Auteur : Melisandre

melisandretiscali.fr

Genre : Euhhhh... retour dans le futur? Nan, dans le passé ! Enfin, les deux, en fait... C'est un genre, ça ? --

Couples: Aloreuuuu... y'a du HermioneXSirius-de-dix-sept-ans en prévision, du JamesXLyly…rien d'autre pour le moment.

Disclaimer : je fais une déprime parce que malgré mes demandes répétées, z'ont pas voulu me les donner... Et nan, les persos de Harry Potter ne sont pas à moi, je ne fais pas de l'argent avec, ni rien... TT

Réponses à mes admirateurs (pas de flash, s'il vous plait…)

Nfertari: merci beaucoup d'avoir reviewé, c'est vraiment sympa !!! Vala la suite tant attendue, j'espère qu'elle te plaira !

Liam63: Ahaha !! Un complot anti-yaoi !!! Peuvent essayer, ils arriveront jamais a nous empêcher de pondre des fics yaoi !!!! Yaoi powaaaaa !! Et oui, la bibliothèque de Poudlard est super bien et très complète. Elle est bien pratique, hum, c'est fait pour hin hin ! Merci pour ta review, elle m'a fait très plaisir, elles me font toujours très plaisir !!

Lou: On sait qui est Banshee, mais non, on ne sait pas qui est Banshee !! Enfin, on sait pas grand chose...On en apprend un peu plus dans ce chap., et surtout y 'a des serpentards sympa qui arrivent !!! Merci de ton soutien, j'espère que ce chap. tant attendu va te plaire !!!

Ludivine: Merci beaucoup d'avoir laissé une review, elle était super gentille !! Et merci de me lire !!! J'espère que la suite va te plaire aussi !!

Eole: Aha !!! Voeux exaucé ! Serpentards présents dans ce chapitre ! Et merci d'avoir reviewé !!!

Sln: Merci pour ta review toute gentille, et merci de me lire !!! Voila la suite, j'espère qu'elle te plaira !!

Vengeresse: Waaah !! t'as tout lu ?? D'un coup ? Chapeau ! Pas trop mal aux yeux ?!lool merci d'avoir reviewé, pour Hermy et Siri, ca va pas tarder à se mettre en place. D'ailleur, tu vas voir dans ce chapitre...Enfin, tu verras. Laisse leur le temps

Paradoxe temporel

('Comprendrez le titre à la fin !!)

Une semaine a passé depuis que notre chère petite Mione a découvert que Banshee O'Allan est une elfe.

Telle que vous la voyez (mais si, là, regardez, à la table des griffondors, entre une petite brune et un grand échalas ! Là, vous y êtes ? Bon.) Elle est même en train de réfléchir à la meilleure façon de demander son aide à la jeune elfe. Elle a juste une crainte: se prendre une tornade dans la gueule, un vent, un refus catégorique quoi. C'est que, comme le lui avait dit Sirius, elle a un sacré caractère, Banshee. On peut même dire que cette fille est cynique, indifférente, taciturne, renfermée, acide, et ironique. Un cocktail Molotov qui rendait toute approche délicate.

Une fois, lui avait raconté Sirius, un griffondor en cinquième année s'était risqué a faire un peu d'humour avec elle. Il avait finit transformé en homard, au dessus d'une casserole pleine d'eau bouillante, jusqu'a ce que Edenne Spinerman demande timidement à son amie de lui redonner sa forme original. Ce qu'elle avait fait, le tout sans perdre une seule seconde son air blasé et sombre.

En conclusion, The Crow est quand même vachement intimidante. Surtout que Hermione avait toujours cette impression de malaise diffus et étrange lorsque son regard croisait le sien. Et ça la mettait vraiment mal à l'aise.

La jeune fille détourna son attention de son fascinant porridge et jeta un coup d'oeil vers Banshee. Comme d'habitude, celle-ci écoutait distraitement ses deux amies bavarder, en triturant son porridge avec sa cuillère. (C'est le fait qu'elle écoute ses amies parler qui est habituel,  hein,  pas qu'elle triture son porridge).

Ca faisait une semaine que Hermione se creusait les méninges à la recherche d'une idée. Elle avait dévoré tous les livres de la bibliothèque et avait prit soin de se perdre une fois ou deux dans les couloirs afin de noyer le poisson auprès le Lily, mais elle n'avait aucun plan. Les cours passaient, elle riait pendant ceux de Koony (Sirius et James imitaient le pingouin avec un talent certain) et se retenait de se servir de sa baguette pour arracher les poils de nez de Rindell et avait découvert les autres profs, mais elle n'avait pas avancé. Elle faisait des cauchemars, parfois à propos de ses parents, parfois à propos de la mort de Sirius, ou de la trahison de Peter, ou même de la mort de Lily et James et avait des cernes qui ressemblaient à des valises sous les yeux, mais elle n'avait aucun élément nouveau.

