Auteur : Melisandre

melisandretiscali.fr

Genre : Euhhhh... retour dans le futur? Nan, dans le passé ! enfin, les deux, en fait... C'est un genre, ça ? --

Couples: Aloreuuuu... y'a du HermioneXSirius-de-dix-sept-ans en prévision, du JamesXLyly…rien d'autre pour le moment.

Disclamer : je fais une déprime parce que malgré mes demandes répetées, z'ont pas voulu me les donner... Ey nan, les perso de Harry Potter ne sont pas à moi, je ne fais pas de l'argent avec, ni rien... TT

Réponses à mes admirateurs (pas de flash, s'il vous plait…)

Lou: Eyyyy !!!! loupiotte ! ouai, je sais, le chap 5 était moins marrant que les autre, je sais pas vraiment pourquoi, si ce n'est que c'était pas facile de faire de l'humour vu les sujets abordés. J'ai essayé de faire mieux cette fois…no comment. Ahh, les vampires vont arriver, t'inkiète mais ze te dirais pas comment ! niark ! J'espere que t'as bien revisé ton espagnol, loool, kiss !!!

Sweety Anaïs: Ah, c'est gentil d'avoir laissé un mot pour me prévenir de ma grosse bourde !

Cholera : Mdr, oui, le paradoxe temporel est beacoup plus vicieux que ce que tu pense, parce que t'as encore rien vu (le reste arrive) mais non, j'ai pas fait exprès de mettre le chap 2… Et voilà même le chap 6 !!! Suis gentille hein, lol !

Liam63: Alors, contente que ma descriptoin du bureau de Dumbly te plaise, j'ai moi même pris pas mal de plaisir à l'imaginer. Surtout lorsque mon cerveau malade à collé un marchand de bazar rondouillard et un chameau dans le decors, alors la j'étais morte de rire ! Oui, Hermione en bave pas mal, et c'est pas finit, dans ce chapitre 6 elle morfle encore plus. Merci pour la review !! J'espere que ce chap te plaira aussi.

Gabrielletrompelamort: La vache, 185 "chut" en une heure, ça doit etre carrement traumatisant !! oO'… La bonne nouvelle c'est que vu qu'elle est dans le passé, Hermione n'a plus a supporter Fletcher. Mais c'est pas dit que les profs de 1977 soient mieux sourire sadique. Merci pour la review !!! En esperant que le chap 6 te plaira aussi !

Nancy: Naon !!! pleures pôôô !!! je vais pas arreter, parole d'honneur, si je mens je vais en enfer !! (mais keske je raconte, moi ?oO) Alors je lache pô l'affaire, v'là même le chapitre 6 !!! Merci pour le petit mot tres tres gentil !

lOraLi! : Hey, merci pour ta review toute mimi et gentille ! En esperant que la suite te plaise autant que le debut !!! kiss !

Et pis merci à tous ceux qui lisent mais qui laissent pas de review (bande de flemmards !!!) mais qui apprecient mon humble travail ! (Cynique: humble ? Depuis quand t'es humble, toi ? L'auteur: la ferme, Albert, je t'ai pas sonné !) regard innocent et sourire de pud-pour-dentifrice vala la suiiite !!! merci de me lire !

Paradoxe temporel

('comprendrez le titre à la fin !!)

Le soleil commençait à singulièrement agacer Hermione.

Vous savez, ce rayon de soleil qui se spécialise dans les dimanche matins, le seul de la semaine ou vous pouvez enfin faire la grasse matiné, et ben NON, il vient se glisser entre les rideaux, les volets et les yeux et il vous reveille !!!! Comme la chauve-souris de Bigard qui monte les escaliers et ouvre la porte, on sait pas comme il fait, mais il y arrive, cet enfoiré ! En plus il est balèze, parce que tout est hermétiquement clos, mais il passe tous les barrages ! (moi, une frustrée de la grasse matiné ? ça se voit tant que ça ?). Enfin bref, maintenant que vous voyez de quel rayon de soleil je parle, revenons a Hermione. Ce putain de rayon de soleil se glissait sadiquement à travers les rideaux pour venir juste sur son œil lui cramer la corné. Et la reveiller, bien sur.

Elle papillonna des yeux, en poussant un grognement. En plus elle était de mauvaise humeur. Elle s'était encore reveillée au plein milieu de la nuit, en larme, terrorisée, après avoir fait l'habituel cauchemard ou elle revoyait ses parents mourir.

