Je ne veux pas qu'il voit ma détresse. Je n'aurais pas dû être là cette nuit. Finalement je lève les yeux vers lui, je ne veux pas l'inquiéter, il ne manquerait plus que ça ! Et ses yeux gris sondent les miens, interrogateurs…Il s'attendait à ce que je souris à sa plaisanterie mais je n'y arrive pas. Je sors du lit, et me dirige vers la douche. Je sens son regard emplis d'étonnement sur moi, mais je ne me retourne pas. Je suis un poids pour lui…

Je ne le mérite pas.

Je suis si las de tout cela…

-Harry…

Sa voix n'est qu'un murmure, mais je m'arrête de marcher. Je sais qu'il attend une explication sur mon attitude, et je lui dois en effet au moins cela.

-Je suis désolé, je n'aurais pas du venir te déranger, je te demande pardon, je ne le ferais plus, je voulais juste…je ne…je…

Voilà que je bégaie maintenant, je dois faire vraiment pitié, mais j'ai une drôle de boule coincée dans la gorge.

J'ai envie de lui dire que si je suis venu c'est parce que j'avais besoin de lui, de sa chaleur, de sa présence tout simplement. Mais je ne dirais rien, je ne veux pas être un poids, je ne veux pas qu'il pense qu'il est mon appui, qu'il est celui qui me permet de tenir, car même si c'est la vérité, je ne veux pas lui infliger ça.

J'entends Draco se déplacer, et je sens ses bras m'entourer alors qu'il me chuchote que je ne le dérange jamais, qu'il aime lorsque je dors près de lui, et qu'il s'inquiète vraiment parce que j'ai l'air si fatigué, et parce que je ne laisse pas m'aider.

Je tremble un peu, et j'ai envie de lui crier que je n'en peux plus, que j'ai peur de l'avenir, que j'ai peur de le perdre, mais que jour après jour j'ai l'impression de me perdre moi et que surtout, je suis dépendant de lui à un point inimaginable. Je suis si effrayé !

Mais je me contente de respirer calmement, je ne craquerai pas, je ne lui dirais rien.

Je sais ce que cela fait d'avoir un poids sur les épaules, je ne le sais que trop…

Et je ne veux pas lui imposer cela…

Se savoir le principal appui de la personne sur qui repose le sort de la guerre…Cela ne doit pas être drôle.

Alors je ne lui dirais pas. Et je vais essayer de m'en sortir sans l'impliquer dans ce conflit.

Je me dégage doucement et lui fais un sourire qui se veut rassurant mais je sais que ce sourire n'atteint pas mes yeux ? et je sais que Draco l'a remarqué. Pourtant il me laisse partir dans la salle de bain, même s'il ne cache pas sa déception…même si l'inquiétude voile ses beaux yeux et surtout même si en ce moment la seule chose que je veuille faire c'est rester dans ses bras, et juste sentir son cœur battre contre ma poitrine, être apaisé pour un instant et me sentir en sécurité pour un moment.

Je ne l'ai pas vu beaucoup le reste de la journée, nous n'avions aucun cours en commun. Je me suis endormi pendant le cours de Binns et pour une fois Hermione ne m'a rien dit, à ce niveau là, je dois vraiment faire pitié pour que même Hermione ne fasse aucune remarque sur mon attitude en cours.

Je viens de finir mon entraînement quotidien et ce soir on m'a laissé partir plus tôt que les autres soirs, il doit être deux heures du matin. Enfin, je ne vais pas faire la même erreur qu'hier, je vais aller dans mon dortoir et laisser Draco dormir même si je n'ai qu'une envie : me retrouver entre ses bras.

Je me dirige donc vers mon dortoir d'un pas tranquille, je suis toujours las mais beaucoup moins fatigué qu'hier, il faut dire que l'entraînement était beaucoup moins pénible aujourd'hui.

C'est alors que j'aperçois une enveloppe à une intersection. Je m'approche curieux, et je vois qu'il y a mon nom dessus et je reconnais instantanément l'écriture de Draco. Je me mets alors à trembler, tenant cette enveloppe qui, j'en suis sûr, est venue signer l'arrêt de mon coeur. Je ne veux pas l'ouvrir alors que le mot « rupture » tourne inlassablement dans ma tête. Mon esprit fatigué ne voit pas d'autre raison à la présence d'une telle lettre sur mon chemin. J'ai bêtement envie de pleurer, finalement Draco s'est lassé, finalement il me quitte…

La dernière partie rationnelle de mon cerveau m'ordonne d'ouvrir l'enveloppe avant de tirer des conclusions hâtives et de devenir fou.

Et là je respire enfin normalement alors que l'écriture soignée de Draco me demande de suivre des pétales.

Des pétales ?

J'avance un peu et mon regard tombe sur un chemin de pétale de rose et je comprends enfin que je suis sûrement tombé amoureux de l'unique serpentard romantique…

Je souris un peu dans le noir et je suis les pétales qui me montre une direction , je sais déjà que mon serpentard se trouvera au bout. Je suis ému, c'est bête à dire mais c'est ainsi. Draco n'aurait pas du se donner tant de mal pour moi. Je ne mérite pas son amour et lui ne mérite pas le poids que je suis pour lui.

