Disclaimer :

Les personnages de Harry Potter ainsi que les « décors » sont la propriété exclusive de J.K. Rowling. Il n'y a aucune intention de contre-façon ou de violation de ses droits d'auteur. Cette histoire est écrite pour le plaisir de l'écriture et ne rapportera aucun centime à son auteur.

Cette fanfic se déroule pendant la sixième année de Harry à Poudlard. Comme de toute façon, ce tome de la série n'est pas encore publié, ça tombe bien. Seule petite incohérence : Fred et Georges n'ont pas quitté Poudlard. Ce n'est évidemment qu'après avoir écrit tout ça que je me suis rendue compte de cette erreur... Désolée !!

Je n'ai pas tenu à prendre en considération que Harry était à l'origine de l'incarcération du père de Drago : parce qu'avec ça, cela aurait été très difficile de les, comment dire, « rapprocher »... Ils sont suffisamment remontés l'un contre l'autre comme ça.

Avertissement – Cette fic met en relation Harry et Drago sur un plan autre que celui amical... A savoir une relation homo, quoi ! En clair, si l'idée que Harry ait envie de sauter sur le petit blond ou que Drago fasse subir les pires outrages à Harry, vous dérange ou vous scandalise, ne continuez pas la lecture...

CETTE FIC EST DEDIEE A BABYDRACKY.

Avec toute mon affection et mon amitié.

Bon courage pour toutes tes fics !

Bisous !

Bonjour à tous !!

Je vous remercie de continuer à me lire. Bon, soyez un peu patients, les choses vont bien finir par démarrer entre Harry et Drago. Si si... Il faut juste qu'il y en ait un qui se décide, c'est tout. Et euh, pardon pour les fautes et coquilles du précédent chapitre : j'ai beau relire, j'en loupe toujours autant...

A dire vrai quand j'ai lu vos reviews enthousiastes, j'ai eu un doute sur mon premier chapitre : j'ai été vérifier qu'il était bien comme il me semblait que je l'avais écrit et qu'une fée n'était pas passée par là pour me l'améliorer... Sérieusement !! Vos reviews m'ont fait vraiment plaisir !

Mifibou : Bien sûr que si j'attends des reviews !!! C'est une motivation géniale pour continuer à écrire et avoir d'autres idées. Alors surtout ne te prive pas ! J'espère que la suite te plaira . Et en effet, ce sera bien davantage qu'une « réconciliation » Harry/Drago. Sinon ce serait pas drôle de les avoir fait juste se rapprocher, pas vrai ?

Merci !

Melhuiwen : Merci pour tes compliments sur le style ! Parce que vu le temps que je passe sur chaque page lors des corrections... Pour dire, je relis tout à haute voix pour voir si ça va... Ben tu sais si j'ai « fait » un Harry un peu débraillé, c'est que j'aime bien le petit côté rebelle face au côté très net de Drago... Question d'opposé ! Je ne sais pas si leur « rencontre » dans ce chapitre va te plaire...

Onarluca : Merci pour tes encouragements ! Le début, c'est jamais facile à mettre en place. J'espère que la suite te plaira encore plus ! (j'suis peut-être trop optimiste ?)

Eclair Ail : Merci, et t'en fais pas la suite devrait encore être encore plus intéressante !! Mais non attendre la suite ce n'est pas un point négatif !! Le chapitrage me permet répondre à vos reviews ce que je n'ai pas pu faire pour ma première fic.

Tiayel : Meuh non je suis pas sadique avec les lecteurs qui ont l'infinie patience de me lire... Bah, un ch'tit peu quand même ? Rien de méchant ! Pour le moment en tout cas... En fait si je suis sadique, c'est bien avec les persos... Et t'en fais pas, je ne laisserais aucune question sans réponse, ou alors posez-les moi pour que je puisse corriger la fic ! Bon bref, je suis contente que mon petit premier chapitre t'ai plu ! Merci !

Maliciaslytherin : Merci pour les compliments. Voui voui, t'en fais pas, ils formeront un joli petit couple... Dans un nombre conséquent de pages, évidemment. Je ne vais pas leur faciliter la tâche ! C'est vrai que le résumé laissait plutôt penser à un truc du genre « Kohlanta » : ça pourrait être rigolo, surtout si Drago perdait sa baguette et était obligé de supplier Harry... STOP ! J'ai déjà une fic en cours et deux autres en projet... Quoique. C'est bien tu me donnes des idées !!

