Disclamer : L'univers d'Harry Potter appartient à J-K Rowling et je ne tire aucun bénéfice de cet écrit.
Résumé : pas encore fait :/
Rating : PG-13 pour certains thèmes qui seront abordés tout au long de la fic. Eventuellement pour certaines injures….on sait jamais.
Titre :
La Vierge en Noir
PROLOGUE :
Je m'appelle Mary, Mary White, j'ai 18 ans et je vais mourir dans 3 semaines….
3 semaines.
21 jours.
504 heures.
30 240 minutes.
1 814 400 secondes.
Chacun sa façon de compter le temps qui passe.
Personnellement, je préfère mettre à profit ce dernier laps de temps en laissant une trace écrite de ce que fût ma vie.
Cette dernière phrase vous paraîtra sûrement mégalo, mais que voulez-vous, je sais que je vais mourir et je ne peux m'empêcher de penser que lorsque je serait morte, il ne restera rien de moi, rien de ce que j'ai pu dire ou faire, rien de ce que j'ai pût ressentir tout au long de ma si courte vie. Alors voilà, j'ai décidé de la partager à travers ce récit.
Je ne sais exactement par où commencer.
Le début de ma vie n'a pas été bien passionnant. Née de parents tout deux sorciers, je suis ce que certains appellent une « sang-pûre » . Je n'ai jamais connu mon père, il est soit-disant mort peu après ma naissance. Merlin ! J'ai gobé cette version durant tant d'années !
Pour ce qui est de ma mère, c'est elle qui m'a élevée et instruite jusqu'à mes 15 ans. Pourrie -gâtée jusqu'à la moelle ! -d'où le caractère nombriliste- A trois ans je terrorisais nos voisins moldus avec mon premier balai-volant. A six je jetais mon tout premier sort et fabriquais ma première potion. A neuf ans je fumais ma première clope et à douze mon premier joint. Etouffée part le trop-plein d'affection de ma mère je passais mon temps à aller à son encontre, à lui déverser mon mal de vivre dû à l'absence d'une image paternelle à la figure et à celle de tous mes congénères. Je n'avais aucune véritable amie. Et encore moins de ce que les autres, les gens dits « normaux », appelaient « petit ami ». Pour moi les hommes étaient une espèce à part, une race de personnes vouée à nous faire souffrir par leur présence, mais aussi par leur absence. Ils ne m'ont jamais vraiment intéressés. Et je ne les intéressais pas non plus visiblement. Un physique ingrat – 70kg pour 1mètre 72 – comme le mien ne pouvait de toute façon que les éloigner. Et vu ma vision des choses à cette époque là, je ne m'en suis pas plus mal portée.
Non, cette partie là de ma vie n'est décidément pas intéressante. Adolescente nombriliste, égocentrique et associable, renfermée sur elle-même, en mal d'amour paternel, rebelle et désireuse de trouver le « grand frisson » en plongeant chaque jour un peu plus dans la drogue, essayant de donner un sens à une vie qui n'en avait aucun….pathétique.
Elle a commencé à prendre son véritable sens lorsque ma mère a enfin ouvert les yeux et m'a envoyé en cure de désintoxication. 2 mois. 2 mois d'horreur. Suite à quoi elle a pris la décision de confier mon éducation à des « spécialistes ».
C'est comme çà que je me suis retrouvée projetée sur le quai neuf trois quart d'une gare de Londres. Moi petite rebelle française plongée dans la cohue sorcière Londonienne.
Oh bien sûr mon point de vue de l'époque différait quelque peu…
A suivre…