Elle soupira. Si elle continuait à ce rythme, elle serait encore dans cet espace temps pour se voir naître...Et elle ne voulait même pas imaginer ce qui se passerait dans ce cas.

Et puis elle était terriblement inquiète. Voldemort (le sien, celui de son époque) n'avait pas encore agit. Et elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi. Dumbledore non plus et cela l'inquiétait encore plus.

Un bruissement de papier la tira de ses pensées. En face d'elle, un jeune homme blond platine aux yeux froids et gris écarta violement les élèves déjà assis. Il était encadré par deux gorilles, et deux filles. Crabbe et Goyle pères, bien sur, et Bellatrix et sa jeune soeur Narcissa.

La crème des serpentards.

La jeune fille poussa un soupire las.

/Ils ne vont donc jamais lâcher l'affaire ?/

Et ben non. Ils ne lâchent pas l'affaire. Et elle en avait marre de se faire harceler par ces larves décérébrées.

Excédée, elle leva les yeux et affronta le regard de Lucius Malfoy. Sans un mot, il lui tendit un parchemin. Intriguée, elle s'aperçu que tous les griffondors avaient le même.

- C'est un mot d'encouragement...Pour le match de demain... J'ai tenu à te le porter moi même...pour voir comment allait réagir le petit génie français...

Le serpentard eut un sourire mauvais.

Hermione déplia le papier et grimaça. C'était une caricature de l'équipe de Quidditch de griffondor, James en gros plan, et les membres de l'équipe tombaient les uns après les autres de leurs balais.

/Puéril.../

Les griffondors se regroupèrent petit à petit autours du groupe de serpentards. Qui reçurent des renforts rapidement. Des grondements de colère jaillissaient des poitrine d'un côté et de l'autre et tous semblaient prêts à se sauter dessus (et pas précisément pour se faire des papouilles). Bientôt l'ambiance fut électrique.

/ Comme à chaque fois qu'on regroupe des griffondors et des serpentards.../

Hermione n'était pas particulièrement inquiète. C'était une situation classique, à son époque comme à celle-ci. Mais ce n'était pas agréable pour autant. Elle avait l'impression d'être entre deux bandes de chiens qui se disputaient un os. Pathétique.

- Alors, rien à répondre à ça, Sang de bourbe ?

Hermione leva les yeux au ciel.

/ Et que veux tu que je réponde à une question siiiii spirituelle ?/

- Je veux être le sycophante d'une symbiose cinaedologiquement nécromantique. Mon moi se révolte et appelle à la déhortation. La microcéphalie crétinoïdale de ce textaire phylactérié, face à la monstrueuse spaciosité d'un empiristique graphisme au delirium rétrospectif est une injure à l'intellect et à l'étude des universaux, pris et envisagés dans notre entendement.

Il y eut un grand silence (qui ressemblait à peu près à ça).

"......................................"

Il y a ceux qui se taisaient parce qu'ils réfléchissaient à ce que cette tirade pouvait bien signifier.

Il y a ceux qui n'arrivaient plus à réfléchir et qui avaient de la fumée qui leur sortait par les oreilles.

Et il y a ceux qui n'avaient même pas essayé et se contentaient d'être morts de rire. Presque tous ceux là étaient des griffondors. Les serpentards, eux faisaient plutôt grise mine.

Le jeune homme qui avait lancé cette tirade digne de Platon (à tous les terminales L, je partage vos souffrances, et à tous les futurs terminales L, je partage vos futurs souffrances...) ...

Quoi, comment ça, quel jeune homme ?

Oh, vous avez cru que c'était Hermione qui avait pété un boulon et avait régurgité une encyclopédie de philo? Et bien non. Vous remarquerez l'usage du masculin : "le sycophante".

Le jeune homme, donc, qui avait lancé ce gigantesque "textaire" vaguement français (en cherchant bien dans votre dictionnaire, si, si, je vous assure, les mots sont français !) d'une voix claire et amusée, se fraya un chemin jusqu'a Hermione, Lucius, Bellatrix et Narcissa (Crabbe et Goyle ne comprenant même pas à coup sûr une phrase sujet-verbe-complément, nous les écarterons de l'histoire) et s'appuya nonchalamment sur la table, un poing sur la hanche, un sourire candide aux lèvres.

/ Oh, un dieu grec.../ pensa distraitement la jeune griffondore en l'observant.