Ps – merci de ne pas me maudire pour ce chapitre : la transformation, ben c'est venu comme ça... Mon inconscient a déraillé. Et puis c'est mignon un furet ? Si si je vous assure, ça a un pelage magnifique ! On n'a qu'une envie c'est de le caresser... En évitant les quenottes.

Ps II – J'oubliais et je crois que c'est important... Un chapitre sera ajouté environ toutes les semaines, voire dans l'extrème pire des cas toutes les 2 semaines... Voilà, comme ça vous n'aurez pas trop à souffrir pour l'attente.

Ps III – J'ai eu la bêtise de mettre PG-13, alors que ce sera clairement PG-17... J'arrive pas à faire sage moi... Je me demande si on peut corriger ça. Je n'ai pas envie de me prendre des insultes....

Ce qui unit Gryffondor et Serpentard

Chapitre 2 – Godric Gryffondor

Et quand Harry se retourna, la chambre avait retrouvé sa splendeur d'antan. C'était... magique... Tout semblait neuf et propre : draps et teintures aux couleurs flamboyantes, feu dans l'âtre et papiers en ordre sur le bureau. Dans un coin de la pièce, un encens magique répandait ses effluves : la fumée virevoltait et dansait sous la forme d'une fragile petite fée... Une pendule sur l'âtre de la cheminée égrenait ses tic-tac réguliers. Quelques vêtements étaient posés soigneusement sur le lit. Un très joli lit à baldaquin aux colonnes délicatements sculptées d'ailleurs. Harry se serait-il approché qu'il aurait remarqué deux lettres gravées et enlacées : G et S.

Fronçant les sourcils, Harry sortit de la chambre vide, espérant revenir sur le couloir sombre et poussièreux...

- Ben voyons, murmura-t-il pour lui-même en soupirant.

Sans trop de surprise, il s'aperçut que le couloir avait été comme nettoyé. Quelque chose avait effaçé les dommages du temps. Le tapis était redevenu moelleux et propre : ses couleurs rouges et or indiscernables tantôt avaient été ravivées. Des chandeliers, pourvus de bougies aux flammes d'or rouge dansante, ornaient les murs ainsi quelques tableaux... Harry ne s'aperçut pas immédiatement que les personnages des tableaux étaient immobiles, sans vie. Comme si les peintres sorciers avaient ignoré comment leur donner vie...

Et évidemment, plus de traces de pas. Seulement un silence qui n'en était plus un : celui-là, on le sentait vivant, habité. Renouvellé par des bruits d'origine humaine.

Harry ne songea même pas à rebrousser chemin, fasciné par ce lieu inconnu. Avec plus de précaution, il continua d'ouvrir les portes, désormais toutes neuves. Successivement, bibliothèque, laboratoire aux chaudrons étincelants, oisellerie aux hiboux aux couleurs fauves, salle de bains aux robinets d'or rouge s'ouvrirent à lui... Un tel luxe... Pour qui ?

Et au fond, un cagibi contrastant avec le reste. Petit, mais propre et bien aéré, le confort y était spartiate. Une simple cachette, avec une couverture usée, rapiécée, semblait-il... Harry devina sans peine qu'un elfe de maison vivait là. Il ne s'attarda pas et tenta d'entrer dans une autre pièce de l'étage : à sa grande suprise, il découvrit qu'elle avait été fermée par la magie. N'hésitant qu'un instant, il sortit sa baguette et murmura un bref « Alohomora ».

La porte s'entrouvrit avec un léger déclic. Harry entra et fit quelques pas : cette pièce vaste et imposante semblait avoir plusieurs fonctions. Cette salle était pourvue de fauteuils confortables, de tables basses sur lesquelles se trouvaient plusieurs flacons d'alcools ou de liqueurs. Cette décoration semblait en faire une salle de réception, mais les nombreux objets magiques sur les étagères des bibliothèques ainsi que les rouleaux de parchemin, lui donnaient une fonction de salle d'étude.

Quelque chose dans un coin de la pièce sanglotait misérablement. Des sanglots tellement déchirants que sans nul doute, l'être à leur origine n'avait pas entendu la porte s'ouvrir... Harry s'approcha pour découvrir derrière un canapé moelleux un furet au poil roux magnifique et aux yeux gris intenses. Le furet était d'une grande taille et il ne tarda pas à s'aperçevoir de la présence du jeune Gryffondor. Il hurla, parfaitement intelligible, à la stupéfaction de Harry :

- Toi ?! C'est toi ?! Je vais te tuer, espèce de &&&&& !!

