Réponse aux reviews

Oxaline : merci pour ton enthousiasme !

Clotho : Merci pour tes remarques pertinentes, d'avoir remarqué la gêne de Drago, montrer ce que l'on a créé est toujours un peu embarassant surtout quand c'est aussi personnel que ses dessins ! Je profite de l'occasion pour t'apprendre un truc : Artoung est une grande timide. Elle apprécie particulièrement tes reviews mais n'ose pas te demander de la mettre dans tes contacts MSN (Artoung si tu passes par là je t'avais prévenu que si t'osais pas je lui dirais !) donc si jamais tu en brûle d'envie aussi, son adresse et à e mail du profil donc fonce !

Mione90 : Ouh vilaine j'ai regardé ton profil t'as pas l'âge pour ce genre de lecture ! Mais bon, je t'en veux pas et vive le yaoi power ! Nous postons une fois par semaine donc n'aie crainte tu aurasla suite.

Quiproquo : coucou ma belle sœur ! (ben oui, Artoung est ma sœur jumelle donc…) Oui, la jalousie peut être mignone quand elle est modérée et Drago a parfois de bonnes idées… Sinon les pov ne s'alternent pas, on ne s'est jamais imposé cette règle par contre comme ta femme est plus à l'ais en pov harry et moi en pov drago il arrive que ça s'alterne, mais pas toujours, je m'y fais bien au pov harry ! Pour Holdme merci, pour Rise la fic t'attendra et en plus t'auras tout à la suite veinarde !

Theory of Chaos : le nom de l'album est « moi d'abord » merci pour tes encouragement et à bientôt !

Lovely A ;Tatunette, SerpentisDraco, Lou: merci !

Griselle : Ds toi pour te consoler que ce genre de choses dont tu es nostalgique je ne l'ai jamais vécu, veinarde que tu es ! merci pour tes compliments et plonge mais ne te nois pas !

BlcakNemesis : On en reparlera de ce tableau et contente que le clin d'oeil t'aie plû ! Baccioni anche a te !

Mily Black : alors après vert tu vas trouver noir et blanc, là, juste en bas, après ce sera probablement jaune et on finira par or !

Bilou : merci, je suis contente si j'ai bien choisi mon pseudo !

Artoung : ouh le jeu de mot de la mort qui tue ! merci de toujours m'encourager mais t'as le droit de critiquer aussi !

Mily Black : le dernière couleur, c'est le 8ème chapitre : or. Et merci d'aimer à ce point

Mona May56 : Normalement tu verras bientôt ce dessin…merci !

Vert emeraude : tu viens de lire vert et tu dema,nde vert ? et puis le coup de l'infirmier a été déjà fait dans bleu….

Lee-Nc –Kass : Vous êtes des revieweuses extra ! Vous le savez ? Sinon pour la chanson si vous la voulez envoyez moi un e mail et je vous l'enverrais (chuuuuut, espérons que je me ferais pas choper)

Loryah : des couleurs en réserve ? Là tu as noir et blanc, juste en bas, après il y aura gris, et encore deux chapitres ! Alors pour ta question le combat a eu lieu à lafin de la sixieme année, il a été en convalescence vers septembre, comme ils préparaient Haloween vert se situait en Octobre, ce chapitre doit probablement se passer en Novembre et le prochain sera en janvier

Crakos : merci !

Vif d'or : on verra pour le vif d'or, j'ai déjà une idée…

Warriormeuh : Les œuvres de Dray ? Où se cachent elles ? Pour l'instant dans mon cerveau mais Leviathoune me fait l'honneur de le reproduire, quand elle me le transmettra je le publierais sur mon blog

Leviathoune : Tiens, justement je parlais de toi à Warriormeuh ! Le lemon te plait ?Tant mieux, je ne me lasse toujours pas d'écrire ce genre de scenes !

