Disclamer L'univers d'Harry Potter appartient à J-K Rowling et je ne tire aucun bénéfice de cet écrit.

Résumé pas encore fait :/

Rating PG-13 pour certains thèmes qui seront abordés tout au long de la fic. Eventuellement pour certaines injures….on sait jamais.

Paring: ce serat la surprise

Titre La vierge en noir.

PREMIERE PARTIE

PREMIER CHAPITRE :

Je me retrouve sur le quai, entourée par la foule, la traversant à grande peine dans le but d'atteindre les wagons. Une fois à l'intérieur, mon choix se porte sur le tout dernier compartiment, le seul qui soit encore vide. J'y entre, redonne à mes bagages leur taille normale d'un simple mouvement de la main -la magie sans baguette était devenue pour moi un jeu d'enfant - j'attrape mon lecteur CD et enfonce machinalement le casque sur mes oreilles. La locomotive s'ébranle doucement et je ferme les yeux, ma tête reposant contre la vitre. Bercée par la voie de Sonja Kraushofer (1) et le roulis régulier du train je commence à sombrer dans une parodie de somnolence.

Je sors de mon état lunatique lorsque j'entends la porte du wagon s'ouvrir. Je garde tout de même les yeux fermés - pas envie de parler- et augmente le volume de mon baladeur.

…Last night I awoke,

You were standing by my side.

Motionless and frozen,

With eyes open wide.

Your lips were slowly moving

But they didn't make a sound.

Like mine three days ago

When they put you in the ground.

I can see the dead. (2)

Une foie la chanson terminée je daigne enfin ouvrir les yeux, pour les diriger vers la paroi vitrée. Le paysage défile à toute vitesse. La deuxième chanson commence. Toujours pas envie de parler. Je ferme à nouveau les yeux, pour finalement tomber dans un profond sommeil.

A mon réveil la musique s'est arrêtée. Cette fois-ci, plus d'échappatoire. J'ouvre les yeux et balai le compartiment d'un coup d'œil. La personne est visiblement toujours présente. Moi qui espérait la faire fuir elle aussi et baigner dans mon habituelle solitude si réconfortante.

Raté.

Enfin, tant qu'il – car visiblement il s'agissait d'un individu de sexe masculin…la plaie…- ne se met pas à me taper la causette…

« Bonjour »

Encore raté.

Décidée à ne pas l'encourager sur cette vois je lui lance un « 'jour » plus que givrant.

« Je m'appelle Draco Malfoy, et toi ? »

C'était visiblement sans compter sur la crétinité naturelle de la race masculine….

Il me tend la main.

Que faire…lui répondre comme je le souhaiterai afin de le voir dégager ou bien rester courtoise et aimable avec mon prochain ? - après tout, n'était-ce pas pour cela que l'on m'avait expédié ici ?- Un cruel dilemme se posait devant moi…Finalement je choisi de garder le silence, d'ignorer cette main masculine tendue vers moi. C'était pourtant la première en 17 ans.

« Visiblement tu n'as pas envie de parler. »

« Blond mais pas con. »

Et ce connard de blondinet me sourit d'un air suffisant…Raah ! Ce que j'aimerai arracher ce sourire de son joli minois aristocratiquement suffisant !

« Je vais prendre çà pour un compliment. »

J'eu subitement une envie de meurtre…une pulsion primitive viscérale…

« Mince. Aurai-je pensé tout haut ? »

Il sourit à nouveau, mais ce coup-ci je donnerai mes cheveux à couper qu'il avait l'air amusé. Devrai-je me sentir honoré d'avoir fait rire un mâle ?

« Visiblement »

« Tu m'en vois sincèrement navrée. »

Je ne le suis pas du tout, mais j'ai tout de même un minimum de compassion pour cette pauvre chose, obligée de vivre avec un petit bout de peau en trop entre les jambes…oulà, je devient sarcastique…Chez moi c'est généralement signe de mauvaise humeur ambiante.

Le train commence à ralentir. Et nous restons là. Face à face. A nous regarder comme deux chiens de faïence.

Le train s'arrête.

Il sort enfin.

Alléluia ! Une minute de plus et je me jetai sur lui pour lui arracher son foutu rictus à coups de scalpel !

Je quitte à mon tour le compartiment et descend du train pour à nouveau me retrouver au milieu d'une foule compacte de gamins pré-pubères surexcités.

(1) Chanteuse du groupe Persephone malheureusement très peu connu.

(2) Extrait de « The Gift » de Persephone.

Réponse à LA review que l'on m'a envoyé:

Unna: Une grand merci à toi pour ta review, cela m'a fait énormément plaisr. Je te rassure, tu n'es pas du tout à côté de la plaque. Et puis, contente que mon style d'écriture te plaise. Encore merci.