Le furet lui sauta dessus avec une telle force qu'Harry tomba à terre le souffle coupé. Le furet sur lui le griffa avec hargne. Surpris Harry mit un moment avant de réagir, récoltant de nombreuses griffures. Il se libéra assez pour sortir sa baguette et lancer le sortilège d'entrave.

- Impedimenta !

Le furet tomba à terre, saucissonné certes, mais pas baillonné.

- Espèce de fils de sang-de-bourbe ! Tu vas me le payer !! Oh que oui !, rugit-il avec colère. Pour tout !! Je sais que tout ce qui m'arrive est ta faute ! C'est toujours ta faute !

Ses yeux luisaient de rage, ses crocs voulaient mordre, déchiqueter. Harry n'avait jamais vu une telle rage. Il eût un vague frisson : c'était la première fois qu'une telle colère, qu'une telle volonté de tuer l'atteignait. Voldemort oui, avait voulu le tuer mais pas dans cette rage dévastatrice, insensée. Folle.

- Que se passe-t-il ? Qui êtes-vous ?, tonna une voix masculine derrière lui. Accio baguette !

La baguette de Harry lui échappa aussitôt des mains. La voix était impérieuse et Harry se retourna tout en s'attendant à voir...

Ben pas ça, quoi !

L'homme qui se tenait devant lui était grand et mince, mais pas fluet. Il avait des cheveux longs et noirs, réunis en catogan. Ses yeux mordorés le vissaient au sol. Car dans ses yeux se trouvait le pouvoir contenu dans son corps. Il exprimait ce que son corps avait appris à maîtriser et dominer. Ses oreilles étaient ornées de bijoux aux rubis flamboyants par quelque sortilège. Son visage était volontaire, les sourcils froncés. Ses lèvres pleines, presque charnues, n'étaient plus qu'en cet instant un pli serré. Harry sut d'instinct que c'était un grand sorcier. Car consciemment ou non il avait adopté une attitude défensive, bien campé sur ses jambes pour faire face à tout imprévu. On le sentait prêt à réagir rapidement. Son expression était sévère. Mais ce qui étonna le plus Harry, c'était la présence du blason des Gryffondor apposé sur la robe du sorcier... Trop surpris, il demeura donc silencieux.

- Alors ?, le secoua à nouveau cette voix grave avec impatience. Et cette baguette ?, interrogea l'homme.

- Ben..., fut la première et maigre réponse qui réussit à venir à l'esprit de Harry.

Car cet homme en face de lui avait un curieux magnétisme. Il était presque charismatisque. Peut-être que s'il réussissait à respirer, ça irait mieux...

- J'attends. Qui es-tu ? Que faisais tu à ce « furet » ?

Harry se reprit et regarda l'homme droit dans les yeux. Il dit calmement :

- Ce furet a essayé de me mordre...

Il désigna les traces de griffures sur ses bras.

-... et je me suis défendu. Et j'apprécierais que vous me rendiez ma baguette. Je n'ai fait qu'utiliser un simple sortilège de défense. Je ne lui ai pas fait mal, expliqua-t-il.

Et Harry tendit calmement la main pour récupérer sa baguette.

L'homme sans répondre le considéra un instant, avant de regarder sa baguette.

- Hmm. Une bien belle baguette, observa-t-il. Elle provient de chez Olliver, non ? Je reconnais bien là sa facture soignée.

Le furet était devenu bizarrement à court d'invectives depuis que l'homme était apparu : il demeurait silencieux.

- C'est exact, répondit Harry, un peu surpris.

La conversation lui paraissait complétement surréaliste : qui était cet homme et pourquoi vivait-il à cet étage inaccessible ? Sentant venir les ennuis mais alors en pagaille, Harry ajouta alors :

- S'il vous plait, rendez-moi ma baguette. Il faut que j'aille en cours. Je suis vraiment en retard ce matin. Si d'ailleurs vous pouviez m'expliquer comment faire pour que les escaliers me mènent à mon dortoir... C'est à cause d'eux que je me trouve ici, précisa-t-il en manière d'excuse.

L'homme haussa les sourcils.

- Tu es... un élève de Poudlard ?, fit-il hésitant sur ces derniers mots.

Le sorcier brun le scrutait avec attention, comme pour déceler toute réponse mensongère.

- Oui, en sixième année, répondit Harry.

L'homme parut surpris et jeta un bref coup d'œil au furet toujours saucissonné. Celui-ci murmura :

- Ah, vous voyez bien...

- ...Il semblerait que je me sois trompé, admit l'inconnu dans un murmure dubitatif.