Une petite partie de son esprit l'informa aimablement qu'elle bavait la bouche ouverte. Elle se reprit instantanément, non sans se gifler mentalement et remit son expression "indifférente" son le visage.

Elle se permit tout de même de détailler le garçon – que l'on ne pouvait absolument pas appeler "garçon"...

Sexy en diable, ses cheveux châtain clair retombaient sur son front en mèches souple et bouclées, cachant en partie seulement des yeux mauves et joyeux. Il n'était visiblement pas très grand, mais la largeur de ses épaules laissait deviner un corps musclé et...

/ Dis donc, toi, siffla la FPL, tu veux bien te concentrer sur autre chose que sur les pectoraux de Mr Apollon ? /

La seule chose qui réconforta Hermione, c'est qu'elle n'était pas la seule à rester bouche bée, bien que ce ne soit visiblement pas pour les même raisons.

En effet, elle imaginait mal Lucius Malfoy bavant sur un de ses camarades de classe (encore que nous on le voit très très bien le faire...et bien plus...hum, pardon, je dérape.). Non, ce qui lui ôtait les mots de la bouche, à Lulu, c'était la phrase.

Jetons un cou d'oeil sur le cerveau de ce malheureux jeune homme, pour l'instant en surchauffe :

Symbiose cinaedologiquement nécroman-quoi ? Déhortation ? Empiristique graphisme au délirium-machin chose, mais c'est quoiiii ça ???

Bip bip bip, surchauffe !!!

Le pauvre semblait avoir bugué. C'est fou à quel pont il pouvait ressembler à son fils, à cet instant précis. La même tête de lémurien.

Hermione haussa un sourcil.

- Allons, il te dit simplement qu'il veut plus de texte et moins d'image. C'est pas si compliqué, pourtant.

Elle échangea un coup d'oeil presque complice avec Apollon.

Les griffondors éclatèrent de rire dans un bel ensemble et la situation fût prête de dégénérer, les serpentard ayant les poings prêts à aller se scratcher sur les faces griffondoresques lorsque la voix sèche et sévère de MacGonagall se fit entendre:

- Et bien ? Puis-je savoir ce qui se passe ? A moins qu'une réunion extraordinaire n'est été décidée, ce qui m'étonnerait, vous êtes priés de vous disperser. Tout de suite !

Les derniers mots avaient été prononcés avec tant de sévérité qu'en moins de 10 secondes chrono, il n'y eut plus devant Hermione que le jeune homme aux yeux mauves. Débarrassé de la cinquantaine de serpentards frémissants de haine, la jeune fille put l'observer plus tranquillement...et sursauta légèrement lorsqu'elle vit les couleurs de la cravate et de l'écusson de son vis-à-vis.

Vert et argent.

Un serpentard.

Il fut rejoint par une fille. Lorsqu'elle la regarda, Hermione sursauta de nouveau.

/ Ben ça ! Ben ça alors !!/

Elle était la réplique de Banshee. Enfin, presque. A deux différences près.

La couleur. Hermione avait l'impression qu'on avait crée les deux soeurs (car elles ne pouvaient être que soeurs, avec une telle ressemblance) en noir et blanc. Et si Banshee avait hérité du noir (de ses cheveux à ses yeux en passant par son humeur), celle-là avait hérité du blanc.

Ses yeux étaient limpides et si clairs qu'Hermione se demanda un instant si elle n'était pas aveugle. Ses cheveux aussi étaient d'un blanc pur, légèrement teinté d'or. Un sourire un peu triste illuminait un visage qui respirait la bonté.

La seconde différence était une mince cicatrice qui lui barrait la joue gauche, de la pommette au menton. Pourtant cette cicatrice ne déparait pas le visage, qui restait comme celui de sa soeur, d'une beauté frappante.

La griffondore ne sursauta pas lorsqu'elle s'aperçut que cette fille aussi était à serpentard. Elle avait été entraînée, avec Apollon... si elle passait son temps à sursauter, elle allait finir par avoir le hoquet. Et avoir l'air d'une idiote en plus.

- Salut !! commença Apollon. J'suis Ben Sullivan, à serpentard, comme tu peux le constater.

Son expression laissait voir qu'il s'attendait à un accueil polaire, face à une griffondore. Il continua néanmoins à sourire et poursuivit:

- Elle c'est Lilith O'Allan.

/ Ah, bien la soeur de Banshee, donc. Deux elfes à Poudlard, là, c'est sûr, Dumbly me cache quelque chose !/

Elle redescendît sur terre en voyant que les deux élèves la regardaient. Elle supposa – avec raison – qu'ils pensaient être rejetés. Après tout, les griffondors et les serpentards n'étaient pas réputés pour être les meilleurs amis du monde. Ils étaient même plutôt connus pour se bouffer le nez de manière incontrôlable.