'Fait chier…

Elle se retourna mais c'était trop tard, le simple fait qu'elle récrimine contre ce sadique soleil et qu'elle se retourne signifiait qu'elle était reveillée, et elle se connaissait, elle ne pourrait pas se rendormir. Maintenant que son cerveau était en marche… La FPL commençait à tourner à plein régime. Elle repassait les évènements de la veille sur son disque dur (comme votre cher ordinateur que vous regardez actuellement affectueusement dans ses beaux nyeunyeux). Comprenant que ça ne servait à rien de s'acharner à essayer de se rendormir, la jeune fille se redressa et s'appuya sur les oreillers. Elle poussa un soupir et examina la chambre dans laquelle elle s'était effondrée la veille.

Une belle chambre, des murs en pierres grise, avec des tableau champêtres un peu partout. Le grand lit, à baldaquin, était couvert d'une montagne de couettes, couvertures et édredons dans les teintes mauves. Une autre montagne, d'oreillers cette fois, s'élèvait à la tête du lit. Une grande fenêtre était sur sa droite, pour l'instant cachée par des rideaux de velour violet. Le décorateur de cette chambre avait de toute evidence fait une fixation sur les teintes violettes. Que voulez-vous, personne n'est parfait.

Hermione se mit à réflèchir. Bon, ok, elle réflèchit tout le temps, mais cette fois elle se mit à réflèchir avec une intensité toute particulière. La veille, elle avait été vidée de toute énergie, d'abord par ce voyage temporel, puis par sa course dans Poudlard, puis par la faille qu'elle avait ouverte. Ce qui fait que durant son trajet jusqu'à cette chambre elle avait commaté. Comme un lycéen un lundi matin (genre "gneuuuuhfatiguéeeee") elle avait répondu aux questions par automatisme et avait évité les murs au radar (bipbipbipbipbip ! attention, obstacle droit devant !!! yeux à centre nerveux, veuillez éviter le mur de pierres très très dur sur lequel nous fonçons actuellement !!!).

Elle se demandait si les quatre adolescents étaient dignes de confiance. Si ils n'allaient pas commetre une irréparable bourde qui les mettraient tous dans la merde, pour dire les choses comme elles sont. Si ils n'allaient pas dévoiler la verité. Tout le monde sait que les hommes sont des gentilles petites choses, mais peu dignes de confiance et qu'ils commetent toujours les pires gaffes. (note: l'auteur dénie toute responsabilité dans les paroles qui ont précédé. C'est Hermine qui pense ça, pas elle. Mais avouez qu'avec les crétins dont le destin semble vouloir s'acharner à l'entrourer, elle a des excuses.)

Lupin, oui, elle en était sure. C'était un garçon intelligent, responsable. Il comprenait parfaitement que personne ne devait savoir d'ou elle venait. Et elle ne doutait pas que ses amis lui avait raconté tout ce qui s'était passé dans le bureau du directeur.

James, elle le soupsonnait d'être un peu plus intelligent qu'il n'y parraissait. Après tout, d'après les proffesseurs de son époque, il était l'un des meilleurs élève de Poudlard. Pour elle, un bon élève ne pouvait pas être foncièrement méchant ou irresponsable. Ce qui est stupide, bien sur, mais laissons la se bercer de douces illusions encore un moment, on vous assure que ça durera pas…

Sirius était problèmatique aussi. Elle connaissait le Sirius de son époque, il n'était pas idiot. Mais témeraire, et trop, ça oui. Elle était sure qu'il allait tenter de faire quelque chose de stupide. C'était exactement son genre. Vouloir tout arranger et rendre la situation pire encore. Et puis avec son physique de dieu grec, elle était sur que c'était un tombeur. Et tout le monde sait qu'il ne faut jamais faire confiance aux tombeurs (cette fois l'auteur cautionne. Elle a pas dit que les tombeurs étaient désagréables. Mais regardez votre ordinateur droit dans les yeux et dites "il est sage de faire confiance à un mec qui collectionne les filles comme des timbres". Voyez, z'y arrivez pas…). Et puis d'abord, il n'est pas si mignon que ça. Malfoy est aussi canon, ça ne l'empêche pas d'être un abruti. [naaaan, Molfoy's fan, pas taper !!! j'le refrais plus ! ] Elle soupira. Il allait falloir qu'elle le tienne à l'œil.

