Chapitre 9.
Et dans l'absence, j'ai refait ma vie.
De Louve – Densetsu Yogane.-
Douze ans plus tard.
"Monsieur Lenoir, voici les dossiers qui devront être lu pour demain. Le directeur souhaiterais vous parler avant que vous ne quittiez?"
"Merci, Catherine."
L'homme de vingt neuf ans regarda sa montre, déjà quatre heure. Il allait etre en retard, encore une fois. D'un geste rapide de la main, il remit un peu d'ordre dans ses cheveux blond courts et enleva ses lunettes en demi lune dans leur boite.
Il mit tous ses dossiers dans sa malette, sortit de son bureau et le ferma à clef. Avant de quitter son lieu de travail, il se dirigea vers le bureau de son directeur de service. Il frappa une fois à la porte, personne n'ouvrit. Une deuxième, il put entendre un raclement de gorge.
"Entrez!" L'homme de vingt neuf ans ouvrit et vint s'asseoir à la place que lui présentait son chef. "Bien, Monsieur Lenoir, je suis ravi. Déjà neuf ans, n'est ce pas? Je dois dire que vous etes aussi doué que tétu." L'homme sourit. Il se rapellait encore comment il avait fait pour obtenir ce job. Sa femme était morte de maladie et son ancient boulot ne payait qu'une misère et il avait vu l'annonce dans le journal. Recherche chercheur de phenome surnaturel. Et il avait sauté sur l'occasion, il avait tellement 'emmerdé' son chef qu'il lui avait laissé un mois d'essai et aujourd'ui ca faisait cinq ans.
"Que voulez-vous, chef, je suis doué. Je vous avais prevenu." Sourit il charmeur. La bonne education qu'avait eu Lenoir lui avait servit sur bien des points. "Enfin soit, que désirez vous?"
"Vous augmentez, pardis! J'avais penser à un salaire de 2500 Euros ainsi que vous propulser chef de service, qu'en dites vous?"
"CE QUE J'EN DIS! BEN, J'accepte c'est evident!" Ils reglèrent les quelques formalités et Lenoir partit du bureau.
A nouveau, il regarda sa montre. Il jura: 4h30. Il était en retard. Il prit sa voiture, une petite Volvo grise et fonca.
Il arriva quinze minutes plus tard devant un grand batiment blanc, il sortit de sa voiture et trouva ce qu'il chercha.
"Papa!" Dit un petit garcon de dix aux cheveux noir et au yeux bleus. "T'es en retard!" La jeune père s'abaissa pour prendre son fils dans ses bras.
"Je sais... J'ai été retenu. Que dirais tu...hm...d'un bon hamburger?"
"Pour de vrai?"
"Pour de vrai." Le garconnet embrassa tendrement son père et le serra aussi fort qu'il put, heureux d'aller dans ce restaurant. Il savait tres bien que son père detestait ce genre d'endroit et il n'aimait pas la nourriture. "Allez en route! Dans la voiture!"
L'enfant gigota pour que son père le repose à terre et courut ouvrir la portiere et s'assit impatient.
Le jeune père grimaca et reprimanda son fils: "Fais attention, Anthony! C'est dangereux!"
"Pap'! Vais avoir onze ans, je suis grand maintenant."
Le père incompris rentra dans la voiture et commenca à rouler vers le McDonnald's ( ou Quick) le plus proche.
"Alors ta journée, le monstre?"
"Héé, je suis pas un monstre! Bof... Ils sont bêtes, Papounet." Le papounet en question fronca les sourcils.
"Qu'est ce qui s'est passé?"
"Ben, y a encore un verre qui e explosé et à chaque fois, je suis dans la piece. Ils dissent que je suis le diable... C'est pour rire, qui dises ca..." Du coin de l'oeil, il regarda son fils. Si c'etait pour rire, mon bébé, alors dis moi pourquoi tu as les larmes aux yeux? "Pa', pourquoi ca explose toujours quand je suis là?"
"..." Le père prit une longue respiration. "Je ne sais pas, chéri."
L'horloge indiquait 21h lorsqu'ils revinrent chez eux. C'etait une petite maison typiquement anglaise avec une grande porte en bois d'if. La maison n'était pas très grande mais c'etait sa maison.
La, ou il avait recommence sa vie et la ou, problement il la finirait. Anthony courut dans le salon pour se jeter dans le sofa et allumer la TV.
Il sourit à son fils et alla dans sa pièce personnelle, sa pièce privée. Il sortit les dossiers qui devait être lu pour le lendemain mais il n'arrivait pas à se concentrer. Il pensait à Sonia, sa femme. Un jour d'octobre, elle s'était reveille, souffrante. Il avait cru à une petite grippe sans consequences. Un matin, Draco s'était levé et elle était morte, son teint rosé avait pris une couleur blanche et sa peau était froide. Il avait pleuré pendant des mois sa mort. Il la haïssait pour l'avoir laisser ainsi seul dans ce monde qu'il ne connaissait pas et avait voulu revenir au monde sorcier. Cependant il ne le fit jamais car Sonia lui avait donné un fils et aujourd'hui, il se devait de proteger son enfant.