LilyB : Pour les dessins de Drago je crois que Leviathoune va tenter de le reproduire… Sinon si tu piques Drago à Harry, tu liras quoi !

Petite histoire en noir et blanc par Artoung :

POV de Draco.

Enfin !

J'y suis arrivé !

Je suis le meilleur ! Le plus beau et le plus fort ! Vive moi !

-Pff…ça va Malfoy, arrête de danser ! On a comprit !

Je cesse ma danse de la victoire pour me délecter de la vue qui s'offre à moi. Il est là, en face de moi, un air de défaite sur son visage…

Je crois que c'est une des plus belle chose que j'ai vu. Le visage de Harry lorsqu'il jouit est bien sûr loin en tête…en fait le visage de Harry quelque soit l'occasion obtient la première place des plus belles choses qui m'est été donné de voir… Et je ne parle même pas du reste de son corps. Mais là, voir Ronald Weasley perdre aux échecs me rend bêtement euphorique et c'est moi, Draco Malfoy qui l'ais battu ! Je suis trop fort ! Je m'aime ! Nous sommes dans la salle commune des gryffondors et toute la salle me regarde clairement impressionnée. J'ai réussi l'exploit ! J'ai battu Weasley aux échecs. Ils sont tous soufflés, ça va faire 2 mois que j'essaie de le battre, c'est notre 56ème partie et cette fois j'y suis arrivé !

Je souris encore alors que Weasley range son jeu en maugréant des phrases incompréhensibles.

Je me rassois et croise les bras derrière ma tête tout en me calant un peu plus dans le fauteuil rouge.

-Et enlève ton petit sourire supérieur, reprend poil de carotte, tu as gagné simplement parce que je suis crevé et parce que Hermione est venue me déconcentrer !

Je suis outré par sa mauvaise foi, ce n'est pas parce que sa petite amie est venue sur ses genoux à plusieurs reprises pour lui chuchoter des trucs indécents à l'oreille que cela l'a déconcentré ! C'est vraiment un mauvais perdant !

-Ecoutes Weasley, j'ai gagné parce que je suis le plus fort, voilà tout !

Weasley manque de s'étouffer et devient d'une jolie teinte rouge.

-Non mais c'est une blague ? Malfoy c'est la première fois que tu gagnes sur un nombre infini de partie et ce n'est pas ce coup de chance qui va changer les statistiques, JE suis le meilleur !

Un nombre infini de parties ? Il se fou de moi, nous avons joué que 56 misérables parties de rien du tout, pas de quoi faire des généralités, les 55 autres fois c'était juste pour me mettre dans le bain, c'est cette fois là qui compte ! Je me contente de ricaner, il peut dire ce qu'il veut j'ai gagné, les faits sont là !

Devant mon air, Ron repose brutalement son jeu et s'assoit de nouveau en face de moi.

-Ok, dit-il, on en refait une, juste pour que j'ai le plaisir de voir ton sale sourire hypocrite s'effacer.

Alors là il rêve, je n'ai pas peur de lui, je sais que je peux le battre mais je n'ai plus envie de jouer, voilà tout.

-Désolé Weasley, mais je ne joue plus ce soir.

-Tu as peur, sourit la belette d'un air mauvais, je vais te laminer Malfoy.

Décidemment il ne comprend rien, je n'ai pas peur, je suis simplement fatigué de jouer à ce jeu. Je vais pour lui expliquer calmement que je n'ai pas envie de jouer, parce qu'il est long à la détente ce type, mais c'est le moment que choisit Harry pour sortir de son dortoir, il vient de prendre sa douche et regarde la salle d'un air étonné.

-Que se passe-t-il ici ?

Son regard se pose sur moi et il me sourit tendrement. Moi je suis occupé à le détailler, il est d'une beauté à couper le souffle, il porte un pantalon noir et un pull-over blanc, ses cheveux encore humides me donnent la furieuse envie de passer ma main dedans pour les décoiffer, parce que pour l'instant ils restent en place mais dès qu'ils sécheront, ils redeviendront hors de contrôle, mon regard se pose sur ses lèvres qui s'ornent d'un sourire et du coup je souris aussi.