Eh bien elle allait leur montrer qu'elle était plus mûre mentalement que les autres ados boutonneux qui peuplaient le château.

Elle sourit de toutes ses dents (en se persuadant que la beauté transcendantale de Sullivan n'avait rien à voir avec son enthousiasme) et répondit:

- Mon nom est Hermione Granger. I'm glad to meet you, Ben, Lilith...

Ils eurent un sourire surprit et content.

- Tu sais que tu es un génie ? demanda-t-elle a Ben Sullivan. Ta phrase était... Wahou !

Lilith  rit doucement.

- En fait, c'est moi qui la lui ait soufflée... J'avais vraiment envie de clouer le bec de cette Fouine...

Cela surprit encore plus Hermione:

- Mais...T'as réussit à retenir tout ça en une seule fois?? Nan, parce que elle est longue, tout de même cette euhhh... phrase.

Il sourit gentiment et haussa les épaules:

- J'ai une bonne mémoire, dit-il avec modestie.

/ Ben tiens...Une bonne mémoire, rien que ça...c'est un ordi ce mec !!!/

Ils continuèrent à discuter gentiment, ignorant les regards de travers que les griffondors et les serpentards leur lançaient.

Au bout d'un moment, Hermione se dit que vraiment, y'avait des gens qui gagnaient à être connus, dans cet espace-temps. Entre Lily qui était bien plus intelligente que ce qu'il paraissait, Sirius qui alliait intelligence, humour, bêtise et charme, James qui était gentil comme un coeur, Rémus qui était adorable également...

Et puis l'empêcheuse de tourner en rond pointa le bout de son nez.

La FPL.

Elle siffla méchamment:

/ Je te rappelle à tout hasard que tu es dans le passé ! Que ces gens sont soit adultes soit morts à ton époque et que tu n'es pas ici pour te faire des amis mais pour empêcher un tueur psychopathe surpuissant de dominer le monde en tuant les parents de ton meilleur ami !!! Alors arrête de bavasser comme une lady anglaise autour d'une tasse de thé !/

La jeune fille blêmit. C'était vrai. Elle était censée chercher de toutes ses forces un moyen de repartir. Et elle état là, à faire copain copain avec des gens de vingt ans ses aînés. Elle coupa presque la parole à Lilith:

- Je suis désolée. Je dois aller...à la bibliothèque. Au revoir.

Sans attendre une réponse, elle se leva et fonça vers la porte de la Grande Salle.

Mais elle n'y parvint jamais. Enfin, si, mais pas à ce moment là.

Elle fut attrapée en cour de route par un bras puissant...qui n'appartenait à personne d'autre que Sirius. Assez mécontente de s'être faite attrapée comme une vachette par un lasso, elle lui envoya un regard aussi aimable que celui d'un lion a qui on marcherait sur l'appendice quaudal (notez que pour s'être fait prendre pour une vache, elle imite le lion). Il l'ignora royalement et lui glissa à l'oreille:

- Réunion des Maraudeurs dans deux heures, je viendrais te chercher à la salle commune !!!

- Pardon ? demanda-t-elle avec la calotte glacière dans la gorge.

- Discute pas, Lily, Edenne, Mohira et the Crow seront là ! Peut être même des gens d'autres Maisons !!C'est super important !!

Ah. Voilà qui changeait tout. Si Banshee venait, elle viendrait aussi. Il fallait qu'elle mette le grappin sur l'elfe. Même si cela impliquait de se retrouver embarquée dans une combine foireuse des Maraudeurs.

/ Pourtant je préfèrerais passer le reste de l'année en compagnie de bulots neurasthéniques.../

Et puis elle se rappela de ce qu'elle venait de découvrir. A savoir que Lilith O'Allan était une elfe aussi. Et que tout de même, deux elfes à Poudlard, Dumbledore devaient être au courant.

/ Il savait !!!/

Elle était vraiment en colère. Elle avait passé une semaine à lire des volumes de la taille des encyclopédies des insectes (et on va même pas vous dire combien y'a d'espèces d'insectes...) et tout ça pour RIEN !!! Parce que Dumbly savait que sa solution, à toutes ces emmerdes, était là, sous ses yeux et il n'avait rien dit !!!