Peter. Alors lui, elle allait faire mieux que le tenir à l'œil. Elle allait le surveiller comme on surveille le lait sur le feu. Elle allait pas le quitter d'une semelle. Ce serait "pot-de-colle-opération". Après tout, Voldemort commençait déjà à faire des siennes, et personne ne savait à quel moment exactement il avait trahit ses amis. Peut être était-ce déjà le cas. Il va falloir que je réfrène mes instincts meurtriers, avec ce rat puant, se dit elle en repensant à sa répulsion lorsqu'il l'avait saluée la veille. Elle en avait les mains qui tremblaient rien que d'y penser.

Après avoir fait cet inventaire de ses impressions, elle se mit à réfléchir à ce qu'elle devait faire. Cela la frustrait de ne rien pouvoir faire. Elle s'était juré de ne plus jamais se retrouver en position de faiblesse, paralysée, et c'était exactement ce qui était en train de se produire. Sa raison lui disait que de toute façon, personne ne savait quoi faire pour le moment, mais cela ne l'empêchait pas d'avoir envie de passer à l'action.

Voilà que je réagis comme Harry, à présent ! soupira-t-elle intérieurement.

Elle savait pertinemment qu'elle n'avait d'autre choix que d'attendre que Dumbledore en sache un peu plus.

Agacée, la jeune fille sortit de son lit d'un bond et regarda dehors en écartant légèrement les lourds rideaux (on vous a dit qu'ils étaient violets ?). Le soleil était levé depuis longtemps, il brillait sur le parc de Poudard. Elle avait vue sur le lac qui brillait comme un miroir au pied du château. Son regard glissa sur la cabane de Hagrid, dont elle voyait le toit, et se posa sur la Forêt Interdite. Elle soupira.

Et décida d'aller prendre une douche.

Elle quitta la chambre et passa dans la sorte de salon que contenait ses "appartements". Un feux ronflait dans la cheminé, un grand canapé planté devant. Un bureau de bois massif, encore des tableaux mais des natures mortes cette fois. Elle obliqua à droite et franchit une porte pour atterrir dans la salle de bain. Celle-ci était couverte, du sol au plafond, de mosaïques bleues, vertes et grises qui dessinaient des arabesque fantaisistes et s'enroulaient les unes sur les autres. Au centre de la pièce trônait une douche énorme et ronde, aux parois de verre polie. Une serviette, un gant et un peignoir étaient posé sur une chaise contre l'un des murs.

Hermione se déshabilla et entra dans la douche qui lui tendait les bras. Elle siffla légèrement en voyant le nombre de robinets mis à sa disposition. Une vingtaine, certains en or, d'autres en argents, d'autres en cuivre…Ils faisaient le tour de la douche et étaient tous reliés au pommeau au dessus de sa tête. Avec curiosité, elle tourna l'un d'entre eux et aussitôt un jet jaune fluo lui tomba dessus. Il était chaud, juste comme il fallait, doux comme de la soie, et parfumé. Amusé, elle le referma et en ouvrit un autre. Aussitôt, des bulles roses se mirent à flotter gentiment autour d'elle, la massant sur tout le corps. Elle essaya un autre robinet qui laissa échapper un long ruban argenté qui la recouvrit totalement, comme une seconde peau de satin.

Finalement, elle se décida pour une eau verte et pétillante, parfumée à la pomme, qui chatouillait agréablement. Au bout d'un certain temps, elle finit par sortir, nettement de meilleur humeur que lorsque elle était rentrée. Elle mit le peignoir blanc et moelleux qui était posé sur la chaise et sortit de la salle de bain, retrouvant déjà ses soucis.

Elle retourna dans sa chambre, prit sa baguette et ouvrit d'un geste ses rideaux en marmonnant une formule. Elle regarda autour d'elle, cherchant des yeux sa valise. Elle poussa un soupir las, elle l'avait oublié dans le salon. Elle retourna donc dans le-dit salon et fit voleter sa valise vers sa chambre.

Soudain la porte d'entré s'ouvrit avec fracas dans un :

"……… MAIS PUISQUE ON TE DIT QU'ON A LE DROIT D'ENTRER, %£$OP£# !!!!!"

limite hystérique venant de Sirius qui forçait la porte. La jeune fille se figea, stupéfaite. Sirius finit par réussir à entrer en pestant contre le tableau qui avait refusé de leur ouvrir immédiatement, suivit par James, puis Remus et enfin Peter. Ils refermèrent la porte derrière eux en soupirant. Et se figèrent en levant les yeux. Hermione était devant eux, la baguette à la main, les cheveux détachés et mouillés, vêtue en tout et pour tout de son peignoir blanc.