Il était parti avec Sonia pour la proteger d'une mort certaine et aujourd'hui, il restait pour proteger son fils. Il l'elevait le mieux qu'il pouvait, esperant ainsi honnorer les voeux de sa mère.
Narcissia avait toujours voulu une descendance, toujours esperé qu'il ne devienne jamais mangemort et il avait tenu sa promesse. Pourtant Narcissia avait toujours voulu qu'il soit heureux et oui, il l'était...d'une certaine facon.
Il aimait sa nouvelle vie, ici à Brighton. Il aimait cette maison, ses nouveaux souvenirs de bonheur et il aimait son fils mais il lui manquait son coeur.
Il était souvent retourné à l'entrée de son monde mais jamais, il n'avait franchi le pas...Jamais. Pourtant il aurait voulu, mais il avait eu peur, peur de ne pas avoir la force de retourner aupres des siens.
Il ouvrit un tiroir cache dans son enorme bureau et l'ouvrit, à l'interieur se trouvait quelques photos. Des photos de son anciens monde et des photos de lui.
Souvent, l'ancien serpentard se demandait si Harry pensait encore à lui, si son meilleur ami était toujours en vie. Cependant reprendre contact, ainsi après douze longue années lui semblait impossible.
Il regarda attentivement la premiere photo, Harry se trouvait debout en plein milieu terrain de quiddich, le vif d'or dans sa main tendue vers le ciel. La deuxième était une photo de sa mère, toujours froide et distance mais pourtant, tout cela n'était qu'apparence. Il aurait tant voulu que sa mère connaisse son petit fils. Il prit la troisieme photo du paquet, c'est lui...lui et Sonia.
"Papa? Tu dors pas." Draco sursauta.
"Je ne t'avais pas entendu entrer... Viens." Anthony courut et vint s'asseoir sur le genou de son père.
"Tu regardes les photos de maman et de toi lorsque vous vous etes marié... Papa raconte moi encore..."
Draco se racla la gorge. C'etait pourtant la millième fois qu'il racontait cette histoire à son fils et il ne semblait toujours pas s'en lasser.
"Eh bien... Lorsque nous sommes parti, ta mère et moi, de chez nos parents. Nous avions du trouver un endroit où dormir. C'était la première fois que nous nous retrouvions seul dans un monde parfaitement inconnu. Nous avions eu beaucoup de difficulté au début."
FLASH BACK
"Non de dieu! C'est quoi cette m! Sonia!!!" Hurla un blond de presque dix huit ans. "Ca fonctionne pas!!!" Sonia arriva souriante à l'entrée de la cuisine.
"Chéri, tu devrais peut-être mettre la prise." Et elle mit la prise et comme d'habitude, Draco ne put s'emepecher de faire un commentaire déplacé sur ce foutu monde. "Laisse Draco, je vais faire la cuisine."
En ralant, il s'assit dans le fauteuil et regarda la Tv. Seul instrument digne de valeur apparemment.
Sonia remarqua combien ce jour là, Draco était nerveux. Il avait longtemps pensé que le marriage, aujourd'hui n'avait plus aucune valeur mais il s'était rendu compte que s'il devait vivre toute sa vie avec quelqu'un loin de son monde, il voulait que ce soit Sonia. Une fois qu'ils eurent fini de manger, Draco posa un genou à terre et lui demanda de l'épouser.
Ce fut le 25 mai qu'elle devint, Mme Sonia Draco Lenoir dans une petite église assez miteuse. Il n'y eut aucun témoin au mariage, tout ce fit dans le plus grand secret. Mais ca fut tout de même magique.
"Sonia, acceptes tu de prendre ici present Draco Lucius Lenoir, de l'aimer et de le chérir pour le meilleur et pour le pire? Dites je le veux."
"Je le veux." Il se rappelerait toujours du regard qu'elle lui lanca ce jour-là. C'est yeux étaient brillants de fierté.
"Draco, acceptes tu de prendre ici present Sonia Alexia Lovna, de l'aimer et de la cherir pour le meilleur et pour le pire? Dites je le veux."
"..." Il avait dégluti,fébrile. "Je le veux."
"Je vous declare par le sceaux du marriage, mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée."
Draco l'embrassa chastement, ému. Cette nuit là, ils s'aimerent autant que leur coeur le purent. Sonia lui donna tout, Draco tout ce qu'il lui restait.
Fin du FLASH BACK
"Papa? Comment elle etait maman?"
"Merveilleuse..." Draco avait son nez qui lui piquait et les larmes aux yeux. " Douce...et elle me comprenait. Cheri n'oublie jamais que ta mère t'aimait." Il serra son fils contre son torse. "Oh oui, elle t'aimait autant que je t'aime peut-être encore plus."