Elle passa les portes, monta dans les escaliers et fonça vers le bureau de son directeur. Comme une furie, elle lança le mot de passe à la gargouille qui frémit sous son regard impérieux et qui s'ouvrit sans faire d'histoires. Elle grimpa les escaliers et se retrouva nez à nez avec Dumbly, qui mangeait tranquillement des gambas en feuilletant un livre de blagues (c'était le titre en tout cas). La jeune fille se hérissa d'indignation. Frémissante de rage contenue, elle bégaya:

- Vous...vous....vous...sa-saviez !!!! Et...et vous n'avez ri-rien dit !!!! En mangeant des... en mangeant des gambas !!! Finit-elle par s'étouffer.

Le vénérable directeur haussa un sourcil en regardant la jeune fille qui s'étouffait littéralement de rage en l'accusant de savoir quelque chose – en mangeant des gambas. Ce qui n'avait ni queue ni tête. Patiemment – Dumbly est un homme très trèèèès patient, il se cala dans son fauteuil et demanda:

- Mais encore ?

Hermione, qui avait profité de ce répit pour reprendre son souffle et pour calmer sa langue qui avait une nette tendance à s'affoler ces derniers temps, refit une tentative.

- Vous saviez !! (Elle se reprit avant de se remettre à bégayer et respira un grand coup); Vous saviez qu'il y a des elfes dans Poudlard ! Dans ma propre Maison ! Et vous ne me l'avez pas dit.

Dumbledore hésita un instant. Est-ce qu'il demandait le rapport de tout cela avec ses malheureuses gambas ou est-ce qu'il se fiait à son instinct et ne titillait pas d'avantage cette élève aux  yeux qui auraient foré dans de l'acier ?

Il regarda un instant les fameux yeux (qui avait l'air de vouloir le cramer sur place) et opta pour la prudence.

- Et bien Miss Granger, il me semble que c'est évident. Vous connaissez les règles aussi bien que moi. Vous venez du futur. Je ne pouvais donc rien vous dire.

Ouai.

Peut être. Seulement peut être.

N'empêche qu'il l'avait laissée croupir dans son angoisse et dans ses cauchemars pendant une semaine entière.

Et que c'était vraiment mais vraiment pas sympa.

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/ Je ne comprend pas./

Non. Elle avait beau y réfléchir, y réfléchir encore, elle ne comprenait pas.

Comment ce vieux croûton avait-il réussi à la faire sortir sans qu'elle le passe à la moulinette, elle ne le comprenait pas.

Il faut croire que le vieux était plus malin qu'un renard. Ce qu'elle avait toujours suspecté.

Elle soupira et se passa une main lasse dans les cheveux. Main qui se prit aussitôt dans un des nombreux noeuds. Agacée, elle tira fortement et finit par arracher une mèche entière. Elle grimaça légèrement à cause de la douleur et se souvint de son "rendez-vous" avec Sirius. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre et décida de rentrer directement à sa Salle Commune pour faire le devoir écrit demandé par Rindell. Quatre rouleaux de parchemin sur les poisons utilisé par les mages asiatiques du XII ème siècle au XVII ème siècles. Sachant que les poisons et les potions étaient une spécialité asiatique (en particulier en Chine), elle comptait en avoir pour plusieurs heures de recherches. Elle avait déjà empruté des livres à la bibliothèque mais vu que ce §ù%/:?%µ de Rindell la notait toujours plus durement que les autres, elle savait qu'elle allait devoir mettre les bouchées double.

Elle donna le mot de passe à la Grosse Dame sans même la regarder et s'installa pour travailler, les nerfs en pelote.

§§§§§§§§§§§§§§

Travailler avait toujours un effet bénéfique sur elle. Ca la calmait et l'apaisait... Maintenant, elle était de nouveau maîtresse d'elle même, sauf bien sur lorsqu'elle se rappelait que Rindell allait tout juste lui mettre la moyenne, quelque soient ses efforts, et bien sur si elle repensait à Voldemort, aux elfes, aux... Bon, elle n'était peut être pas si calme que  ça, finalement.

Elle fut interrompue par Sirius qui s'assit lourdement à côté d'elle.

- Alors, prête ? Tu viens ? Tout le monde va nous attendre !

Elle poussa un grognement, agacée sans trop savoir pourquoi, et répondit:

- J'arrive. Bouge pas, je vais chercher quelques petites choses.

Il hocha la tête et étendit ses jambes devant lui pour trouver une position confortable.

La jeune fille monta les escaliers et attrapa sa valise. Pas sur de savoir pourquoi elle agissait ainsi, elle fourra la cape d'invisibilité dans son sac, à la place des livres de cours dont elle n'avait pas besoin (on était dimanche soir) et, après un instant de réflexion, la Carte du Maraudeur. Puis elle redescendit, et suivit Sirius qui s'était levé à son approche.