Sirius la regarda de haut en bas et eut un sourire appréciateur. James devint aussi rouge qu'une tomate. Peter rougit également et fixa ses pieds. Remus eut un sourire amusé en voyant les deux autres tout gênés et haussa les sourcils en voyant la tête de Sirius.

Hermione les regarda lentement un par un, impassible. Jusqu'a ce qu'ils baissent tous le regard. Lorsqu'ils furent tous abîmés dans la contemplation passionnante de leurs pieds, elle demanda sèchement:

- Qu'est ce que vous faites ici ?

James leva timidement les yeux.

- Ben on était venu voir comment tu allais…

Hermione fronça les sourcils.

- Venu voir comment?… Ben , je vais bien, comme vous le voyez. C'est ....

Elle hésita. Une part d'elle voulait être sympathique avec les jeunes gens, comme elle le faisait d'habitude, parce que ce n'était pas dans sa nature d'être méchante, mais une autre par de son esprit (la FPL, vous vous en doutez…) lui hurlait qu'elle ne devait surtout pas lier des liens avec des gens qui vivaient vingt ans avant sa naissance, des gens qui pour la plupart était morts à son époque. Elle décida que de toute façon, elle aurait effectivement besoin d'aide dans cette époque inconnue, et que donc se faire des ennemis n'était pas une très bonne idée. Elle avait bien conscience que c'était une excuse, mais elle en avait plus que marre de toujours tout faire avec préméditation.

- C'est très gentil. Attendez ici, je vais m'habiller, et je reviens.

Sirius eut une moue déçue et faillit dire quelque chose, mais elle le foudroya du regard et il se tu, non sans lui envoyer un sourire colgate-blancheur.

La jeune fille leva les yeux au ciel.

Qu'est ce que je disais. Encore un tombeur, et moi qui me croyait débarrassée de Malfoy ! C'est son clone !

Elle fila dans sa chambre, sa valise devant elle. Elle revêtit rapidement son uniforme, sauf la cravate pour le moment noire, qui attendait que la jeune fille soit répartie, puisqu'elle devait être au couleurs de sa maison. En sortant, elle posa une main sur son ventre. Elle crevait de faim. Elle rejoignit les garçons qui s'étaient installés sur le canapé et parlaient à voix basse. Elle toussota légèrement pour annoncer sa présence. A chaque fois qu'elle toussotait, elle ne pouvait s'empêcher de penser à cette garce d'Ombrage. Les jeunes gens la regardèrent dans un bel ensemble tout sauf naturel. Elle sourit avec ironie. Elle allait prendre la parole pour dire une banalité, du genre de celles qu'on sort dans les réunions de famille à l'ambiance aussi joyeuse qu'avant une exécution (allez, vous avez tous vécu ça…grande table, regard meurtriers, sourires hypocrites, marche funèbre en bande sonore…), quelque chose comme "fait drôlement beau aujourd'hui, hein ?", mais elle fut interrompue.

Quelque chose était en train d'approcher.

Ca avançait vers eux, par la cheminé.

Ca rampait dedans.

Les cinq adolescents fixaient le conduit de cheminés avec appréhension. On était a Poudlard et toutes sortes de bestioles proliféraient dans le vieux château. Les élèves apprenaient tôt à éviter les trucs plus ou moins dangereux sur lesquels ils pouvaient tomber, et fuyaient les bruits étranges comme le concierge. Hermione pointa sa baguette vers la cheminé, tout comme James, Sirius et Remus. Peter, lui, alla se cacher derrière le canapé. Hermione lui jeta un regard méprisant en sifflant très légèrement entre ses dents. Puis elle se retourna vers le bruit.

Ca avançait plus vite, à présent.

Ca raclait les parois, ça griffait les murs.

Et la chose atterrit.

Tous contractèrent leurs muscles, prêts à lancer un sort.

- Bonjour, Miss ! Le déjeuner, Miss !

L'elfe de maison se figea, les yeux exorbités, les oreilles craintivement en arrière, avec pas moins de quatre baguettes magiques sous le nez. Il leva les yeux, n'osant faire un geste, complètement terrorisé, un plateau couvert de nourriture à la main.

Sirius fut le premier à réagir. Il jeta la tête en arrière et explosa de rire. Rire qui fut communicatif et bientôt les quatre jeunes gens se retrouvèrent à terre, terrassé par une crise d'hilarité. Même Peter était sortit de sa cachette et riait avec eux. Et le pauvre elfe ne comprenaient rien. Il se contentait de les regarder, timide, ses grand yeux oranges allant de l'un à l'autre, les oreilles battantes, pendant qu'ils se bidonnaient.