Ils restèrent ainsi enlace pendant de longue minutes. Soudain, Draco se leva son fils dans ses bras et alla le coucher.
"Pa'?" Souffla t'il entre deux baillements. "Tu veux bien encore me raconter l'histoire de l'enfant à la cicatrice et de l'aristocrate?"
"Pas aujourd'hui, poussin. Tu dors debout."
"Alors celle des quatres maisons? Celle du mechant mage? Ou...."
"Dors, P'tit monstre" Il l'embrassa sur le front, le borda encore quelques minutes et s'en alla.
Le lendemain.
"Poussin! Lève toi! Y a école!" Draco mit rapidement son costume gris, mit sa cravate après trois de dur labeur, l'ex prince des serpentards avait enfin compris comment mettre une cravate.
Une tartine grillée à la confiture à la main, il secoua lègerement son fils.
"Veux dormir." Anthony ramena sa couverture sur sa tête.
"S'il te plait, chéri. Papa doit aller au boulot." Le garcon au cheveux noirs regarda son père droit dans les yeux. Saphir contre saphir. Parfaitement identique. Le garconnet se leva et alla se laver. Draco était heureux que son fils l'ecoute ainsi. Il n'avait jamais eu de veritable problemes avec son enfant.
Bien sur quelques disputes, mais rien de plus. Cet enfant était un ange, un ange venu du ciel.
Une fois prêt, Draco emmena son enfant à l'ecole sans oublier de l'embrasser sur le front.
"Cheri, on est Mercredi. C'est Marie qui te ramene, oublie pas."
Anthony arriva à 13heure chez lui et heureux de ne plus y être. Il destestait cette école et n'avait aucun amis.
Tous le trouvaient étrange...voire bizarre. La seule personne qui semblait le comprendre était son père. Il l'aimait mais estrangement, il avait l'impression aussi qu'il lui cachait un énorme secret.
Anthony savait qu'il avait encore de la famille quelques part dans ce pays pourtant jamais, il n'avait eu la chance de les rencontrer. Son père semblait fuir sa veritable vie et Anthony se mit à vouloir connaitre cette vie cachée.
Alors il monta dans le bureau de son père, il lui avait toujours interdit d'y aller. Disant que c'était dangereux. Quatre à quatres, il monta les escaliers menant au bureau de son père, son coeur battait la chamade. Il ouvrit la porte, doucement tout doucement. Ce n'était pas la premiere fois qu'il y entrait pourtant il avait l'impression d'entrer dans un sanctuaire. Il était tellement stressé qu'il en avait Presque de vertiges. Tremblant il s'assit au bureau.
Il y avait toujours les photos du marriage de son père. Il les regarda rapidement et s'appreta à les mettre dans un coin pour commencer ses recherches lorsque deux d'entre elle attirerent son attention. Deux photos qu'il n'avait encore jamais vu. Sur la premiere une femme aux longs cheveux presque blancs, elle semblait froide et dure. Pourtant ses yeux bleux racontaient une toute autre histoire.
Anthony la trouva extremement familière. A coté d'elle se tenait un garcon tout aussi blond qu'elle, le regard encore plus polaire que l'inconnue. Cette photo lui brisait le coeur autant qu'il ne pouvait s'empecher de la regarder.
Avec force, il regard l'autre photo et la, ce fut un choc. Le garcon portait une cicatrice en forme d'éclair comme dans les histoires que son père lui racontait le soir. Le garcon était tres beau, il devait bien l'avouer et semblait respirer la joie de vivre.
Il sursauta quand un bruit sonore se fit entendre. A la fenetre du bureau de son père se trouvait un enorme oiseau. Anthony en avait déjà vu quand son père et lui allait au zoo. Il ressemblait à un aigle royal.
Il s'approcha de la fenetre et l'ouvrit. L'oiseau entra. Anthony poussa un cri et se cacha deriere le bureau de son père. L'enorme animal s'approcha de lui et lui tendit la patte. Le jeune garcon était étonné de ne pas se faire attaquer par l'animal. Il semblait presque apprivoisé.
Ce fut après quelques minutes qu'il remarqua que l'oiseau portrait quelques chose, il le prit. Sitot debarasser de son travail, l'oiseau s'enfuit sans demander son reste.
C'etait une lettre.
Monsieur Anthony D. Lenoir.
Street Hopeless Lilac , 77.
Brighton.
Tremblant, il l'ouvrit et ce qu'il lut lui coupa le souffle.
A suivre.
Alors ? Alors?
Il est pas chou, mon petit Anthony d'amour :p :p :p
Sinon les reviews:
Gwenaëlle:
heureuse que tu aies aimés. La suite arrive bientot. Bisous.
Lady-Amy-Malfoy:
Ah je suis heureuse à chaque chapitre, t'es au rendez vous :p j'attends toujours tes commentaires avec impatience
Lyna:
J'espere que ce chapitre a éclairé ta lanterne :p
Allez a
Dragon Bleu:
J'espere que ce chapitre te plaira aussi.
