Disclamer : L'univers d'Harry Potter appartient à J-K Rowling et je ne tire aucun bénéfice de cet écrit.

Rating : PG-13 pour certains thèmes qui seront abordés tout au long de la fic. Eventuellement pour certaines injures….on sait jamais.

Note de l'auteur : Je sais que pour l'instant la fic se traîne un peu, j'entend par là que la mise en place est plutôt longue, et c'est encore le cas dans ce chapitre. Mais dans le suivant, je vous promet que çà change.

RaR :

Lily078 : Tu aimes bien ? tu m'en vois ravie. Quand à la suite, te voici exaucée

LyceiaArtemis : un blanc de mémoire sur son nom ? hm…je pense que je vais te pardonner pour ce coup-ci. :p Pour ce qui est de la psy qui est en toi, son avis m'intéresserait me ferai vraiment peur étant donné que pour le caractère globale du perso principal, il y a de forte ressemblance avec mon humble personne (et ui et ui, je l'avoue, je ne suis pas une petite fifille bien sage, des fois je traverse en-dehors des passages cloutés et je me bourre la gueule au champomy, mUahahahaahaa…..bon ok, çà ne fait rire que moi / ). Et merci pour tes encouragements, cela me fait vraiment plaisir.

Delphine : Et bien contente que mon style d'écriture et tout çà te plaise. Pour ce qui est de l'inspiration, elle est enfin revenue et le chapitre suivant est lui aussi terminé.

Unna : Excuses acceptées, mais c'est vraiment parce que je n'ai pas encore fait ma BA de la journée (pour information, mon ordinateur m'indique 02h22 , moui, chui à la bourre mine de rien). Enfin bref .lol. Pour ce qui est des répliques, ce troisième chapitre en regorge . Alors ne t'en fait pas pour ton manque d'inspiration, moi même je n'ai jamais réussi à dépasser les 10 phrases par reviews , et bonne lecture.

Tout est dit ? Bien alors allons-y…

TROISIEME CHAPITRE :

A 7 heures tapantes, c'est un Blondinet fringant qui se trouve devant ma porte.

« Bonjour »

Comment diable fait-il pour avoir l'air frais et dispos de si bon matin ?

« 'jour »

Je n'ai jamais vraiment été du matin – ni d'aucun moment de la journée ceci dit.

« Bien dormis ? »

Et voilà, il se remet à me taper la causette…mais qu'ai-je fait pour mériter çà ? Il n'a pas quelqu'un d'autre à importuner ?

« Non. »

Court, simple, précis…espérons qu'il s'en contente…

« Et pourquoi donc ? »

Raté.

« Insomniaque »

Merci de me rappeler que mes nuits sont totalement pourries…connard !

« Sais-tu communiquer autrement que part onomatopées ? »

Je fais mine de réfléchir quelque instants, et c'est avec un sourire amusé que je lui répond « Non ».

Maintenant quand j'y repense, je me rend compte qu'il s'agissait de mon premier sourire depuis plus de cinq ans… comme quoi Blondinet me tapait positivement bien sur le système…

Quelque minutes plus tard nous nous retrouvons attablés dans la grande salle, qui est encore quasi-déserte à cette heure là. C'est dans un silence que l'on pourrait qualifier d'apaisant que nous entamons le petit déjeuner…enfin, si on peut considérer un bol de café de petit déjeuner…

La caféine et moi, une grande histoire d'amour. Ma cure n'avait que partiellement réduit mes nombreuses dépendances. Nicotine et caféine y avait survécut.

Le bruit de deux grosses masses s'affaissant sur un banc me fit sortir de mes pensées. En face de moi, Blondinet se retrouvait encadré par deux gorilles. Sur le moment, je ne trouvait pas d'autre mot pour qualifier les deux choses qui plus tard allaient avoir comme noms respectifs Crabe et Goyle. Un tantinet rustres et crétins sur les bords, mais entièrement dévoués envers Malfoy. A les voir comme çà pour la première fois, on croirai à un couple de gorilles inséparables.

« White, laisse moi te présenter Crabe et Goyle »

« Salut »

Fait étonnant, dès lors que j'avais une dose suffisamment élevée de caféine dans le corps, j'arrivais à produire autre chose que des monosyllabes.

La grande salle se remplissait peu à peu de ventres grouillants et les emplois du temps furent distribués par les préfets en chef – dont Blondinet- de chaque maisons. Plusieurs grimaces firent leur apparition, et de nombreux gémissements plaintifs s'élevèrent de la table rouge et or. Allez savoir pourquoi… pour ma part, j'entamai ce lundi matin par quatre heures de Potion. Chic. J'ai toujours adoré les potions, il n'y a rien de mieux pour faire le vide. Un tête à tête avec un chaudron, je crois que c'est ce qui m'avait le plus fait défaut durant la cure…

Malfoy et ses deux inséparables prirent la route vers ce qui me semblait être des cachots et s'arrêtèrent à proximité d'un groupe d'élèves. Une chose étrange me frappa alors. Les élèves de Griffondor et Serpentard ne se mélangeait pas. Intrigant. La tension entre les deux clans semblait être à son paroxysme. Leur seul mode de communication semblait être le regard-de-la-mort-qui-tue. Très intrigant.