Remus finit par réussir à lever la tête vers lui.

- Mer-ahahaahaah-merci, houhou, merci, pose le plateau là, Ahahahha!!!!!!!

Il essuya les larmes de rire qui lui perlaient aux yeux et essaya de parler à nouveau mais renonça rapidement et s'écroula sur Sirius qui se roulait à terre.

Décontenancé, l'elfe obéit et remonta dans le conduit de la cheminé.

Avec peine, Sirius se redressa et demanda:

- Vous saviez, vous, que les elfes jouaient au Père Noël ?

Et il se remis à rire derechef, imité par les autres. Cette crise dura vingt bonnes minutes. Dès que quatre d'entre eux arrivaient à se calmer, le cinquième éclatait de rire et tous repartaient. Au bout d'un certain temps, cependant, ils arrivèrent à se mettre d'accord et s'arrêtèrent. James était avachit sur Peter, Remus à moitié sur Sirius et sur Hermione, Hermione elle même à moitié sur Sirius et sur James. Ils se relevèrent,, tremblants, les côtes atrocement douloureuses, des crampes dans le ventre, les zygomatiques à la torture. Hermione s'assit sur le canapé et annonça très sérieusement:

- Elfe 10, élèves 0. Ou "Les aventures trépidantes de la chose dans la chemin"…

Il y eut un silence.

Et James se plia en deux sur le canapé, se rattrapa à Remus dans l'espoir de ne pas aller dire bonjour au tapi, en pure perte puisque le-dit Remus s'effondra en même temps que lui. Ils touchèrent terre avec perte et fracas, pendant que Peter pleurait de rire, que Sirius s'appuyait sur Hermione elle même accrochée au canapé comme à une bouée de secours pour ne pas rejoindre James et Remus au niveau des pâquerettes.

Ils étaient partis… Il était bientôt huit heure du soir, et Hermione se préparait mentalement à la répartition qu'elle allait revivre. Elle se repassait la journée dans sa tête. Ils étaient arrivés vers midi, ils avaient ris pendant toute la journée. Lorsque vers quatre heure elle leur avait demandé si ils n'avaient pas des devoirs à finir, James, Sirius et Peter avait éclaté de rire dans un bel ensemble, et lui avait répondu qu'ils trouverait bien le temps de les faire plus tard. Elle et Lupin avait eu une grimace de désapprobation. Elle s'en était aperçue et avait rougi. Lui avait eut une moue surprise, et les trois autres en avait ris de plus belle.

Elle avait remarqué qu'ils avaient soigneusement évité le sujet "loup-garou". Elle les comprenait. Remus ne devait pas avoir envie d'en parler avec n'importe qui, et même si ils s'entendaient bien, elle n'était pas une "maraudeuse". Mais elle les aimait bien. Surtout James, il était trop drôle. Et d'une maladresse pathologique. Il avait réussit à briser un miroir, deux vases et une assiette en l'espace d'un après midi. Comme l'avait dit Sirius, il était à présent expert en sorts de réparation…

La jeune fille eut un sourire amusé, tout en essayant de discipliner ses mèches nouvellement rousses. Elle s'observa un moment dans le miroir qui siffla:

- Je ne comprend pas pourquoi tu t'acharnes comme ça !!

La jeune fille ignora superbement la perfide remarque et s'assit sur son lit. Elle regrettait un peu de devoir quitter ces appartements sublimes et confortables, ou elle était seule, et de retourner dans un dortoir ou il n'y aurait que des filles qu'elle ne connaissait pas, des filles adultes à son époque. Rien que de penser à ça, ça la déprimait.

Elle avait eut un gros coup de cafard, dans l'après midi, lorsque Sirius avait chambré James. Il le taquinait sur son futur avec Lily Evans, sur le ravissant couple qu'ils feraient, les adorables bébés qu'ils auraient, le chien, la maison avec des barrières blanches et une pelouse verte, des tulipes et une balançoire avec une échelle. Et les petits enfants par dizaines qui réclamaient des bonbons le dimanche après midi.

L'enfer, quoi.

Hermione avait failli fondre en larmes, se mettre à hurler que jamais ils n'auraient ça, qu'ils mourraient avant d'avoir vu leur fils grandir, qu'ils n'auraient jamais de petits enfants. Parce que Peter Pettigrow était un lâche et un traître. Elle avait réprimé cette envie et avait continué à écouter Sirius aligner connerie sur connerie.