Alors qu'il s'approche de moi. Finnigan lui explique que j'ai enfin gagné Weasley aux échecs… Personnellement je pense que le « enfin » était de trop, c'était logique que je gagne Weasley puisque je suis le meilleur. Harry me regarde avec fierté et je ne peux m'empêcher de toiser la belette !

-Je suis soufflé Draco, tu sais que personne n'y est arrivé avant toi, cela relève de l'exploit !

Je sais, je sais, je suis trop fort ! Ron marmonne à Harry que c'était juste un coup de bol et Harry se contente de rigoler. Je crois qu'il est content, il a toujours voulu battre Ron à ce jeu et le fait que son petit copain y parvienne cela doit l'enchanter. C'est un peu une sorte de victoire par procuration. Bon ce n'est pas tout ça mais moi j'aimerais bien sortir de cette pièce emplie de gryffondor, et comme Harry doit passer sa soirée (et sa nuit) avec moi, autant l'emmener dans un endroit moins fréquenté…Comme ma chambre par exemple. Je l'attrape par la main, dis bonne soirée à l'assemblée, rajoute à Weasley de revoir sa technique de jeu, ouvre la porte alors que Harry souhaite à son tour bonne nuit à ses amis, sa main toujours dans la mienne, je réponds à Weasley que non ce n'était pas un « putain de coup de chance », et sors enfin en compagnie de mon gryffondor préféré sans faire attention aux grognements de mauvaise foi de la belette derrière la porte.

Et une fois la porte fermée je me jette sur les lèvres de Harry, dans ce baiser je me retrouve enfin, et sa langue s'enfonce dans ma bouche me faisant gémir alors que ses mains se glissent sous ma chemise. Hummm, je sens que je vais passer une bonne soirée, Harry a l'air vraiment plein d'entrain ce soir.

Il va vraiment falloir que nous trouvions un endroit plus adéquat, j'ai envie de lui, encore une fois, comme toujours. J'ai vraiment l'impression d'être un drogué, et c'est lui ma drogue, ma dépendance, ma faiblesse et pourtant ma force aussi, surtout ma force en réalité. Je connais son corps par cœur, et je ne m'en lasse pas, c'est même le contraire, j'y suis de plus en plus dépendant, et pas seulement de son corps mais aussi de sa voix, son souffle contre le mien, ses gémissements…ses cris…Et sa façon de concevoir la vie, sa gentillesse, sa douceur, son humour, sa timidité, son effronterie, tout ce qui fait de lui la personne qu'il est aujourd'hui. Je l'aime tout simplement. Je devrais avoir peur de ce sentiment si fort, de ce sentiment qui prend trop de place dans ma vie mais je n'y arrive pas. Je l'aime et j'en suis heureux.

Harry grogne un peu, en me voyant perdu dans mes pensées, alors que je devrais être occupé à l'embrasser passionnément. Je lui fais un petit sourire d'excuse et lui propose d'aller dans ma chambre.

Harry accepte en souriant.

La vie est belle.

Arrivé dans la chambre, Harry ne se jette pas sur moi comme je l'imaginais, à la place il se met à parler d'échec, me disant que lui aussi un jour il arriverait à battre Weasley. J'ai un sourire indulgent, Harry a une imagination débordante quelque fois.

-Pourquoi souris-tu ainsi ? Me demande-t-il en croisant les bras sur son torse.

Je le vois froncer les sourcils, mon sourire n'a pas l'air de lui plaire. Il croit vraiment qu'il peut battre Weasley aux échecs ? Loin de moi l'idée d'imaginer que Weasley est doué à ce jeu, il a juste une chance insolente, mais Harry n'est jamais parvenu à me battre ne serait-ce qu'une seule fois.