Sur le moment je ne compris pas leur réaction, mais bien plus tard, on m'appris que Serpentard et Griffondor se vouaient une haine farouche depuis de nombreuses décennies. Deux éléments majeurs se détachaient du lot, Blondinet pour Serpentard, et Corbeau Vert pour Griffondor –j'ai toujours eu une fâcheuse tendance à donner des surnoms débiles aux personnes que j'appréciais le plus. Mais malgré cette haine qui les unissait, ils m'étaient tout deux sympathique, bien que Corbeau vert avait une forte tendance à s'apitoyer sur son sort, ce qui avait le don de me taper sur le système. Mais ce défaut était largement compensé par la plénitude des long après midi silencieux que nous passions en compagnie l'un de l'autre. Pour Blondinet il en était tout autre. Nous communiquions principalement par sarcasmes, ce qui, la plupart du temps m'arrachait quelques sourires. Mais dès lors qu'il se trouvaient face à face, je m'effaçait pour les laisser régler leurs divergences entre eux. Je ne voulais pas prendre parti, et chacun le savait.

Les regards-de-la-mort-qui-tue se renforcèrent lors de l'arrivée du Maître des potions, qui pour moi deviendra son Excellence Corbissîme. Il faut dire qu'il se débrouillai pas mal dans le domaine du traumatisage de gosses. J'avais de la concurrence, et pas des moindres !

Tout le monde rentra dans la salle de cours comme s'ils suivaient un corbillard, et plus particulièrement les Griffondors. Je pris la pris la seule place inoccupée, celle qui se trouvait juste en face du bureau de son Excellence Corbissîme. Il sonda d'un regard noir et méprisant l'ensemble des Griffondors, s'arrêtant un instant sur Corbeau Vert qui ne broncha pas, et poursuivit vers les Serpentards, s'arrêtant encore un instant – oh surprise- sur moi.

Après un discourt sec et froid sur les compétences requises pour les examens de fin d'année, il afficha la composition et le mode préparatoire d'une potion d'oubli perpétuel au tableau. Facile.

« Dans deux heures je veux qu'elle soit prête ! »

Camphre, ellébore, racine de lierre, pincé de poudre d'écaille de saumon, et patati et patata, et touille et touille…rien de bien compliqué pour moi. Au bout d'une demie heure ma potion était prête…

Une demie-heure plus tard, alors que je commençait à m'ennuyer ferme, Corbissîme se leva et inspecta une à une l'avancée des potions. Quelques aboiements et remarques sarcastiques plus tard il s'arrêta devant moi et leva un sourcil étonné. Sans rien dire il regarda minutieusement l'état de ma potion –parfaite- et mon plan de travail – nettoyé de font en comble.

« Je dois dire que de toute ma carrière, c'est la première fois que je vois une élève terminer une potion de cette complexité en aussi peu de temps. .»

S'il savait…

« Où avez vous étudiez ? »

« Chez moi »

« Bien, vous pouvez prendre de l'avance sur la prochaine potion, page 234 de votre livre »

Crotte.

« Je n'ai pas encore mon livre »

« Dommage »

En effet.

« Dîtes toujours de quelle potion il s'agit »

« Transfiguration animale, mais cela m'étonnerai que vous en soyez capable sans un minimum d'instructions »

Non mais ! Tu vas voir toi !

« C'est vous qui le dîtes… »

Alors que je commençait la préparation des ingrédients nécessaire à la composition, Corbissîme retourna s'asseoir à son bureau. Durant toute la préparation –au passage, pas si compliquée que çà- je pouvait sentir son regard posé sur moi et…connard ! Je relevai rapidement la tête pour plonger mes yeux dans les siens. Ce salaud était en train de tenter de pénétrer mon esprit ! Essaye toujours mon petit gars, tu vas t'y casser le nez.

Il essai…et il s'y casse le nez. Ses yeux toujours fixés aux miens se plissent légèrement tandis qu'un sourire narquois se forme au coin de mes lèvres. J'entrouvre mon esprit à peine une seconde afin de lui laisser voir uniquement ce que je désire qu'il sache…

°N'y pensez même plus°

Après ce bref intermède de quelques secondes, je retourne à ma potion. Dix minutes plus tard, c'est avec un soupir victorieux que je pose mes mains sur le plan de travail à nouveau impeccablement propre. Plus que deux heures à tuer…

J'observe du coin de l'œil les Griffondors se trouvant à ma droite, il s'agit de Corbeau Vert et de Barbe Rousse – encore un surnom débile. Ils ont l'air mal en point et pas vraiment détendus, ce que je comprend tout à fait.