La jeune fille fut tiré de ses ruminations mentale par des légers coups portés à la porte. Elle alla ouvrir, se doutant de qui lui rendait visite.

Sur le pas de la porte se tenait le professeur MacGonagall. Tirée à quatre épingles, le chignon plus serré que jamais, les lèvres pincées par de la super glue, elle était fidèle à elle même. Hermione repéra quelques rides absentes, et moins de cheveux blancs. Elle faisait plus jeune, mais toujours aussi stricte. Elle avait la quarantaine joyeuse. Enfin, si "joyeuse" peut s'appliquer a MacGonagall-j'ai-un-balai-dans-le-cul, comme l'appelaient les jumeaux Weasley. La femme l'observait de la même façon qu'elle même était observée. Hermione se demanda furtivement ce qu'elle voyait. Elle essayait de garder une expression impénétrable, mais se sentait nerveuse.

- Veuillez me suivre, Miss. Vos affaires seront emmenées à votre dortoir, mais le Professeur Dumbledore me charge de vous dire que ces appartements resteront à votre entière disposition.

Elle fronça légèrement les sourcils. Visiblement, elle ne comprenait pas pourquoi cette élève avait droit à ce traitement de faveur, mais aurait préféré passer le restant de sa vie en seule compagnie de veracrasses neurasthéniques que de l'avouer. Elle poursuivit:

- Choisissez votre mot de passe, s'il vous plait, nous sommes attendues dans la Grande Salle.

Hermione réfléchit un instant. Inspirée par son Directeur, elle finit par dire au jeune berger du tableau:

- Tarte au citron !

Le tableau hocha la tête. Elle se tourna vers le professeur de métamorphose qui lui fit sèchement signe de la suivre. La jeune fille la suivit docilement dans le vieux château.

Elles enfilèrent les couloirs déjà sombres de l'aile Est. Le soleil se couchait à l'horizon et le parc, visible par les fenêtres par intermittences, était teinté de rouge et de orange. Hermione laissa son regard passer des murs de pierres grises aux vitres quadrillées de fer, puis de nouveau à la pierre, puis de nouveau aux vitres… Sans qu'elle s'en rende compte, elles étaient arrivé dans le Hall.

Et en plus elle va me faire entrer par la grande porte…grommela mentalement la jeune fille.

Et en effet, d'un geste théâtral et ample, le Professeur MacGonagall, dans toute sa splendeur rigide, stricte et impressionnante, ouvrit les deux battants de la gigantesque porte qui menait à la Grande Salle. Hermione retint sa respiration. Par delà les massives portes de chêne centenaires, la jeune fille voyait la Grande Salle, remplit d'adolescents qui la regardaient fixement, éclairés par les bougies qui flottaient au dessus de leurs têtes.

Elle suivit son professeur entre les tables, pendant que Dumbledore finissait d'annoncer son arrivée a Poudlard :

- ……. voici donc votre nouvelle camarade française, Miss Hermione Granger,( il la désigna d'un mouvement de tête) qui va à présent être répartie. Miss Granger, je vous en prie, asseyez vous…

Hermione, pour la seconde fois de sa courte vie, prit place sur le tabouret de bois (un bête tabouret avec trois pieds, en bois brun, avec des gros clous rouillés, remarqua Hermione, qui essayait désespérément de ne pas penser aux centaines de regards fixés sur elle) et attendit gentiment que MacGonagall veuille bien la bénir avec le Choixpeau, enfin le lui poser sur la tête. Hermione remarqua que son professeur avait, à cet age encore vert, un sens de la mise en scène, du théâtre et du suspense qu'elle avait – heureusement – perdus à l'époque de la jeune fille. Elle mit un temps infini à lui mettre ce fichu bonnet. Lorsque enfin Hermione fut coiffé du vénérable couvre-chef, elle entendit la petite voix familière s'élever dans son esprit:

- Alors…que vois-je dans cette petite tête ? Ah, mais ça alors ! Tient tient tient ! du futur, rien que ça…et…Mon Dieu, bon courage, mon enfant, arrêter l'héritier de Serpentard ne va pas être de la tarte…

- Vous voulez bien vous occuper de ma répartition au lieu de me fouiller la cervelle, demanda Hermione un brin agacé par les bavardages du chapeau.