Le jeune homme marchait à côté d'elle, légèrement plus en avant pour lui montrer le chemin. Ils s'enfoncèrent rapidement dans les couloirs sombres du vieux château, évitant au maximum les autres élèves qui traînaient encore à cette heure tardive. La jeune fille remarqua que Sirius lui jetait de fréquents regards en coin. Il se mordillait nerveusement les lèvres, ouvrait la bouche comme pour dire quelque chose, la refermait, puis replaçait une mèche de cheveux derrière son oreille, lui jetait un regard en coin, se mordillait les lèvres, toussotait avec malaise, puis recommençait... Bref, il avait quelque chose à lui dire.

Mal à l'aise, même si elle ne savait pas pourquoi, Hermione ne prit pas la parole la première. Lui par contre, finit par se décider et fit un pas plus rapide que les autres, se plaça devant elle, l'empêchant d'avancer d'avantage, croisa les bras sur sa poitrine et demanda :

- Pourquoi tu me détestes ?

Interdite, Hermione ne répondit pas.

Excellente question.

Vraiment, excellente question. Pourquoi Sirius l'enervait-il autant ?

Incapable de répondre, la jeune fille rougit et passa nerveusement d'un pied sur l'autre. Finalement, elle donna une réponse bateau :

- Mais...qu'est ce que tu racontes ? Je...je ne te déteste pas du tout !

Il haussa les sourcils et resta là ou il était.

- Ecoute, Hermione, je ne suis peut être pas un génie comme Rémus, ou comme toi, mais je ne suis pas idiot. Tu me casses tout le temps, tu m'évites... Au début je ne disais rien, je pensait que c'était parce que tu étais mal à l'aise avec des gens que tu ne connaissais pas, après je me suis dit que si tu me bâchait, c'était parce que je passait mon temps à te taquiner... J'en rigolais, comme la nuit ou on est venu te voir à l'infirmerie... Mais là, ça fait une semaine que tu es là et la seule chose aimable que tu m'aies dite c'est "passe moi le sel, s'il te plait" ! Alors je voudrais savoir ce que je t'ai fait pour que tu me détestes comme ça !!

Hermione se sentit encore plus mal. Elle évitait consciencieusement de regarder le jeune homme, en sachant parfaitement qu'il avait raison. Et elle même ne savait absolument pas pourquoi elle ne pouvait s'empêcher d'être désagréable avec Sirius...

Celui-ci continua:

- J'ai...j'ai fait quelque chose de mal dans le futur ? C'est ça, hein ?! Tu me déteste parce que dans le futur, là d'ou tu viens, je t'ai causé du tord !!!

La jeune fille blêmit. Sans le remarquer, il continua en se frappant le poing dans la main:

- Il faut que tu m'expliques, Hermy, parce que je suis désolé, mais ce que j'ai fait dans le futur, j'y suis pour rien !

Elle essaya désespérément de ne pas se mettre à pleurer et secoua la tête:

- No !! No, c'est pas toi, t'y es pour rien !

/ Tu es simplement mort il y moins de quatre mois ! Oh, mon Dieu, Sirius.../

Au bord des larmes, elle secoua de nouveau la tête. Lui s'en aperçu et s'exclama, consterné:

- Oh, Hermy, je suis désolé ! Je suis un crétin ! Désolé, pleure pas !!

Rageusement, elle essuya les larmes qui perlaient à ses yeux.

- Non, c'est moi qui suis désolée. C'est ma faute, excuse moi, Sirius...

- Ô, miracle ! dit-il avec un sourire triomphant, tu viens de me dire quelque chose d'aimable !

Elle eut un rire triste et détourna la tête en essayant de le dépasser pour continuer à avancer.

- Ey, Darky, tu m'as dis quelque chose d'aimable, tu crois pas que je vais lâcher l'affaire comme ça, hum ?

- Sirius. Je suis navrée d'avoir été insupportable pendant une semaine, mais la ce n'est pas le moment de discuter, on nous attend je ne sais trop ou pour une réunion des Maraudeurs, tu te souviens ?

Il eut un air catastrophé.

- Oh, mince !!! J'ai oublié !!!

Il l'attrapa par la main et se mit à courir, la traînant derrière lui à toute vitesse dans les couloirs.

