Tites réponses aux reviews:
Black Sharne: C'est pas un One-Shot, bien sûr qu'il faudra attendre petite impatiente lol!
serpentis-draco: Bah voilà la suite! Je passe mon temps à écrire pour vous les donner le plus vite possible...
jwulee: Te ficher la trouille mon maître? Sache que ce n'était en rien volontaire! Loin de moi l'idée de faire peur à mon maître chéri! Merci de trouver mon texte "intense" lol
Note de l'auteur: Je veux plus de reviews! Au fait, comme je trouve ça plus agréable à lire, j'ai changé la présentation en passant des lignes.
Petite précision: toujours pas d'action dans ce chapitre, juste du récit de tout ce qui s'est passé avant. En tant qu'auteur sadique, je vous fais patienter héhé! Je pense que les choses commenceront lentement à bouger à partir du chapitre prochain.
Chap 2: Comment j'en suis arrivé là
Vous êtes toujours là ?
Bien.
Cela fait quelques temps que nous nous sommes quittés, et pour moi, la situation n'a pas
évoluée.
Puisque visiblement on a l'intention de nous laisser seuls en tête-à-tête, autant que je vous
parle un peu de moi. C'est probablement mon sujet préféré. Quand à parler de vous… Nous
verrons.
Comme vous le savez, je suis Draco Malfoy, fils de Lucius Malfoy et Narcissa Black. Comme
eux, j'ai le sang pur et je suis un puissant sorcier. On m'a élevé comme un Malfoy devrait
l'être. J'ai appris à être arrogant, à cacher mes émotions, à mépriser ceux qu'on disaient
inférieurs à moi, tels que les Moldus et les sorciers n'étant pas de sang pur.
J'ai été admis, lorsque l'heure est venue pour moi d'étudier à Poudlard, dans la noble maison
des Serpentard. Nous n'avons pas bonne réputation parmi nos condisciples ; nombre de
personnes disent même que tous les sorciers ayant mal tourné se trouvaient à Serpentard.
Vous savez, comme moi, que c'est un mensonge. Peter Pettigrew, celui qui a permis à
Voldemort de revenir, n'était-il pas à Gryffondor ?
A propos de Gryffondor, le petit Potter n'est pas un saint, lui non plus. Il a torturé et tué
pendant la guerre qui l'a opposé à Voldemort. Certes, la plupart étaient des Mangemorts, mais
un vrai héros devrait-il vraiment s'abaisser au niveau des « méchants » ? D'ailleurs, il a fait
une erreur, une fois… Une mortelle erreur qui, je le sais bien, le hantera à jamais.
Mais nous n'allons pas discuter de Potter pendant toute notre entrevue, n'est-ce-pas ? C'est de
moi qu'il s'agit.
Donc, voici ma situation quand la guerre a commencé. J'étais la coqueluche de ma maison, on
me surnommait le Prince des Serpentards. Toutes les filles étaient à mes pieds, et pourtant,
chose étrange, je n'éprouvais rien pour elles. J'ai échangé quelques baisers avec Pansy
Parkinson, ma meilleure amie, mais je n'ai jamais eu envie d'aller plus loin. Pourtant, elle
était si amoureuse de moi qu'elle aurait tout de suite accepté les plus grandes folies.
Maintenant, je sais d'où me vient cette indifférence. C'était mon destin qui, encore et
toujours, gouvernait ma vie et mon esprit…
Mais nous reviendrons là-dessus plus tard.
Lorsque Voldemort est revenu, mon père l'a immédiatement rejoint. Heureusement, à ce
moment-là, personne ou presque ont cru Potter et Dumbledore lorsqu'ils ont voulu avertir les
gens. Nous avons eu un an de répit, avant qu'à cause de ces mêmes Potter et Dumby le
Seigneur de mon cher père ne se fasse voir par le Ministère de la Magie au grand complet.