- Oui, oui…Bon, alors…tient, encore une surdouée, une mémoire extraordinaire, une capacité de réflexion hors du commun, un esprit logique remarquable, un courage à toute épreuve, une grande loyauté…Je pense que vous auriez votre place à Serdaigle, mais avec un courage comme celui-la et un tempérament aussi bouillant, vous serait parfaite à …

- GRIFFONDOR !!!!!

Pour changer…se dit Hermione avec lassitude. Il m'a sortit le même baratin la dernière fois…

Elle releva la tête lorsque MacGonagall lui ôta le Choixpeau du crâne. Un tonnerre d'applaudissement résonnait dans toutes la salle, surtout à la table des griffondors, ou actuellement tout le monde imitait des chanteurs de hard rocks déchaînés. Elle sourit et fonça s'asseoir à la table de sa maison. Sa cravate, jusqu'à présent noire, puisque la jeune fille n'avait pas de maison, changea de couleur et devint rouge et or, couleurs de sa "nouvelle" maison. Elle sourit en voyant ce changement.

Elle était à nouveau enfin à sa place.

Enfin, presque, se dit-elle en voyant les visages souriants de James, Remus, Sirius et Peter.

Cependant, elle fit mine de ne pas les connaître, et eux également. Déjà qu'elle arrivait en cour d'année, elle ne voulait pas que les gens se demandent pourquoi elle connaissait les Maraudeurs… Moins ils se poseraient de questions, mieux ils se porteraient, les braves petits.

Dieu bénisse les ignorants et les simples d'esprit…se dit elle en souriant gentiment à une jeune élève qui la regardait comme une bête de foire.

Ben quoi, j'ai un palmier sur la tête, ou quoi ? Qu'est ce qu'elle a à me regarder comme ça, celle-la ? En effet, la fille, une première année, visiblement, la dévorait des yeux. Hermione se demanda un instant si la gamine n'avait pas des problèmes mentaux lorsque Sirius, qui était assis en face d'elle, prit la parole:

- Ravis, Miss Granger. Sincèrement ravis de faire votre connaissance. C'est un honneur qu'une personne de votre qualité fasse partie de notre humble Maison.

Il fit une révérence extravagante et se pencha sur la main de la jeune fille, qu'elle avait donné en pensant qu'il voulait lui serrer la main, il lui fit un très galant baise-main. Elle étouffa un rire amusé.

- And, can I know your name, gentleman ?

Une fille, positionnée un peu en diagonale d'Hermione eut un rire moqueur:

- Si tu te mets à lui parler en français, il ne va rien comprendre ! Déjà qu'il ne parle pas bien anglais, alors les langues étrangères, tu te doute bien que c'est trop pour sa cervelle de piaf !

Sirius prit aussitôt un air outragé, avant de porter une main à son cœur et de mimer une blessure mortelle en s'effondrant sur la table, le nez dans sa purée. La fille eut un rire amusé et reporta son attention sur Hermione.

- Fait pas attention à ce clown déjanté, Hermione, c'est ça ?

- Yes, euh, oui, pardon…

- Pas grave. Bienvenue à Griffondor, Hermione !

Hermione hocha la tête et sourit gentiment à son interlocutrice. Celle-ci lui fit un clin d'œil et se détourna pour parler à sa voisine, que Hermione ne pouvait voir. La jeune fille tourna son regard sur Sirius, qui la regardait avec un sourire amusé, le nez plein de purée.

- Hum, Sirius, t'as de la purée sur le nez… Ca casse un peu ton numéros de charme, souffla James, assis à côté du jeune homme.

Sirius fronça les sourcils et essuya la purée sacrilège qui osait déparer son magnifique appendice nasal. Il finit par souffler avec un air de gagnant "pas grave, même couvert de purée, je suis super sexy"… James éclata de rire. Et il se resservit de la purée, tout en renversant la carafe de jus de citrouille. Il soupira et sortit sa baguette pour réparer les dégâts, et annonça à Hermione.

- Alors, vu que tu es sous notre responsabilit

La jeune fille haussa les sourcils si hauts qu'ils menacèrent de dépasser de son front. Sous leur responsabilité ?!

Le jeune homme sourit et rectifia:

- Disons qu'on a décidé qu'on allait t'aider.

- Why ? Euh, pardon, pourquoi ?