Essoufflée, la jeune fille était littéralement tractée par Sirius, courant à toutes jambes dans les couloirs vides. Finalement, ils arrivèrent dans un couloir de l'Aile Est, du côté de la Salle Commune des Serdaigles. Le couloir était large, bien éclairé et tapissé de tentures bleue Rois. Le jeune homme s'arrêta en soufflant comme un boeuf devant une tapisserie mettant en scène des Chevaliers et des Damoiselles partant pour la chasse aux faucons. Il l'écarta, sans prêter attention aux cris outragés des personnages, et poussa Hermione, rouge comme la locomotive du Poudlard Express (d'ailleurs le fait qu'elle ait le souffle court et saccadé la faisait étrangement ressembler à cette locomotive) dans le passage dévoilé. Après une courte marche dans un passage aussi noir que le museau d'un panda, Hermione distingua une porte dans le mur. Sirius lui fit signe de s'arrêter et poussa la porte, puis galamment, se plongea dans une révérence pour la laisser entrer la première.

La jeune fille poussa un soupire agacé qu'elle étouffa en se rendant compte qu'elle était de nouveau en colère contre le jeune griffondor sans raison, et entra.

Il y eut un blanc dans l'esprit de la jeune fille. Puis une pensée parvint à percer l'opacité de son esprit :

/ Mais qu'est ce que c'est que ce capharnaüm ??/

En effet, la pièce était pour le moins...enfin...en désordre, quoi.

Elle était plutôt grande, d'une forme ni carrée, ni rectangulaire... un peu tordue, en fait. Une fenêtre aux carreaux aussi sales que possible était entourée de rideaux rouges, eux-mêmes pas super propres. Au centre de la salle étaient posés des poufs et des fauteuils défoncés et rapiécés autour d'une table basse qui croulait sous les bouteilles de bièreaubeurre vides, les emballages de Chocogrenouilles et des parchemins plus ou moins tachés. Sur le mur de gauche s'élevait une étagère couverte de livres et de toiles d'araignées et à droite était placé un bureau, près d'une cheminée ou brûlait un feu bleu ciel qui crachotait une épaisse fumée. Le fond de la pièce ressemblait, lui, à un garage particulièrement étrange. Quatre motos plus ou moins démontée et plus ou moins en bon état étaient disposée en rang (dont une qui flottait à un mètre du sol, arrimée à terre par des chaînes et qui rejetait une fumée violette et légère en ronronnant) et le sol était maculé de taches d'huile de moteur et d'une sorte de liquide du même violet que celui rejeté par la moto qui voletait dans les airs.

Ce n'est qu'une fois que son regarde et son cerveau n'eurent assimilé ce bazar qu'Hermione remarqua que les poufs et les fauteuils étaient occupés.

James, Rémus et Peter la regardaient avec chacun un sourire en tranche de courge sur le visage (sourire que la jeune fille ne comprit pas).

Edenne et Mohira discutaient en sourdine, assise sur le même siège et Banshee jouait distraitement avec le bout de sa tresse, toujours aussi sombre et fermée.

Lily était assise près des Maraudeurs et observait pensivement une carte posée sur ses genoux, tout en prenant des notes, en consultant parfois Rémus.

Et enfin Ben Sullivan et Lilith O'Allan étudiaient des plans posés sur la table. Ils relevèrent la tête à son approche et lui envoyèrent un sourire ravi. Puis Sirius prit place sur un des fauteuils, invitant Hermione à faire de même, ce qu'elle fit (non sans vérifier si le pouf sur lequel elle posait son postérieur n'était pas plein d'huile ou d'autre chose aussi peu ragoûtantes).

Puis James regarda chacune des personnes présentes, les mains croisées sous le menton et déclara solennellement:

- La séance est ouverte !

/ Mon Dieu, mais qu'est ce que c'est que cette pseudo assemblée ?/ se demanda la jeune fille avec lassitude. / Pourquoi ce besoin de tout mettre en scène ? Ils peuvent pas faire les choses simplement ?/

C'est Lily qui prit la parole la première:

- Vous avez réussi à trouver une sortie ?

- Ouai, répondit James avec un sourire un brin suffisant. Le tableau de la vieille folle, près de la salle de métamorphose, s'ouvre si on lui demande suffisamment gentiment. Le passage mène jusqu'a une cour intérieure avec une fontaine ou il y a des runes gravées. Notre expert en runes ici présent (il désigna Rémus d'un geste du menton) à trouvé la bonne combinaison. Si on assemble les bonnes runes ensemble, la fontaine se vide et un passage s'ouvre jusqu'au parc.

C'est à ce moment que Hermione comprit que la carte du Maraudeurs n'était en effet pas encore finie. Et que par conséquent, ils ne connaissaient pas les passages que elle même et Harry, ainsi que les jumeaux, connaissaient. Les jeunes gens avaient peiné pendant peut être des mois pour trouver une sortie du château. James continua:

- Donc, on passe par là. Ensuite, on va jusqu'au local à balai et là, chacun se met avec son partenaire. Rémus et Peter sur le même balais, moi je prend Lily derrière moi, Mohira et Edenne monteront le balais de Mohira. Sullivan tu m'as bien dit que tu avais un    EtoileFilante ?

