Disclamer : L'univers d'Harry Potter appartient à J-K Rowling et je ne tire aucun bénéfice de cet écrit.

Rating : PG-13 pour certains thèmes qui seront abordés tout au long de la fic. Eventuellement pour certaines injures….on sait jamais.

Note de l'auteur : Je m'excuse d'avance pour la longueur de ce chapitre qui n'est pas très…heu longue, mais pour je ne sais quelle raison obscure, mon imagination s'est faite la malle depuis pas mal de temps…

RaR :

Lolo : contente que tu apprécies, pour ce qui est de la continuation hum…je vais voir ce que je peu faire…

Maael : oh il n'y a pas vraiment de quoi avoir honte pour si peu :p. Merci pour les compliments (si si j'insiste, mon égo démeusuré apprécie énormément ) Pour ce qui est de la suite, la voici enfin, un peu courte, mais bon…

Unna : Et bien voilà c'est fait, maintenant tu connais cette chanson #marjo trop heureuse d'avoir fait sa BA du mois # lol. Niveau racontage de vie, je suis sure que je peu te battre sans problème alors t'inquiète pas, et pis pour l'arrivée rapide de la suite, heu…enfin elle est là, c'est déjà çà de bien non ?

QUATRIEME CHAPITRE :

Dans chaque nouveau cours auquel je participais, le professeur commençait par évaluer mes capacités, qui, étant ce qu'elles étaient, me valurent d'être dispensée de la majeure partie des cours. Mais bien sur, le système scolaire étant ce qu'il était, je ne fût pas dispensée de devoirs…

Ma première semaine passa donc plus rapidement que prévue. Je passai mon temps entre les devoirs, que j'expédiai avec une simplicité enfantine, et de long instant de solitude reposante en compagnie de ma guitare, plus connue sous le nom de Dame Frénégonde.

J'évitai le plus possible le reste du monde, les autres. Et puis de toute façon, au vue de leurs regards noirs, de leurs gestes déplacés, et des conversations qui s'arrêtaient subitement à mon approche, il n'était pas compliqué de comprendre que tous me prenaient pour ce que je n'était pas.

Quelque part je les comprend… J'avais tout de l'aspect d'une criminelle, l'amalgame était donc simple à faire. Pour eux j'étais une Serpentard, une fille qui ne se mêlait jamais à la foule, une fille qui s'habillait en noir, une fille qui fumait, une fille qui côtoyait Draco Malfoy, une fille qui faisait fuir tout le monde d'un simple regard.

En une semaine les ragots allèrent bon train.

Mais lorsqu'ils me virent apparaître pour la première fois en tant qu'assistante du maître des cachots, ce fût une avalanche d'insultes, de propos en tout genres qui m'accueillirent à la fin du cours de potion. Oh bien sur, tout était dit à voix basse, c'est plus bas, c'est plus mesquin, çà fait aussi plus mal…

De la fille pas nette, mon statut passa directement à celui de Mangemorte. Bande d'imbéciles. Voldemort à lui tout seul, représentait tout ce que je haïssais le plus au monde. Alors oui, entendre dire d'une façon détournée que lui léchais allégrement les pompes était réellement une imbécillité.

Ma façon d'être les terrifiait, il ne la comprenait pas, alors ils me rejetaient…Mais après tout, l'être humain a toujours été comme çà. Ce qu'il ne comprend pas le terrifie. Alors il le rejète, cherche à le détruire par tous les moyens… C'est ce qu'ils avaient fait il y a des années avec Corbîssime. C'est également ce qu'ils cherchaient à reproduire avec moi. Mais ils n'ont pas réussi à m'atteindre. En tout cas, pas dans le sens qu'il voulaient. Leur réaction m'a donné la rage. La rage de vaincre. La rage de ne pas me laisser abattre par leur étroitesse d'esprit. La rage de vivre ma vie comme bon me semble, de suivre mon propre chemin, et non pas celui que l'on s'efforçait de m'imposer. La rage d'aimer la vie en dépit de tout les malheurs qu'elle nous impose.