Mais Harry ne l'écoutait plus : il observait plus attentivement le furet, une idée folle ayant jailli dans son esprit. Ce furet lui évoquait quelque chose. Oh, ce n'était pas très vieux : c'était en quatrième année quand le faux Maugrey Fol Oeil... Sauf que c'était une fouine, oui... Mais le regard gris de cet animal ne lui était pas vraiment pas inconnu. C'était marrant, il avait déjà affronté cette nuance de gris si particulière. Oui ces yeux gris, intenses, qui le fixaient toujours sans aménité... Le petit sourire en coin, aux lèvres délicatement ourlées, qui accompagnait automatiquement ce regard lui revint en mémoire. Parce qu'il le croisait à chaque cours de potions.

- ... Drago-la-fouine ?, finit-il par s'exclamer, incrédule. Non ? Ce n'est pas possible...

Le furet, toujours entravé, émit un bruit entre sifflement et rugissement de rage.

- Je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler comme ça !!! Je te tuerai !!!..., souffla-t-il.

- Ainsi vous vous connaissez ? Intéressant..., commenta simplement le sorcier. Mais comme je lui ai déjà dit, reprit-il s'adressant directement à Harry, il n'y a pas d'élèves à Poudlard et il n'y aura probablement jamais, conclut-il avec un soupir, désabusé et lassé. C'était pourtant le projet de toute une vie...!, dit-il avec tristesse.

L'homme fit quelques pas pour se tenir au dossier d'un fauteuil et poursuivre, comme écoeuré :

- Dire que nous avons fait commençer la construction de ce château il y a quinze ans... Et aujourd'hui qu'il est achevé, eh bien, c'est la discorde entre nous quatre. Enfin..., soupira-t-il. Dites-moi d'où vous venez que je puisse faire en sorte de vous ramener chez vous, conclut-il.

- Vous avez fait construire Poudlard ?, répéta Harry stupéfait.

Ses yeux incrédules fixaient à nouveau le blason.

- Mais alors vous êtes Godric, non ?

Comment donc aurait-il pu oublier le détenteur de l'épée qui lui avait sauvé la vie en deuxième année ?

L'homme eût un léger sursaut.

- D'où viens-tu mon garçon ?

- De Poudlard, répondit à nouveau sans hésiter Harry, l'esprit encore sur cette incroyable découverte.

- Mais il n'y a pas d'école de..., commença Godric avant de s'interrompre et de murmurer :

- Du futur, bien sûr. Vous venez du futur... Mais pourquoi ici, pourquoi maintenant, et surtout pourquoi vous deux, de simples élèves ? Ce n'était pas du tout ce que j'attendais !

Godric agita sa baguette avec un vague et bref murmure. Malefoy retrouva figure humaine et fut libéré. Furieux et mortifié, Drago eut le geste de faire un pas vers Godric, mais le regard acéré de celui-ci le cloua net sur place.

- Tu ne feras rien, petit. De plus, j'ai toujours ta baguette, dit aussitôt Godric.

Il fit une pause, comme s'il n'avait pas tellement l'habitude de ce qu'il allait dire, et fit enfin :

- Je te demande de m'excuser pour ma méprise de tout à l'heure, demanda Godric. Désolé de t'avoir transformé en furet, poursuivit-il un peu contrit, mais je trouvais que tu serais très mignon en furet, ajouta-t-il avec un sourire en excuse.

Harry retint un sourire amusé.

Alors Malefoy explosa :

- Vous êtes vraiment malade ! D'abord vous osez me transformer en furet et ensuite vous prétendez que nous sommes dans le passé. On ne peut pas être dans le passé !, asséna-t-il catégorique. C'est impossible !! Il y a des lois contre ça ! Et puis rendez-moi ma baguette !! Je vous promet que le ministre entendra parler de tout ceci !!, menaça-t-il.

Harry regardait avec stupéfaction le petit blond qui avait spectaculairement grandi en deux ans, en qui la peur et la colère se mêlaient à la rage d'avoir été impuissant. Et sa honte d'avoir à nouveau été transformé, même si cette fois, c'était en furet. En fait, Harry ne l'avait jamais trouvé aussi vivant, son regard le détaillant machinalement de la tête au pied. En temps normal, il ne pouvait jamais le dévisager comme cela, car la hargne de Drago se concentrait habituellement contre lui, et Harry devait se défendre.... Mais là, Harry se fit la réflexion incongrue que Drago s'était un peu étoffé, commençant à abandonner derrière lui l'adolescent encore malingre. Visiblement, la pratique continue du Quidditch lui réussissait plutôt bien. Ce n'était pas pour autant qu'il parviendrait à attendre son niveau, hein, mais bon... Son visage commençait à perdre doucement les rondeurs de l'enfance, mais il avait toujours la même peau blanche et délicate... Harry songea brusquement que la petite amie de Drago devait avoir du mal à résister à l'envie de le mordre, ou tout du moins de le caresser sans fin, parce qu'il devait avoir la peau sacrément douce. Ce devait même être très tentant de lui laisser un suçon...