Le jeune serpentard acquiesça.

- Bien, reprit James. Donc tu prendras Lilith derrière toi. Banshee, tu as ton balai de Quidditch.

La jeune elfe hocha la tête, daignant porter attention au babillage des jeune gens.

- Et toi, Sirius, tu prendras Hermione avec toi, conclut-il, avec un autre sourire de 137 degrés qui étonna un peu Hermione.

Pas rassuré du tout, la jeune fille jeta un regard en coin à Sirius, qui lui dédia un sourire éclatant. La pauvre jeune fille ne comprenait rien. Où ces imbéciles voulaient-ils aller ?? Et surtout sur des balais !!! Il était hors de question qu'elle aille ou que ce soit sur un balai, en volant !! Elle avait le vertige !

N'ayant rien remarqué, James continua, en regardant Edenne, Banshee et Mohira:

- A partir de là, c'est à vous, les filles. On a remplit notre part du contrat.

Mohira hocha la tête:

- Ouai. Nous aussi, on a bien bossé. J'ai le plan des montagnes qu'il faudra traverser et de la Forêt Interdite. Mon frère m'a donné les coordonnées nécessaires.

/ De mieux en mieux/ songea Hermione. / D'abord des balais, et maintenant traverser la Foret Interdite !!! Mais ils sont pas bien !!! Y'a des bestioles dangereuses, là dedans !!!Et pi en plus c'est interdit !!/ Elle hésita un moment, puis dit timidement:

- Euuuh...Je ne sais pas si vous êtes au courant, but... enfin, mais y'a des choses dangereuses, dans la Foret... Des araignées géantes, des centaures, des Tarentullas sauvages, des Pitiponks, des manticors, des... des trucs pas nets !!! Et dans les montagnes, il reste des trolls !!! Vous voulez vraiment aller là bas ??? Et puis c'est interdit !

Lily demanda soudain:

- Vous avez expliqué de quoi il s'agissait à Hermione ?

Elle fronça les sourcils en voyant l'air confus et gêné des garçons.

- Non, n'est ce pas ?

Elle soupira. Puis reprit:

- Hermione, nous t'invitons à la Golden Party.

/ La Golden Party ?? Kekecé ça ?/

To Be Continued...

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L'auteur: Naaaaaaaaaaaaaaaaaaan pas taper !!!

Cynique: Meu ?

L'auteur: C'est elle !!! Elle m'en veuuuut !!!

Slytherin: RAAAAAAAAAAAHHH !!!

Cynique: Qu'est ce qu'y a ?

Slytherin: Lulu passe pour un crétin !!!!

Griffy : Normal, c'est un crétin.

Slytherin: /sort une épée de sa poche et poursuit Griffy avec/ YAAAAAAHHH !!!

Griffy : /court pour sa vie/ AAAAAAAAAAH !!!

L'auteur: Elle est patrie ?

Cynique: Ouai. Elle court après Griffy...

L'auteur: Elle m'en veut beaucoup...Lulu en imbécile patenté, elle a pas apprécié...

Sentimentale: Ey !!! Je proteste énergiquement !!!

Cynique: /lasse, très lasse.../ Qu'est ce qu'y a encore ?

Sentimentale: C'est un SiriusXHermione, non ??

L'auteur: Aux dernières nouvelles, oui.

Sentimentale: Alors pourquoi Hermione elle fiche des vents à Siri-chou ???

Cynique: /se tape la tête par terre/ Mais t'es bête ou bien ?

L'auteur: Je vais t'expliquer. Hermione refoule ses sentiments, parce qu'elle se sent coupable d'aimer, ou de commencer à aimer, un jeune homme d'une autre époque, tu comprends ? Ce ne serait pas crédible si elle acceptait ses sentiments sans même essayer de les nier.

Sadique: Enfin, ce serait peut être crédible, mais sûrement pas aussi amusant !! Hin hin hin !

Cynique: Ca c'est sur.

L'auteur: Ouai. En attendant, les réponses arrivent. Dans pas longtemps. Normalement. J'espère. Hum. Prochain chapitre, on saura ce qu'est la Golden Party, qui sont Banshee et Lilith O'Allan, et pourquoi Voldemort n'agit pas !!!

L'auteur: /revient/ Au fait... Une review ? Même si c'est juste "j'aime bien, la suite", c'est super sympa, ça me ferait très très plaisir !!!