L'automne était maintenant là, apportant avec elle son roux éclatant, ses feuilles volantes et sa nature en déclin que j'appréciais tant.

Un mois désormais que je me trouvait à Poudlard. L'ennui et la lassitude commençant à pointer le bout de leur nez, je décidais de reprendre mon entraînement, par trop délaissé depuis mon arrivée. Par chance, j'avais une salle équipée à disposition. A vrai dire, le fait qu'elle soit située entre ma chambre et la salle de bain me ravissait au plus haut point. J'y passait mes journées entières, m'épuisant jusqu'à effondrement avec un enthousiasme et une énergie dévastatrice effrayante.

En un mois de cet entraînement intensif, seulement entrecoupé par mes repas que je prenais en compagnie de Blondinet dans la grande salle et mes quelques heures d'assistanat en cours de potion, j'avais récupéré l'ensemble de mes capacités.

Décembre…mois honnit parmi tous

Que dire si ce n'est : yeuurg !

Cette période de l'année avait toujours eu le don de me taper sur le système. Tout cet amas de rouge et blanc, d'attentions dégoulinantes de bons sentiments, ces visages réjouis et heureux, cette hypocrisie ambiante me répugnaient au plus haut point…

Sans oublier le fait que cette période rassemblait à elle seule la plus grande partie des souvenirs que je préférais occulter.

Je me trouvais dans un constant état de nervosité, mes entraînements ne suffisaient plus à canaliser mon trop plein d'énergie.

Une boule de nerfs à l'état pur.

Etat qui me valut une semaine de détention suite à un léger accident au cours d'un petit déjeuner. Détention totalement injustifiée à mes yeux, bien entendu…

Tout le monde sans exception, je dis bien TOUT le monde était au courant qu'il ne fallait pas me chercher avant mon premier café de la journée. Mais non ! Il avait fallut qu'ELLE, parmi tous, commence à me chercher les puces en me demandant pourquoi je refusais toute entrevue avec son maîître vénéré.

Et la.

Paf.

Trop plein d'émotion.

Mon poing se dirige tout droit vers son œil gauche.

Et c'est un retentissant « Melle White, je ne saurait tolérer un tel comportement au seins de ma maison ! Une semaine de détention ! » qui vient persifler au creux de mes oreilles…

Foutue Parkinston…

Mais à dire vrai, cette semaine de détention me fit un bien fou.

Imaginez-vous un instant.

Moi. Un chaudron. Corbîssime.

Un chaudron. Moi. Corbîssime.

Tout les soirs pendant une semaine je faisais totalement le vide. Mon esprit se fixait sur la marche à suivre et oubliait tout le reste, se concentrant uniquement sur la manipulation des ingrédients.

La préparation d'une potion fait partie d'un de ses unique instants où l'on oublie tout. Joies. Peines. Plus rien n'a d'importance. Tout le superflu laisse place à l'essentiel. On se fixe sur l'objectif à atteindre.

Par 'on' j'entend Corbîssime et moi. Car contrairement à ce que la majorité pouvait croire, il se révélait d'une agréable compagnie.

Par agréable j'entend bien évidemment qu'il ne parlait pas pour ne rien dire, hormis lorsqu'il donnait les directives à suivre.

Tout allai pour le mieux.

Mon dernier soir de détention

Le Samedi 20 Décembre.

Et puis un bruit d'explosion se fit entendre.

Et puis des cris.

D'un accord tacite nous nous sommes précipité vers le hall d'entrée. Ils étaient là. Ils étaient entrés. Des dizaines de Mangemorts. Et il était là lui aussi. Il était entré.

L'être le plus haï d'Angleterre. L'homme que je haïssait le plus au monde. L'homme pour lequel j'avais sombré dans la drogue, refusant de reconnaître la vérité. L'homme qui avait fait de ma vie un enfer se trouvait dans le Hall d'entrée de Poudlard à quelques mètres seulement de moi.

Lord Voldemort…

« Alors chérie, on ne vient pas faire la bise à son papounet ? »

Mon père…