Je serais un peu plus courageux je romprais avec lui et je le laisserai vivre une vraie vie. Mais je suis incapable de le laisser, alors j'attends que cela soit lui qui se lasse. Mais en voyant toutes ces pétales à mes pieds je me dis qu'il ne semble pas encore être lassé de moi. Et cette phrase qui m'obsède se fait encore plus présente : « Je ne le mérite pas ».

Le chemin après m'avoir fait passer par plusieurs couloirs et escaliers s'arrête enfin devant une porte. A peine suis-je devant que cette dernière s'ouvre, dévoilant à mes yeux la salle de bain des préfets en chefs.

La pièce est tamisée par une douce lumière, et la porte se referme derrière moi. Je ne vois aucun serpentard romantique dans cette pièce, je vois juste une autre enveloppe. La grande baignoire ronde est déjà emplie d'eau, et une odeur d'amande douce s'élève du bassin. Il fait chaud dans cette pièce, et je commence déjà à transpirer. Je me baisse enfin, pressé cette fois-ci de lire l'enveloppe encore une fois marquée à mon nom.

On dirait que l'auteur de cette lettre pense qu'il fait aussi trop chaud pour mon propre bien puis que deux mots sont écris, sonnant comme un ordre que je suis incapable refuser.

« Déshabilles-toi »

Je sais qu'il est dans cette pièce, et je sais qu'il m'observe. Alors je me déshabille, doucement, tranquillement, dévoilant mon corps petit à petit, imaginant ses yeux sur moi, et me faisant plus sensuel presque malgré moi…presque.

Je suis nu, dans cette pièce et je l'attends, je sais qu'il ne va plus tarder. Au même moment j'entends un bruit sur ma gauche, je me tourne brusquement et je le vois enfin.

Il est là…

Pour moi.

Il est nu…

Pour moi.

Il tient une unique rose rouge dans la main…

Pour moi.

Il ne dit pas un mot et je suis incapable d'en prononcer un alors qu'il s'approche de moi. La boule dans ma gorge menace de remonter. Il est tellement magnifique.

Je ne le mérite pas.

J'ai une furieuse envie de pleurer alors que ses yeux brillants d'amour se posent sur mon corps.

Je ne mérite pas ce regard.

Je sens mes nerfs lâcher un à un, alors que du bout de sa rose, il touche ma joue.

Je ne veux pas qu'il me quitte, j'ai besoin de lui…et sa rose glisse sur mon torse…

Je lève les yeux au ciel dans un dernier effort pour retenir mes larmes et je tremble un peu. Mais le velours de la fleur, se pose en dessous de mes yeux, et descend jusqu'à ma mâchoire, comme le ferait des larmes. Et Draco ne dit toujours rien mais par ce geste il me demande de me laisser aller.

Je ne le mérite pas.

Et je sens enfin la première larme sortir alors que mes jambes sont soudainement faibles. Je vais m'écrouler car je suis faible, je vais m'écrouler car je ne suis pas quelqu'un de fort. Et mes larmes se suivent et je ne peux rien faire pour les arrêter, et mes sanglots déchirent le silence. Et mes jambes ne me portent plus…

Pourtant je ne m'écroule pas parce que ses bras me retiennent. Et ma voix emplie de sanglots et d'une peur que je ne connaissais pas, le supplie de ne pas me laisser, lui demande pardon d'être si faible, d'avoir si peur…

Mais ses bras ne me lâchent pas, et je sens qu'il pleure aussi contre mon cou…

Je fais pleurer mon amour, je suis vraiment un monstre…

Je veux me détacher mais Draco me retient, et je comprends que ses larmes sont des larmes de soulagement parce que je le sens sourire contre moi.

-Cette fois Potter, tu ne vas pas t'enfuir, murmure-t-il, je ne vais pas te laisser te battre tout seul, je deviens fou chaque jour un peu plus parce que tu t'enfermes dans ta bulle. Je veux que tu t'appuis sur moi, je suis assez fort pour cela, je serais capable de porter le monde si cela pouvait te soulager, alors je suis capable de t'aider. Il faut juste que tu me le permettes.

Je pleure toujours et Draco me serre encore plus fort, il me murmure qu'il me trouve fort, qu'il est fier de moi et qu'il m'aime tellement qu'il en a mal de me voir comme cela.

Petit à petit mes pleurs cessent mais je ne peux m'empêcher de rester agrippé à ses épaules, je crois que j'avais besoin de pleurer. Je l'aime, je l'aime tant, alors je reste accroché à lui, quelques minutes, et je comprends enfin que quoique je fasse, quoique je pense, la vérité c'est que j'ai besoin de lui. La vérité c'est que je me sens fort lorsque je suis entre ses bras, si fort que Voldemort ne me fait plus peur.