-Harry, sois un peu réaliste, dis-je ne pouvant m'empêcher de sourire encore.

Harry prend un air outré alors que je m'approchais dans le but de détourner son attention sur autre chose que les échecs, la chose en question ressemblant étrangement à du sexe torride. Mais Harry recule l'air assez énervé.

-Draco Malfoy, siffle-t-il, je te défis aux échecs ! Maintenant !

C'est qu'il a l'air sérieux en plus ! Je lève les yeux au ciel, jouer aux échecs avec Harry, c'est vraiment pas marrant, il met deux heures à se décider entre chaque coup pour finalement faire un truc minable, et ce soir je n'ai pas envie de rester en face d'un plateau de jeu avec un Harry boudeur, très lent à la détente et une soudaine envie de dormir.

-Harry, pas ce soir, s'il te plait, je suis…

Je cherche une excuse valable à lui sortir pour ne pas le vexer d'avantage, je ne peux donc pas dire qu'il est d'une nullité déconcertante aux échecs, ni que j'ai sommeil ou mal à la tête, là cela compromettrait ma future nuit de débauche… Bref, je ne trouve rien à lui dire…

-Ecoute, me dit-il me coupant par la même occasion de mes pensées, je vois que tu n'as pas l'air très chaud pour une partie…

C'est le moins qu'on puisse dire, mon gryffondor aurait-il enfin compris qu'il y a beaucoup plus intéressant à faire que de jouer aux échecs ? On dirait que oui, vu le sourire charmeur qu'il me lance.

-Alors je te propose de pimenter un peu l'enjeu…

Je déglutis alors que Harry s'avance lentement vers moi, il attrape ma cravate et tire un peu dessus pour obliger ma tête à s'approcher de la sienne.

-Draco, susurre-t-il me faisant par la même occasion frissonner, on joue aux échecs et je te prouve que je suis meilleur que toi. Chaque fois qu'on se fait prendre un pion, on enlève un vêtement, lorsqu'on met échec on donne un gage et celui qui perd, continue-t-il d'une voix rauque, celui qui perd doit exaucer tous les désirs de l'autre cette nuit…

Harry finit sa phrase en me mordillant gentiment le lobe de l'oreille et comme toujours je ne peux que gémir pitoyablement. Je suis partagée entre la surprise, la méfiance et l'excitation, bien que je dois avouer que c'est l'excitation qui emporte la plus grande part. Je jetterais bien Harry tout de suite sur le lit pour réaliser quelques-uns uns de mes fantasmes que nous n'avons pas encore eu le loisir d'essayer mais l'idée de jouer d'abord est en elle-même très excitante. Je suis tout de même étonné que Harry ait pensé à ces nouvelles règles du jeu à l'instant, ce qui m'amène à me méfier, j'ai l'impression que Harry avait prévu le coup depuis un bout de temps.

Je le fixe intensément, et il s'éloigne un peu en rougissant. Il n'y a pas 30 secondes, il me proposait de jouer nos corps aux échecs et maintenant il rougit comme une vierge effarouchée. Je ne peux m'empêcher de sourire, il est vraiment attendrissant. Je le prends tout simplement dans mes bras et le serre contre moi. Il se détend un peu, et se décide enfin à m'avouer ce dont je me doutais.

-C'est…c'est un de mes fantasmes, balbutie-t-il contre mon cou.

-Je vais chercher un jeu d'échec, je lui murmure.

Harry se détache et plante encore une fois ses yeux si verts dans les miens.

-Non, je ne veux pas que tu te sentes obligé de…

-Harry, je le coupe, tu me proposes ni plus ni moins de me faire un streap-tease, puis de me laisser faire faire ce que je veux de toi pendant une nuit et tu crois que je vais refuser.

Le regard de Harry se durcit et brille de l'étincelle qui ne le quitte jamais durant les matchs de quidditch.