- D'abord parce que, sans vouloir te casser le moral, d'après ce que Dumbly…Dumbly c'est Dumbledore, hein… Donc d'après Dumbly, t'es dans la merde et tu ne devrais pas cracher sur un peu d'aide. Et puis Moony est un philanthrope née, il refuse catégoriquement qu'on te lâche dans cette époque sans un minimum de préparation. Sirius te trouve sympa, et il est le plus galant des galants de Poudlard, à part peut être Sullivan, (Sirius poussa un grognement de dégoût et grommela quelque chose à propos de ce "veracrasse baveux" de Sullivan) , et donc son code de l'honneur lui interdit de te laisser dans cette situation.

De mieux en mieux, se dit Hermione, ce dégénéré a un code de l'honneur, à présent…

- Et pour ma part, continua James, je me dit qu'on a aucun mauvais coup à l'horizon et que donc on a un peu de temps à te consacrer. Nous avons donc décidé de te présenter les griffondors.

- Me présenter les griffondors ? demanda Hermione, un peu perplexe.

- Oui, on va te faire entrer dans la haute société. On va te décrire les gens, pour que tu sache a qui te fier et qui éviter, et lorsque tu sera capable de voler de tes propres ailes, on te laissera. ON va pas passer l'année à jouer au baby-sitter, quand même.

Hermione se sentit rougir de colère. Jouer au baby-sitter ???!!! Non mais pour qui se prenait-il, ce crétin attardé ?? Veiller sur elle ? Sur la meilleur élève de Poudlard ? Sur une préfète ? Elle qui avait affronté des Mangemorts en combat singulier ? Elle ouvrit la bouche mais quelqu'un lui coupa la parole:

- Alors comme ça on a une nouvelle sang-de-bourbe à Poudlard ? On tombe de plus en plus bas, dirait-on….

Hermione se retourna pour voir à qui appartenait cette voix froide et méprisante. Et qui l'insultait par la même occasion.

Elle se figea. Nom de Dieu ! Comme il ressembla à son fils !!

Devant elle se tenait un jeune homme plutôt mignon, aux yeux de glace et aux longs cheveux blonds. Il la regardait comme on regarde une araignée, ou un ver immonde, ou un truc pas ragoûtant, bref, comme si elle était de la vermine.

A votre avis, qui pourrait regarder quelqu'un comme ça juste parce que c'est un enfant de moldus ? Qui a suffisamment d'a priori pour remplir la mer morte ? Qui se permet de juger les gens sur leur naissance ? Qui oserait le faire devant toute la table de griffondor réunie ?

Bingo.

Lucius Malfoy, dans toute sa splendeur.

To Be Continued…

L'auteur: /elle en peut plus/ Ouuuuuuff.........................

Cynique: Mais c'est quoi cette fin ??

L'auteur: Ben je finis comme je peux. Le prochain chapitre sera consacré aux élèves de 1977…

Cynique: Tu trouves pas que Hermione est vraiment trop prise en charge par les Maraudeurs ?

L'auteur: Un peu si… Mais t'en fais pas, ça va pas durer.

Cynique: Au fait, c'est quoi cette histoire de chambre violette ??? V'là la couleur !

L'auteur: Va savoir ce qui se passe dans ce cerveau malade… je sais pas, j'avait envie.

Slitherin: OUIIIIII !! Lulu en force !!!

Cynique: C'es qui celle la ??

Slitherin: Je suis le coté "slitherin powa" du cerveau malade de l'auteur.

Cynique: Ca existe, ça ?!

Griffindor: Raaaaah nan, casse toi, toi !

Cynique: Mais t'es qui toaaaaa ???

Griffindor: Je suis le coté "griffindor powa" du cerveau malade de l'auteur.

Cynique: Mayday ! Alerte rouge ! On est envahit !!! OSKOUR !!!! Nan, vade rétros, satanas ! M'approchez paaas !!

L'auteur: mais keski te prends ?

Griffindor: Je crois que notre présence la trouble (ô bel euphémisme, mon amûr !)

Sadique: On sort le coté "yaoi powa" ? Juste pour voir ce qu'elle va faire ?

Yaoi: On m'appelle ?

Cynique: Ahhhhhrrrggg !!!! /tombe dans les pommes/

Sadique: Visiblement, elle est agoraphobe… Bon, on y va ?

L'auteur: Ou ça ?

Sadique: Ecrire la suite pardis !! Maintenant que Luciiiiuuus est arrivé, ça va commencer a être marrant…/sourire tout sauf innocent/

L'auteur: Tu sais que des fois tu me fais peur, toi ? Aller, on y va. Laissez une review, avant de partir !!! merchiiiii !!!