Je passais les deux heures restantes plongée dans mes pensées. A la fin du cours, Corbissîme ramassa un échantillon de chacune des potions et distribua trois rouleaux de parchemins pour le lundi suivant.

« Mademoiselle White, veuillez rester s'il vous plaît, j'ai à vous parler »

Il attendit que tous les élèves sortent, puis ferma la porte.

« Mademoiselle White, vos notions en potion ainsi qu'en occlumentie pour une personne de votre âge sont réellement remarquables. Bien que je sois flatté d'accueillir une élève telle que vous » il marquât un temps d'arrêt « je suis néanmoins intrigué par votre présence ici, nos cours ne vous seront d'aucune utilité. »

Alléluia ! Enfin quelqu'un qui prend conscience de mon enmerdifiance profonde !

« Si vous le dîtes… »

Ouh le vilain regard noir, mais moi aussi je peut en faire des pareils…

« C'est pourquoi je souhaite que vous me serviez d'assistante durant vos heures de cours avec moi, accepteriez vous ? »

Non j'ai prévu d'être malade…

Mais qu'est-ce j'y perd en fin de compte, rien – si ce n'est quatre heures d'enmerdifiance- alors que j'y gagne beaucoup, par exemple le fait de pouvoir traumatiser à volonté, et de pourvoir me retrouver en tête à tête avec un chaudron de temps à autre…hum…

« C'est d'accord. »

« Bien ce sera tout »

« Bien »

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« Alors que te voulais-t-il ? »

Et meeerdeuh, il peut pas me laisser tranquille une bonne fois pour toute celui-là ?

« Rien »

« Pas envie d'en parler ? »

Tu l'as dis bouffi.

« Exact »

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Le reste de la journée…et bien ma fois il se déroula pas si mal que çà étant donné que je n'avais aucun autre cours avant le lendemain matin. Après un rapide déjeuné dans la salle – où j'eu le déplaisir de faire la connaissance de Parkinson, la poisse cette fille - je passais prendre ma guitare dans mes appartements pour me diriger dans un recoin éloigné et désert du parc.

Un peu de solitude ne me ferai pas de mal…

Je m'installais confortablement sous un saule pleureur. Cachée par ses branches je devenais invisible aux yeux de tous.

Doucement j'entamai un morceau que j'avais récemment découvert. Extrêmement simple, mais majestueusement beau…

Les mots qui s'étalent dans toutes les chansons

'faut se le dire

c'est un fantôme, n'y touche pas

brûlant d'arôme, regarde tout bas

l'air innocent de Saint Vincent

On a maquillé nos squelettes érodés

c'est bien plus pratique

mais l'un sans l'autre, le coeur n'ose pas

mais l'un dans l'autre, la vie va son va

effleurant le vent Saint Vincent

On est pas nihilistes, c'est la rue qui dit tout ça

le prochain sur la liste, c'est toi tu me racontera

Un p'tit coup de couteau trois p'tites balles dans le dos

Saint Vincent joue avec les mots

du whisky d'la vodka peu importe ça ira

je veux partir encore

Une fois passé du cote d'la vie sage

plus rien a faire

mais quand tu gigotes, je chavire doucement

tu me ravigotes tant

et les yeux sanglants

Si t'es le talent moi je serai l'envie

la froide lame

et si nos deux vies s'éclairent un moment

dans une harmonie je resserrerai les dents

Un p'tit coup de couteau trois p'tites balles dans le dos

Saint Vincent joue avec les mots

du whisky d'la vodka peu importe ça ira

je veux partir encore

Il cousait sa vie si le temps vous en dit

rue des brouettes

mais les artistes

Saint Vincent ca n'existe pas

mais la chanson va...

ta da dei da da dei da...(1)

Une fois la chanson achevée un applaudissement me fis sursauter.

« Désolé, je ne voulais pas te faire peur »

Je n'ai pas eu peur, j'ai été surprise !

« Tu joues et chantes vraiment bien tu sais »

Pas besoin d'énoncer quelque chose que je sais déjà.

« Tu es la nouvelle française c'est çà ? »

Et le gagnant de notre grand concours « devinons quelle est la nationalité de la jeune fille qui chante en français » est….

Je hoche tout de même la tête histoire de ne pas passer pour une idiote.

« Désolé je ne me suis pas présenté, moi c'est Harry, Harry Potter »

« Ton nom c'est Mary c'est çà ? »

J'hochai à nouveau positivement la tête.

« HEY HARRY, TU FOUS QUOI ? »

Rahhh, un immonde cris de goret venait de me déchirer les oreilles. Barbe Rousse venait encore de faire des siennes…

« Bon désolé, je dois y aller… heureux d'avoir fait ta connaissance »

Et c'est ainsi que j'eu ma première conversation, si j'ose dire, avec Corbeau Vert…

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(1) Saint Vincent des Têtes Raides