-Va chercher le jeu Malfoy, dit-il d'un ton sec, et cesse d'être si sûr de toi. Cette nuit tu vas être à moi, et ne me lance pas ce regard désabusé, je vais gagner…je vais TE gagner.

Je suis fasciné par sa détermination, et je durcis instantanément parce que c'est pour m'avoir moi qu'il est si déterminé. Je me contente de hocher la tête, qu'importe que je gagne ou que je perde, je veux que la partie se finisse très vite. Alors je me dépêche de sortir à la recherche d'un jeu d'échec, j'atterris dans ma salle commune, qui est presque vide, à part 4 élèves de troisième année qui discutent dans un coin. Puis je le vois, posé simplement sur une table, il n'attendait que moi ce jeu d'échec. Je m'approche vivement parce que l'air de rien j'ai un gryffondor chaud comme la braise qui n'attend que moi, et là je me fige car je LE reconnais.

C'est le jeu de Blaise.

La vie est injuste, je regarde partout sur les autres tables, sur les chaises, sur les fauteuils et rien, pas un seul autre jeu d'échec, il n'y a que lui. Je ne peux pas ne rien amener à Harry. Je ferais un bien piètre petit ami si je ne réalisais pas un de ses fantasmes. C'est donc par pure bonté d'âme que je me décide à prendre le jeu de Blaise. Ah, Harry ! Que ne ferais-je pas pour toi ! Je m'oblige à camoufler mon sourire pervers qui doit orner mon visage pour que Harry ne se doute de rien.

Lorsque je reviens dans ma chambre personnelle, il est déjà assis devant la table et ses yeux s'allument dangereusement, il me suit du regard et je sais qu'il me veut et Merlin ! J'aime ça !

Sans qu'un mot ne soit prononcé, j'installe les pions, je me force à ne surtout pas sourire mais je sais que lorsque le dernier pion sera placé, ça va commencer.

Harry a les noirs et je possède les blancs, je pose la tour blanche qui est le seul pion pas encore placé, et le silence de la pièce se brise sous les yeux ébahis de Harry.

-Cette fois, je vais te faire ta fête, beugle la reine de Harry en pointant du doigt ma reine.

-Tu crois cela, grognasse, répond ma reine, tu as perdu trois fois de suite, tu ne vaux rien !

Harry me regarde étonné, et pendant que nos reines s'insultent, je lui explique que c'est un jeu « parlant » et qu'il a été « élevé » par Blaise, ce qui fait qu'il est un peu lubrique et grossier.

Harry est de plus en plus étonné et lorsque sa reine dit à la mienne, qu'elle peut se planter son sceptre là où elle pense, mon petit brun se met à rougir furieusement.

Je me décide à débuter la partie, après tout, ce sont les blancs qui commencent.

-Pion en D3

Cela semble réveiller mon roi qui est nonchalamment affalé sur son trône. Il baille un peu, il ressemble plus à un prince qu'à un vieux roi barbu, il se réveille tout à fait, grimaçant au son des cris de sa femme et regarde le roi de Harry. J'avais oublié que les rois de Blaise étaient amoureux l'un de l'autre. Celui de Harry regardait le mien dormir sans un mot, il est tout de noir vêtu est aussi brun que le mien est blond.

-Pion en G7

Bien, Harry semble se remettre et le jeu peut commencer. Tout se passe assez bien malgré les cris des reines, les avis des pions sur notre technique de jeu, les fous qui draguent les reines, le roi de Harry qui fait de l'œil au mien et les cavaliers qui parlent de la pluie et du beau temps. Je bénis les dieux, car dans notre malheur nous pouvons nous estimer heureux que les tours ne soient pas douées de paroles.