Et là, entre les bras de mon serpentard, je commence que mon avenir peut être beau. Draco est ma force.

Il a du me prendre pour un fou en me voyant pleurer ainsi, mais il est resté, et il m'a consolé, lui qui dit toujours qu'il n'est pas doué pour le « relationnel », moi je trouve qu'il se débrouille très bien.

-Tu es gentil, je souffle en le serrant encore plus contre moi.

Je sens Draco se raidir.

-Harry, dit-il d'un ton faussement blessé, je croyais qu'on avait dépassé le stade des insultes dans notre relation !

Je ne peux m'empêcher de sourire, ce qu'il peut être idiot parfois !

-Je dirais même, que tu es vraiment romantique…

Cette fois Draco pose la main sur son coeur et se crispe fait semblant d'agoniser, en se poussant de ridicules petits bruits.

Il est vraiment bête et je me mets à rire, oubliant pour un temps tout ce qui n'est pas nous.

-Je dois dire, que le coup des enveloppes, des pétales, c'était vraiment le summum du romantisme, tu vas devoir faire cela plus souvent maintenant que je sais de quoi tu es capable !

Draco cesse de faire l'idiot, il me sourit d'un air malin et ramasse la rose qu'il avait fait tomber.

-Voyons Harry, ne me dis pas, que tu n'as pas compris que tout cela était en fait un stratagème diabolique pour m'emparer de ta vertu.

Je hausse un sourcil septique, de toute façon, ma vertu il l'a prise, il y a bien longtemps déjà ! Mon blondinet s'approche encore plus de moi et me susurre d'une voix rauque, qui me fait frissonner de désir, qu'il a une arme secrète pour me faire plier puisque je semble faire la forte tête.

Je me contente de sourire amusé alors que je me demande ce qu'il me prépare. Mais Draco ne fait rien de spécial, il lève juste sa main qui tient la rose. Et doucement alors que je déglutis, mon serpentard commence sa douce torture.

La caresse de la fleur est divine, je reste planté debout me contentant de ressentir alors que Draco semble avoir pour but de faire découvrir à sa rose chaque parcelle de ma peau. C'est frustrant cette caresse aérienne. Je grogne et Draco me sourit sadiquement. Il est là, nu, me tournant autour et je commence vraiment à perdre patience. Mon sexe dressé est douloureux maintenant et Draco s'en est aperçut puisqu'il le regarde d'un air faussement étonné.

Ses yeux se plantent dans les miens me défiant de détourner le regard, je sais alors où la fleur va se poser et ma respiration s'accélère.

Je sens les pétales de velours parcourir ma verge tendue et je gémis, alors que les yeux gris de Draco ne quittent pas les miens.

C'est comment ? Me demande-t-il d'un air innocent.

Ce jeu a assez duré, je suis à deux doigts de me jeter sur lui…

C'est doux, je lui réponds d'une voix que je ne reconnais pas, mais je préfère lorsque ce sont tes mains que tu poses sur moi.

Ensuite j'entends juste le bruit de la fleur qui tombe avant que les lèvres de Draco se posent sur les miennes tandis que sa main continue la caresse de la rose.

Je crois que je perds la tête, alors que les mouvements de sa main s'accélèrent. Je me cambre et je gémis et Draco me chuchote qu'il sera là pour moi parce qu'il m'aime et sa main continue ses mouvements qui me rendent fou. Et Draco murmure alors que lui aussi a peur quelque fois, et que lui aussi a besoin de moi. Et il me demande si je suis prêt à partager mes peurs avec lui, ma fatigue avec lui, mes angoisses avec lui…

Et je ne peux que répondre oui, tout en me déversant sur dans sa main. Je tremble un peu, encore une fois il m'a servi d'appui. Il m'embrasse tendrement alors que je cherche à reprendre ma respiration.

Je comprends alors qu'il a réussit à me faire promettre de partager le meilleur comme le pire avec lui, et étrangement j'en suis heureux parce que je sais qu'avec lui à mes côtés le « pire » sera un peu plus facile à supporter.

Je remarque aussi que mon serpentard calculateur et pourtant romantique a l'air d'avoir besoin que je m'occupe de lui. Mon regard se pose sur la baignoire et je le prends par la main pour l'entraîner dans ce lieu où je compte bien lui prendre sa « vertu ».

Sa main comme à son habitude a vite fait de quitter la mienne pour se poser sur mes fesses. Il est irrécupérable mais c'est comme cela que je l'aime…

Et pendant que je lui montre mon amour encore et encore dans une baignoire emplie d'eau parfumée quelque part sur le carrelage froid…

Une petite rose toute simple regarde nos ébats…

Et je me dis que si les roses savaient parler, elles auraient de drôles d'histoires à raconter.

Puis, je ne me dis plus rien, parce que mon serpentard m'embrasse de nouveau, pressant encore une fois son corps mouillé contre le mien, chassant de mes pensées par ce simple geste tout ce qui n'est pas lui.

Fin