Harry détourna brusquement le regard en réalisant brusquement où ses pensées le conduisaient. Ca c'était parce qu'il n'avait pas de petite amie avec qui partager ses quelques fantasmes. Bref, Harry songea qu'il était peut-être temps de s'intéresser aux élèves de Poudlard qui étaient blondes. Juste par curiosité. Après tout, hein, il n'était qu'un adolescent normal en pleine santé !! Et c'était pour ça qu'il se posait toutes ces questions sur Drago... Sa petite voix interne, celle à qui on ne pouvait vraiment rien cacher, pouffa de rire discrètement.

- Eh bien si, poursuivait Godric, nous sommes en l'an 991. Et tu peux en parler à ton ministre autant que tu veux, ajouta-t-il avec un sourire presque narquois

Bizarrement, il ne semblait plus si surpris que ça, prenant les choses avec un drôle de flegme. Quelque part, il semblait même terriblement ravi...

- Mais comment ?, intervient enfin Harry pour étouffer ses pensées bizarres, on ne nous a pas lancé de sortilège pourtant ?

Godric sourit, mi-gêné, mi amusé. Mais en fait, surtout très fier de lui-même.

- Ah ben si, expliqua-t-il. Un puissant, très puissant sortilège. Ce truc-là m'a laissé alité pendant trois semaines. Et j'étais vraiment furieux d'avoir fait tout ça en vain. Et lui était encore plus furieux de me voir dans cet état-là, murmura-t-il pour lui-même. Il m'a mené une vie infernale tout le temps où j'ai été alité... Je me suis juré que plus jamais je ne le laisserais faire ça pour moi...!

- Vous nous avez amené du futur ?, dit Harry interloqué sans prêter attention aux dernières phrases. Mais...

Il s'interrompit, ne sachant que dire.

- Eh bien renvoyez-moi !!, ordonna Drago qui lui n'avait pas perdu sa langue.

- Oh pas de soucis, je crois bien que le sortilège s'en changera. Avec l'aide de Poudlard, bien sûr. Vous savez, le château est presque vivant..., révéla Godric avec simplicité.

Et sans aucun affolement ou intention sur-le-champ d'obéir à la requête du jeune sorcier blond.

Drago prit une profonde inspiration et dit d'une voix forte, pour être sûr d'être entendu.

- Renvoyez-moi maintenant dans le futur.

Godric le fixa de ses yeux mordorés. Son expression se fit plus sévère et beaucoup moins nonchalante...

- Je te conseille pour la dernière fois de me parler sur un autre ton, rétorqua-t-il avec fermeté. Je te préfère en furet, sussura-t-il, tu es beaucoup plus mignon...

Il appuya son avertissement d'un bref mouvement de baguette, curieusement parcourue de quelques fils d'or et d'argent.

- Mais enfin, finit par gémir Drago, on va nous chercher...

- Vous êtes en sécurité, dit Godric en coupant court à ces jérémiades. Oui, vous allez rester jusqu'à ce nous ayons trouvé la solution grâce à vous. Suivez-moi.

- Une solution à quoi ??, demanda en vain Drago, vexé d'être ignoré.

Harry se demandait bien en quoi deux malheureux élèves, certainement pas les plus brillants de surcroît, pouvaient aider un aussi grand sorcier que Godric. Là, il y avait un truc qui le faisait tiquer... Voire qui l'inquiétait

Ils le suivirent jusqu'à une petite salle que Harry avait vu tantôt.

- Pyrin, dit Godric s'adressant à une ombre discrète dissimulée dans le couloir, sers du thé aux... aux élèves. Je vous présente Pyrin, mon elfe de maison...

L'elfe de maison sortit de l'obscurité à ces paroles.

- Je dois vous laisser un petit moment, mais je reviens tout de suite, ajouta Godric avec un grand sourire.

Voilà, c'est tout pour cette fois ! J'espère donc ne pas me faire lyncher pour la transformation de Drago...

Bisous et à la semaine prochaine !

Mélindra