Du coup, cette partie n'a rien de sexy, les pions ne font que brailler, et Harry même s'il perd n'ose plus se déshabiller depuis que ma reine a émis un sifflement admiratif lorsque sa chemise est tombée, que son roi lui a fait un clin d'œil ce qui a fait enrager le mien par la même occasion. Bref, son fantasme tourne à la catastrophe et notre soirée aussi. Je crois qu'il vaut mieux qu'on arrête le massacre mais lorsque je propose à Harry d'arrêter, il me répond furibond, qu'il ne veut pas de ma pitié et que le jeu va continuer. Mais j'en ai marre de tout ce bruit, on refera une vraie partie une autre fois et son fantasme se déroulera parfaitement cette fois.

Je commence donc à ranger sans son accord. Lorsqu'il comprend ce que je suis en train de faire il ne dit rien, il a juste l'air déçu.

-Harry, je soupire, on refera ça avec un jeu décent, là ce n'est pas possible.

Harry ne dit toujours rien. Mais ma parole, il boude ?

-De toute façon j'aurais gagné tu sais.

Il lève brusquement la tête et me foudroie du regard.

-Il ne t'est pas venu à l'esprit, que je me moque de jouer à ce jeu débile, que mon fantasme ce n'est pas cela mais c'est juste le fait qu'une nuit tu t'abandonnes entièrement à moi.

Je le fixe bouche bée, c'est pour cela qu'il a inventé cette règle du jeu, c'est pour cela qu'il était si déterminé à me gagner ?

-Tu aurais pu directement me le dire, au lieu de faire toute cette mise en scène.

Harry se radoucit instantanément et passe nerveusement une main dans ses cheveux.

-Je…je ne suis pas comme toi, murmure-t-il, je ne sais pas comment dire cela. Et puis tu ne veux peut être pas de mon fantasme, je comprendrais tu sais…

Je ne dis rien et me contente d'aller chercher mon cahier de dessin, là où mes croquis sont en noirs et blanc, se sont les derniers que j'ai réalisé et je ne les ais toujours pas montré à Harry.

Il n'y a que trois dessins et je tends le cahier à Harry.

Il ne dit rien et je l'entends juste tourner les pages, je n'ose pas vraiment le regarder comme chaque fois que je lui montre mes croquis, il croit que c'est facile pour moi de parler de mes fantasmes mais ce n'est pas le cas en vérité, car c'est lui mon fantasme, cela a tout le temps été lui. Et savoir ce qu'il en pense me rend nerveux. Je sais qu'il regarde un dessin où je suis entièrement nu, allongé et attaché par les pieds et par les mains aux montants du lit, le sexe tendu, et lui debout, nu aussi, me regardant simplement et me faisant languir. A moins qu'il ne regarde celui où il est simplement assis sur un fauteuil alors que je suis à genoux, en train de lécher son sexe. Il s'est aussi peut être arrêter sur le dernier, cette fois je suis debout et nu mais j'ai les mains attachées par des chaînes et les yeux bandés, et Harry se trouve derrière moi et me susurre quelque chose à l'oreille pendant que sa main caresse mon érection.

Je ne l'ai pas entendu approcher, mais il est très près de moi alors qu'il me chuchote qu'il me veut. Je tremble de tous mes membres parce que je le veux aussi, je veux être à sa merci ce soir. Je suis un Malfoy mais ce soir je veux qu'il soit mon maître, moi qui me suis juré de n'en avoir aucun. Il m'ordonne de me déshabiller et c'est ce que je fais, petit à petit, je dévoile mon corps blanc, il ne dit rien et se contente de s'assoire dans mon fauteuil vert. Je suis nu devant lui et je sais alors ce que j'ai à faire. Il rougit un peu alors que je m'agenouille devant lui. Je sens son souffle se précipiter alors que je le caresse à travers son pantalon.

-Que veux-tu Harry, je demande tout en appuyant sur la bosse qui déforme son entre jambe et qui m'indique qu'il est au moins aussi excité que moi.

-Je…je…

Harry ne peut que balbutier mais son regard fiévreux ne quitte pas le mien.