Bon d'accord, j'exagère, mais il y avait tout de même une sacrée foule de témoins. Dont
Cornelius Fudge, le Ministre de la Magie de l'époque en personne, celui-là même qui avait
renié de toutes ses forces à la face du monde le retour du mort-vivant… Enfin, de ce cher
oncle Voldy.
Après ça, mon père a été démasqué et envoyé en prison. Evidemment, il n'a pas tardé à s'en
échapper, puisque personne ne surveillait plus les prisonniers. Juste le temps de prendre le thé
avec ses vieux amis les Détraqueurs, et le revoilà dans la nature.
Ma mère avait été fort utile aux Mangemorts, à un moment. Un vieil elfe de maison, servant
la maison des Black, avait trahi Sirius Black en informant ma mère. Cette information avait
permis à Voldemort d'attirer Potter au département des Mystères afin qu'il y prenne une
prophétie qui les concernait tous deux, et que seuls eux pouvaient toucher sans devenir fous.
Hélas, cette prophétie s'était brisée lors du combat qui s'était ensuivi et avait causé la
découverte du retour du mage noir. Lors du combat, Bellatrix Lestrange avait soi-disant
« tué » son cousin Black en le faisant passer au travers du voile séparant le monde des morts
de celui des vivants. Mais comme vous le savez, certains membres de l'ordre du Phœnix, tels
que Lupin et McGonagall, avaient trouvé un moyen de le ramener. Ils avaient été aidés par
Dumbledore, cela va de soi. A croire qu'ils ne peuvent rien faire sans lui…
Ma mère et moi avons cependant refusé ensuite de prendre partie pour les Mangemorts. Non
seulement, malgré son rôle dans la découverte de la prophétie par Potter, ma mère avait
horreur de la violence, mais nous pressentions tous les deux qu'une fois encore, le mage noir
et ses partisans psychopathes seraient vaincus par le clan du vieux fou. L'avenir nous a
montré que nous avions raison. Mais la raison la plus importante, c'était qu'il fallait me
préserver en vie. C'était aux yeux de ma chère mère la chose la plus importante. Toujours ma
fichue « destinée »…
Nous avons été obligés de fuir pour échapper à la violence des Mangemorts. Ce que nous
avions fait était évidemment considéré comme la pire des trahisons. En échange
d'informations primordiales, ma mère avait obtenu de Dumbledore qu'il nous fasse mettre en
sécurité dans un pays lointain. Même moi, je n'avais aucune idée de l'endroit où nous étions.
Enfin, lorsque la guerre s'est terminée, nous avons pu rentrer. Bien sûr, nous n'avons pu
récupérer le Manoir Malfoy, qui avait été réquisitionné par le Ministère pour payer une partie
des dégâts, pas que matériels, que mon père avait causés. J'ignore comment elle a fait, mais
ma mère a pu récupérer une partie de notre fortune. Ensuite, nous sommes venus nous
installer dans ce château isolé, dont je n'avais jamais entendu parler. Ma mère semblait savoir
parfaitement ce qu'elle faisait. Tout devait être prévu depuis longtemps.
Vous devez vous demander pourquoi je vous raconte tout cela. C'est nécessaire pour
comprendre où j'en suis. Actuellement, nous sommes le 30 août, et il est six heures du soir.
Mais j'y songe, ce sera bientôt l'anniversaire de ce cher Survivant. Croyez-vous que je doive
lui envoyer une carte ? Hum, il ne saura probablement où la mettre au milieu de toutes celles
de ses admirateurs. Ce bon vieux Potter est plus célèbre que jamais à présent. Cela n'est pas
pour lui faire, à ce qu'il me semble…
Bientôt, nous allons tous deux revenir à Poudlard pour notre Septième et dernière année.
L'année des ASPIC, mais à vrai dire, je m'en fiche. Je suis suffisamment doué pour m'en
sortir sans vraiment travailler.
Et surtout, je ne serai probablement déjà plus en vie d'ici là.