-Que veux-tu, je répète, guide-moi Harry, dis moi ce que tu veux que je te fasse.

-Enlève-moi ce pantalon, souffle t-il, je suis à l'étroit et c'est de ta faute.

Je souris et m'empresse de lui obéir, j'enlève aussi son caleçon et attend sa prochaine demande, les yeux posés sur son sexe tendu juste pour moi.

-Embrasse-le, dit-il d'une voix rauque.

J'embrasse alors son pénis sur toute la longueur en me délectant de ses gémissements.

-Dr…Draco…sss'il te ppplait, ta bbbbouche…

-Que veux-tu mon amour ?

-Prend moi dans ta bouche…je t'en prie..

Je souris en remarquant que Harry n'agit pas vraiment comme un maître qui exige et je me rends compte que c'est moi qui le fait supplier, mais je crois que c'est cela qui est excitant, c'est le fait que n'importe lequel de nos fantasmes prend vit à sa manière, le fait que rien ne soit écrit à l'avance. Je cesse de faire languir Harry et je le prends dans ma bouche, faisant des vas et viens tantôt lents et tantôt rapides sur son sexe. Je le sens palpiter contre ma gorge et j'aime cela, j'aime chacun de nos actes amoureux et ses gémissements me font perdre la tête, ses cris me font battre le cœur un peu plus vite, et sa main qui caresse mes cheveux achève de perdre mon cœur encore un peu plus que ce qu'il ne l'était déjà.

Puis Harry se cambre et vient dans un cri rauque se répandre dans ma gorge. Je me délecte de son goût et me met sur ses genoux, à califourchon en face de lui, pour attraper ses lèvres et lui ravir le peu de souffle qu'il venait de reprendre mais comme je suis bon prince je veux bien partager le mien. Je le sens petit à petit durcir contre moi alors que nous nous embrassons encore, nos torse se frottant l'un contre l'autre, le mien nu et le sien encore habillé. Je me détache de ses lèvres pour pouvoir fixer ses yeux. J'ai envie de le sentir en moi. Alors je me positionne et Harry semble comprendre puisqu'il me regarde avec stupeur, Harry a toujours peur que j'ai mal pendant nos rapports sexuels, mais ce soir je n'en peux plus, je le veux, chaque seconde d'attente me fait souffrir. Je suis incomplet sans lui, alors je descends lentement sur son sexe. Il gémit et j'ai mal mais je descends encore un peu, jusqu'à qu'il soit complètement en moi. Il ne fait plus un geste pendant que j'essaie de récupérer ma respiration et de m'habituer à sa présence. Il passe une nouvelle fois sa main dans mes cheveux et embrasse mon cou.

-Je t'aime, me murmure-t-il.

Je deviens fou lorsqu'il me dit cela, à chaque fois ça me fait le même effet, j'ai l'impression d'être le maître du monde parce que je suis aimé par Harry Potter. Je ne me rends compte que j'ai commencé à monter et à descendre sur Harry que lorsque le plaisir m'envahit au même rythme que les gémissements de mon gryffondor. Et je bouge plus vite sur lui, me laissant guidé par mon envie de lui, mon envie de jouir qui me tord les entrailles. Et je suppose que je cris aussi alors que je viens entre nos ventres et Harry ne tarde pas à jouir aussi en moi. Il m'embrasse paresseusement, me soulève un peu pour nous permettre de nous lever et il me conduit jusqu'au lit. Je m'empresse de me glisser dans les draps et Harry me rejoint rapidement et me prend dans ses bras.

-Draco, chuchote-t-il, est-ce que le roi noir et le roi blanc finissent ensemble malgré tout ce qui les sépare ?

Je souris dans le noir, je serre mon roi blanc un peu plus contre moi et lui murmure cette promesse au creux de son oreille.

-Oui, pour l'éternité…

Et Harry sourit à son tour.

FIN (du chapitre)